Ooh ooh pain is so close to pleasure everybody knows
One day we love each other then we're fighting one another
all the time
Queen, Pain is so close to pleasure
Où l'on s'émerveillera des pas de danse de Fandango, l'on se réjouira de la réconciliation de Dwayne Johnson et de John Cena, véritables artistes incompris des temps modernes, l'on fera des poutoux à ce pauvre Paul Heyman, l'écorché vif des rings qui repart de Mania avec deux fessées et enfin, l'on se dira que finalement, le meilleur moyen d'apprécier un WrestleMania, c'est avec une bande de copains rigolards et du saucisson. Oui ! Du saucisson.
Ce qui est appréciable dans un WrestleMania c'est la déco tout en sobriété.
Nalyse de WrestleMania XXIX
Ooh ooh pain is so close to pleasure everybody knows
One day we love each other then we're fighting one another
all the time
Queen, Pain is so close to pleasure
Où l'on s'émerveillera des pas de danse de Fandango, l'on se réjouira de la réconciliation de Dwayne Johnson et de John Cena, véritables artistes incompris des temps modernes, l'on fera des poutoux à ce pauvre Paul Heyman, l'écorché vif des rings qui repart de Mania avec deux fessées et enfin, l'on se dira que finalement, le meilleur moyen d'apprécier un WrestleMania, c'est avec une bande de copains rigolards et du saucisson. Oui ! Du saucisson.
Ce qui est appréciable dans un WrestleMania c'est la déco tout en sobriété.
Nalyse de WrestleMania XXIX
Eh bien il n'était pas trop mal ce Mania ! Certes il n'y a pas eu de matchs légendaires, les histoires racontées n'étaient pas les meilleures que la WWE a pu produire dans son histoire mais globalement ça passe, non ?
Alors oui, certains seront déçus que Dolph Ziggler ne ressorte pas du PPV avec deux ceintures. Il n'a pas tenté de cash-in, mais en même temps Alberto Del Rio est ressorti de sa victoire contre Jack Swagger sur ses deux jambes. Difficile de lui prendre son titre à ce moment-là, vous ne trouvez pas ?
Sympa aussi le clin d'oeil aux dix-huit secondes.
Sans compter que si Dolph avait remporté les titres par équipe, cela aurait voulu dire un titre de champion du monde pour Big E. Langston. Vous êtes sûrs de vouloir voir ça ? N'oublions pas non plus qu'un succès de Dolph lui aurait sans doute valu les ovations de la majeure partie de la foule. Or, un heel qui reçoit de la pop, ça fait mauvais genre. Surtout dans le show le plus important de l'année, quand les deux top faces de la fédération s'affrontent pour le titre principal.
Côté tag team, le split des Hell No n'est pas pour tout de suite visiblement. Ils en sont même à plus de deux cents jours de règnes, ce qui est une performance notable. Surtout lorsqu'on sait qu'on ne leur donnait guère de chances au début. Dès que Daniel Bryan et Kane furent associés, beaucoup de gens s'imaginaient qu'ils allaient se séparer rapidement avant afin de reprendre leur feud.
Tellement je t'aime, je pense à toi. Tellement je t'aime, je rêve de toi.
Mais heureusement, leur séparation programmée reste, pour un temps, dans les cartons. Leur duo fonctionne toujours et ils forment une véritable équipe maintenant, plutôt qu'un empilage de stars. Et puis Daniel Bryan a battu son record personnel de présence à Mania. C'est un événement !
L'autre événement, c'est la première prise de ceinture pour le Miz en PPV. Manque de bol pour lui, c'était en pré-show. Du coup peu de gens ont pu apprécier sa performance.
Mais TDS est quand même parvenu à approcher son idole.
Enfin y a-t-il des gens qui ont regretté l'absence du Funkasaurus et de ses copines ? Il est vrai que ça n'est pas très correct pour les huit participants qui avaient bossé pour leur match et se faisaient sans doute une joie de pouvoir participer au plus grand show de l'année.
Mais rappelez-vous, l'an dernier, Brodus s'était incrusté à la fête et il s'était même payé le luxe de ramener sa mère pour une danse ! Vous auriez voulu revoir ça, vous ? Non, bien sûr que non, sauf si vous êtes un psychopathe.
Les Bellas avaient pourtant fait le nécessaire pour rendre la soirée magique.
Non, ce PPV était acceptable. Pas de segment backstage superflu, pas d'interruption trop longue, le mini-concert de P Diddy était sympa… Un bon petit show à regarder entre amis avec de la bière et du saucisson. Et sans rien espérer surtout. Car il est vrai que si on le regarde en live avec de grosses attentes, derrière on risque d'être déçu.
Et c'est peut-être là que le bât blesse. À force de s'imaginer qu'il va se passer telle ou telle chose, on en vient à désirer que ces choses arrivent. Et si ça n'est pas le cas, il est tentant de critiquer la qualité du spectacle proposé en affirmant qu'il ne répond pas aux attentes.
Mais là, il s'agit de WrestleMania. Certes, c'est le show le plus important de l'année, il y a une émulation particulière qui est créée. Il y a donc logiquement de fortes espérances. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que, d'une part, ce n'est pas le spectateur qui choisit comment ça va se dérouler, et d'autre part, que Mania est une grande fête qui rassemble les gens autour d'un ring de catch. Peu importe ce qu'il s'y passe, on est là pour s'amuser et pour rigoler.
Peu importe que l'idole des kidz ait vaincu dans le main event, peu importe que l'idole des smarts ait dû se fader un mort-vivant. Le plus important est de s'imprégner de l'ambiance en perdant ce côté analyste qui nous sied habituellement.
Vous allez kiffer la life oui ?!
Après, il est vrai que l'on peut se demander où les bookers comptent aller en faisant gagner Fandango. Jericho va repartir en tournée avec son groupe, emmenant avec lui sa cohorte de fans qui désespèrent encore de le voir champion du monde. Mais de là à le faire jobber contre Fandango, franchement il y a une limite difficile à franchir.
Autant l'ancien Johnny Curtis a prouvé qu'il dansait mieux que son adversaire du soir, autant sur un ring il a montré autant de capacités qu'un lama asthmatique. Enfin, après tout, il ne faut pas s'étonner, puisqu'il s'agit de Johnny Curtis. Vous savez, le même qui s'aspergeait de lait afin de montrer qu'il en avait dans le pantalon.
Bref, si la WWE a jugé bon de faire gagner Fandango pour son premier match, qui plus est à WrestleMania face à l'une des légendes de ce business, c'est qu'elle a des plans pour lui, non ? Cela dit, il faudrait lui apprendre à mieux vendre les prises de son adversaire et à lui faire travailler son sens du timing.
En revanche pour le remake d'Evil Dead il est opé.
Autre victoire surprenante, celle du Shield. Déjà, le match fut placé en opener, ce qui réduit à néant les pronostiques de certains sur l'ordre de la carte. Mais en plus, le trio de mauvais garçons s'en tire avec une victoire éclatante face à trois anciens champions du monde qui sont des références dans ce business. Le tout pour leur premier Mania ! Si c'est pas du fan service pour les smarts fanboys de catch indy, difficile de dire ce que c'est.
Mais le plus important est la conclusion du match. Big Show tend le bras vers Sheamus mais c'est finalement Randy Orton qui vient faire le tag avant de perdre lamentablement sur un spear de Roman Reigns. Très remonté, le Big Show s'en est pris à ses partenaires d'un soir avant de repartir.
La réaction du Show est compréhensible. Il peut sauver la situation, mais Orton vient le priver de son momentum avant de faire perdre l'équipe. Normal qu'il soit un tantinet énervé. Peut-on parler de heel turn ? Probablement pas, du moins pas avant d'avoir entendu ses explications.
– Randy espèce de fieffé couard. Tu as bousillé mon côte et match.
– Hein ?
Désespoir du côté des faces, mais les heels ne sont guère mieux. L'écurie Paul Heyman repart de Mania avec un 0-2 dans les dents mine de rien. Encore que ça n'est pas si surprenant que ça. La défaite de Punk était ô combien attendue. Il avait réalisé tellement d'efforts pour se rendre détestable qu'il aurait été dommage qu'il gagne. Cela dit, si la défaite du straightedge semblait inévitable, les deux hommes sont parvenus à nous vendre du suspense.
Ce que l'on peut retenir de cette feud, c'est que la streak est vraiment passée au second plan. Punk n'était pas aussi obnubilé par la victoire que HHH ou Shawn Michaels. Il était plus intéressé par le fait d'humilier le Taker plutôt que de le vaincre à tout prix. En bref, on était loin du mélo qui entoura la Road to Mania du Deadman pendant ces quatre dernières années. Et puis ce coup-ci, il ne finit pas dans l'ambulance, au moins.
Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi. Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas. Envole-moi,tire moi de là. Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas. Envole-moi
Vint ensuite le tour de Brock Lesnar. Il fallait vraiment être fou pour croire que Triple H allait accepter de jobber à Mania pour la troisième fois d'affilée. D'autant qu'il avait une revanche à prendre sur Brosky.
Le match en lui-même était assez divertissant. C'est un peu l'inverse d'un match X-Division, à savoir que des spots sont attendus mais le rythme, lui, est lent. Alors que dans l'autre cas, les spots sont préparés et le rythme rapide.
Quant à la présence de Shawn Michaels, elle restera vraiment anecdotique. Ça n'est pas plus mal car ça devient usant à force de le voir faire son retour lorsque son copain Triple H a des soucis.
Dépéchez-vous d'en finir. Y a Chasse et Pêche qui va commencer.
À croire qu'Hunter n'est pas capable de se débrouiller tout seul et qu'il a obligatoirement besoin d'avoir son BFE dans les parages pour combattre sereinement.
Vu le peu d'apparitions de Lesnar, ça serait bien de le voir affronter d'autres personnes. Le rêve absolu serait de le voir en tag team avec Punk, mais ça tient plus du fantasme obsessionnel que du réalisme.
Il tient toujours autant la forme Dolph Lundgren.
Les deux matchs pour les titres mondiaux furent pas trop mal dans l'ensemble. La feud pour le WHC est certainement celle qui fut le mieux construite pendant la Road. Seul petit bémol, Swagger est vraiment effacé par rapport à Zeb Colter. Surtout quand celui-ci se pointe vêtu de sa traditionnelle veste de chasseur par-dessus une cravate rouge. Ce qui est une faute de goût. Mais on peut tout excuser à un type qui a une si belle moustache.
Autre détail, ce mach n'était pas en opener. Voila qui change un peu par rapport à ces dernières années. Ceux qui avaient parié sur la place de ce match en ouverture de Mania en ont eu pour leurs frais. En revanche, il est vrai qu'on avait un peu l'impression d'assister à un concours de celui qui a la meilleure prise de soumission.
Laisse moi kiffer Mania avec mon mec. Ch'uis pas d'humeur à s'qu'on me prenne pour Zeb.
C'est d'ailleurs grâce à son Cross Arm Breaker que Del Rio l'emporte. Et quand Swagger tape, c'est toute l'Amérique profonde qui tape avec lui. Nous nous retrouvons donc avec un Mexicain qui fait abandonner un type du Sud profond. Un beau message envoyé par la WWE.
Un truc qui n'a pas changé dans ce Mania, c'est le main event. Rock et Cena avaient rendez-vous twice in a lifetime. Mais une petite subtilité s'était glissée dans l'affiche, la ceinture de champion de la WWE. Un enjeu plus important qui dépasse le simple « J'vais te molester sévèrement la tête ». D'autant que le Rock s'était permis le luxe de remplacer la ceinture de Cena et d'y apposer son signe.
En revanche s'il pouvait arrêter de s'habiller chez Tati ça serait bien.
Le seul problème venait du fait qu'il était difficile d'imaginer le top guy de la compagnie jobber une nouvelle fois face à un intermittent du spectacle, tout légendaire soit-il. Le déroulement du match est bon dans l'ensemble, notamment lorsque Cena fait mine de reprendre le People Elbow avant de se raviser pour ne pas reproduire la même erreur que l'an dernier.
Il est juste regrettable qu'il n'ait fallu qu'un seul Attitude Adjustment à Cena pour l'emporter. Certes, il y a eu plusieurs tentatives avant, mais le match aurait gagné en intensité si le champion avait pu survivre à au moins un finisher. Mais au moins Cena l'emporte avec sa prise de finition, ce qui évitera le déferlement de critiques comme au Royal Rumble lorsque le Rock l'avait emporté grâce à sa Gifle du Peuple.
Des chatouilles !! Ha ha ha !!
Du reste, c'est sans doute le meilleur match du Brahma Bull depuis son retour. Et du coup c'est bien dommage qu'il parte maintenant. Encore qu'il est possible qu'il nous fasse don de sa présence à Extreme Rules.
John redevient champion pour la treizième fois (11 WWE et 2 WHC), ce qui le place à égalité avec Triple H (8 titres WWe, 5 titres WHC). Et le show s'est terminé sur une belle image, pleine de guimauves et de mièvreries, qui rassembla les deux anciens adversaires. La ceinture va maintenant retrouver un peu d'exposition et le Rock sa carrière à Hollywood. Tout est bien qui finit bien.
Aller salut les amis. On se retrouve l'année prochaine pour un Third in a Lifetime.