Amitiés décisives et charité gerbante

– I love you, man.

– I love you, too, bud.

– I love you, dude.

– I love you, Bro Montana.

– I love you, holmes.

– I love you, Broseph Goebbels.

– I love you, muchacha.

– I love you, Tycho Brohe.

Paul Rudd et Jason Segel, I love you man

 

De retour d’un périple européen entaché de la blessure de son champion et ami des enfants malades, John Cena, la WWE se retrouve le cul dans les ronces. Doit-elle encore faire croire à ses fans que Johnny Boy peut défendre sa ceinture à 100 % de ses capacités face au nouveau heel Ryback et son palmarès de zéro victoire en pay per view ? Vous ne le saurez probablement pas en lisant cette nalyse.

 

 

Ça vous fera la bite

 

 

Nalyse de Raw du 29 avril

 

– I love you, man.

– I love you, too, bud.

– I love you, dude.

– I love you, Bro Montana.

– I love you, holmes.

– I love you, Broseph Goebbels.

– I love you, muchacha.

– I love you, Tycho Brohe.

Paul Rudd et Jason Segel, I love you man

 

De retour d’un périple européen entaché de la blessure de son champion et ami des enfants malades, John Cena, la WWE se retrouve le cul dans les ronces. Doit-elle encore faire croire à ses fans que Johnny Boy peut défendre sa ceinture à 100 % de ses capacités face au nouveau heel Ryback et son palmarès de zéro victoire en pay per view ? Vous ne le saurez probablement pas en lisant cette nalyse.

 

 

Ça vous fera la bite

 

 

Nalyse de Raw du 29 avril

 

 

Tout d’abord la petite carte du show, pour les feignants des lettres:

 

– Randy Orton bat Cody Rhodes

– Naomi bat Brie Bella

– Dolph Ziggler bat Kofi Kingston

– Jack Swagger bat Zack Ryder

– Alberto Del Rio bat Antonio Cesaro

 

Et là, vous vous dites, quoi ? Pas de John Cena, Sheamus, Mark Henry, The Shield, Fandango et Hell No? Qu’est ce que c’est que ce bazar ? Ne vous inquiétez pas, ils étaient bien présents à Columbus, Ohio, mais il y a eu du changement dans le line-up.

 

En effet, John Cena et Ryback devaient être associés face au Shield. Un handicap match tout à fait logique entre la terreur actuelle de la WWE, qui a vaincu sans problème plusieurs équipes de trois bonshommes, et un duo instable dont l’un des membres est touché, mais pas coulé. « Hurted, not injured » qu’il dit ! Ryback a quitté assez vite l’équipe après avoir été moqué par Cena sur son efficacité et l’affrontement a été repackagé en un 6-men tag team match avec le Hell No.

 

D’ailleurs, le Shield a eu droit, en début de show, à une promo expliquant qu’ils ont tabassé tout le monde sans se préoccuper de leur statut. Rien à faire du titre majeur et de la streak, ils sont là pour casser des gueules et ils le font plutôt bien.

 
 
John Cena, on l’a baisé, L’Undertaker on l’a baisé, Drew mcIntyre, on l’a baisé, on était bourré, mais on l’a quand même baisé.
 
 

Ils seront interrompus par… le Three Men Band. Oui. Ils avaient une gueulante à pousser et voulaient les taper. Le Shield ne pourra pas masquer un fou rire avant d’entendre le theme song de Kane résonner dans le Nationwide Arena et voir les Hell No intervenir, causant la modification du maint event dont je parlais plus haut.

John Cena, après une discussion avec Maddox, fera le troisième bonhomme et encore une fois, les gentils seront vaincus par un gros Spear de Roman Reigns. La WWE devrait peut être faire évoluer un peu leur triplette de la Justice car il semble évident qu’ils ne perdront pas en tant que groupe. Il faut le faire assez vite avant que la hype autour d’eux s’essouffle et que leur défaite vienne d’un assemblage Justin Gabriel, Zack Ryder et R-Truth.

L’autre match que je n’ai pas indiqué dans la petite récap’ d’introduction est l’opener du show. Justin Roberts nous informe que l’idée vient de Teddy Long : pour le pouvoir de choisir la stipulation du Triple Threat d’Extreme Rules pour le titre poids lourd, les managers des trois parties s’affronteront le soir même. Oui, Zeb Colter, Big E Langston et Ricardo Rodriguez en pantalon tigre.

 
 

oulah, ç'a gagné en autorité, Relooking Express.

 

 

L’idée est originale, le match semble taillé sur mesure pour l’homme à la forte poitrine, surtout quand Zeb laisse assez vite sa place sur le ring pour mieux assister au massacre de Ricardo. Le match n’est pas déplaisant, mais tourne très court à partir du moment où Zeb simule une blessure au genou en gémissant comme Mathieu Valbuena et que les trois catcheurs interviennent à coups de Drop Kick et autre Enzugiri. Au plus fort de la confusion, Zeb profitera d’un Big E. inerte hors du ring pour faire le tombé sur Rodriguez.

 

Un. Deux. Tr… non, AJ Lee s’intercale sous le bras de l’arbitre et bloque ainsi le troisième compte. Lovée contre le corps zébré, AJ subit l’engueulade de Zeb qui ne comprend pas ce que fait la fillette aux yeux bridée. Ricardo en profitera pour, d’un Roll Up,  remporter le match et offrir le choix de la stip à son ami et employeur, Alberto Del Rio. Celui-ci annoncera, après son match contre Antonio Cesaro, que le Triple Threat d’Extreme Rules se gagnera en grimpant ! Oui ! Oui ! Oui ! Mille fois oui !! Un Ladder Match entre trois anciens vainqueurs du Money in the Bank. Ce choix me fait énormément plaisir (un jeune des années 90 aurait dit « trop grave kiffer »).

 

 

Et puis après, on se fera un marathon des y a-t-il un flic? en mangeant des marshmallows!

 

 

Alberto n’était pas le seul en tenue de catch, car ses futurs adversaires avaient eux aussi mis leur plus beaux slip et combinaison ce soir. Mais plutôt que d’évoquer en termes techniques les matchs des challengers et du tenant du titre Word Heavyweight, Dolph Ziggler, parlons plutôt de leurs attributs. Ziggler et Del Rio ont affronté durant une dizaine de minutes un adversaire redoutable. Le familier Kingston pour Dolph et Cesaro pour Del Rio. Eux deux étant également en feud, on a là une certaine logique. Swagger, lui, se retrouve face à Zack Ryder, inutilement vindicatif, et leur confrontation ne durera que trois petites minutes et se conclura sur un Ankle Lock toujours dangereux.

 
Est-ce que ces trois matchs auraient pu bookés être autrement ? Pourquoi se fader un énième Ziggler – Kingston, bien qu’auréolé d’une tagline « Champion vs Champion », alors qu’on aurait pu voir plutôt Jack Swagger se fighter avec le Ghanéen et Ziggler avec le mec de Long Island… ou un autre hein, je pense qu’il y a dans tout le vivier inactif de la WWE, un mec capable de tenir dix minutes sur un ring, en étant face, d’un niveau midcardien et n’étant pas catalogué « comedy guy ». Ces personnes, on les connaît, c’est Sheamus et Orton, mais il y a quelque chose dans leur statut et dans une période sans feud pour un titre, qui fait qu’ils ne peuvent pas perdre clean contre Jack ou Dolph.

 

 

Je mets déjà un genou à terre pour Cody Rhodes et ça ne vous suffit pas? Ingrats.

 

 

C’est dommage, car aux yeux du public lambda, l’Irlandais et la Vipère (je déteste ce surnom) resteront devant les trois catcheurs que je cite au-dessus. Le fait que Ziggler soit champion ne paraît alors que transitaire. La WWE croit en eux, je n’en doute pas, mais semble penser que l’Amérique n’est pas prête. En même temps, Randy Orton nous a offert le match de la soirée, contre Cody Rhodes, au moment adéquat. Oui, car juste avant, on a subi le pire de la WWE : le Charity segment.

 

On sait que John Cena est l’un des plus fervents contributeurs de l’association « Make a Wish », la WWE nous bassine les oreilles en nous arrosant de messages publicitaires et de « le saviez vous ? ». Oui, la WWE sait être généreuse. Ok, c’est très bien, mais y a des moments où l’eau du vase déborde.

 
 

Bon les gosses, vous voulez être des stars du ring. Pas de problème, voici le Shield! Allez-y! Hustle Loyalty Respect!

 

 

Là, on a eu droit à un segment vidéo où John Cena faisait le clin d’œil et rendait heureux un petit bonhomme malade depuis sa naissance. Il en avait les larmes aux yeux. C’était beau et suffisant. Mais la WWE a poussé le bouchon en invitant les familles, vêtues d’un ancien t-shirt de SuperCena, et les a fait acclamer par la foule de Columbus, peu habituée à des évènements sportifs majeurs vu qu’ils n’ont que les Blue Jacket en NHL, une équipe de hockey très nulle qui n’a jamais réussi à aller en play offs. Si, une fois, pour se prendre une grosse élimination: quatre défaites en quatre matchs. Youpi.

 

Pourquoi est-ce que je dis ça ? Très simple. Ils ne vibrent jamais là bas. Le passage de la WWE est annuel (bi annuel ?), les habitants sont comme des cdcistes parés pour un house show à Bercy et on leur impose dix minutes de branlette du cœur. Car oui, c’était le cas. J’ai écouté d’une oreille, mais John Cena est venu, les a serrés dans ses bras musclés et a dit à trois gosses qu’ils étaient le futur du catch, en leur demandant les noms qu’ils avaient choisis. Ces pauvres enfants n’ayant aucune originalité ont donné du « The Exterminator », « Nick the Stich » et « Lighting Logan ». Ce segment a quand même duré plus longtemps que l’opener… À se prendre la tête quand même.

 
 

– Tu vois, mon pote, moi j’ai décidé d’être l’ami des enfants, le gars sympa qu’on invite aux gouters d’anniversaire chez Flunch pour manger des frites.

– Je t’ai déjà dit non, c’est réservé au moins de dix ans.

– J’ai dix ans dans ma tête.

– On sait.

 

Et comme je l’ai dit, heureusement que le match suivant était le meilleur de la soirée. Il était rythmé, cohérent, intelligent et bien scénarisé… sauf que… il n’avait aucun but. Orton est dans un creux de sa carrière. Jamais candidat au titre, ni malmené par un mauvais type. Rien. Alors on doit broder autour de la « trahison » du Big Show à Mania. C’est triste.

 

Enfin triste… pas plus que les deux autres segments de la soirée qui furent un concours de tir à la corde, dirigé par un Mark Henry en quête de challengers avant que Sheamus ne déboule. OK. Aucun intérêt… mais toujours un peu plus que le concours de danse entre la nouvelle idole de Major Tom, Faaaaan Daaaaan Gooooo, et sa musique d’entrée entêtante comme un morceau de Patrick Sebastien, et le Great Khali.

 

Un concours de danse qui se réglera forcément à l’applaudi-con et fera gagner le golem du Punjabi. Mais avant qu’il ne se déplace, on a quand même eu des interviews de Lawler sur la performance de Chris Jericho à Dance with the stars. Fandango et Great Gogol ont répondu qu’ils feraient mieux que lui et que sa performance était « clumpsy » soit lourdaude. Ben voyons… Jerry Lawler, lui, a profité du show pour se commander une pizza et suivre sa conception sur Internet… Depuis le temps que je vous dis que Raw est trop long, les employés de la WWE n’ont même plus le temps de se booker un restau avant la prise d’antenne. Laissez les vivre normalement !

 
 

– J’en peux plus Michael, il me la faut maintenant!!!!

– Uh? moi j’ai été prendre un kebab dans les coulisses pendant une pub, y a quelques resto dans la salle.

– Oui, mais moi, je veux ma domino pizza !!!

 

 

Et la division féminine ? Du nouveau ? Oui et non, fidèle lecteur, car on a eu aussi droit à un match féminin assez inutile entre une Bella et une danseuse de Brodus, le switch habituel entre les jumelles a eu lieu, mais l’entourloupe ne marche plus. Ben oui, quand on a des poitrines différentes, on se fait vite capter par un arbitre masculin. Mais on a eu aussi le booking d’un match pour le titre (on ne sait pas pour quel show, sûrement Saturday Morning slam) entre Kaitlyn et son ex-best friend forever, AJ.

 

Et comme dans une bonne série TV, terminons par un cliffangher : qui est l’individu secret qui a offert à Kaitlyn  une casquette a pointes ? Pour plus de facilité, on appellera cet homme mystérieux du nom du fan numéro un de la catcheuse sur ces pages : Kovax. Vous pouvez donner vos pronos en commentaire ! N'hésitez pas les loulous !

 

 

– Selon les Cahiers du Catch, la majorité des lecteurs pense que mon admirateur secret est Claude Gueant!

– Ma pauvre, je suis vraiment bien vernie d’avoir trouvé l’amour auprès du Great Khali.

 


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