Pluie d’étoiles filantes

Summer sun, something's begun, but uh-oh those summer nights

BO de Grease, Summer Nights

 

Que dit le bulletin ce mois-ci ? Pluie d'étoiles filantes sur Los Angeles ! Vous avez bien évidemment tous lu la magnifique nalyse de mon estimé collègue Julius vous contant les péripéties de cet incroyable Summerslam. Vous savez donc que nous avons eu un show sublime, écrin de deux main events titanesques. Reste maintenant à savoir combien d’étoiles vos fidèles serviteurs de la Rédaction leur ont accordées ! Un indice ?

 

 

Une sacrée plâtrée, oui.

 

 

Bulletin de notes de Summerslam 2013

 

Summer sun, something's begun, but uh-oh those summer nights

BO de Grease, Summer Nights

 

Que dit le bulletin ce mois-ci ? Pluie d'étoiles filantes sur Los Angeles ! Vous avez bien évidemment tous lu la magnifique nalyse de mon estimé collègue Julius vous contant les péripéties de cet incroyable Summerslam. Vous savez donc que nous avons eu un show sublime, écrin de deux main events titanesques. Reste maintenant à savoir combien d’étoiles vos fidèles serviteurs de la Rédaction leur ont accordées ! Un indice ?

 

 

Une sacrée plâtrée, oui.

 

 

Bulletin de notes de Summerslam 2013

 

 

Summerslam cuvée 2013 est acclamé de toutes parts sur la toile et en ces lieux en particulier. Le PPV le plus chaud de l’été est un très sérieux candidat au titre de meilleur événement payant de l’année et à la lecture de notre bulletin, il est même nominable au titre de PPV le plus palpitant de ces dernières années.

 

Avec une note encore inégalée de 16,1, holy shit, Summerslam 2013 est propulsé en tête de notre classement des PPV depuis la création du système devant TLC 2012 (15,6) et Payback 2013 (14,7). Le plébiscite est total, si ce n’est pour notre cher charentais qui fait chuter la moyenne de près de quatre dixièmes avec son 13, qui reflète « des moments de gloire dans un flot de médiocrité ». Malgré ce sale pisse-froid, Summerslam 2013 place la barre très haut, surtout pour le prochain WrestleMania, événement qui peine de plus en plus à faire l’unanimité parmi notre Rédaction tandis que la « Road to Summerslam » et le PPV qui la conclut sont considérés comme de plus en plus palpitants.

 

 

La Road to Summerslam, c'est l'Autoroute du Soleil: on met du temps à arriver, mais une fois sur place, on ne regrette pas le voyage.

 

 

Intéressons-nous aux deux fantastiques Main Events de la soirée qu’ont été Daniel Bryan contre John Cena et CM Punk contre Brock Lesnar. Si c’est le second qui remporte le titre de match de la soirée, nous y reviendrons, le premier récolte tout de même la note exceptionnelle de ****1/4, réussissant le tour de force de se voir gratifier de la note suprême de ***** (par moi oui !), trophée dont ne peuvent se targuer que cinq autres matchs seulement depuis les presque deux ans que nous avons mis en place notre système de notes.

 

Daniel Bryan et John Cena ont réussi à supporter toute la pression entourant leur match. Attendus au tournant, les deux hommes ont réalisé le match parfait de presque trente minutes que nous attendions tous d’eux avec la victoire finale, sans aucune contestation possible, du barbu Daniel Bryan.

 

 

C'est vraiment pas mal ce que vous faites, les gars. Presque du niveau d'un match entre moi et un balai, c'est dire!

 

 

Et si ce match n’a pas obtenu la plus haute note de la soirée, ce n’est que parce que ce Brock Lesnar vs CM Punk fut tout bonnement mythique. Vingt-cinq minutes d’anthologie, de brutalité et d’intensité pour un ****1/2 absolument incroyable, marque qui n’avait plus été atteinte depuis le sensationnel 3 contre 3 de TLC entre le Shield, Daniel Bryan, Kane et Ryback. C’est d’ailleurs uniquement la seconde fois avec ce fameux 3 contre 3 qu’un match récolté uniquement des notes supérieures ou égales à ****, témoignant si cela était encore nécessaire que ce match se rapproche de la perfection en réussissant à satisfaire toutes les sensibilités de la Rédac. Un grand chelem impressionnant qui impose le respect.

 

 

Brock, Punk… vous avez arraché un ****3/4 au charentais. C'est bon, vous pouvez arrêter votre carrière.

 

 

Dès lors, le MVP de la soirée était clairement à choisir parmi les quatre participants à ces deux chefs d’œuvre. Et si John Cena ne récolte aucun vote, Julius, Silver et moi même n’oublions pas de le mentionner dans nos seconds choix (qui pour rappel servent à départager d’éventuelles égalités). La bataille a eu lieu avec Brock Lesnar (2 votes : Latrell et Silver) et CM Punk (3 votes : Julius, Kovax, lecharentais), mais c’est bien l’inarrêtable Daniel Bryan qui remporte la timbale avec quatre votes.

 

Henri Death ne s’embarrasse pas de palabres à son sujet, car selon lui « expliquer pourquoi serait une ridicule perte de temps ». Major Tom développe à peine plus, précisant juste qu’il a été « le héros de la soirée ». Il est vrai qu’il est difficile de ne pas récompenser les derniers mois de DB, chaud comme la braise, rocket au cul, surtout quand celui-ci se paye le luxe de faire le tombé sur John Cena en étrennant un nouveau finisher après presque une demi-heure de combat épique en Main Event du second plus gros PPV de l’année pour la ceinture suprême de la compagnie.

 

 

Grosse crise de smarkisme à la rédac: alors que Summerslam s'est clôt sur l'image d'Orton brandissant le titre WWE, il n'a reçu aucune voix au titre de MVP de la soirée!

 

 

Néanmoins, Axl tient à préciser malgré son vote pour Bryan qu’ils « sont quatre à mériter » ce trophée. Et en effet, pour CM Punk  les éloges ne manquent pas, Julius précisant, comme dans sa nalyse, que son poulain est « le meilleur ». Pour Kovax, il a « été parfait dans le meilleur match de la soirée », de même que pour lecharentais qui l’a trouvé « exceptionnel d’un bout à l’autre, créatif et en tous points remarquable », rien que ça.

 

Brock Lesnar reçoit également son lot de louanges, surtout de la part de Latrell : « Brutal et efficace. Sans conteste son meilleur match depuis son retour. Brrr. ». Silvernights en fait clairement son champion de la soirée et lui rend un vibrant hommage également de sa plume toujours si enjouée : « J'ai adoré sa performance, la suplex machine est de retour, le tres amigos en hommage à Eddie en réponse à l'hommage de Punk à Savage était super bien pensé et tout en finesse, le type arrive à jouer une partition tout en nuance tout en dégageant une apparence de maxi brute supra dangereuse ! Punk lui doit beaucoup sur ce match. »

 

A noter également que l’éclairé Kane&Barbu n’oublie pas de récompenser Alberto Del Rio et Christian pour leur très bel affrontement, eux qui seraient presque passés inaperçus à côté des quatre mastodontes sans sa pertinente contribution : « Les participants des deux main events ont été plébiscités à raison mais j'aimerais quand même mettre les projecteurs sur un match passé un peu inaperçu au milieu de tous ces MOTYC. La qualité in-ring du Del Rio – Christian n'est pas surprenante mais après un build très moyen, ils se sont dépassés. Del Rio est un catcheur incroyable, trop souvent sous-coté et son match était excellent à tous les niveaux, y compris le storytelling (le spear de Christian porté avec l'épaule travaillée qui causa sa perte). Chapeau messieurs. ».

 

 

– Bon, Alberto, je suis blessé, porte-moi ton finisher qu'on en finisse.

– Oh non Christian, pitié, one more minute! On peut arriver aux quatre étoiles là!

 

 

Le GR8-K-LI de la soirée ?  Peu de suspense ici, il fallait bien évidemment regarder du côté de l’opener de la soirée, seul match qui a vraiment aimanté les critiques sur le forum et ailleurs après cette incroyable soirée, la faute certainement à une stipulation intrigante qui n’a pas su passionner les foules ou bien au finish alambiqué qui pouvait faire tâche à cet endroit de la carte.

 

Et c’est le jeune Bray Wyatt qui se retrouve taxé de la honteuse récompense avec quatre votes, suivi de très près comme prévu par Kane qui en glane trois… On peut parler d’échec expérimental sur ce coup-ci. Henri Death regrette notamment que Bray soit « apparu bien faible pour son premier match sous cette gimmick ». Kovax considère même qu’il a « raté son examen de passage pour ce premier match en solo, et en PPV qui plus est ». Major ne mâche pas ses mots non plus, c’est bien simple « son premier match a été aussi mauvais que le premier match du Shield avait été bon ».

 

Mais le vétéran Kane, censé le porter dans l’effort, n’échappe pas à son lot de quolibets fort logiquement. Axl est sans doute le plus cruel mais aussi le plus réaliste dans son constat : « A aucun moment il ne m'a fait sentir que ce match, dans une config pourtant favorable pour lui, était crucial, qu'il pouvait enfin mettre la main sur celui qui le tourmente depuis un moment, redevenir le monstre, machin couffin. Au lieu de ça, il a livré un match neutre, sans âme, par ailleurs booké de façon étrange ».

 

 

A notre plus grand dam, le ring et tous ceux qui y étaient n'ont pas intégralement crâmé au bout de deux minutes.

 

 

 

Et avant de passer à l’analyse match par match avec notre invité d’un soir, jetons un œil sur l’outil que le monde nous envie, le CDC KIFF-O-METER !

 

 

 

 

 

 

On remarque ici une construction habile de ce PPV et qui aurait été absolument parfaite si l’opener avait été à la hauteur, ce qui aurait permis une alternance de temps forts et de midcard correcte pour souffler.

 

Avec 1h42 de catch, le PPV n’aura pas performé sur ce créneau et pourtant ce subtil équilibre dans l’enchaînement des matchs aura rendu cette légère carence absolument imperceptible. On en profitera pour souligner qu’après Sandow/Sheamus à Payback et Shield/Usos à Money in the Bank, la WWE semble vouloir installer un preshow à plus de dix minutes de catch avec de la compétition de qualité étant donné que ce RVD/Ambrose décroche encore une note correcte de **1/2 avec plus de treize minutes.

 

 

Mister Sunday Night sera désormais connu sous le nom de Mister Beginning of Sunday Night.

 

 

Mais trève de blabla, accueillons notre invité !

 

 

La parole est au CDC Universe !

 

 

Et notre invité du jour n’est nul autre qu’un de nos bien aimés contributeurs du forum totoboy ! Et lui aussi, comme ce cher Goatface avant lui, avait des choses à dire sur ce PPV qui n’a décidément laissé personne insensible.

 

 

A chaque grand show, son prestigieux guest host!

 

 

Preshow : Dean Ambrose © vs. RVD pour le titre US : **1/2 (Note Rédac : **1/2)

Pas un grand match, mais ça a bien lancé la soirée. Par pitié, que le prochain heel qui se fade RVD lui pète les pouces…

On commence bien avec une note pile poil dans le ton. Mais il semblerait que notre invité ne soit pas un grand fan des pouces de RVD. Sans doute préfère-t-il ses grenouillères.

 

Kane vs Bray Wyatt : **3/4 (Note Rédac : **1/4)

J'adore l'entrée de Wyatt, il a montré quelques moves originaux, comme le spear avec le flanc. Dommage qu'il ait dû compter sur sa famille pour se débarrasser de Kane. Mais l'angle prend, et j'ai hâte de voir la suite.

Client de ce segment, totoboy n’est nullement perturbé par l’ambiance morbide de ce lancement de soirée, lui, preuve que notre parole n’est pas d'évangile.

 

Cody Rhodes vs Damien Sandow : **1/2 (Note Rédac : ***)

Bon match, mais je suis un peu déçu. Le match était un peu court, et je suis persuadé que les deux sont capables de bien mieux. Sans doute lorsque l'enjeu sera plus élevé…

Difficile de faire monter les enchères maintenant que Cody n’a plus de moustache !

 

 

Si j'ai décidé de m'en prendre à Damien Sandow, ce n'est pas parce qu'il m'a empêché de gagner à Money in the Bank. C'est parce que j'ai toujours trouvé que se laisser pousser des poils sur le visage, c'est répugnant!

 

 

Alberto Del Rio © vs. Christian pour le titre WHC : ***3/4 (Note Rédac : ***1/2)

J'ai beau essayer, je n'arrive pas à me souvenir d'un mauvais match d'un de ces deux lutteurs. Ils ont haussé leur niveau, face aux deux autres main-event. J'ai trouvé ce match très bon, avec ce qu'il fallait de contres et de nearfalls. Le final est bien amené tout le long du match.

Un coup de cœur qui ne doit pas passer inaperçu malgré notre note légèrement en deçà, croyez en ce bon totoboy.

 

Brie Bella vs Natalya : * (Note Rédac : **)

Oubliable. J'ai mis * parce qu'on a vu Natalya gagner en PPV.

Moi qui pensais qu’il avait mis * pour le téton de Brie…

 

Brock Lesnar vs CM Punk : ****3/4 (Note Rédac : ****1/2)

Le match de la soirée et un MOTY pour moi. L'ajout de la stipulation no DK a été un vrai plus. Tous les acteurs ont tenu parfaitement leur rôle. Heyman en tant que petite pute pleurnicharde, Lesnar dans l'intensité, et CM Punk dans ce qu'il fait de mieux, raconter une histoire dans le ring. Je pourrais en faire des tonnes, mais je me contenterai de deux mots : matez-le !!!

C’est vrai que l’interdiction de Donkey Kong aux abords du ring aura permis d’éviter tout overbooking superflu. Matez ce match absolument !

 

 

Il a l'air balaise ce CPN MUK!

 

 

AJ & Big E Langston vs Kaytlin & Ziggler : ** (Note Rédac : **3/4)

C'est dur pour les quatre d'être placés entre deux matches exceptionnels. Le match n'était pas mauvais, mais ça sentait le réchauffé. Il fait son office, faire retomber l'intensité avant l'explosion finale.

Il l’a bien cerné, ce match n’avait pas d’autre but. Néanmoins il faut arrêter de croire que cette feud est à jeter à la poubelle, beaucoup de midcarders rêveraient d’avoir le dixième d’une storyline.

John Cena © vs Daniel Bryan : ****1/2 (Note Rédac : ****1/4)

Bryan a simplement été exceptionnel! L'ovation qu'il reçoit est à la hauteur de son parcours depuis quelques mois. Il a en plus réussi à améliorer son record du match de championnat le plus court, en passant de 18s à 9s. Chapeau l'artiste !!!

 

 

Et cette fois, pas d'AJ autour du ring pour le déconcentrer: il n'a vraiment aucune excuse!

 

 

En ce qui concerne les récompenses personnelles, totoboy décerne son MVP à nul autre que Christian, pour qui cette distinction est méritée tant son travail de l’ombre est énorme, surtout dans ce PPV dans lequel il a su avec Del Rio tirer son épingle du jeu pour offrir un super match de catch à côté des deux monstres de Main Events. Il le dit d’ailleurs lui-même, il est « impossible de choisir entre Cena, Bryan, CM Punk et Lesnar. Les quatre ont été énormes lors de leurs matches respectifs. Du coup, j'ai choisi Captain Charisma. A la fois parce qu'il est toujours impeccable dans le ring et parce que son theme song est juste excellent ».

 

Côté GR8KLI, Il choisit de plomber Ryback. Sa justification ? « Gaspacho ».

 

 

Haha, te plains pas ducon, si ç'avait été une soupe normale et pas un carpaccio machin là, tu serais tout ébouillanté à l'heure qu'il est!

 

 

Merci donc à totoboy pour cette superbe contribution qu’il conclut en décernant un très beau 17 sur 20 à ce Summerslam qui restera à n’en pas douter dans les annales. C’est d’ailleurs pour lui « un des meilleurs PPV de ces dernières années à la WWE, avec potentiellement deux MOTY dans la même nuit. Le reste de la carte a été solide et la plupart des storylines sont plaisantes à suivre. »

 

Il ne me reste plus qu’à vous inviter à en faire de même dans les commentaires. D’ici Night of Champions, portez vous bien, bonne fin de vacances aux plus chanceux, bonne rentrée aux moins veinards, mais surtout bon catch à tous.

 

 

 

 

Et n'oubliez pas: ce qui passe durant l'été reste en été.


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