Tu es un de ces beaufs qui considèrent que les Divas servent juste à faire beau dans le paysage et que deux hommes en slip qui se tapent, c'est le truc le plus viril du monde.
Commentaire du membre SuperCena, posté sous la première chronique de l'Ultimate Georges Michaels.
Je pense qu'aujourd'hui, nous sous-estimons grandement la place du slip dans nos sociétés contemporaines. Y a qu'à regarder du catch pour s'apercevoir que l'élasticité du calecif est la clé d'une certaine forme de popularité… peut-être même de la vraie virilité.
L'Ultimate Georges Michaels, à un habitué du PMU de la rue Saint Honest.
C'est qui qui prend la photo ? L'Ultimate Georges Michaels bien entendu.
Le vrai catch selon l'Ultimate Georges Michaels, épisode 2 :
Comment regarder du catch ?
Tu es un de ces beaufs qui considèrent que les Divas servent juste à faire beau dans le paysage et que deux hommes en slip qui se tapent, c'est le truc le plus viril du monde.
Commentaire du membre SuperCena, posté sous la première chronique de l'Ultimate Georges Michaels.
Je pense qu'aujourd'hui, nous sous-estimons grandement la place du slip dans nos sociétés contemporaines. Y a qu'à regarder du catch pour s'apercevoir que l'élasticité du calecif est la clé d'une certaine forme de popularité… peut-être même de la vraie virilité.
L'Ultimate Georges Michaels, à un habitué du PMU de la rue Saint Honest.
C'est qui qui prend la photo ? L'Ultimate Georges Michaels bien entendu.
Le vrai catch selon l'Ultimate Georges Michaels, épisode 2 :
Comment regarder du catch ?
Je pense que SuperCena a bien raison. Son commentaire, posté sous ma première chronique, m'a semblé le plus pertinent de tous. En une phrase, il a résumé "le regard" que je porte sur le sport qui nous réunit tous. Moi, l'Ultimate Georges Michaels, je suis un gros beauf, pour ne pas dire un gros « BOF ». J'adore me gratter l'élastique en rotant, qui plus est devant un match de catch. Il y a tant de justesse dans cet emboîtement de sons. La vibration d'une corde à linge enrobée d'un raclement guttural, waouh… Hormis mes expériences préputiales, c'est vraiment là que je me sens le plus « homme » (Jeune fille de 17 ans, pardonne-moi si jamais tu lis ce que je viens d'écrire, cf. Première chronique). Au-delà de ces considérations, je trouve la remarque de SuperCena si intéressante qu'elle mérite que nous dévions tous ensemble sur un sujet passionnant : comment regarder du catch !
Et quand je dis « regarder », je parle au sens propre : c'est-à-dire canapé + tv + charentaises. Le figuré, c'est pour les philosophes, ça rapporte que dalle. En gros, quelles sont, pour les fans, les différentes formules de visionnage d'un show de catch télévisé ? Seul, entre amis, en famille ou en couple, j'en ai identifié quatre que je déclinerai en avantages et en inconvénients.
Spontanément, j'ai opté pour le format Pay-Per-View, grand classique et expérience bi, voire tri-mensuelle que nous tous « Trolls », « Elfes », « Orques » et « beaufs » de la même famille avons adopté depuis l'éveil salutaire de la matrice Internet. Cette chronique sera tout aussi inconsistante que la première. Moi, le Best Tweener in the World, je choisis délibérément de baser mon propos sur les expériences réelles d'un personnage fictif, Jean-Claude – façon Tergal – que je surnommerai parfois par commodité « JC » – façon Dikkenek, mais en moins violent -.
FORMULE 1 : la moins chère => Jean-Claude, en tête à tête avec sa téloche
« Je regarde mon Pay-per-view tout seul et je vous emm**** ! »
Principe : Comme 95 %* des fans de catch, JC s'isole devant son PC ou sa TV pour regarder son PPV WWE mensuel. JC n'a pas d'âge, quelques collègues fans sur des forums, et une poignée de t-shirts à l'effigie des athlètes pour lesquels il éprouve un certain engagement émotionnel. Ce n'est pas toujours simple pour lui de trouver un volontaire désireux de l'accompagner trois heures durant sur les montagnes russes d'un programme de sports entertainment.
(*chiffre basé sur un sondage Ipsos réalisé sur une seule personne, l'Ultimate Georges Michaels)
Avantages de mater un show en solo :
– JC s'en fout, il peut fumer son cigare qui pue tranquille. En d'autres circonstances, c'est-à-dire en communauté, il serait contraint de crapoter à la fenêtre, en plein courant d'air, s'exposant à la froideur sans pitié de l'hiver. Le cigare a mauvaise réputation.
– Jean-Claude a plus de bière pour lui, vu qu'il est tout seul. Il enchaîne un cul sec dès qu'il voit un atémi… Le problème c'est que la WWE semble avoir banni ce geste du répertoire de ses employés. Il y en a de moins en moins. DAMN ! En outre, il s'autorise des pauses pipi sans débat public au préalable pour savoir si oui ou non son absence justifie qu'on interrompe le déroulement du show. C'est sa vessie qui dit « Oui ».
– Aussi beauf que son collègue Georges Michaels, JC a tout le loisir de zapper le match des Divas. Il ne regarde que leurs entrées, zoome sur les plans caméras qui filment les donzelles de derrière, puis passe au match suivant. Le catch, c'est pas pour les gonzesses !!!
– JC peut rewinder le show quand il comprend mal une promo. Comme tous les lecteurs des Cahiers, il est bilingue uniquement sur les catchphrases.
– Beauf, mais sensible, Jean-Claude se réjouit de savoir qu'il pourra pleurer en toute liberté quand Randy Orton remportera le énième titre que plus personne n'attendait.
Ce soir, JC va se mater un PPV en solo…
alors avant, c'est apéro dans le jardin.
Inconvénients de mater un show tout seul comme un blaireau :
– Si JC n'a pas de fuego pour allumer son cigare et qu'il essaie d'en embraser l'extrémité en la collant sur la plaque électrique de la cuisine, il risque de prendre une raclée par sa mère… ou son proprio (parfois, les deux sont la même personne).
– Qui pour consoler un « homolescent » (contraction maternelle – précisons que l'homolescence n'est pas un stade évolutif réservé aux fans de catch, c'est un stade générationnel) déchiré par la défaite de son protégé ? Il y a des revers qui font plus mal qu'un aller à cinq doigts. Beauf, mais sensible le JC.
– Toutes les critiques acerbes que Jean-Claude éructe à l'encontre de John Cena et Zack Ryder s'évanouissent dans le néant. Néant qui, rappelons-le, borde le halo lumineux émis par sa télévision. Le néant du XXIe siècle ne dépasse pas les murs de notre salon.
FORMULE 2 : la plus contraignante en termes de ménage => Jean-Claude invite ses amis
« Ce soir, c'est soirée PPV, venez nombreux ! Avec une fille si possible… Je sais, j'en demande trop ! »
Principe : JC, polythéiste, remercie Dieu, Allah et le grand manitou de la secte Black Sheep pour avoir garni son environnement social de personnes qui partagent la même passion que lui. Tel un rituel, il participe à un roulement qui consiste à accueillir à tour de rôle la troupe de fans chez soi. Bien sûr, il n'y a jamais de filles dans les effectifs. Parfois, un héros parvient à ramener une malheureuse captive sur la selle de son chev… vélo. La captive est un lieu commun (au sens figuré, bien sûr, JC et ses potes ne chopent jamais en soirée catch), c'est-à-dire qu'elle souffle ostensiblement chaque fois qu'elle entend un gros mot. Soit environ toutes les 27 secondes (les amis de JC sont polis, la moyenne nationale est de 9 secondes). Malgré son manque d'ouverture d'esprit (le catch est un moment de communion), la demoiselle n'est aucunement en mesure de paralyser le processus de « sociabilisation » inhérent à ce genre de réunion. L'émergence de la sociabilité « entertainmentale » transparaît dans les nombreux rebondissements de la soirée. Ceux-ci tendent à prouver que Jean-Claude, tout fan de catch qu'il est, a de quoi remplir les pages d'un recueil de mémoires : visite des gendarmes dans l'immeuble, disparition inopinée de deux-trois DVD, casse de deux-trois verres et changement d'un tapis… dû à la casse de deux-trois verres. Dire que le poker est à la mode… est-ce réellement aussi trépidant que d'insulter à dix le même catcheur, de scander en chœur une catchphrase de trois lettres ? Holy fuck, bien sûr que non !
Les soirées catch entre amis, en général, ça sent l'homme. Pas l'ombre d'une fille à l'horizon
Avantages de regarder un show à 10 + 1 captive :
– L'énergie partagée, l'émulation… Le sentiment que le catch n'est pas le cirque que les profanes osent décrire dans Ouest France, mais bien un succédané – autrement plus tangible et bon pour l'humanité – de premier choix pour laisser à Dieu, Allah et autre manitou de la secte du Mouton noir (Black Sheep, le film vaut une palme de canard) le temps de respirer.
– Tant que ses amis sont là, JC met le couvercle sur le feu névrotique de son célibat. La présence d'une captive peut, de surcroît, faire naître en lui de nouveaux espoirs.
– Jean-Claude peut taxer toutes les cigarettes qu'il veut à ses potes. C'est lui qui invite, donc pas de raison qu'on lui refuse ce privilège.
– Jean-Claude économise son cigare pour les soirées catch lors desquelles il a la certitude qu'il sera seul : un PPV TNA pointe en bas de son calendrier, ça tombe bien.
JC et ses potes kiffent le WWUI : Watching Wrestling Under Influence
Inconvénients d'être entouré d'amis qui croient s'y connaître en catch:
– Jean-Claude n'a pas le choix : comme tout le monde, il doit faire semblant de comprendre les promos backstage sans se servir du rewind. Dans ces moments-là, il a l'impression d'être en discothèque, à gesticuler des lèvres pour galvauder les lyrics d'une chanson qu'il fait semblant de connaître.
– JC s'expose aux agressions scénaristiques de Spoileman. Le Spoileman est cet individu qui parvient toujours à s'incruster dans un groupe (de deux personnes, et même parfois d'une seule) et qui pousse le vice à enchaîner les allusions ou fausses pistes pour conduire son auditoire -démuni de boules quiès- sur les chemins d'une vérité à demi avouée. En catch, vérité = résultat. (Haro sur ceux qui croi(v)ent encore que Vérité du catch = Vie des catcheurs en coulisses.) Le Spoileman a quelque chose d'attachant, mais JC est un beauf et ça l'énerve qu'on joue avec ses coui****. Coui****= hypophyse de JC.
– Parmi les invités, il y a toujours un imbécile qui tient à regarder le match des Divas… ce qui entraîne systématiquement un échange stérile de propos virils. Et pendant ce temps là, une captive fait mine de s'intéresser au débat. Sexisme participatif.
FORMULE 3 : la plus vaine => Jean-Claude essaie de convaincre sa mère et son père que "le catch, c'est bien"
« Le catch, c'est un spectacle familial. Le show s'appelle Extreme Rules, ça va vous plaire… C'est très coloré »
Principe : « Don, contre Don » disait le sociologue Lacoste en poussant de la fonte en salle de gym. Après avoir visionné 5 heures de Plus belle la vie avec sa mère et son père (DON), Jean-Claude propose d'ouvrir son jardin secret à ceux qu'il aime par-dessus tout. Candeur parentale oblige, mère et père, redevables à leur fils d'avoir suivi en leur compagnie les misères de Marseille, acceptent la suggestion (CONTRE-DON). Le lecteur DVD avale la galette… ça joue, c'est Extreme Rules.
– Mais c'est pour de faux, les enfants !!!
– Ta gue***, maman…
Avantages de partager le catch avec la familia :
– Maman a cuisiné une belle apple pie. Si pour vous c'est un détail, relisez bien cette chronique… Je vous le répète depuis le début : il est très rare que JC en mange…
– Papa se montre visiblement intrigué par ce spectacle. Il pose une foule de questions à son fils, lequel doit faire le tri. Parmi les questions les plus pertinentes, il y a le fameux : « Il pèse combien le Big Show ? »
– Si par hasard, le frère de JC débarque et jette un œil au phénomène, c'est le summum de la cohésion familiale. Pour la première fois, Jean-Claude a l'impression qu'il appartient à un tout et que sa passion n'est pas forcément « segmentante ».
– Si par hasard, la sœur de notre héros réellement fictif débarque et jette un œil désabusé au phénomène, c'est le summum II : JC aura une bonne raison de lui mettre une béquille dans le fémur la prochaine fois qu'il la croisera en allant aux toilettes.
– Si par hasard, le chat de notre héros réellement fictif débarque et ignore l'écran, c'est le summum III : JC aura une bonne raison de lui faire des soufflettes dans le museau lors de sa prochaine soirée avec Marie-Jeanne (JC est déviant)
Inconvénients d'avoir tenté le rapprochement familial :
– Overdose de questions. Papa demande sans cesse : « Mais, tu crois que c'est pour de vrai ? Boh, ils se touchent pas… » L'impression que l'expérience tourne à la catastrophe. JC a beau expliquer que l'essence du catch repose sur autre chose de bien plus dense que cette interrogation, le bougre d'aîné n'en démord pas. Un atémi dans le front plus tard, papa perd connaissance… et dire que JC n'est même pas catcheur. « Oh it's real, it's damn fucking real, popy !!! »
– La cigarette et le cigare sont formellement interdits dans le salon depuis que papa ne fume plus, et ça, JC le vit mal. Prudent, le fiston ne prendra cependant jamais le risque de proposer un show TNA à ses parents. Il sait pertinemment que son patriarche ne pourrait éviter la rechute.
– Le frère débarque, analyse l'image, compte le nombre de slips sur le ring et prétend doctement que JC « tâtonne encore les murs de sa psyché pour y trouver le bon interrupteur de sa sexualité. »
– La petite sœur, qui prendra un jour ou l'autre une béquille, regarde JC avec intérêt. Elle aimerait voir en lui une grande sister.
Formule 4 : la plus Ultimate Georges Michaels => JC conspire et invite sa petite amie à voir Twilight IX
« Oh mince, ma petite sotte de sœur a prêté le DVD de Twilight à une copine… Quel dommage ! Heureusement, j'ai reçu mon DVD WWE One Night Stand 2008 ! Installe-toi ma belle, tu vas adorer. »
Principe : Jean-Claude veut le beurre et l'argent du beurre, des catcheurs et un peu de douceur. Sa petite amie – 17 ans et un excellent bulletin de notes au dernier trimestre – commet l'erreur de croire qu'un garçon puisse trépigner d'impatience à l'idée de voir « l'Ultimate » épisode de Twilight. Lumière tamisée, petits bisous dans le cou et hop ! Jean-Claude appuie sur le bon bouton : celui de sa télécommande. Il l'ignore encore, mais fort logiquement, il prépare son retour au célibat. Quand One Night Stand 2008 prendra fin, il comprendra que le catch, sauf précieuse exception, est amouricide (néologisme, il me semble).
– Chéri, on va au cinéma ?
– J'ai mieux à te proposer, ma douce !
Avantages de former une Mixed Tag Team pour mater un show de catch :
– Exploiter le contraste. À l'écran, tous les catcheurs hurlent, se violentent et tirent la langue comme des loups qui n'auraient pas bouffé depuis leur naissance. En fin psychologue, Jean-Claude fait monter sa jauge de « Nitro Gentleman » en adoptant une attitude aux antipodes des barbares de la télévision. Sa chérie apprécie et se blottit sous son aisselle. Le catch entremetteur, c'est possible.
– Le come-back de la self-estime. Avec zéro victoire sur ses dix derniers speed datings, JC a compris que le seul sujet sur lequel son assurance ne vacillait jamais était celui du catch. Alors, quand il raconte avec passion combien il a toujours méprisé les gens qui sous-estimaient l'impact de JBL sur la Ruthless Agression Era, un courant énergétique le traverse des orteils à l'épaule gauche. Il sait qu'on l'écoute parce que le ton qu'il emploie résonne de cette gravité, de cette beauté unique et masculine que toutes les femmes recherchent. Et là, sa petite amie comprend. Elle comprend qu'aucun troufion-chevelu armé d'une guitare acoustique, espèce de hippie en Nike Air Max et tee-shirt American Apparel, n'est capable d'émettre une telle intensité dramatique. JC est le roi du monde. Comment ? En restant lui-même. Trust yourself.
– Grâce à One Night Stand 2008, JC a tout le loisir de se montrer complaisant. Sa petite amie s'ennuie ? Il est prêt à faire un effort et à changer de programme. C'est ça façon d'aimer. Il n'est pas le beauf dont tout le monde parle. Sa jauge « Nitro Gentleman » est au bord de l'explosion. Le JC intelligent n'est pas condamné à la "petite vie", mais à son antithèse. Don't be shy.
Malgré tous ses efforts, JC demeure un incompris.
Inconvénients de se farcir une captive pendant un show de catch :
– JC s'expose à un danger majeur : être incompris. C'est notamment le risque qu'encourt le boyfriend d'une fille de 17 ans. La demoiselle souffle et ça agace notre fan fictif. Il se dit que là aussi, elle pourrait faire semblant d'apprécier. Malheureusement, 3 heures d'affilée, c'est un peu long en terme de simulation. L'écart est trop grand avec le quart d'heure habituel… Je parle en temps de match, bien entendu.
– Comme avec ses parents, Jean-Claude n'a ni droit à la bière, ni à la cigarette. Il s'auto censure par souci de garder une bonne haleine. Ouais, c'est même de l'auto flagellation. Regarder un show de catch, selon l'Ultimate Georges Michaels, est inconcevable sans un bon pack de bière et des clopes… JC se fait du mal, et au final, il en est le seul responsable.
– JC s'expose au danger de la traduction : promo backstage oblige, rewind exclu par dignité, il n'a d'autre choix que de doubler les dialogues en direct pour expliquer à sa belle, inscrite en Allemand LV1, l'évolution des intrigues WWE. Montée de stress quand il réalise que l'Allemand LV1, c'était la langue de son ex !
– Regarder du catch avec une fille, c'est être victime d'un marchandage tacite. C'est bien connu, toute petite amie qui se respecte ne fait jamais rien sans attendre en retour un effort de la part de son Roméo. Une soirée catch pour JC = Une journée solde avec la donzelle. Et comme il est le seul à disposer d'une carte bancaire, ses misères financières ne font qu'empirer. Tout compte fait, l'intérêt de vouloir tout partager avec l'autre n'est pas une si bonne idée. Sauf exception, JC remodèle le puzzle à sa façon et en vient à conclure que le Vrai Catch est bien celui de l'Ultimate Georges Michaels :…………….
………… pas de filles (sauf super exception), des clopes, des bières, des verres à péter, des tapis à tacher, des voisins à faire chi**, des tables à retourner et un téléphone portable au cas où maman se retrouverait dans l'obligation de venir vous recueillir au poste de gendarmerie.
C'est pas moi, c'est la bière !
À Trina.