Le coup du soufflé

Pourquoi je m'emmerde avec un branquignol dans ton genre, alors que je pourrais faire un truc beaucoup plus intéressant, comme par exemple ranger mes chaussettes ?

Jack Slater, Last Action Hero

 

La semaine dernière, Smackdown avait été très bon. Mais comme dans l'univers, tout est une question d'équilibre, cette fois le show bleu a été assez décevant. Peu de matchs, des choix d'écriture discutables… La construction de Summerslam à Smackdown, après un bon début, est retombée dans ses travers, comme un mauvais soufflé. Car à part l'annonce du prochain adversaire de Del Rio pour le titre à Summerslam, je me suis presque autant ennuyé qu'en regardant Hansel et Gretel : chasseurs de sorcières, c'est dire !

 

 

La preuve : même JBL n'a pas voulu venir !

 

 

Nalyse de Smackdown du 2 août

 

 

Pourquoi je m'emmerde avec un branquignol dans ton genre, alors que je pourrais faire un truc beaucoup plus intéressant, comme par exemple ranger mes chaussettes ?

Jack Slater, Last Action Hero

 

La semaine dernière, Smackdown avait été très bon. Mais comme dans l'univers, tout est une question d'équilibre, cette fois le show bleu a été assez décevant. Peu de matchs, des choix d'écriture discutables… La construction de Summerslam à Smackdown, après un bon début, est retombée dans ses travers, comme un mauvais soufflé. Car à part l'annonce du prochain adversaire de Del Rio pour le titre à Summerslam, je me suis presque autant ennuyé qu'en regardant Hansel et Gretel : chasseurs de sorcières, c'est dire !

 

 

La preuve : même JBL n'a pas voulu venir !

 

 

Nalyse de Smackdown du 2 août

 

 

Un nouveau challenger pour le titre mondial

 

 

L'histoire la plus importante de la semaine concerne donc le titre de champion du monde poids lourds. Del Rio a ouvert l'épisode, déclarant que Vickie lui avait donné son accord pour choisir son adversaire à Summerslam, comme Maddox l'a fait pour Cena il y a deux semaines. Et c'est un Alberto goguenard qui révéla son choix : Ricardo Rodriguez !

 

 

Et je l'affronterai dans un Tables Match, il a l'air d'aimer ça !

 

 

Évidemment, ce ne fut pas du goût de Vickie Guerrero, qui débarqua à son tour sur le ring et calmer les ardeurs du champion. La nouvelle patronne du show bleu avait en effet prévu que Del Rio ferait ce genre de choix non seulement immature, mais aussi plus que contre-productif pour vendre efficacement le deuxième plus gros événement de l'année de la WWE, et annula donc la décision du champion, et annonça que le challenger serait en réalité désigné sur le ring, ce soir : le vainqueur du match opposant Randy Orton, Christian et Rob Van Dam deviendrait le futur prétendant au titre pour Summerslam, n'en déplaise à Del Rio, qui quitta le ring la queue entre les jambes et ses deux énormes couilles, sans parvenir à faire changer d'avis Vickie, ni à ce moment-là, ni plus tard dans son bureau lorsqu'il retourna à la charge pour se plaindre de cette décision qu'il trouva des plus injustes.

 

 

– Vickie, il est hors de question qu'Alberto combatte contre Ricardo Rodriguez à Summerslam, c'est stupide !

– Je suis bien d'accord…

– À Summerslam, ce sera Del Rio contre Maddox, ÇA, c'est vendeur !

– Je suis entourée d'idiots…

 

 

Le main event fut donc ce match triple menace pour la place de challenger, et ce fut le meilleur combat de la soirée, ce qui comme nous le verrons n'est pas un exploit bien difficile hélas. Cela dit, si l'action sur le ring fut des plus plaisantes, il manquait ce petit quelque chose qui m'emballe vraiment dans un match : de l'incertitude. L'enjeu de ce match était théoriquement important, mais le résultat des plus prévisibles, en tout cas pour moi. Orton étant propriétaire de la mallette rouge, il était difficile de le voir sérieusement chasser l'autre ceinture suprême, même si la Vipère tenta de nous faire croire qu'il allait réunifier le titre de la WWE et le titre mondial à Summerslam dans une interview en coulisses réunissant les trois protagonistes du match. RVD était une possibilité plus crédible, mais mon esprit nia farouchement que cette éventualité se réalise : les vieux avec une grosse ceinture, je n'en veux pas, le dernier règne du Rock devrait suffire pour éviter qu'on retombe dans ce genre de bêtise. Avec un Orton hors-course et un Van Dam dont je me refusais de croire à la victoire en me bouchant les oreilles et en criant "lalalalalalala !" comme un enfant de cinq ans, restait donc uniquement Christian pour prendre la place. D'autant que ce choix avait tout pour plaire car il a déjà combattu Del Rio pour le titre dans de très bons matchs : une nouvelle bataille entre les deux hommes pour la ceinture de champion du monde était donc logiquement l'alternative qui me séduisait le plus.

 

 

Dans une tentative désespérée d'avoir un peu de pop, Rob Van Dam ne recule devant rien et ose même voler le Disaster Kick de Cody Rhodes !

 

 

Heureusement, les bookers m'ont entendu car c'est bien Captain Charisma qui a remporté la victoire au terme d'un très bon match où les trois hommes ont livré une très bonne performance (ce Rolling Thunder de RVD contré en Powerslam par Orton était de toute beauté !) et qui obtient donc "one more match" pour redevenir champion. Mais Christian a à peine eu le temps de célébrer sa victoire et de serrer la main de ses rivaux, tous deux fair-play, qu'il se fit exploser par Del Rio, histoire de rappeler qui est le patron pour l'instant et lancer pour de bon la rivalité mexicano-canadienne. Voilà en tout cas une affiche alléchante pour Summerslam, qui construit une carte d'excellente qualité jusqu'à présent. Reste à savoir si Ricardo, à son retour, tentera de faire valoir ses droits !

 

 

À Night of Champions, le 15 septembre 2013, Ricardo a surpris tout le monde en prenant le titre de champion du monde poids lourds dans un match inoubliable. Autant dire que la revanche entre Rodriguez et Del Rio le mois prochain à Battleground va être intense !

 

 

Chez les filles

 

 

L'autre fait important de cet épisode, c'est le match de championnat qui a eu lieu cette semaine. Le titre de championne des Divas était en effet en jeu, dans un match opposant la tenante du titre AJ Lee et sa meilleure ennemie, celle qui a volé mon cœur, Kaitlyn. Cette dernière était d'autant plus motivée pour reprendre la ceinture au papillon, car Smackdown se tenait cette semaine dans sa ville natale, Houston, ce qu'elle ne manqua pas de déclarer en coulisses histoire de gagner facilement un peu de soutien de la part du public.

 

 

– Mais pourquoi ils me huent tous, Layla ? J'ai pourtant dit que j'adorais ma ville natale !

– Peut-être que si tu arrêtais de leur faire des doigts, aussi…

 

 

Je ne vais pas m'étendre sur le match en lui-même : il était extrêmement court et donc peu intéressant. On retiendra juste que Kaitlyn a perdu, en abandonnant encore une fois, piégée par la Black Widow mortelle d'AJ. Si jamais la rivalité entre les deux femmes doit se poursuivre (ce que je souhaite), il faut vraiment que Kaitlyn trouve le moyen de déjouer cette prise, parce que là, ça commence à bien faire !

 

 

Peut-être que comme nous tous, Kaitlyn ne peut tout simplement pas résister à l'envie de tapoter les fesses d'AJ… Damned, cette prise est vraiment infaillible !

 

 

Mais le fait le plus marquant de ce segment vient de l'extérieur du ring : Layla, venue soutenir Kaitlyn, a trahi celle-ci en plein milieu du match, empêchant ma dulcinée d'exploser AJ et donnant ainsi à la championne le temps de récupérer pour prendre le dessus et la victoire finale. L'ex-moitié de Laycool est repartie en gambadant avec AJ devant une Kaitlyn qui, comme moi, ne comprit rien à ce retournement aussi soudain qu'inexpliqué. Notre Harley Quinn a trouvé sa Poison Ivy, après tout pourquoi pas, mais il faudra expliquer ce Heel-turn de façon convaincante : quand Layla avait donné des signes de passage du côté obscur quand Kaitlyn était championne, on pouvait le comprendre en se disant que Layla était tentée de trahir une amie pour reprendre un titre de championne qui lui manque comme l'Anneau Unique manque à Gollum. Mais de là à trahir Kaitlyn juste pour pouvoir traîner avec la championne actuelle… Non, là, franchement, je ne comprends pas.

 

 

Le cœur brisé par Dolph et n'en pouvant plus d'attendre que Langston se déclare, AJ décide de tout essayer pour connaître enfin le bonheur, provoquant l'arrosage involontaire de millions d'écrans d'ordinateur à travers le monde.

 

 

Et sur le ring ?

 

 

Tiens, puisqu'on parle de turns mal écrits, évoquons le cas de Cody Rhodes. Ce dernier a vite disposé de Jack Swagger, qui entame sa troisième semaine de défaite consécutive depuis que j'ai pris en charge Smackdown et qui est donc le jobber officiel du show bleu (c'était bien la peine de le transformer en combattant dangereux raciste entraîné par un vétéran du Vietnam, tiens) avant de se faire interviewer en coulisses. Là, il a expliqué que s'il s'en est pris à Damien Sandow depuis Money In The Bank, ce n'est pas à cause de sa "trahison", qu'il comprend tout à fait, au point qu'il admet qu'il aurait fait la même chose à la place du barbu, mais seulement parce qu'il en avait marre de l'attitude de Sandow, qu'il considère comme prétentieux.

 

 

– Je suis l'homme qui va sauver ce pays, je suis l'espoir des vrais Américains, je vais…

– C'est ça Jack, maintenant ta gueule et jobbe.

 

 

Pourquoi pas Cody, mais que Sandow soit un sale connard prétentieux qui prend tout le monde de haut, ce n'est pas vraiment un scoop, et ça ne semblait pas te gêner jusqu'à présent. Quitte à relancer le débat sur la légitimité du coup de Trafalgar de Damien Sandow à Money In The Bank comme on l'a fait dans les commentaires dans les deux semaines, j'aurais préféré que Rhodes assume pleinement le côté hargneux du mec qui estime s'être fait avoir le soir du pay-per-view : ce n'est peut-être pas très Face comme comportement, mais ça a quand même plus de sens vis-à-vis des rapports entre les ex-Rhodes Scholars que ce que Cody a dit ce soir… Et Sandow devait être du même avis que moi, ou tout simplement il n'a pas apprécié ce qu'a dit Rhodes à son sujet, car notre sauveur intellectuel a terminé le segment en attaquant son ancien comparse, histoire qu'on n'oublie pas que la guerre entre les deux hommes est loin d'être finie. Espérons que d'ici Summerslam, la rivalité rebondisse après cet épisode décevant.

 

 

Oser prétendre que je suis condescendant, moi qui suis l'incarnation même de l'humilité ! Tu paieras pour cet affront, cloporte !

 

 

Dans le reste de cet épisode, Big E Langston a battu Sin Cara dans l'indifférence générale de la salle et le regard assoupi de Dolph Ziggler, qui suivait le combat depuis une télé dans les vestiaires. La seule chose que je dirai sur ce match est que j'aimerais qu'on me dise quand les matchs de Sin Cara se feront sans ces putains de lumières tamisées : il est là pour se battre contre son adversaire notre botcheur préféré, pas pour danser un slow avec lui !

 

 

Qui a bien pu osé prendre mon masque pour aller combattre Biggie ?

 

 

Voilà qui pourrait néanmoins donner une idée à Fandango, qui lui a affronté CM Punk cette semaine. Oui, je sais, c'est une transition géniale, you're welcome. Le match entre le danseur qui laisse les A respirer et le straightedge a été surprenant à plus d'un titre : j'ai été étonné non seulement par la durée du match, bien plus long que je l'imaginais, mais aussi par le fait que Fandango a donné pas mal de fil à retordre à CM Punk. Ce dernier a gagné bien sûr (faut pas déconner, quand même), grâce à une superbe Superplex transformée dès l'atterrissage en Anaconda Vice, mais ce match a permis à Fandango de montrer qu'il n'est pas qu'un pitre, mais aussi un catcheur tout à fait convenable et compétent. Mais il était évident que face à un Punk motivé comme jamais et ayant en ligne de mire la destruction de Brock Lesnar à Summerslam, le Second City Saint ne pouvait que gagner !

 

 

– Faaaaan… Daaaaan… Anaconda Vice !

– Mais c'est nul, c'est même pas un jeu de mots, Punk !

– M'en fous, je gagne quand même.

 

 

Verdict

 

 

Contrairement à la semaine dernière, cet épisode de Smackdown est plus que dispensable. À part le main event, il n'y a pas vraiment de match qui vaille le coup d'être vu, et au niveau des histoires, soit elles n'ont pas avancé (Punk, Ziggler/Langston) soit elles souffrent d'une bien moins bonne écriture que les semaines précédentes (Rhodes/Sandow, le Heel-turn de Layla dans la rivalité AJ/Kaitlyn). En plus, on a eu droit au "grand" retour du Raw Rebound, qui nous a servi le moins bon match de lundi soir, à savoir le match entre John Cena et Ryback et qui nous a pris un quart d'heure pour rien… Mais ce n'est pas cette petite baisse de régime qui doit nous décourager envers Smackdown : le show bleu peut encore nous offrir un très bon spectacle, comme on l'a vu la semaine dernière ! Certes, il y a eu un coup de mou cette semaine, mais il reste encore deux épisodes avant Summerslam, c'est suffisant pour rectifier le tir. Alors haut les cœurs, on y croit, et rendez-vous la semaine prochaine !

 

 

Il a raison, ne perdons pas espoir ! Avec un peu de chance, je ferai le main event la semaine prochaine !

 

 


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