La Nuit du Bouclier

Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.

Socrate

 

Allez hop, c’est parti pour la nalyse du PPV le plus violent de l’année ! Pas de place à l’élégance aujourd’hui : on est venus voir du velu, du violent, du vulgaire ! Nalyse d’un PPV placé sous le signe répugnant du sang, des glaires, du vomi et de la tripaille.

 

 

Et de la danse.

 

 

Nalyse d’Extreme Rules 2013

 

Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.

Socrate

 

Allez hop, c’est parti pour la nalyse du PPV le plus violent de l’année ! Pas de place à l’élégance aujourd’hui : on est venus voir du velu, du violent, du vulgaire ! Nalyse d’un PPV placé sous le signe répugnant du sang, des glaires, du vomi et de la tripaille.

 

 

Et de la danse.

 

 

Nalyse d’Extreme Rules 2013

 

 

Il y a des PPV dont on se souvient parce qu’ils ont été très bons, ou très mauvais. Et il y en a d’autres qui restent gravés à l'acide dans nos esprits et dans nos cœurs parce que, sans être exceptionnels, ils sont le cadre de l’apparition ou de la confirmation d’un nouveau talent, ou le symbole d’un changement d’importance au sein de la WWE. Extreme Rules fut probablement de ceux-là.

 

Soyons francs : s’il y a une chose qui est certaine, c’est qu’on ne retiendra pas la violence insoutenable de ce  show. On le sait, malgré des appellations souvent issues du champ lexical du catch hardcore, les PPV de la WWE sont rarement le théâtre d’une orgie de brutalité sanglante. C’est un peu comme le groupe qui a fourni cette année la chanson officielle du PPV : le hard rock d’Airbourne, bien que sympathique (même si AC/DC a fait la même chose il y a trente ans), peut faire passer la saturation de ses guitares pour une musique horriblement agressive aux oreilles du grand public, mais on est loin de l’ «extreme music for extreme people» chère à des groupes comme Morbid Angel. À la WWE, c’est pareil, un PPV peut être placé sous le signe de l’extrême sans montrer une seule goutte de sang (ou presque). Je ne m’en plaindrai pas, ayant toujours préféré un match bien construit à un enchaînement de coupures au rasoir, mais l’amoureux des mots que je suis ne peut s’empêcher de se demander si le titre du PPV n'est pas un poil exagéré.

 

Mais terminons ce préambule et intéressons-nous à la soirée. Et puis tiens, soyons iconoclastes et bousculons un peu cette petite catin de chronologie (qui ne demande que ça, la coquinette), en parlant tout de go de l’avant-dernier match du pépère view : le combat pour le titre WWE entre Ryback et John Cena, qui s’affrontèrent la couenne dans un last man standing match (dont le but, rappelons-le pour ceux du fond qui ne suivent pas, est de mettre KO l’adversaire : celui qui ne se relève pas en dix secondes perd le combat, mais gagne la honte et l’opprobre). Pourquoi commencer par ce match, me direz-vous ? Tout simplement parce que c’était le plus prévisible.

 

Ben oui : John Cena, le porte-drapeau de la fédération, a obtenu le titre il y a quelques semaines à Wrestlemania, après plus d’un an sans aucune ceinture d’or autour de la taille. Il est donc tout bonnement impossible de le faire perdre ce soir. Le seul suspense réside dans la façon dont il va pouvoir remporter le combat, une victoire trop nette ne pouvant que desservir Ryback, dont le personnage de brute sanguinaire supporterait mal une franche défaite.

 

 

Cet homme va gagner, ça ne fait aucun doute.

 

 

Le combat, plaisant quoique classique, a souffert de deux facteurs qui ont empêché de rentrer dedans complètement. Le premier, nous en avons parlé, est le manque de suspense : il était certain que Cena allait quitter la salle champion. Le deuxième est le booking dudit Cena, qui peut se faire brutaliser pendant dix minutes par n’importe qui et retrouver instantanément toute sa vitalité en un clin d’œil. Le procédé certes est un peu le même pour tous les faces, mais il était particulièrement peu discret ce soir.

 

Ces petits défauts mis à part, il faut reconnaître que l’affrontement a été d’une qualité satisfaisante jusqu'à sa conclusion. Comme souvent, la WWE a choisi la solution la plus simple ; ici : le match nul. En effet, après une petite balade près de la régie et quelques coups d’extincteur dans le visage avenant du goulu Ryback, les deux gringalets se sont balancés au travers du décor (effets spéciaux piteux à l’appui, trois étincelles et un peu de fumée étant censés souligner l’inouïe violence du choc) et se virent évacués par les autorités médicales, hors d’état de continuer le combat. Le Marine est donc toujours champion, tandis que l’aura de Ryback n’est pas entachée de la crotte de pigeon de la défaite. En outre, les spectateurs garderont à l’esprit une dernière image montrant un Ryback finalement plus résistant que Cena, puisque quittant les lieux sur ses jambes, alors que le champion en titre est évacué sur une civière comme une vieille dame cacochyme et souffreteuse. Tout cela n’est pas d’une originalité stupéfiante, mais a le mérite de rester logique et cohérent, et permettra des développements nouveaux, la feud ne pouvant bien entendu se terminer de cette façon.

 

Autre match de (presque) championnat, autre stipulation barbare, autre match sans suspense : le champion WHC en titre, l’excellent Dolph Ziggler étant obligé de rester chez lui devant une tasse de camomille pour cause de blessure, c’est à un match pour la place d’aspirant au titre que nous assistâmes, lui aussi à la stipulation barbare, puisqu’il s’agissait d’un I quit match entre Jack Swagger et Alberto del Rio. Pas de suspense car on voit mal Swagger devenir challenger : les feuds heel vs heel sont rares, et encore plus lorsqu’une ceinture est en jeu. Et puisqu’il est assez peu probable que Swagger devienne face si vite après le renouvellement de son personnage, et que les chances d’un face turn de Dodo Zizi sont elles aussi plutôt réduites, le vainqueur ne pouvait être que le sympathique immigré mexicain.

 

Après l’habituel discours fascisto-paranoïaque de Zeb Colter, le combat débuta brutalement, directement à coups de kendo stick, et Swagger ne tarda pas à recouvrir le ring de flots de sang à la suite d’une blessure due à une projection sur l’escalier du ring. Un sang bilieux et noirâtre que le patriote n'hésita pas à lécher, en un hommage évident au Dracula de Bram Stoker.

 

 

Et comme Stoker, il brâme.

 

 

Le problème du I quit match, c’est que dès qu’un type a l’air d’avoir un peu mal, l’arbitre lui plante un micro sous le groin et lui demande « Eh eh dites, vous abandonnez ? Hein ? Hein ? Dites ? », ce qui a tendance à parfois casser un peu le rythme. Mais nous avons tout de même eu droit à du bon catch, les deux belligérants ayant le talent que l’on sait. Le match faillit se terminer à la suite d’une escroquerie du fourbe et velu Zeb Colter, qui jeta sur le ring la serviette de del Rio, faisant croire à l’arbitre que Ricardo Rodriguez avait décidé de l’abandon de son patron. Mais c’était compter sans l’intelligence fulgurante de l'homme de loi qui, averti de la tricherie par un collègue, demanda à revoir les images, décida de la reprise du combat et permit donc à Bébert de l’emporter par soumission.

 

 

Bonjour M. Phelps. Votre soumission, si vous l'acceptez…

 

 

Et là, si vous le permettez, je m’interroge. D’abord, Swagger ne risque-t-il pas d’être évacué à plus ou moins long terme de la storyline et de retomber plus bas dans la carte ? Son nouveau personnage lui a permis de revenir sur le devant du ring après une trop longue absence d'exposition, et cette situation serait un peu dommage au vu du talent du bonhomme.

 

Autre problème, autrement pus fondamental : les rebondissements scénaristiques du catch sont en grande partie fondés sur les tricheries des heels et la bêtise des arbitres qui regardent toujours ailleurs comme des cons. Si l’on se met à utiliser l’arbitrage vidéo, il va être difficile de justifier les tricheries éhontées. Alors soit on intègre la vidéo aux histoires et les bookers doivent se renouveler radicalement (je vote oui), soit on se remet dès demain à faire comme si les images ne sont pas enregistrées et on oublie ça (je vote non, du coup).

 

Sans transition, montons d'un cran dans l'échelle de la violence, et intéressons-nous au steel cage match entre Triple H et Brock Lesnar, curieusement placé en toute fin de programme, alors que le match de championnat WWE y aurait sans doute davantage eu sa place. Les plus perfides y verront la preuve d’un désir de Triple HHH de se mettre en avant. D’autres, dont je fais partie, préférerons considérer au contraire qu'il s'agit d'un habile moyen de mettre encore en exergue, si besoin en est, la haine et la brutalité qui animent chaque fibre du corps d'acier et de l'âme de feu de Brock Lesnar.

 

 

Ça ne devrait pas être trop difficile.

 

 

Triple HHH aura tout essayé : une attaque par derrière pendant l’entrée de Lesnar, sa célèbre masse planquée en haut de la cage, un sharpshooter qui est l’occasion pour moi de vous rappeler de voter pour Bret Hart à notre concours des catcheurs les plus influents… Mais rien n’y fit, et c’est à la suite d’un coup dans la face de sa propre arme fétiche que le gendre du patron de la fédération perdit le combat, humilié comme nous l'avons tous été lorsque les grands de quatrième nous baissaient le slip de bain pendant les séances de piscine.

 

Le niveau in-ring ne fut pas exceptionnel (les steel cage matchs sont d’ailleurs rarement le théâtre de beau catch technique) mais les cris de hyène du toujours excellent Paul Heyman, et surtout le selling brillant de Lesnar, ont littéralement sauvé le match. Les cris de douleur très crédibles du l’ancien champion de l’UFC, prétendument blessé au genou au début du combat, ont rendu vraiment palpable l’impression de violence, sans qu’une seule goutte de sang ne soit versée. 

 

Un bon match, donc, qui renforce donc l’aura de Lesnar, et qui met probablement fin à la rivalité.

 

 

Je l'aurai, un jour. Je l'aurai…

 

 

Il est temps de faire une pause. Pour nous remettre de nos émotions, et sortir un peu de la fange dans laquelle nos pourceaux de catcheurs se sont roulés avec délectation, parlons un peu d'un match élégant et surtout, sans aucune stipulation. Luxe, calme et volupté sont aussi des concepts que l'on apprécie à la WWE, et ce n’est pas Mark Henry, poète, à ses heures perdues, qui me contredira. C'est donc une joute entre artistes qui constitua le premier combat du soir , puisque le chanteur Chris Jericho affronta le danseur Fandango.

 

Il s’agit du deuxième match en PPV pour Fandango, après Wrestlemania. Portant un pantalon que même Randy Savage aurait trouvé trop voyant, le danseur fit son entrée sous le regard narquois du vétéran Jericho (qui revenait ce soir dans la salle où il remporta son tout premier titre mondial, en octobre 2001, alors que Fandango n’était encore qu’un enfant de dix-huit ans, ce qui ne nous rajeunit pas, mon pauvre monsieur).

 

 

Je suis peut-être narquois mais Fandango, c’est pas une flèche.

 

 

Bref, le match fut un peu mollasson et, malgré le talent de Jericho, peina à passionner vraiment. Et c’est l’immense chanteur de Fozzy qui se mit dans la poche une victoire en forme de revanche sur le danseur tout raide à Wrestlemania. Allez, on fait la belle au prochaine PPV et on laisse M. Jericho affronter des adversaires un peu plus intéressants, même s’il faut reconnaître que ses aller-retour fréquents entre le métier de rockstar et celui de catcheur ne doivent pas aider la WWE à le placer dans les storylines de premier plan.

 

Fin de la prenthèse élégante. Revenons à l'extrême. Mais le concept un peu flou d’ «extrême» englobe également tout ce qui est extrêmement con. 

 

Premier exemple : une dispute de cour de récréation entre AJ et Katlyn, fondée sur la supposée laideur de l'admirateur secret de la championne. Ils sont cons, à la WWE. Nous, aux Cahiers du Catch, on sait bien qui c'est. Bon, il est vrai qu'il travaille avec nous.

 

Deuxième exemple : le match entre Sheamus et Mark Henry, à la stipulation délicieusement ridicule puisqu’il s’agissait d’un strap match. Pour les néophytes et les filles qui font semblant de s'intéresser au catch pour plaire à leur petit ami, permettez-moi de vous en rappeler brièvement les règles. Elles devraient rappeler aux plus âgés d’entre vous les grandes heures de l'émission Intervilles. Il ne manquait plus que les vachettes.

 

 

Ah non, elles étaient là aussi.

 

 

Alors donc, les deux gars sont reliés par les poignets à une bande longue de quelques mètres, et ils n’ont pas le droit de l’enlever, mais peuvent l’utiliser à des fins de violence physique. Le vainqueur du match est celui qui arrivera à taper dans les quatre coins du ring à la suite, dans un délai parfaitement arbitraire, décidé au gré de l'humeur de l'arbitre.

 

 

Sheamus, pour le « quatre à la suite » ?

– Je prends la main.

 

 

Précisons que le combat fut précédé d’une séquence récapitulant les derniers moments de la feud entre les deux colosses, notamment deux épreuves de force (tir à la corde et bras de fer), remportés par Sheamus grâce… à sa ruse. Oui. Regardez-bien cet homme :

 

 

Oui, lui, là.

 

 

Ce mec-là a donc le rôle du petit malin (d’ailleurs, n’est-il pas roux comme un renard ?) qui triomphe de la force brute par la seule puissance de sa fulgurante intelligence. C’est beau comme une fable de La Fontaine. Un moment du match résume d'ailleurs parfaitement ce qu’est la ruse pour les bookers de la WWE : ce gros bourrin de Mark Henry décide que le moyen le plus simple de s’assurer une victoire décisive et incontestable est encore de se trimballer avec Sheamus sur l’épaule et de tapoter tranquillement sur les coins. Mais, et c’est là que c’est cocasse, ledit Sheamus (qui n’est pas la moitié d’un con) en profite pour taper à son tour, à l’insu d’Henry, qui tourne déjà son regard de vache morte vers le coin suivant ! C'est amusant. Mais l’homme le plus fort du Monde se rend compte au dernier moment qu’il a été bien berné, et nous gratifie d’un regard où la surprise le dispute à la consternation. Le comique de situation est absolument délectable.

 

 

Délectable, Ladders and Chairs ?

(L’auteur de cet article dédie cette blague à ses collègues de travail, qui doivent supporter des vannes de ce genre toute la journée).

 

 

Certes, on se moque, mais le match ne fut pas la risible catastrophe que l’on pouvait craindre. Trop court pour être ennuyeux, le combat fut remporté par Sheamus et se laissa finalement voir du coin de l'oeil.

 

Autre versant de la feud désormais scindée en deux branches, le côté Randy Orton et Big Show était un poil plus costaud, puisque la stipulation retenue était l’Extreme Rules qui donne son nom au PPV (Éponyme et Azlema style). Amis néophytes, sachez que la particularité de ce type de combat est l’absence de règle : rien n’est interdit et personne ne peut être disqualifié. En théorie, rien n’interdit même l’utilisation d’armes à feu, de loups affamés ou de mines anti-char. Vous l’aurez compris, Orton et le Big Show ne sont pas venus là pour faire des gaufres.

 

 

En revanche, pour les pains, on devrait pouvoir se démerder.

 

 

Les adversaires ont déployé l’arsenal classique des matchs extreme rules (kendo stick, chaises, échelle). Évidemment, Orton se produisant ici à domicile, il était logique qu’il remportât le combat, d’un RKO suivi d’un bon gros punt kick sur le coin de la gueule. Le match a été fort correct, le public était très enthousiaste mais, malgré tous mes efforts, je n’arrive toujours pas à trouver Orton passionnant entre les cordes. Ce garçon dégage un charisme ébouriffant, mais dès que la cloche sonne, il m’ennuie… J’autorise ses fans à m’insulter en commentaires mais, uniquement en vers, ça sera plus rigolo.

 

Il est temps maintenant de passer à l’information principale de ce PPV, celle qui le fera rentrer à jamais dans l'histoire du catch. La grande histoire. Avec un grand I. Dimanche soir, il y a eu des changements de titre. Comme je vous le dis.

 

D’abord, très tôt dans la soirée, c’est Dean Ambrose qui a remporté le championnat des États-Unis contre Kofi Kingston, qui a donc perdu son sept-cent-quarante-troisième titre secondaire à peine plus d’un mois après l’avoir remporté. La victoire fut incontestable : Ambrose a gagné clean, sans intervention de ses copains du Shield (qui ont d’ailleurs quitté la salle quelques secondes seulement après l’avoir accompagné avant le combat) et qui plus est dans un match sans stipulation. Et ça fait d'ailleurs bien longtemps qu'on n'avait pas vu un nouveau champion US porté en triomphe, ce qui fait du bien pour le prestige des ceintures secondaires.

 

 

Mignonne, allons voir si Ambrose
Ce soir pourra prendre la pose
Sa ceinture US au Soleil,
Après avoir combat gagné
Face à un Kofi empourpré
Par sa défaite sans pareille.

 

 

Un peu plus tard, ce sont les deux autres membres du Bouclier qui ont remporté les ceintures par équipe, dans un match dont on attendait beaucoup (rappelons que les quatre hommes présents sur le ring, en compagnie de Dean Ambrose et Ryback, nous ont offert rien de moins que le match de l’année 2012 à TLC en décembre dernier) et qui ne déçut pas. La stipulation tornado tag team permet une action virevoltante et ininterrompue, et c’est de la même façon que leur collègue que Rollins et Reigns remportent la victoire : sans armes, sans tricherie et dans les règles de l’art.

 

Kane et Daniel Bryan doivent donc abandonner leurs ceintures après pas moins de deux-cent-quarante-six jours d’un règne qui leur a permis de redorer le blason d’une division par équipe reléguée au second plan depuis des années. Réjouissons-nous de voir que ce n’est pas au profit d’une équipe de seonde zone telle que les Primetime Players, et que les ceintures sont donc toujours considérées comme une prise de guerre de grande valeur.

 

Les fans de la Team Hell No prieront pour que la brillante association des deux hommes ne prenne pas fin trop vite, tant ces garçons sont extraordinaires lorsqu'ils travaillent ensemble, même s’il est inévitable que le phénoménal Daniel Bryan se lance un jour ou l’autre à nouveau à la conquête d’un titre mondial en solo.

 

Voilà, donc, l’image dont on se souviendra quand on repensera à Extreme Rules 2013, ça sera celle-ci :

 

 

Le changement, c'est maintenant.

 

 

Le Shield poursuit une ascension que rien ni personne ne semble pouvoir arrêter. La prochaine étape sera la conquête d’un (voire les deux ?) titre mondial dans quelques mois, et l’existence de deux titres individuels pour une équipe de trois personnes devrait permettre des rebondissements scénaristiques passionnants. Au-delà de cet aspect, il est très encourageant de voir que la WWE a décidé, depuis quelques temps, de moins se reposer sur les vétérans qui ont vingt ans de carrière, et qu’elle a encouragé l’émergence d’une nouvelle génération de catcheurs jeunes et talentueux, souvent issus du circuit indépendant, dont CM Punk fut sans doute le précurseur. C’est désormais une certitude : l’avenir de la WWE est assuré. Et ça, même s'il fallait un PPV bien mais pas top pour le confirmer, c'est une bonne nouvelle.

 

I believe in the Shield.


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