The Man Who Sold The Chamber

The day is coming
Armageddon's near
Inferno's coming
Can we survive The Blitzkrieg
The Blitzkrieg
The Blitzkrieg

Metallica, Blitzkrieg

 

Où l'on pourra constater que six hommes dans une chambre de fer ça n'est pas forcément gay friendly, l'on fera des métaphores chevalines, l'on dansera du funk avec des popotames le tout en dégustant de la fondue avec un verre de Fendant.

 

 

Une chambre. Six hommes en slip. Tout un tas de possibilités.

 

 

Nalyse d'Elimination Chamber

 

The day is coming
Armageddon's near
Inferno's coming
Can we survive The Blitzkrieg
The Blitzkrieg
The Blitzkrieg

Metallica, Blitzkrieg

 

Où l'on pourra constater que six hommes dans une chambre de fer ça n'est pas forcément gay friendly, l'on fera des métaphores chevalines, l'on dansera du funk avec des popotames le tout en dégustant de la fondue avec un verre de Fendant.

 

 

Une chambre. Six hommes en slip. Tout un tas de possibilités.

 

 

Nalyse d'Elimination Chamber

 

 

Nice guys finish last :

 

Lors du derby de Vincennes Kaitlyn a conservé sa ceinture face à Tamina. Elle l'emporte avec un spear après avoir évité Tamina qui sautait sur elle depuis le turnbuckle. 

 

Le règne de l'Amazone à la croupe de cheval (dixit Latrell) continue dans l'indifférence la plus totale. Reste à savoir si la feud avec Tamina va se poursuivre ou si une autre âme se dévouera pour aller titiller la championne. 

 

Vu ce que les combats féminins nous ont réservé lors des derniers Mania, un match simple pour le titre Divas serait déjà une victoire. Même s'il ne doit durer que deux minutes.

 

 

Kaitlyn, on dirait qu'elle a été dessinée par Bastien Vivès. (© Latrell)

 

 

Dans le pré-show, les Hip Hop Hippos (© She Mamuse) l'ont emporté sur les Rhodes Scholars. Le traitement de l'équipe heel est un peu bizarre. Rhodes et Sandow perdent leur feud contre les HellNo, se séparent pour finalement se reformer quelques jours plus tard et échouent contre une équipe de gros balourds. Logiquement la prochaine étape serait un recoiffage de la moustache de Cody Rhodes par les Prime Time Players.

 

C'est quand même dingue de voir une si belle équipe aussi mal traitée. Okay, c'est dans la nature de la WWE que d'humilier ses heels mais à force de trop leur taper dessus ils perdent tout intérêt. Surtout que là, c'était un match sans aucun véritable build et sans enjeu. Rhodes et Sandow auraient pu se refaire la cerise avec la victoire sur un popotame asthmatique et un tricéra-pas-top mais non, on les enterre.

 

 

La dope, c'est dépassé. Maintenant, le schtroumpf gangsta fait bosser ses esclaves dans la confection de jouets WWE, c'est bien plus rentable.

 

 

Morceau un peu plus gros avec le match pour le titre de champion des États-Unis. À l'image de la cousine de Général du Pommeau, Antonio Cesaro a conservé son bien. Mais d'une manière bien heelesque qui sied à son personnage. Alors que le Miz lui administrait mollement des coups de pied sur le torse afin d'appliquer le figure four leglock, il glissa et son genou tomba pas loin des castagnettes de l'ex-Castagnoli.

 

Le Suisse s'en plaignit aussitôt à l'arbitre qui disqualifia l'outrecuidant Mizanin sur le champ. Se retrouvant fort bain-marie, ce dernier frappa son adversaire directement dans les valseuses afin de lui donner une bonne raison de hurler à la mort.

 

Dégoûté par un tel finish, le Miz doit avoir encore plus envie d'arracher la ceinture des mains du compatriote de Tranquillo Barnetta. L'histoire n'est donc pas encore terminée et devrait nous emmener à Mania.

 

Ne boudons point notre plaisir: après leur match au Rumble, les deux loustics ont encore livré un match sympathique et devraient se retrouver pour un dernier affrontement dans le plus grand show de l'année. Et vu que le titre US n'a plus été défendu à Mania depuis 2007, c'est un effort appréciable de vouloir lui donner un peu d'attention. Et surtout, Cesaro devrait avoir de vrai débuts à Mania avec un match en un contre un. C'est quand même mieux que d'être noyé dans la masse d'une battle royale ou d'un match par équipes à cinq contre cinq.

 

 

Voila ce que c'est que de se castagner les castagnettes au lit.

 

 

Évoquons rapidement le match entre les gentils gros bourrins et le Shield. Oui c'est regrettable qu'il n'y avait pas de stipulation, surtout quand on se rappelle le match à TLC. Mais il y avait plus important que ça puisque la crainte de voir le Shield enterré tel le Nexus autrefois hantait les esprits telle l'épée de ce bon vieux Damoclès.

 

Au contraire, les trois rigolos obtinrent une victoire chanceuse, Rollins effectuant le tombé sur Ryback quasi involontairement après un Spear de Reigns. Cena a beau tenter de marquer l'étonnement sur son visage (ne venait-il pas de venir à bout de Dean Ambrose?) il a perdu.

 

De ce match on ne peut guère tirer d'enseignements. Cena va feuder pour le WWE Title, Sheamus boire une Guinness et Ryback continuer de courir après les Animaniacs (à vous d'imaginer qui est Dot). Okay y a de bons matchs, mais cette feud commence à traîner un peu en longueur.

 

 

I think they findus Lilian. (© Jayson Ofabeach)  

 

 

Avant de passer à la suite, dernier point de détail: Ziggler est venu râler après le match dans la chambre parce qu'il n'était pas présent sur la carte du show. Booker T. lui a alors envoyé Kofi Kingston pour le calmer. Le bondissant Jamaïcain à perdu. Big E. Langston a ensuite un peu joué avec lui avant de partir satisfait.  « C'est encore une embrouille de drogue », commentera un brin laconique le bon Jayson Ofabeach tout en se grillant une clope.

 

 

Dans la série "Les grands moments de l'histoire", je demande Tommy Smith sur le podium du 200 mètres aux JO de Mexico.

 

 

 

Rollin', rollin', rollin on a Chamber :

 

C'est avec un charmant nœud papillon que Ricardo Rodriguez a annoncé l'arrivée d'Alberto del GuerreRio pour le match comptant pour le titre de champion du monde poids lourds. Et du poids lourd, y en avait en face avec la masse du Big Show.

 

 

Oh non. OH NON! J'ai abimé ma manucure!

 

 

Guère impressionné par la carrure de son monstrueux adversaire, le champion s'élança en pleine confiance, porté par les encouragements d'une foule en liesse. Pourtant, cette fois-ci, point de stipulations. Ce qui est dommage, puisqu'après deux last man standing consécutifs c'était l'occasion d'avoir quelque chose de plus couillu (genre un street fight ou un hog pen match, c'est rigolo un gros qui se débat dans la boue).

 

Mais l'absence de stipulation avait tout de même quelque chose d'attirant car pour vaincre le béhémoth, Del Rio devait soit le soumettre soit faire le tombé. Et visiblement c'est la première option qu'il choisit puisqu'on le vit s'accrocher au dos du Big Show tel un clochard sur du foie gras afin de lui porter une clé de bras.

 

Del Rio tenta de soumettre l’Énorme à plusieurs reprises au point que ça en devenait presque ridicule étant donné que le mastard n'était jamais loin des cordes si bien que Latrell hurla : « Accroche avec tes pieds gros guignol ! ».

 

L'obstination du Mexicain finit par payer puisque le gros Spectacle finit par taper comme un sourd sur le tablier alors que son bras gauche était pris dans l'étau du vendeur de tacos. Une victoire retentissante pour Del Rio qui est parvenu à soumettre un géant tel David et Mickey avant lui. Gagner par soumission c'est quand même plus impressionnant qu'un simple tombé, surtout sur un type qui fait bien quatre fois votre poids. Del Rio devrait s'en servir habilement pour effrayer son prochain adversaire.

 

 

Et sinon, quand il veut il compte le tombé, l'arbitre.

 

 

Un adversaire qui devait être désigné par la chambre éliminatoire. Et au vu de l'alignement du chicanos, il est fort probable que le vainqueur soit Jack Swagger, Mark Henry voire Randy Orton si ce dernier fini par passer du côté obscur de la Force.

 

 

Cherchez l'intrus. Indice: il est tout rouge, mesure 2m10 et s'appelle Kane.

 

 

Cette chambre ne restera peut-être pas dans les mémoires mais elle fut divertissante. Premier point: contrairement eux dernières années, il n'y avait pas de jobber à la R-Truth, de types sans charisme à la McIntyre ou DiBiase, ou de boulets à la Khali. Les six mecs présents avaient tous un beau profil. Kane et Mark Henry dans leur rôle de gros streum efficace, Bryan le petit technicien, Swagger le jeune loup qui a chopé la rage, Orton et Jericho les valeurs sûres. Chaque participant était encore au course au moment où le dernier d'entre eux, Henry, entra en piste. C'est certes un détail, mais ça montre que personne n'était là pour jobber, ce qui donne de l'intérêt au match.

 

Daniel Bryan et Chris Jericho ouvrirent le bal. Y2J était en mode « mettre les jeunes over » puisque, outre Bryan, Jack Swagger eut droit à quelques échanges avec lui. Jericho et lui s'allièrent même un temps face à un Mark Henry plus destructeur que jamais.

 

 

Sympa le remake de Gorilles dans la brume.

 

 

Sorti de sa cellule en dernier, le gros Marko s'employa à mettre au pas la concurrence. Et alors qu'on pouvait penser que Bryan et Kane allaient finir par s'éliminer mutuellement, ils succombèrent à la charge du chocolat sexuel. L'amant de Mae Young n'est jamais aussi fort que quand il est heel. Campant un face assez fade (même si son association avec D'Lo Brown il y a bien longtemps de ça, avait été assez fun; il faut le voir faire la cour à Chyna), son association avec MVP ou Horny ayant brisé son personnage de type dangereux, ce qui lui valut des années durant les moqueries d'une partie du CDC Universe.

 

Henry reste pourtant un tueur lorsqu'il est énervé, et il l'a encore prouvé au cours de cette Elimination Chamber. Et il fallut que Jericho, Orton et Jack Swagger s'allient pour l'éliminer. Bien entendu cet artifice est couramment utilisé lorsqu'il s'agit de sortir un poids lourd du match, mais ça reste logique. Ça permet en même temps de se débarrasser d'un type balèze tout en lui faisant conserver son aura de destructeur — aura encore renforcée par le beatdown post-élimination qu'il infligea à ses trois adversaires, sous les cris apeurés de Booker, de Teddy Long, des arbitres, du public et sans doute des familles de Jericho, Swagger et Orton devant leur télé.

 

 

– Putain, comment le faire partir d'ici avant qu'il bute tout le monde???

– Je sais! Mark! Y a un arbre devant le stade! Je suis sûr que t'es même pas cap de le déraciner!

– Ah ouais? Tu vas voir! J'y vais tout de suite!

– Haha, ça marche à tous les coups.

 

 

Swagger est sans doute la bonne surprise de ce match. Il fut le premier à faire son apparition, avec un nouveau thème d'entrée, fit une petite promo en compagnie de son mentor et montra une belle envie. Ce Jack 2.0 est vraiment convaincant, le volume physique qu'il a pris le rend effrayant, il ne ressemble plus à une vague brute du lycée sortie tout droit de Retour Vers le Futur. Un petit bémol avec sa coiffure à la Owen Hart mais on ne va pas lui reprocher de tenter des trucs.

 

Le plus américain de tous les Américains remporta cette chambre (ce qui, avec une victoire au MITB et un titre de champion du monde poids lourds, commence à lui faire un beau petit palmarès) après avoir contribué à l'élimination du dangereux Mark Henry (lui aussi très impressionnant). Une victoire obtenue toute en roublardise puisqu'il effectua un roll up sur Randy Orton après que celui-ci soit venu à bout de Jericho.

 

 

Ah, si on nous avait dit ça il y a… deux semaines?

 

 

Et petit message à l'attention des haters de Randy Orton: le type n'a plus touché une ceinture depuis un bail, ne truste pas le main event et met les jeunes over de temps en temps alors lâchez lui un peu la grappe voulez-vous.

 

 

Bon ben c'est combien déjà, le ppv? 50 dollars? Allez, c'est décidé, je me cotise avec Mason Ryan et Curt Hawkins, et je le mate en direct!

 

 

Enfin, oui, ce match ne fut pas le main event de la soirée alors que la stipulation donne son nom au PPV mais comme le dit si bien la loutre turgescente :

 

 

Les mecs qui râlent parce que c'est pas le match du PPV en main event sont les mêmes que ceux qui ont une liseuse.

 

 

The Ballad of Chasey Rock :

 

Le dernier affrontement entre CM Punk et le Rock nous avait laissé un goût amer. L'affiche était belle mais la qualité du match ne fut pas à la hauteur, la faute principalement à un Rock clairement hors de forme et à une table d'annonce pas très solide.

 

Les critiques sur l'état physique du Rock sont justifiées. Il est très difficile de les contester et encore une fois le Brahma Bull a eu les naseaux en feu durant tout le match. Du coup il y avait un faux rythme pendant le match avec un début assez lent et beaucoup de phases de récupération.

 

 

Tu vois, Punk, je préfère quand tu rends hommage à Macho Man plutôt qu'à Val Venis.

 

 

L'acting n'en fut pas moins bon, notamment de la part de CM Punk qui se permit le luxe de cracher au visage du champion et qui tenta de piquer le finisher du Rock Mais le bodylanguage dans un match c'est pas suffisant et l'ensemble reste terne. Et la conclusion n'en est pas moins décevante. Overbooking, ref bump, Paul Heyman bump, le second arbitre qui vient s'enquérir de la santé de son collègue plutôt que d'aller faire le compte de trois… Franchement il ne manquait plus qu'un run-in de Brock Lesnar pour que ça devienne la foire fouille.

 

 

Vous me réveillez quand le match commence à devenir intéressant hein.

 

 

C'est dommage car l'affiche vaut le coup d’œil. On parle là de la plus grande star actuelle qui affronte un des plus grands du business. Mais même pour un fan du Rock de la grande époque, ça devient de plus en plus difficile de le défendre. Il est quand même incroyable qu'un sportif comme lui ait autant perdu en endurance. Surtout que pour tenir rien que dix minutes sur un ring avec Punk ou Cena il faut avoir du coffre.

 

 

Marrant ça, mon pouls monte plus quand je regarde à la télé une émission sur la culture de la betterave que quand je catche un quart d'heure contre le Great One.

 

 

Vu la situation il est vrai qu'un triple threat entre Cena, Punk et le Rock serait une bonne idée. Beaucoup de gens ont mis en place toute une série de théories aussi fumeuses qu'ubuesques depuis quelques semaines sur le forum mais il faut avouer que ça aurait de la gueule. D'une, ça permettrait de changer le main event de Mania avec un match à trois plutôt qu'un math simple. De deux le Rock pourrait disposer de plages de repos sans que ça choque qui que ce soit.

 

Quoiqu'il en soit il reste un bon mois et demi avant Mania, ce qui laisse du temps pour builder le plus grand show de l'année et peut-être rendre cette route un brin clinquante.

 

 

J'ai comme une impression de déjà-vu, là… Doit y avoir un bug dans la matrice.

 

 


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