Pôm Pôm Pôm, ici Londres…

London calling to the faraway towns

Now war is declared, and battle come down

London calling to the underworld

Come out of the cupboard, you boys and girls.

London Calling, The Clash

 

C'est désormais une tradition : pas un show estampillé WWE sans la présence d'un membre des Cahiers du Catch. Cette fois-ci, c'est Genzô qui s'y colle, avec le combo Raw / SmackDown qui s'est déroulé à Londres.

 

 

Le plus dur aura été de se fondre dans la masse.

 

 

Les épisodes londoniens de Raw et de SmacKdown vécus de l'intérieur

 

London calling to the faraway towns

Now war is declared, and battle come down

London calling to the underworld

Come out of the cupboard, you boys and girls.

London Calling, The Clash

 

C'est désormais une tradition : pas un show estampillé WWE sans la présence d'un membre des Cahiers du Catch. Cette fois-ci, c'est Genzô qui s'y colle, avec le combo Raw / SmackDown qui s'est déroulé à Londres.

 

 

Le plus dur aura été de se fondre dans la masse.

 

 

Les épisodes londoniens de Raw et de SmacKdown vécus de l'intérieur

 

 

L'histoire commence par hasard, au détour d'une affiche croisée sur un bord de route de Lorraine, début janvier : la WWE vient à Amnéville le 24 avril 2013 pour un house show, dans le cadre du SmackDown Revenge Tour. Ni une ni deux, je rentre me jeter sur mon PC pour voir les tarifs. Après quelques minutes de surf, je découvre qu'avant ce house show aura lieu un épisode de Raw en direct live de Londres. Ayant fait le voyage par le passé pour les JO, je me laisse séduire par l'idée d'assister à un « vrai » show de la WWE, avec caméras, Superstars, storylines… De plus, à l'O2Arena, une enceinte qui n'a pas encore 10 ans et qui promet une ambiance de feu. À 45£ (environ 52€) la place en hauteur face au Titantron, l'affaire est dans le sac ! En juillet, je m'étais rendu dans la capitale anglaise en Eurostar, mais ça avait été une galère sans nom. Cette fois-ci, habitant Nancy, ce sera un départ en avion à Luxembourg pour seulement une heure de voyage et atterrissage juste à côté de l'arène

 

 

Ou dessus, le pilote a pas encore décidé

 

 

Atterrissage, passage vite fait à l'hôtel, pour me rendre à l'O2Arena à pied et profiter du spectacle. À fur et à mesure que je m'approche du lieu du show, je croise de plus en plus de fans, facilement reconnaissables à leurs maillots made in WWE. D'ailleurs, la compagnie plante de suite le décor : à peine entre-t-on dans le stade que, déjà, les vendeurs vous sautent dessus pour vous vendre le « programme » (en fait un catalogue avec de belles photos des catcheurs), pour only 15£ (environ 17€). Je passe mon tour, mais trente mètres plus loin, le stand de merchandising officiel vous attire inexorablement. Pour le coup, j'avais prévu mon affaire et me laisse finalement convaincre par un t-shirt de Ziggler à 25 £ (environ 30 €). Petit bémol, pas de taille supérieure à XL. Accusant un petit quintal sur la balance, je prends quand même le maillot, notant dans un coin de la tête qu'il va vraiment falloir attaquer ce régime. Pour le reste, on trouve tout ce qui peut aider au déguisement des kidz : casquettes, médaillons, bandeaux pour la tête, pour les poignets ; ainsi que des posters dédicacés (à 25£ quand même). En voyant les parents sortir les cartes bleues sans sourciller, je me dis que la WWE a encore de beaux jours devant elle. Car au-delà du merchandising de l'entrée, on trouvera quatre autres points de vente de maillots et autres babioles, ainsi qu'un photographe qui en l'échange de 12£ (14€) vous prend en photo sur fond vert et grâce à une clé USB vous permet de vous insérer dans des posters avec une dizaine de stars de la fédération. De plus, l'O2Arena se prête volontiers à toute cette folie, tant l'espace semble immense : il s'agit d'un véritable centre commercial avec une salle de spectacle de 20 000 places en son cœur. On sent que le public est chaud bouillant et qu'il va avoir du mal à attendre l'ouverture des portes.

 

 

Même si des activités furent proposées pour patienter.

 

 

Me baladant près des écrans géants, je découvre avec stupéfaction que Londres accueille le lendemain SmackDown, et qu'il reste des places disponibles ! Me précipitant vers un point de vente, je me retrouve à acheter un billet pour le show du lendemain (et tant pis pour le Bayern vs. Barça prévu dans un pub). La vendeuse me propose une place à 60£ correspondant à la tribune basse, avec le Titantron à ma gauche. Je préfère me rabattre sur une place à 40 £, un peu décalée par rapport à ma place de Raw.

 

 

Genzô découvrant que la WWE avait deux shows.

 

 

Mon nouveau ticket en poche, je me rends à l’entrée H pour une attente qui semble interminable. Le public ne tient plus, et c'est parti pour les chants qui seront les classiques de la soirée : Let's Go Cena / Cena suxxx, Yes / No, et bien évidemment le top du top, le thème de Fandango, qui sera repris environ 4859 fois sur les deux jours

 

 

Avec des paroles comme ça en même temps…

 

 

Un petit mot sur le service de sécurité de Londres, qui n'a pas fait de fouille au corps, jetant tout juste un petit coup d'œil discret (et distrait) dans les sacs. Même si on peut trouver exagérées certaines fouilles à l'entrée des stades français, là on touche le domaine de l'emploi fictif. Mais n'étant pas un dangereux terroriste, je file rejoindre ma place après 45 minutes d'attente. Une fois passé le portique, toute sortie est définitive. En montant vers ma tribune, je découvre que le hotdog vendu 5£ à l'entrée de l'O2 est désormais à 6,20£, il en sera de même pour toutes les boissons et autres grignotages intempestifs. Heureusement, j'avais prévu le coup et c'est sans passer par une nouvelle case dépense que j'entre dans la véritable arène. Je découvre ma place, qui est un bon tirage. Un seul défaut : les « lustres » qui m'empêcheront de voir les actions qui se dérouleront sous le Titantron, ainsi que le début des entrées des catcheurs. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts et espérer que tout se passe « in ring ».

 

 

Au moins, y’a pas de palmier à Londres…

 

 

Le public entre au fur et à mesure. Rentabilisant le ring, l'épisode de Raw sera précédé de l'enregistrement de Superstars. Avant Superstars, un pré-match est organisé, et oppose Zack Ryder à Heath Slater. Et encore avant ça, en tour de chauffe, un best of de WM 29 est proposé. Cena y est méchamment hué, et en prendra pour son grade toute la soirée. Première rencontre, les deux gars prennent du plaisir à lancer les hostilités, cette fois c'est sûr : on y est ! Victoire de Ryder, qui quitte le ring sous les Wo Wo Wo du public.

 

Superstar débute, par un match Jimmy Uso vs. Michael McGillicutty, victoire de ce dernier. Seulement deux rencontres, et déjà le « main event », un tag team match féminin. Snuka & Aksana sont opposées à Layla & Kaitlyn. Le match se déroule sous les cris de : we want Chyna. À ce sujet, le public londonien reprendra n'importe quel cri sur le même rythme tout au long de la soirée : on aura le droit à des We want : Tables / RVD /  Suarez (un footballeur qui avait pris un carton rouge le week-end précédent pour avoir mordu un adversaire) / Albert / Goldberg et autres délires. Après cette mise en bouche, le « vrai » show va commencer. La salle s'éteint, se rallume, Paul Heyman est au centre du ring et se fait violemment huer. Triple H fait son apparition, l'O2Arena explose ! Blabla, pedigree, une minute chrono et c'est le feu, ce Raw part sur les chapeaux de roues.

 

 

Bon je me casse, y'a la Champion's League qui va commencer.

 

 

Dans l'ensemble, le rythme sera soutenu tout au long de la soirée. R-Truth bat clean Cesaro, Jericho perd face à Ziggler suite à une fausse intervention de … Fandango. Le danseur, dont le thème est lancé, n'apparaît pas, mais ce n'est pas grave tant le public est sous le charme. On en est à la limite du bourrage de crâne : dans la file d'attente, le cameraman de la TV avait essayé de le lancer, les boring sont remplacés par le chant du thème (impossible d'avoir plus de dix secondes de calme, le public envoie direct les Da da…). Il ne manque juste que la vente du CD 2 titres (pour ITunes, c'est déjà lancé). Deux combats croisés team Scholars vs. Tons of Funk, puis vient le main event de la soirée pour moi, une chose que j’espérais secrètement depuis l'achat de ma place en janvier : l'entrée de l'Undertaker. Un truc qui me colle le frisson depuis son retour à WrestleMania 20. Et là, face à moi, DONG !

 

 

Allez y, kiffez, c'est pour moi

 

 

Et visiblement je ne suis pas le seul, le stade se lève comme un seul homme pour l'entrée du Phenom. Les interdictions de filmer volent en éclat, et visiblement ça ne dérange pas plus que ça les stadiers. Viennent ensuite les gars du Shield, qui un peu plus tôt avaient botté le cul de la Team Hell No en backstage. À trois contre un, le Bouclier avance, encercle le Taker, quand boom, entrée de Kane et Bryan qui rejoignent le Deadman. Le Shield se fait rejeter à chaque tentative de montée sur le ring, ça frappe de partout, ambiance assurée ! Finalement un match de vingt minutes très bon, avec une victoire du Shield. Passage non filmé : Bryan rappelle le Taker qui part, le rattrape derrière l'écran et revient en hurlant qu'il a obtenu un hug de ce dernier. Calin avec Kane sous les YES YES YES !

 

Pour surfer sur l'ambiance indescriptible de l'O2Arena, arrive William Regal. heel d'habitude, mais face pour l'occasion, l'anglais est opposé à… Faaaaaan – daaaan – goooooooo. Voilà le public bien piégé, lui qui a réclamé Regal toute la soirée, le voilà opposé au buzz du moment. Victoire du danseur sous les chants qui commencent vraiment à me gonfler. Ok, Fandango est à la mode et représente une gimmick « à l'ancienne », avec un personnage marqué, mais faudrait pas pousser.

 

Après ce match, l'ambiance descend de vingt-cinq crans, avec une battle royale de… cinq divas, pour le first contender à la ceinture féminine. Victoire d'AJ Lee dans l'indifférence générale.

Dernier segment, Foley accueille Ryback sur le ring. L'outremangeur, clairement heel, demande à la foule de la fermer et explique qu'il va défoncer Cena. Du coup un heel qui veut se faire le mec le plus haï, ça pose problème pour le public. Arrivée de Super Cena sous une bronca incroyable. Ryback devient face (?), mais se prend un Double A du Marine, et l'épisode se finit sous les sifflets adressés au Champ'. Quel show ! Les étoiles dans les yeux, je rentre à l'hôtel sous de nouveaux chants dans la rue, et dans le bus.

 

Le lendemain matin, réveil sans se forcer. L'hôtel étant stratégiquement placé, je peux me retrouver au cœur de Londres en vingt minutes. La journée ballade prévue initialement passe à la trappe, et sera remplacée par le strict minimum : Trafalgar Square (en mode Tony Hawks 4), Big Ben et passage par l'Emirates Stadium. Grâce aux transports efficaces, je me retrouve à l'O2 Arena sur les coups de 17 h, soit une heure avant l'ouverture des portes. Les stands sont toujours là, mais la moitié des maillots de la veille ont été remplacé par ce que je devine être les catcheurs du soir : apparition des maillots de Sheamus, Orton, Big Show, Del Rio et Sin Cara. Seuls Cena et Ryback ont droit à une exposition de deux jours. Ayant hésité la veille, je craque pour le Feed Me More.

 

 

Toujours rien au-dessus du XL évidemment.

 

 

Je file ensuite directement à la grille avec ma bouteille de Dr Pepper, que je prendrai soin de descendre avant le passage devant les vigiles. La première grille nous libère, et je me retrouve second de ma file d'attente, parfait ! Le public de SD a l'air beaucoup plus calme, seuls quelques « wouuuuuuuuuuu » seront lancés. Une crainte pour ma part : mon sac est rempli des souvenirs du jour, dont une bonne partie constituée de Mugs (tasses). En relisant le panneau, oui c'est sûr, j'ai pas le droit d'entrer avec ça dans les bagages… Je décide de jouer la carte de l'honnêteté et d'appeler un mec de la sécu pour constater le truc. Ok, pas de problème pour les Mugs, je les déposerai en consigne et les récupérerai à la fin, même entrée. Grâce aux souvenirs de la veille, je passe directement la porte et monte de suite à ma tribune manger ce que j'avais conservé dans mon sac à dos. Au moins pas d'attente interminable dans des files où la chaleur est assez insoutenable

 

 

Ha ! Ha ! Bande de losers ! Moi au moins je ne louperai pas le pré-show de Saturday Morning Slam !

 

 

Je suis placé un peu plus haut que la veille, légèrement décalé sur la droite. Je ne vois toujours pas le bas du Titantron, mais ce n'est pas le principal. Je me dis que finalement, j'aurai dû me prendre la première place proposée, bien face au ring et bien plus bas. Je le saurai pour la prochaine fois (car il y aura une prochaine fois, quand on a goûté à un vrai show en live…) Comme la veille, le ring est rentabilisé, et ce soir on aura droit à Saturday Morning Slam, puis Main Event, et enfin SmackDown. En tour de chauffe, rediffusion de WM 29 et on attaque avec Primo v.s Alex Riley. Puis vient SMS, résolument pour les plus jeunes. L'émission étant destinée aux kidz, on est plus proche du Cirque Pinder que de la WWE. Santino Marella lance le show, en arrivant en vélo. Opposé à Jinder Mahal, l'italien redouble d'effort pour faire rire la foule. Et ça marche plutôt bien, les gamins présents sont fans. Finalement, grâce au Cobra, Santino gagne la partie. Second et dernier combat de l'émission… I hear voices in my head ! Randy Orton, carrément ! Je ne connais pas SMS, mais c'est fort d'envoyer un mec comme Orton faire le pitre comme ça, si tôt dans la soirée. La Vipère prend la pose quand le thème de… Sheamus retentit. Alors là, je suis sur le cul, si on part sur ces bases la soirée va être homérique.

Opposés en tag team aux Prime Time Players, le match est assez plaisant. Les Players la jouent comique, Titus allant même jusqu'à demander un temps mort sifflet au bec après que son collègue se soit pris une vague de Randy. Au final, peu de surprise : combo RKO / Brogue Kick et victoire des favoris.

 

 

– Je suis chaud bouillant, je veux donner de l'exclu au public londonien, je veux surprendre ce soir, fella !

– Tu catches Big Show

-…

 

 

Vient ensuite Main Event. Je dois avouer que je connais très mal ce show. JBL, très applaudi, vient sur le ring, chauffe un peu Mark Henry qui annonce qu'il ne va pas détruire un, ni deux, ni trois, mais bien quatre catcheurs du roster right here right now. Et c'est parti pour quinze trèèèèèss longues minutes de souffrance. Autant le dire de suite, l'intérêt est très limité, et on sait de suite que Henry va plier les deux premiers que sont les Usos. Puis vient le troisième catcheur : Marella. Cette fois-ci l'italien vient à pied, pas de fioriture (c'est pour de la vraie, là). Santino arrivera à placer son finish et à faire tomber le Sexual Chocolate. Petit frisson dans le public : exploit ? Non, World Strongest Slam une fois relevé, place au 4e catcheur : The Great Khali. Si je commence à me morfondre au fond de mon siège, le public réagit plutôt bien. Il y a en effet une forte communauté indienne à Londres, et la présence d'Hornswoggle ravit toujours autant les plus jeunes. Après un début d'une rare lenteur, Henry se retrouve hors du ring, puis décide de se casser sans raison apparente sous les huées du public, mettant fin à un segment interminable.

Pour finir Main Event, Zeb Colter vient au micro déblatérer ses conneries habituelles. Sauf que ça sonne faux vu qu'on n’est pas aux USA. D'ailleurs, lorsque la salle se remplissait et que les chants partaient comme la veille n'importe quand, les petits malins qui lançaient : « We, The People » se faisaient allègrement siffler.

Place à SmackDown, et Lilian Garcia qui chante l'hymne anglais. Pour une fois, le public est respectueux (tu m'étonnes).

 

 

Da da. Da da dada da da daaa da

 

 

Premier match : Swagger vs. Del Rio : No DQ ! Bien pour lancer le vrai show, utilisation du kendo stick, d'une chaise, et même d'une échelle. Malgré les : We want Tables, les deux hommes s'en tiendront à un registre classique, dans une arène qui ne sera pas pleine, contrairement à la veille.

Deuxième match : Layla vs. Aksana. Match épique, nearfall à gogo, un Powerbomb contré en Twist of Fate sur des punaises et Layla qui gagne sur un Shooting Star Press du plus bel effet. Ou alors un tombé tout moisi, je ne le saurai jamais, je préfère me la péter sur Facebook via mon téléphone portable. L'ambiance est redescendue trop vite ? Vite, appelons notre danseur préféré !

 

 

je sais que t'aimes ça Genzô.

 

 

Là, la WWE ne fait même plus semblant : Justin Gabriel n'est pas annoncé, musique poussée au volume maximum. À ce sujet, un petit couac de la fédé, déjà aperçu lors de Raw. Le thème du catcheur est joué, le mec entre, est sur le ring, le thème s'arrête, et reprend 10-15 secondes plus tard. Je peux comprendre pour Raw, qui est censé être en live pour jouer sur la coupure pub, mais pour un SD ? Les monteurs ont trois jours entiers pour redécouper le show. Il serait nettement plus classe de laisser le show filer normalement et de remonter le truc après. Bref, combat court, pas grave l'essentiel est bien de chanter et d'acheter le titre sur Itunes.

 

Match suivant, Big Show vs. Sheamus, classico de la saison 2012-2013. Match lent, lent, lent ! Ça n'avance pas ? Serais-je déjà devenu un blasé des shows WWE du haut de mon expérience de 24 heures dans le circuit ? Non ! Les chants boring (et donc Fandango theme) commencent à monter des tribunes. Mark Henry intervient (de là où je suis, je devine quinze secondes avant Sheamus qu'une intervention se prépare). Hop, entourloupe et l'Irlandais est dans les choux. C'est cool de mettre les stars de la fédération, mais un peu de rythme eut été le bienvenu.

 

Pour tenter de relancer une machine qui s'enraye, William Regal fait son entrée. Acclamations de la foule pour son second chouchou, le premier étant le catcheur qu'il va devoir affronter : Wade Barrett. Alors là, plus de face ou de heel. Wade tente de chambrer William pour assurer son coté badboy, mais ça ne prend pas, l'O2 est en transe après avoir demandé le champion intercontinental pendant près de deux heures. Squash et victoire de l'ancien leader du Nexus. Suite des matchs croisés avec Henry contre Orton. C'est encore plus lent que Sheamus vs. Big Show !!! Surprise générale, Sheamus débarque et colle un Brogue Kick sur Mark.

 

Place au Main Event, même émotion que la veille, mais cette fois-ci j'ai prévu le coup et je filme l'entrée de l'Undertaker, annoncé toute la soirée face à Dean Ambrose. Je ne comprends pas trop pourquoi lui plus qu'un autre, j'ai peut-être loupé une traduction, mais ce n'est pas le plus important. Le combat est de très bon niveau, Ambrose joue un rôle rappelant un peu le Orton période Legacy. On sent que le Shield ne va pas passer son match à seulement tourner autour du ring. Et là pif paf pouf, le Taker sort, met le feu à la salle, manque de tuer Liliane Gacia en lui jetant un adversaire dessus, se prépare pour un Chokeslam sur Reigns, mais Spear monstrueux, vu des tribunes, de Rollins qui détruit le mur. This is awesome commence à résonner dans le stade. Le Shield a pris sa décision… PAUSE !!!!!!

 

Petit lecteur des CDC, tu as le choix.

 

 

Si tu choisis la bleue, tu auras la fin pas trop dégueu racontée par la TV.

Si tu choisis la rouge, tu auras la fin AWESOME SA MERE racontée par Genzô.

 

 

Pour faire revivre ces deux épisodes, je me suis maté en accéléré les versions TV de RAW et SD, essentiellement pour me rappeler l'ordre des combats. Et il manque un bout à la fin de SmackDown. Le Shield a pris sa décision, ce sera leur fameux triple Powerbomb. Mais cette fois-ci, le gang décide de faire passer Undertaker à travers la table des commentateurs. Mission réussie, la table explose sous les Holy Shit du public. L'épisode TV se finit sur ces images, mais si tu as pris la pilule rouge, attention les yeux !

 

Pendant que le Shield célèbre sa victoire sur le Phénom, un thème retentit. Perplexe, ne reconnaissant pas de suite, je cherche sur le Titantron un indice. Je vois apparaître le nom de Road Dogg. Je me tourne vers mon voisin de droite, il me regarde, il tente un « New Age Outlaws ? », MAIS OUI ! Je m’apprête à m'époumoner alors que leur nom apparaît à l'écran quand soudain … TIME TO PLAY THE GAME ! Rien que de l'écrire sur ma feuille Word commandée par Axl, j'en ai des frissons, Triple H se joint aux deux compères et botte littéralement le cul du Shield. Il faudrait inventer des mots pour décrire l'ambiance dans la salle. Les kidz ont décroché, et c'est dans une arène en fusion que l'on assiste à un combo des deux Outlaws, conclu par un pedigree du Game ! Les sauveurs montent sur les coins du ring, et envoient le stunt DX, c'est l'hystérie ! Puis ils relèvent le Taker, et le show se finit sur ces images de folie…

 

 

Ne partez pas, je vais vous apprendre une chansonnette !

 

 

Oui, une fois tout le monde rentré, et pendant que ça commente dans tous les sens en quittant l'O2, le thème de Fandango est joué une dernière fois. Il apparaît, s'approche sûrement du ring, mais je ne saurai jamais ce qu'il voulait, je préfère aller récupérer mes tasses et rester sur l'incroyabilité (si si) du moment vécu.

 

Grâce au dernier combat et à son final de dingue (enfin pour ceux qui auront pris la pilule rouge), ce SmackDown est sauvé. Je peux rentrer à l'hôtel l'esprit tranquille, puis en France le lendemain, cette expérience aura été un franc succès ! Je ne peux que conseiller à ceux qui le peuvent de venir assister à un vrai show télévisé (au passage, respect aux caméramans qui tournent autour des catcheurs pendant les combats tout en restant focalisés sur leur caméra). Londres reste une destination plus abordable que les USA, pour nous Frenchies.

 

 

Et n'oubliez pas d'emporter un petit souvenir.

 

 


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