Go home Vince ?

I want to retire
No longer required
I want to get by without the man on my back
A tear in my eye
With a heart full of pride
I must go out on a high
And tell nobody why

Kaiser Chiefs, Retirement

 

Et nous y revoilà les amis ! Après les traditionnelles quatre semaines de battement, un nouveau PPV pointe le bout de son nez ce week-end LIVE from Rosemont dans l’Illinois. Chicago ? Non non non mes amis, la Vévéheu vous ment ! Payback ne se déroulera pas à Chicago, mais dans un village de 4000 habitants et des bananes juste à côté (ok vraiment JUSTE à côté). Bouh les vilains c’est moche de mentir. Heureusement Jyskal mène l’enquête.

 

 

Ne le dites pas mais les lasagnes de cheval de la cantine ne sont pas vraiment au cheval en fait.

 

 

Nalyse de RAW du 10 juin

 

I want to retire
No longer required
I want to get by without the man on my back
A tear in my eye
With a heart full of pride
I must go out on a high
And tell nobody why

Kaiser Chiefs, Retirement

 

Et nous y revoilà les amis ! Après les traditionnelles quatre semaines de battement, un nouveau PPV pointe le bout de son nez ce week-end LIVE from Rosemont dans l’Illinois. Chicago ? Non non non mes amis, la Vévéheu vous ment ! Payback ne se déroulera pas à Chicago, mais dans un village de 4000 habitants et des bananes juste à côté (ok vraiment JUSTE à côté). Bouh les vilains c’est moche de mentir. Heureusement Jyskal mène l’enquête.

 

 

Ne le dites pas mais les lasagnes de cheval de la cantine ne sont pas vraiment au cheval en fait.

 

 

Nalyse de RAW du 10 juin

 

 

Peu importe si le PPV n’a pas vraiment lieu à Chicago, s'il a un nom pourri ou un logo utra cheap que ne renierait pas la TNA, sa carte est alléchante et m’intrigue pas mal car elle a la particularité de faire du neuf avec du vieux et de rebattre intelligemment les cartes. Jugez plutôt :

 

 

WWE Payback 2013

Sheamus vs. Damien Sandow

Divas Title : Kaitlyn © vs. AJ

US Title : Dean Ambrose © vs. Kane

Tag Team Titles : The Shield © vs. Daniel Bryan & Randy Orton

IC Title : Wade Barrett © vs. The Miz vs. Curtis Axel

CM Punk vs. Chris Jericho

WHC Title : Dolph Ziggler © vs. Alberto Del Rio

3 Stages of Hell – WWE Title : John Cena © vs. Ryback

 

 

– Hey ! Cara t'es de retour vieux ! Parait que tu ne botches plus à ce qu'on dit, c'est top.

– Ouais alors à ce sujet justement, j'ai voulu faire des toasts tout à l'heure et…

 

 

Go-home oblige, adoptons la posture qui s’impose et abandonnons le récit chronologique pour remonter progressivement dans la carte afin de juger la capacité des bookers à nous vendre chaque affrontement de ce dimanche. Car après tout, c’est bien de cela qu'il s’agissait lundi. Peu d’avancées scénaristiques majeures au programme, si ce n’est pour la famille McMahon (pourtant absente de la carte !), et beaucoup de castagne pour montrer les forces en présence.

 

 

L'arbitre compte, encore cinq secondes de gainage à tenir et Kane et Ambrose prendront la tête du concours de gym par équipes.

 

 

Sheamus vs. Damien Sandow

 

Sheamus, c’est quand même le gars qui est sur la carte principale de tous les PPVs depuis près de deux ans (exception faite de son absence à l’Elimination Chamber 2012, fort de sa victoire au Rumble juste avant). C’est un Main Eventer établi, multiple champion du monde, et qui incarne au mieux avec John Cena le top face absolu de la fédération, et ce pour la décennie à venir encore.

 

De ce fait, le voir dans le preshow contre Damien Sandow est plutôt intrigant. C’est avant tout selon moi une grande marque de confiance pour le sauveur barbu, qui a ici l’occasion de combattre un des top guys de la fédération, malgré l’embouteillage sur la carte principale. Cody Rhodes par exemple n’a pas cette chance ces derniers temps et se contente d’apparitions TV sans réel enjeu. Mais c’est aussi une opportunité à ne pas manquer pour l’ex Idol Stevens, dont le personnage prend de plus en plus auprès du public semaine après semaine. Et c’est en grande partie grâce à Sheamus, n’en déplaise à ceux qui aiment critiquer la fadeur du personnage bourrin du Celtic Warrior ces derniers temps. Sans la caricature à l’extrême du gentil costaud qui aime se battre, que tout le monde aime, et que Sheamus incarne à merveille, la gimmick de Sandow, certes hilarante, ne prendrait certainement pas aussi bien. C’est le contraste saisissant entre les deux personnages qui aide le public à rentrer dans le jeu quasi clownesque de cette feud rafraichissante et sans prise de tête.

 

 

Allez les enfants, tous avec moi : Sheamus est un salaud d'enfant de pute à la graisse de couilles de kangourou!

 

 

On pourra me rétorquer que Sheamus présentait déjà quelques traits énervants contre Mark Henry, mais je n’ai aucun doute qu’une fois le Great White de retour dans les hautes sphères de la carte, il saura retrouver l’intensité que l’on recherche également chez lui.

 

Toujours est-il que ce match s’annonce fun à suivre. D’autant que le build n’est pas si minimaliste avec une histoire qui s’étend à présent sur plusieurs semaines et des épreuves vraiment rigolotes (le coup des échecs à Smackdown vendredi dernier m’a tué). Nombre de preshows n’ont pas pu en dire autant par le passé. Ce lundi en revanche, c’était le service minimum, mais il y avait bien d’autres sujets sur le feu.

 

Verdict : 4/5 – Jyskal likes this.

 

 

J'exagère, ils ont quand même mis le paquet sur l'hologramme géant de Sheamus.

 

 

Kaitlyn vs. AJ

 

Attention, le paragraphe qui va suivre contient une storyline de divas s’étendant sur plusieurs mois.

 

 

Et Chris a décidé de fêter ça en faisant un strip.

 

 

Si on voulait vraiment remonter loin, on pourrait rappeler que dès sa période Crazy AJ, les interactions Kaitlyn/AJ avaient marqué un tournant. Plus vraiment amies, les deux jeunes femmes s’éloignaient l’une de l’autre de plus en plus, comme si elles ne se comprenaient plus. Mais c’est véritablement depuis son heel turn et son association avec Dolph Ziggler que AJ a progressivement chercher des noises à son ex-meilleure amie Kaitlyn. Cela avait commencé par des petites moqueries sans lendemain en coulisses, le plus souvent autour du fait qu’elle avait son beau Ziggy à ses côtés et que Kaitlyn était toute seule. Puis les critiques sont devenues de plus en plus acides, la geekette n’hésitant pas à envoyer au visage de la championne encore et encore qu’elle n’avait aucun ami et que son physique était celui d’un monstre de foire.

 

Plus les semaines passaient et plus les interactions physiques se multipliaient, le plus souvent en équipes à trois contre trois avec les Funkettes ou autres associations totalement aléatoires de gentilles contre méchantes. Comme si on nous gardait le grand affrontement un contre un au chaud.

 

Et puis il y a eu cette histoire d’admirateur secret. Les loufoqueries de l’inspecteur Khali mises de côté, nous pensions avoir à faire à une romance de série B sans réel fondement. Tout concordait d’ailleurs pour voir notre cher Kovax apparaitre sous le titantron ce lundi lors de la « tant attendue » révélation du soupirant.

 

Kaitlyn est prête à s'offrir à notre rédacteur adoré.

 

 

Et là tout s’accélère. C’est la musique de Big E Langston qui retentit, et le bodybuildé à la peau d’ébène apparait, vêtu d’une chemise kitchissime au possible, se mariant parfaitement avec son regard inexpressif. La scène est assez amusante et on en vient à se demander où cela va nous conduire. Langston va devenir face et se séparer de Ziggler pour entamer une carrière solo de midcard avec Kailtyn à ses côtés ? Après tout pourquoi pas.

 

Le mastodonte entreprend donc de déclamer sa flamme à la championne. Et alors que Langston penche sauvagement le fantasme de Kovax en arrière pour lui voler un baiser torride, c’est le drame. Il balance violemment la pauvre Kaitlyn au sol et les pièces du puzzle s’assemblent d’elles-mêmes au moment où le thème d’entrée de AJ réveille une foule sous hypnose devant la bizarrerie du segment.

 

S’ensuit une promo assez dérangeante de la geekette, cruelle, acerbe, violente, insultante… Tous les pires qualificatifs ne suffiraient pas à décrire l’enfer qui a déferlé sur Kailtyn pendant ces quelques minutes, AJ la ridiculisant totalement de la pire des manières en insultant son physique, sa vie personnelle, son passé, son futur à la WWE, tout.

 

Je n’ai pas trouvé le jeu d’acteur de AJ extraordinaire sur ce coup ci, je dirais même que c’était un peu faiblard. Mais la violence du texte qu’on lui avait proposé, associé au visage décomposé et au bord des larmes de Kailtyn  a suffi à susciter chez moi la compassion recherchée par les bookers pour nous vendre ce match dimanche. Comme disent les ricains, « payback is a bitch ». Et ce week-end, c’est Kailtyn et le public tout entier qui vont vouloir faire payer cette sale bitch d’AJ.

 

Verdict : 4/5 –  Pour la première fois depuis des lustres, j’ai envie de savoir ce qui va se passer dans un match de divas en PPV !

 

 

Déso meuf mais moi mon truc c'est plutôt de rester tout seul et de me branler en cachette sur la copine du mec que je suis censé protéger et qui me traite comme une merde ! LATER BITCH !

 

 

Dean Ambrose vs. Kane / The Shield vs. Orton & Bryan

 

Ces matchs sont traités ensemble pour la simple et bonne raison qu’ils ont été bookés ensemble. Suite à un match solide entre Kane et Ambrose, accouchant comme souvent d’une DQ du Shieldeur puis d'une baston générale à six, un segment en coulisses voyait Randy, Kane et Daniel se disputer encore une fois. Team Brickie (qui font leur trou soit dit en passant, j’aime bien) débarque alors et annonce que la Vipère et l’American Dragon feront équipe à Payback pour défier les champions par équipe, suite à leur victoire par DQ à Smackdown contre Rollins et Reigns. C’est un peu facile à bien y repenser, mais ça n’en reste pas moins intéressant à suivre. Surtout que Kane, forcément fou de rage, s’est vite calmé après avoir été booké contre le champion US Dean Ambrose, avec la ceinture en jeu.

 

La WWE nous propose un chassé-croisé assez intéressant ici. Daniel Bryan étant l’élément central. Voilà maintenant deux semaines que le barbu est l’attraction principale du show de Stamford. Habité par une énergie et une rage incroyable, Bryan est tout simplement inarrêtable en ce moment. Cette semaine encore, il a produit un match exceptionnel contre Seth Rollins. Notamment une incroyable sorte de Rolling German Supplex, mais tout le match est un condensé de highlights.

 

 

Bienvenue dans un monde où ceci est un simple headlock.

 

 

Juste avant, Randy Orton avait combattu Romain Reigns pour une double DQ suite à l’intervention de Rollins et Bryan. Orton est ensuite resté aux abords du ring pour aider son futur partenaire et c’est justement lui qui empêchera Roman Reigns d’intervenir, permettant à Bryan de remporter son match sur un petit paquet bien à l’ancienne. Les deux semblent pouvoir s’entendre l’espace d’un match et la hype autour de Bryan en ce moment est juste incroyable. Le pop-o-mètre est à son paroxysme à chacun de ses gestes et on peut commencer à sérieusement considérer l’option de le voir la Team RKNO destituer le Shield. En effet, pourquoi ne pas offrir un incroyable feelgood moment au public smart de la banlieue de Chicago ce dimanche, avant de rendre les ceintures au Shield sur un heel turn de Randy quelque temps après? Et puis voir Orton coincé en équipes quelques semaines avec l’impayable Bryan serait juste énorme.

 

De son côté, Kane peut-il venir à bout de Dean Ambrose ? Et si oui, cela va-t-il lui donner des envies d’ailleurs ? Avec l’insupportable Bryan qui lui tape sur le système, les jours de Hell No semblent comptés. Concernant Ambrose, après lui avoir envoyé en solo le Taker, puis Kofi Kingston et maintenant Kane, trois formidables workers qui savent indéniablement faire passer leurs adversaires pour des stars, inutile de préciser quelles sont les intentions de la WWE le concernant.

 

Verdict 10/5 – YES ! YES ! YES !

 

 

Dans un monde où ceci est un dropkick !

 

 

Wade Barrett vs. Miz vs. Curtis Axel

 

Ce lundi, Curtis Axel a ouvert les débats contre Triple H dans l’opener. Ce match a finalement assez rapidement tourné autour de l’histoire entre les membres de la famille McMahon puisque Vince en personne est venu interrompre le combat par deux fois, donnant à chaque fois la victoire au protégé de Paul Heyman. Par deux fois car Triple H a cru bon de relancer le match après la première intervention de son beau-père.

 

Difficile de réellement cerner le rôle de Curtis Axel dans cette histoire qui finalement est bien plus à propos de Triple H et son éventuelle retraite que de la montée du jeune fils de feu Mr. Perfect. Sentiment confirmé plus tard dans la soirée lorsque Paul Heyman, à la suite d’un Miz/Cody Rhodes avec Wade Barrett aux commentaires, est venu annoncer que son client avait été ajouté au match pour la ceinture Intercontinentale pour pallier la commotion de Fandango, blessure drôlement fréquente ces derniers temps.

 

Wowowow attendez quoi !? Ca veut dire que je ne pourrai pas réaliser le triplé au trophée de GR8-K-LI ?!

 

 

Bref Curtis sort de la vie de Triple H et du haut de l’affiche aussi vite qu’il y est arrivé. Et ce n’est pas un mal en ce qui me concerne. J’ai du mal avec le personnage (si tant est qu’il en ait un clairement défini) et je pense qu’il a plus à offrir un peu plus bas dans la carte dans un premier temps. En tout cas je suis content de le voir au programme de Payback, ne serait-ce que pour entendre son thème d’entrée bien trop stylé !

 

L’issue du match de dimanche ne fait du coup plus aucun doute, reste à savoir maintenant si les bookers répèteront avec Curtis les erreurs faites avec Wade… Vu sa gimmick de « Mr. Count-out ou autres fins de match archi foireuses » qu’il se traine même jusqu’en house shows, on est en droit de douter du futur booking de Axel. Mais la perspective de voir le fils de Mr. Perfect avec la somptueuse ceinture blanche Intercontinentale a aussi de quoi réjouir certains suiveurs.

 

Verdict : 2/5 – Mitigé. Plus d’attentes pour « l’après » que pour le match en lui-même.

 

Pour ceux qui se poseraient la question, c'est Paul Heyman, fervent supporter des Girondins de Bordeaux, qui a insisté.

 

 

CM Punk vs. Chris Jericho

 

Le match se booke presque de lui-même. C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confiotes et la WWE le sait bien en nous proposant un match miroir de la double confrontation de l’an passé avec les rôles inversés. Nul doute que le duel sera de haute qualité.

 

Néanmoins, je ne peux pas dire que je sois réellement surexcité à l’idée de voir ce combat. Je suis extrêmement impatient de revoir CM Punk, surtout près de Chicago car l’ambiance sera dingue. Je suis également extrêmement impatient de savoir de quoi il en retourne concernant le Straightedge et la suite de sa carrière à la WWE. Mais le build-up du match n’a pas été particulièrement soigné en soi. Ce lundi, Jericho s’est contenté de se faire mousser, de faire aussi mousser un peu Punk et de ressortir la même construction autour du thème du « Best in the world ».

 

Un speech efficace mais convenu, au terme duquel Dolph Ziggler a fait son grand retour à RAW ! Dans le catch, j’adore par-dessus tout les histoires croisées qui reprennent, qui s’arrêtent pour mieux reprendre ensuite, les clins d’œil à quelques mois/années d’intervalle, etc… Et cette interruption fait clairement écho au passé commun des deux hommes avec notamment le dernier retour de Y2J en date qui visait l’actuel champion du monde poids lourds.

 

Après un bref échange d’amabilités, Ziggy envoie Langston pour un match avec Jericho, qui réclamait le champion. Jericho finira par l’emporter sur un Codebreaker après une distraction d’Alberto Del Rio.

 

 

Verdict : 4/5 – Il manque un petit quelque chose ! La foule de dimanche devrait vite effacer les doutes.

 

 

Rah mais où est passé Jericho ?! Je le ne vois plus !

 

 

Dolph Ziggler vs. Alberto Del Rio

 

Vous vous souvenez de l’intervention de Del Rio dans le match entre Langston et Jericho juste au dessus ? Bah voilà c’est tout.

 

Verdict : 0/5 – Mais pour leur défense, ils gardent probablement le build final pour Smackdown. Enfin compte tenu de la longue absence du ZigZag ils auraient pu commencer dès lundi…

 

 

John Cena vs. Ryback

 

Cette confrontation a été l’objet de très nombreux rappels ce lundi. Toute l’émission a été jalonnée de vignettes maintenant le spectateur en attente de l’éventuel face-off final entre les deux hommes en clôture de soirée. Vickie avait par ailleurs annoncé que des lumberjacks encercleraient le ring afin d’empêcher les deux participants au Three Stages of Hell pour le titre suprême de se foutre sur la gueule.

 

On se retrouve donc en fin d’émission. Cena arrive dans le ring, tandis que Ryback entame sa désormais traditionnelle entrée en ambulance. Mais au moment d’avancer et de retrouver Cena pour la confrontation verbale, Ryback se ravise et entame son speech depuis le haut de la rampe.

 

 

Lumberjacks, on a pas le même métier, mais on a la même passion.

 

 

Tactique heel classique, ne surtout pas offrir au face et au public ce qu’il veut, jusqu’ici OK. Sauf que le discours du Goldberg 2.0 sonne faux. Est-ce la faute du challenger ou bien tout simplement des arguments qu’on lui a offerts dans son script ? Un peu des deux sans doute. Son discours fait déjà vu et rappelle ses excuses servies contre CM Punk quand il se faisait entuber par le Shield. Les coups de la progression fulgurante et de la menace qu’il a représentée pour Cena ont également déjà été avancés… Et comme il peine à véritablement transcender son texte, on y croit à moitié.

 

Et ce n’est certainement pas la scène de confusion finale, qui voit les lumberjacks renvoyer Ryback puis Cena dans le ring à plusieurs reprises, pour finalement les séparer quand ils se foutent sur la gueule, paye ta cohérence, qui contribuera à rendre le segment plus appréciable.

 

Verdict : 2/5 – La stipulation sauve un peu l’ensemble mais on ne peut pas dire beaucoup de soin ait été apporté au soi-disant main event de la soirée.

 

 

– Zack vite viens nous aider à le retenir il va tabasser Ryback !

– Nop. M'en branle de vos conneries moi.

 

 

Un petit mot avant de se quitter sur la storyline McMahon. Comme précisé précédemment, Vince a donc interrompu par deux fois le match de son gendre en début d’émission. Trips, fou de rage, menace de s’en prendre physiquement au vieux mais en est empêché par Stephanie qui l’implore de revenir à la raison en lui rappelant les images de Vince s’amusant avec un tuyau avec les enfants ce week end. Bon.

 

 

En fait je vous explique. J'étais tranquillement en train de faire ma sieste dominicale dans mon fauteuil, quand ces sales petits morpions de petits-enfants sont venus tremper ma cravate préférée dans un pot de peinture bleue…

 

 

Enfin bref une chose en amenant une autre, j'ai peut-être un peu exagéré avec ce tuyau dans le jardin en effet… Les fouetter avec était limite je l'admets.

 

 

S’ensuivra une manigance de la Billion Dollar Princess afin de réunir ses deux hommes dans le même bureau pour les réconcilier. Et c’est ici que les choses intéressantes commencent. Vince avoue à Triple H avoir fait ça pour son bien car « il vaut mieux que ça ». Comprendre dans « ça » une référence au pauvre Curtis Axel, même si VKM se rattrape ensuite en disant que le p’tit n’est pas mauvais…

 

Mais au-delà de cette égratignure au dernier des Heyman Guys, ce que Vince veut dire c’est que Triple H est une légende, une icône et un des tout meilleurs à avoir posé le pied dans un ring à la WWE. On ne saurait le contredire ! Vince veut le meilleur pour son gendre, il veut que ce soit « the man », le badass Triple H, le mec qui fait les bons choix, qui dit aux faibles d’aller se faire foutre, qui fait ce qui est bon pour le business et qui pose son gros paquet sur le bureau en acajou.

 

C’est presque comme si nous assistions à une passation en direct. Comme si Vince nous racontait à l’écran que son souhait le plus cher était de façonner Triple H à son image pour reprendre les rênes de la compagnie. Alors que la commotion d’il y a quinze jours semblait nous diriger vers une potentielle storyline de retraite des rings pour Triple H, c’est peut-être une histoire de double retraite que la WWE nous propose. Celle de Vince à la baguette et celle de Hunter dans le ring.

 

 

Excusez-moi, je cherche la salle de bingo s'il vous plait.

 

 

Et derrière ces signaux, il est intéressant d’analyser l’orientation donnée à cette histoire. Les McMahon ont toujours excellé par le passé en tant que famille heel, de nombreux segments mythiques sont trouvables sur le net à l’époque de la guerre Austin/McMahon notamment mais également les péripéties de Stéphanie et Shane ou bien de la période d’ultra domination heel de Triple H.

 

Et si le vieux Vince, pour son baroud d’honneur, était en train de nous préparer un bon vieux retour aux sources? Dans son discours de la semaine passée, il insultait presque le public en disant que Triple H valait mieux qu’eux, que le WWE Universe ne méritait pas une personne du calibre du Cerebral Assassin. Ce lundi était dans la même veine avec des allusions claires à la fierté et à la valeur du clan McMahon. Quoi de plus symbolique qu’un dernier run heel pour Vince et sa famille ? Les éventuelles interactions avec les John Cena, les Sheamus, voire CM Punk pour l’installer définitivement comme le nouvel anti-héros après Stone Cold, seraient absolument délicieuses.

 

 

Qu’en pensez-vous CDC Universe ? Je vous donne rendez-vous dans les commentaires pour discuter des McMahon et de Payback. Pour les autres :

 

 

Vous allez venir faire un petit tour dans mon camion.

 

 


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