Parlez-moi de votre enfance

Il aimait Big Brother.

Dernière phrase de 1984, de George Orwell

 

Docteur, ça va mieux. Pendant longtemps, j’ai hurlé, crié, pleuré en voyant le spectacle qu’était devenu la WWE. Plutôt que m’ouvrir les veines, je me faisais un bon gros PPV et même parfois, dans le cadre de mon groupe politique « UMP et masochisme », je regardais les shows à plusieurs (mais là, c’était vraiment dégueulasse). Et puis Extreme Rules est arrivé. Je pensais que ça allait m’achever, plus sûrement que McOcee déglingue sans sourciller une bouteille d’alcool à 90. Mais non. En fait, comme le Dr Folamour, j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la WWE.

 

 

– Docteur, voilà, je fantasme en pensant à Vickie Guerrero.

– Hum. C'est 120 euros.

 

 

Nalyse de Raw du 20 mai

 

Il aimait Big Brother.

Dernière phrase de 1984, de George Orwell

 

Docteur, ça va mieux. Pendant longtemps, j’ai hurlé, crié, pleuré en voyant le spectacle qu’était devenu la WWE. Plutôt que m’ouvrir les veines, je me faisais un bon gros PPV et même parfois, dans le cadre de mon groupe politique « UMP et masochisme », je regardais les shows à plusieurs (mais là, c’était vraiment dégueulasse). Et puis Extreme Rules est arrivé. Je pensais que ça allait m’achever, plus sûrement que McOcee déglingue sans sourciller une bouteille d’alcool à 90. Mais non. En fait, comme le Dr Folamour, j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la WWE.

 

 

– Docteur, voilà, je fantasme en pensant à Vickie Guerrero.

– Hum. C'est 120 euros.

 

 

Nalyse de Raw du 20 mai

 

Il m’a fallu du temps pour faire cette nalyse, docteur, la faute au trauma consécutif à ce PPV indigne, qui n’est d’ailleurs finalement que le dernier rejeton d’une longue série de bouses. Autant dire que je me suis assis devant ce Raw avec le même entrain que devant une conférence de presse de Hollande. Mais à ce qu’il paraît, selon la sagesse populaire — 65 millions d’abrutis ne peuvent pas se tromper —, il faut positiver. C’est de Leibniz ou de Raffarin, enfin je ne sais plus, un grand penseur quoi.

 

Il faut dire que la WWE est quand même une belle salope. Quand j’ai vu une ambulance arriver pour démarrer le show, je me suis dit qu’on allait se farcir du Cena triomphant alors que la veille, il avait quand même encaisser ce que l’on peut appeler une belle branlée. Si, si, souvenez-vous, le match, assez brutal il faut tout de même l’avouer, qu’il a fini avec une minerve sur une civière, et que Ryback n’a pourtant pas gagné alors qu’il s’agissait d’un Last Man Standing. Je me souviens qu’à ce moment-là ma suspension d’incrédulité avait atteint des hauteurs stratosphériques.

 

Bref, docteur, c’est Ryback qui en est sorti. Vous savez, le béhémoth qui a un gros problème d’articulation extrême. Plutôt une bonne surprise, du coup, que de voir le sanglier géant en train de révéler que son adversaire ne s’est certainement pas relevé… Et là, le vent a tourné : on a vu Cena, dans un flashback, refuser d’aller voir les médecins. Clark Kent rules. Ryback en a donc profité pour organiser un match de l'ambulance entre lui et Cena lors de Payback. Quel booking. J’en suis pantois. Excusez-moi : oh, formidable, un nouveau match entre Cena l’invincible et l’espèce d’anar qui lui sert désormais de marchepied.

 

 

 

La lumière au bout du tunnel, c'est le train.

 

 

Pour être sûr de rester positif, je ne vais pas retenir la promo de Ryback. Il ne faut pas. Qualifier le public de débiles obèses, c’était pourtant si bien trouvé…

 

Être positif en entendant la musique de Fandango, ce n’est vraiment pas facile. J’ai lu un article d’un génie du site auquel je contribue qui a développé la théorie selon laquelle « le catcheur, c’est le slip », et Fandango en est un avatar indiscutable, mais je ne parviens pas à accrocher, tout comme je n’accrochais pas à Doink ou à n’importe quel gimmick aussi désespérément ridicule… D’autant que si en tant que Johnny Curtis, il était déjà assez transparent dans un ring, on ne pouvait pas vraiment espérer qu’il marche sur l’eau en devenant Fandango, et voir Jericho perdre son temps contre ce guignol est toujours assez triste.

 

Cela dit, ce soir, c’est l’immense, que dis-je, le génial Wade Barrett qui s’y est collé. Mettrait-on Fandango sur la piste du titre Intercontinental ? Ce serait bien mal récompenser un Barrett qui ne démérite pas et dont la nouvelle musique d’entrée, avec en ouverture un « God saves the Queen » qui ne manquera pas de faire rugir tout ressortissant du sud-ouest, est quand même plutôt réjouissante. Deux heels ensemble ? Eh oui docteur, c’était un match par équipes, avec en tant que faces The Miz, en pleine opération promo pour son nanar, et Jericho donc… Et là, on a touché le fond. Jericho a livré un bon match, ayant ses moments forts contre chaque heel, quand tout à coup, le Miz ayant pris sa place et se débattant avec ses maigres moyens… Fandango s’est mis à danser. Comme ça, pour rien. Et le pire, c’est que c’est Barrett qui a été surpris et qui a donc pris la défaite, des mains du Miz, finish évident après un handicap match pareil. Et là, en lettres de feu, s’inscrit une question : pourquoi ? En quoi cela fait-il avancer quoi que ce soit ? Comment cela pourrait-il ouvrir une feud entre le danseur de salon et l’Anglais, heel lui aussi ? A-t-on encore besoin de prouver, aussi sottement, qu’un heel est lâche ?

 

 

Zoologie: le pigeon ne peut que constater, impuissant, que le paon a chopé la grue.

 

 

Eh bien ça a été pire que prévu : Y2J a branché la nana de Fandango et a fait quelques pas de danse avec elle, avant bien évidemment de la laisser en plan avec les ovaires en ébullition. A croire que la connerie est contagieuse ou que les bookers se demandent jusqu’où ils peuvent aller dans l’indigence… Oui, je sais, pardon, je ne suis pas positif : bon sang, quelle bonne idée, que c’était drôle et inattendu, et ce Fandango, alors, quel charisme, quel personnage original et intéressant! C’est mieux ? Oui, je sais, merci, c’est mon copain Jyskal qui me l’a soufflé.

 

 

Fandango peut souffler: fiinalement, Jericho a décidé de ne pas s'occuper de sa Rae.

 

 

J’allais oublier Sheamus. Sheamus… L’Irlandais qui s’est trouvé embarqué dans une parodie de match avec strappings la veille, un match que dans la réalité il n’aurait évidemment jamais pu gagner, mais la WWE avait mis tant d’énergie à le booker aussi fort que l’homme le plus fort du monde… Le seul problème, c’est que ça ne l’a pas fait paraitre plus fort, ça a surtout dévalué Mark Henry, et pour une fois, cependant, la WWE a été un peu plus originale qu’à l’accoutumée en montrant Mark Henry, après Extreme Rules, tout simplement rentrer chez lui, usé et désabusé. Un angle intéressant pour une refonte éventuelle du personnage, devenu surnuméraire dans un paysage envahi de monster heels, alors même qu’il est probablement le plus brillant d’entre eux, tant en puissance qu’en qualité de promos.

 

Mais je m’égare, et ce soir donc c’est Sheamus que j’ai vu affronter un adversaire de premier plan. Du upcarder. De la bête de compétition. Titus O’Neil. Vous ne savez pas qui c’est, docteur ? C’est un membre d’un duo plutôt rafraichissant, mais clairement un lower midcarder, un type dont le mérite principal est d’émettre un aboiement assez réussi. Il est vendu comme un big man, en effet, mais par rapport à Sheamus et à leurs statuts respectifs dans la carte… Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé, je crois que je pleurais à ce moment précis. Et le pire c’est que Sheamus a dû batailler six longues minutes alors même que la veille il disposait de Mark Henry. Tout est normal. Je ne m’en fais plus, j’adore la WWE, tout est pour le mieux, c’est normal, Titus est donc presque aussi fort que Mark Henry.

 

 

Après Mark Henry, Sheamus vient d'enchaîner Young et O'Neil. Truth et Kingston peuvent commencer à flipper.

 

 

En revanche, quand j’ai vu arriver Paul Heyman, là j’ai poussé des glapissements de joie. Le Paulo, c’est la garantie de belles et bonnes promos, de vices divers et variés et de jeux pervers avec le public. Cet homme est grand. Je le fais d’ailleurs charentais d’honneur. Ah il était content le Paulo. Son buffle avec une voix de castrat avait battu, difficilement, la veille, un quadragénaire qui avait en plus dominé la majorité des débats. Le quadragénaire en question a un ego démesuré, il faut dire, et il fallait que sa défaite n’entame en rien son image de légende, donc tout a été fait pour faire de Brock Lesnarrrrrr un type qui gagne pour ainsi dire en contre-attaque, comme on le dirait d’un match de football. Prenez un mouchoir, docteur, ça picote au début et après ça va mieux.

 

En tous cas, ce soir, Heyman est venu présenter un nouveau poulain. Si j’étais une victime d’un poulain de Heyman, je crois que je me défoulerais continuellement sur ce nouveau venu, mais il faut croire que les membres de la WWE ne sont pas des sadiques. Avec entre autres dans son escarcelle Lesnar et CM Punk, on peut dire que le Paulo est un éleveur de champions, du coup j’ai attendu avec une certaine impatience ce nouveau visage.

 

Curtis Axel, donc, arrive et c'est… Michael McGillicutty. McGillicutty putain ! Autant Curtis, avec sa gueule de je ne sais pas quoi, on peut le repackager, mais McGillicutty ! Il a une tête à jouer dans Dumb and Dumber 3, on ne peut que le reconnaître ! Il a sévi à Raw, en équipe avec Harris ou Otunga, il a même obtenu un titre, comment peut-il faire illusion ne serait-ce qu’une minute ? Et puis, accessoirement, le garçon n’est pas mauvais dans un ring, mais à côté de la puissance d’un Lesnar ou du talent ahurissant d’un Punk, on a quand même l’impression que Heyman cherchait un employé handicapé pour payer moins d’impôts… Il faut croire que Mr Perfect, de là où il est, a encore de l’influence pour que son fils n’ait pas été viré et ait même droit à cette exposition.

 

Heureusement, Heyman a livré une belle promo, mais les faits sont là : c’est ça la relève ? Comment transformer un type aussi transparent en vraie opportunité ? Et pourtant, Paulo a été malin, en ne cachant même pas le repackaging, allant jusqu’à révéler le secret du choix du nouveau nom de son disciple. Mais sérieusement, il y avait à NxT bien mieux à aller chercher, comme par exemple un Bray Wyatt (après qu’il se serait consolidé physiquement, toutefois).

 

 

OK, je vous l'accorde, il est toujours aussi nul. Mais au moins maintenant il a un nom facile à prononcer.

 

 

Vous vous souvenez du quadragénaire dont je vous parlais, docteur ? Il n’a pas pu s’empêcher de s’inviter. C’est plus fort que lui, il voudrait que l’on croie qu’il est un vrai dur à cuire qui a encore son mot à dire dans un ring. Et c’est d’ailleurs ce qu’il a tenté de prouver, sans grand succès. Comme de bien entendu, tout cela allait conduire au Main Event de la soirée entre HHH et le petit nouveau.  J’avoue que je me suis demandé à ce moment-là si le Game allait se coucher pour un blanc-bec…

 

 

– Ecoute petit, t'es jeune, je crois en toi, je vais me coucher pour toi afin de te pusher.

– Sérieux?

– Bon sang, t'es vraiment aussi con que t'en as l'air.

 

 

Vous savez quoi ? Je ne vais même pas parler du match suivant : offrir à Del Rio, que je trouve beaucoup plus séduisant entre les cordes depuis son turn, un Big E Langston qui peine largement à convaincre, c’en était trop. Si je veux tenter d’être positif, il faut que je sache dire non à de tels matchs. D’autant qu’évidemment tout cela s’est conclu par une intervention d’AJ pour une victoire de Langston. Il faudrait prendre le temps de compter le nombre de victoires que Ziggler et Langston ont obtenues par ce biais, et toujours de la même façon parce qu’à un moment, dans la mesure où la WWE a quand même eu le culot insensé de nous faire le coup de l’arbitrage vidéo, il ne serait pas délirant que les arbitres bannissent systématiquement AJ des abords du ring. Seulement, pour cela, il faudrait que la WWE se décide à offrir un show cohérent, ce qui n’est pas nécessairement exclusif d’un show spectaculaire ou à rebondissements soit dit en passant.

 

 

Toutes ces interventions extérieures, c'est quand même très seau! [/dédicace à Henri Death]

 

 

Heureusement, j’ai pu aller me chercher une bière, en me dépêchant, parce que le match entre Layla et AJ a été plus que rapide…

 

 

Je suppose donc que pour remercier AJ de l'avoir aidé dans son match contre Del Rio, Langston a allongé une grosse droite dans la face de Layla.

 

 

Match suivant, et une affiche déjà un peu plus savoureuse avec Ryder contre Rhodes. Vous voyez, là, docteur, j’ai pu positiver, mais pas tout à fait : que le match ait lieu, que les deux hommes aient un peu de temps d’antenne, tant mieux, mais si Smackdown existait encore et était bien exploité, on aurait droit à ce match-là le vendredi soir sur une dizaine de minutes. Parce que là, deux minutes, c’est à la limite de l’injure pour deux lutteurs qui sont loin de manquer de talent.

 

 

La force de Sanson résidait dans sa chevelure. Celle de Ryder était dans son pantaslip.

 

 

Pour conclure, Ryback est venu achever Ryder et le mettre dans l’ambulance. Sans que Cena intervienne. Je reçois tous les discours le concernant, mais on l’a vu catcher avec une cheville prétendument en pièces, on l’a vu refuser d’aller chez les médecins, donc comment peut-on expliquer qu’un gars qui prône le respect, la loyauté, le « tu veux de, viens prendre de » et qui résiste à tout, y compris une nuit avec Mako, ne se soit pas déplacé pour l’occasion ? Il ne manquera pas de blâmer Ryback pour ça, mais je ne comprends pas que même le kid le plus béat d’admiration ou pire, Silver, ne voient pas à quel point le personnage est un tartuffe de la pire espèce.

 

 

– Haha, t'es con de faire ça, Ryback, ça me rappelle quand en prélude à son Ambulance Match, Kane s'en était pris à moi pour énerver Cena!

– Et Cena était venu t'aider?

– … heu, non.

 

 

Heureusement, la WWE a une arme de poids : le Shield. Ah, si, quand même, comme beaucoup de gens, j’ai souillé mes chausses quand le trio a ramassé trois ceintures dimanche soir.

 

Ce soir, on a eu droit d’abord à un segment en coulisses avec les Hell No qui sont décidément extraordinairement complémentaires dans cet exercice, mais surtout, ensuite, à un six men tag team match entre leur équipe accompagnée de Kofi Kingston et le Shield. Jouissif. Et là, j’avoue, docteur, j’ai pris un pied monstrueux. Bon, si je veux finasser, je peux relever que Reigns ne me parait pas tout à fait au niveau des autres, tout comme Kingston d’ailleurs, ou que le Shield n’a pas gagné clean, mais quel match, encore une fois… Des spots en pagaille, un Rollins que je trouve décidément toujours aussi bluffant dans sa vitesse d’exécution, un Ambrose qui déroule un moveset aux postures de boxeur tout à fait séduisant, un Kane qui se transcende depuis qu’il est dans cette équipe (même s’il a toujours été sous-coté, à mon humble avis) et un Bryan qui fait partie du club très fermé des « je tirerais un bon match d’un balai », aux côtés du regretté Christian (oui, à force, je pense qu’il est mort), de Jericho ou de Tyson Kidd. Bref, un grand moment, et 22 minutes, ce qui est considérable. Autant le PPV a eu parfois des airs de weekly, autant ce match avait vraiment des allures de PPV !

 

I believe in the Shield.

 

 

Nous formons une unité compacte et impénétrable. C'est à cela que l'on doit notre force. Chaque Spartiate protège l'homme à sa gauche, de la cuisse au cou, avec son bouclier. Un seul point faible… et la phalange est détruite.

 

 

Un autre qui a été gâté, c’est Orton : dans le contexte actuel, avoir un match contre Swagger de plus de quinze minutes, c’était vraiment inespéré, et il faut dire que le match a là aussi été plaisant. Orton ne fait plus du tout évoluer son catch, depuis un moment, mais il reste efficace, et Swagger a été l’un des rares à surnager la veille, tant par sa technique que par sa puissance. Les deux hommes ont pu longuement s’exprimer, Swagger effectuant là encore un véritable récital, mais c’est finalement Orton qui s’est imposé sur ? Un RKO, bravo docteur, même vous vous vous y attendiez. Bon, a priori, ses adversaires ne s’y attendent jamais et ne s’emploient pas à trouver une parade, mais docteur, allons, si la WWE foulait aux pieds toute once de psychologie même fort peu aboutie, ça se saurait… Oui, je sais, docteur, je suis mesquin parfois. Mais ce n’est pas de ma faute, c’est Stamford, ils m’en veulent.

 

 

Bon sang, je voulais le négro ou l'indien, moi. Ils suivent rien à ma storyline ces ploucs du public ou quoi?

 

 

Bon, hélas, je dois dire que ma gaule inespérée est vite retombée quand on a vu les médecins essayer de dissuader HHH de combattre… Allez, on fait passer le patron pour un héros, on explique par avance que s’il perd c’est parce qu’il est diminué, tous les feux sont au vert pour que même si HHH se couche son adversaire n’en tire pas de gloire. On ne tire pas de gloire d’un duel contre HHH.

 

Je ne pensais pas si bien dire. D’abord, HHH a globalement copieusement dominé les débats. Il a fini par dévaster Curtis Axel, puis a tenté de vendre on ne sait quoi, des troubles de l’orientation, des vertiges, en tous cas un no contest. Contre un nouveau venu, qui en aurait eu besoin, HHH n’a pas pu se coucher, même en ayant fait précéder sa défaite de toutes les précautions possibles. Non. Il a fallu qu’il détruise son adversaire et ne perde même pas. Ou comment l’ego d’un homme peut ruiner tout et n’importe quoi, et devrait filer des sueurs froides à tous les suiveurs de la WWE en pensant au jour lors duquel lui et la Thénardier reprendront le bouclard en main. J’en tremble.

 

 

Triple H, nous venons de réaliser un contrôle complet de votre cerveau, et les résultats sont indiscutables: vous êtes un sacré connard.

 

 

Voilà docteur, vous comprenez mon problème ? Je fais des efforts, hein, je lutte pour positiver, je fais ce que je peux, et le pire c’est que trois matchs ce soir ont été pour deux d’entre eux très honnêtes et pour l’autre carrément épatant. Mais d’abord je suis convaincu que la WWE est coincée sur une pente glissante et paresseuse, entre les mains d’un parvenu qui n’en finit plus de vouloir briller, et je crains que tout ce qu’elle propose de bon ne soit détruit la semaine suivante par l’inanité d’un booker quelconque. Alors je fais des efforts, docteur. Mais c’est dur. Merci docteur, ça m’a fait du bien de vous parler.

 

 

– Sinon, je voulais aussi vous parler de mon petit problème de masturbation devant les documentaires animaliers.

– Vous venez de le faire.

 


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