The Rock rocks

The jabroni beating, pie eating, trail blazing, eye brow raising, the best in the present, future and past, and if ya’ll don’t like me you, can kiss the people’s ass !

The Rock parlant du Rock.

 

Symbole de l'Attitude Era par excellence, dont la carrière hors WWE constitue une réussite évidente et incomparable, l'homme aux mille catch-phrases mérite indiscutablement de faire partie de la liste des plus grandes légendes du business de Stamford depuis son origine. Peut-il pour autant prétendre à la première place du concours des Cahiers du Catch ? C'est ce que nous allons voir.

 

 

Un mec qui défonce sans trembler un adversaire aussi redoutable que Johnny Ace ne peut prétendre à autre chose que la première place.

 

 

Les dix catcheurs les plus influents de la WWE (7/10) :

The Rock

 

The jabroni beating, pie eating, trail blazing, eye brow raising, the best in the present, future and past, and if ya’ll don’t like me you, can kiss the people’s ass !

The Rock parlant du Rock.

 

Symbole de l'Attitude Era par excellence, dont la carrière hors WWE constitue une réussite évidente et incomparable, l'homme aux mille catch-phrases mérite indiscutablement de faire partie de la liste des plus grandes légendes du business de Stamford depuis son origine. Peut-il pour autant prétendre à la première place du concours des Cahiers du Catch ? C'est ce que nous allons voir.

 

 

Un mec qui défonce sans trembler un adversaire aussi redoutable que Johnny Ace ne peut prétendre à autre chose que la première place.

 

 

Les dix catcheurs les plus influents de la WWE (7/10) :

The Rock

 

 

Avant de commencer, un rapide rappel de la liste des dix nominés pour lesquels il vous faudra voter en fin de concours :

 

Stone Cold Steve Austin

John Cena

André le Géant

Bret Hart

Hulk Hogan

Shawn Michaels

The Rock

Triple HHH

Bruno Sammartino

The Undertaker

 

 

Si vous souhaitez approfondir votre connaissance de son parcours, je vous recommande vivement de vous tourner vers la très complète page Wikipedia du garçon, puis de suivre les liens qui y sont joints. Vous tomberez peut-être de fil en aiguille sur cet épisode de Star Trek dans lequel Rocky exécute son finisher sur un des personnages de la série ou sur cette scène improbable du film Very Bad Cop (« on vise les buissons ? »), mais surtout, vous constaterez que la carrière in ring du Most Electrifying Man of Entertainment s'est majoritairement déroulée de 1996 à 2003 et qu'elle compte pas moins de dix titres de champion du monde (dont neuf à l'époque précitée), une victoire au Rumble, deux ceintures intercontinentales et cinq consécrations en tag team.

 

 

Et quelques piquouses de stéroides et d'annabolisant. Ainsi que de la créatine, des hormones de croissance, de l'EPO, des injections de sang.

 

 

Cette période est marquée par d’innombrables moments légendaires, parmi lesquels je retiendrai le This is Your Life de Foley (meilleur rating de l'histoire de la WWE/F avec un score de 8,4), le concert heel de Sacramento, le discours de retour à la WWE de Toronto, qui est un bijou de construction heel, le match contre Hogan à WrestleMania XVIII, et bien sûr, la feud sur la durée contre Austin, ponctuée de deux main events au Biggest Stage of Them All (XV et XVII) et d’autres duels d’anthologie (notamment celui de WrestleMania XIX, mon préféré).

 

 

Interlude récréatif : toi aussi, joue avec les Bella au jeu des 7 différences.

 

 

La plupart d'entre nous ont découvert ce que pouvait donner le Brahma Bull en direct depuis son retour, il y a deux ans. À cette occasion, on a pu se rendre compte à quel point ce gars était talentueux. L'écueil du comeback passé (il faut reconnaître que toute réapparition d'ancien laisse dans un premier temps place à la nostalgie avec un minimum d'innovation), on a pu se délecter de plusieurs segments magnifiques d'interaction avec les foules comme très peu de catcheurs peuvent en proposer. Le retour orchestré à la perfection, mais aussi le concert, et de multiples échanges bien musclés avec John Cena, l'an dernier, et encore cette confrontation avec le Marine, face à un groupe de juges hall of famers : l'intensité de ces débats a ramené les fans une décennie en arrière, à l'époque, bénie pour certains, où tout était plus effréné, plus extrême, plus excessif.

 

 

– T'es gentil Johnny, mais maintenant, tu dégages de mon ring, je dois célébrer avec le public de New York.

– Mais… c'est moi qui ai gagné, Dwayne!

– Oui, et?

 

 

Mais alors, ça sert à rien, ce truc?

 

 

Revenons à cette Attitude Era que l'on regarde trop souvent de façon téléologique. Dans le contexte de ces années précédant 2000, tout est incertain à la WWF/E. Face à l'ogre aux moyens illimité qu’est la WCW, peu de gens voient la compagnie de VKM survivre bien longtemps avant d'être rachetée. Commence alors une prise de risque un peu désespérée qui change le business à jamais. Et plus que les légendes HHH, Undertaker, HBK, Bret Hart ou Foley, c'est Austin et le Rock qui marqueront de leur empreinte indélébile les annales de Stamford. Leurs personnalités magnétiques et leurs oppositions explosives vont générer un intérêt passionnel d'une puissance sans égal qui, au final, permettra à la WWE de l'emporter. Mais revenons encore un peu en arrière : quand Vince voit la mort se profiler et qu'il tente un énième coup de poker, il laisse la vie de l'entreprise « héritée » de son père entre les mains d'un trentenaire viré par la concurrence et d'un jeunot enthousiaste qui a tout à prouver. C'est dire si cet athlète dégage quelque chose d'unique. Vincent Kennedy McMahon a certainement beaucoup de défauts, mais selon moi, c'est le plus grand visionnaire de l'histoire du catch. C'est celui qui aura le mieux senti toutes les évolutions, qui sera le mieux arrivé à dompter le succès, et ce sur une durée énorme, dans un monde qui change à une vitesse affolante et dans lequel s'adapter pour être performant est une gageure. Or, si on demandait à Vince qui fut la plus importante de toutes ses Superstars, je suis persuadé qu'il répondrait qu’il s’agit du Rock. Il ne pourra bien sûr jamais l'affirmer publiquement pour des raisons évidentes, mais les indices qu'il donne en ce sens sont limpides. On connaît l'amour du patriarche pour la symbolique, et le fait que le petit Rocky Maivia ait vaincu à Mania les stars absolues du passé (Hogan), de l'Attitude Era (Austin) et des temps modernes (Cena) sont la preuve irréfutable à mes yeux de la préférence pour cet homme dont l'ego n'a d'égal que le talent.

 

 

Je peux pas le dire. Mais si je pouvais, je pense que je le dirais. Oui, je crois bien, mais vous comprendrez bien que je ne peux pas en parler. Ça fausserait le concours des Cahiers du Catch. Et mon beau-fils me ferait la gueule au déjeuner familial, dimanche prochain.

 

 

Pour finir, il faut répondre à la question initialement posée : le Rock peut-il prétendre être la plus grande légende de tous les temps, la plus influente ? Ce qui est amusant, c'est que depuis que je suis le catch, je m’interroge : pourquoi notre sport-spectacle favori est-il aussi passionnant ? Beaucoup d’explications me sont venues à l'esprit, j'en avais même fait un article sous d'autres cieux, il y a une éternité, et depuis j'ai enrichi mon avis sur le sujet d'une infinité de réflexions. Mais ce qui me parait le plus convaincant dans le succès du catch, c'est l'identité de chaque protagoniste, qui peut constituer une accroche différente pour tout fan. Ainsi, nous avons tous nos chouchous et nous sommes tous sensibles à certaines qualités. Quand un néophyte demande naïvement « Qui est le meilleur catcheur du monde ? », il y a autant de réponses possibles que de suiveurs. Ces choix sont souvent fondés sur des ressentis purement subjectifs, mais également sur des données objectives (titres, ventes de marchandises ou PPV, population de fans, taille de la fortune) qui, aussi froides soient-elles, peuvent apporter un semblant de réponse en complément.

 

 

Sans l'aide du Rock, vous croyez vraiment que j'aurais réussi à vendre des places pourries à 200$ ?

 

 

Or, dans le cas du Rock, on a affaire à la fois à une des stars les plus bankable de l'industrie et à une des plus populaires. Comme on l'a vu plus haut, Rocky est à mon avis le favori de VKM et son impact dans l'histoire restera à jamais comme un des symboles majeurs d'une des ères qui a révolutionné le catch, la plus riche période du business. Au micro, il est incomparable, son talent d'expression (y compris musicale) et sa capacité à provoquer des émotions le classent parmi les tous meilleurs, au point que son jeu avec le public sublime n'importe quel match. À mon sens, donc sur des critères analytiques (et je le dis d'autant plus sereinement que ma préférence va à un autre catcheur), le Rock est LA plus grande légende de tous les temps.

 

 

– J'ai pas compris la référence à ton père, Steph. C'est quoi cette histoire, comme quoi il le dirait s'il pouvait, qu'il peut pas, mais que c'est quand même une évidence?

– Vois ça avec Silver, le papier est de lui.


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