Vivement dimanche !

Ne faites jamais l'amour le samedi soir, sinon s'il pleut le dimanche vous ne saurez plus quoi faire !

Sacha Guitry (qui ne connaissait pas l'existence des PPV de la WWE)

 

Ah, l'ivresse des shows précédant les grandes messes du dimanche, ces longs tunnels où il ne se passe généralement rien, de peur de dévoiler le début d'un élément clé de l'intrigue qu'il vous faudra payer pour voir… Une purge ? Un mauvais moment à passer ? Deux heures d'une vie que vous ne récupérerez jamais ? Un calvaire somme toute évitable ? Ne nous mentons pas, la plupart du temps ces interrogations ne sont que rhétoriques. Et si pour une fois, ce Smackdown dérogeait à la règle ?

 

 

Bienvenue dans le couloir menant à la chambre d'élimination !

Godwin point atteint d'emblée.

 

 

Nalyse de Smackdown du 15 février

 

Ne faites jamais l'amour le samedi soir, sinon s'il pleut le dimanche vous ne saurez plus quoi faire !

Sacha Guitry (qui ne connaissait pas l'existence des PPV de la WWE)

 

Ah, l'ivresse des shows précédant les grandes messes du dimanche, ces longs tunnels où il ne se passe généralement rien, de peur de dévoiler le début d'un élément clé de l'intrigue qu'il vous faudra payer pour voir… Une purge ? Un mauvais moment à passer ? Deux heures d'une vie que vous ne récupérerez jamais ? Un calvaire somme toute évitable ? Ne nous mentons pas, la plupart du temps ces interrogations ne sont que rhétoriques. Et si pour une fois, ce Smackdown dérogeait à la règle ?

 

 

Bienvenue dans le couloir menant à la chambre d'élimination !

Godwin point atteint d'emblée.

 

 

Nalyse de Smackdown du 15 février

 

 

Pour ouvrir cette émission vénérienne, on retrouvait le Big Show dans un exercice qu'il maîtrise plutôt excellemment, une promo entre quatre cordes. Faut dire qu'il est pas content le garçon, Del Rio ne lui a jamais rivé les épaules au sol, lui a piqué ses roues comme tout chicano et le repeint aux couleurs de François Bayrou, mais pourtant c'est bien lui le champion que les gens adorent. Histoire de retourner la hallebarde dans la plaie et mettre du gros sel, Chris Jericho décide de passer dire coucou, pour rappeler à son ancien co-champion par équipes que lorsqu'ils auront tous les deux gagné leurs matchs respectifs de dimanche, ils se retrouveront pour le titre poids lourds à Wrestlemania, que Y2J gagnera, et que le Grizzly n'aura que ses yeux pour pleurer devant la septième ceinture mondiale du rocker.

 

Sur ces bonnes paroles, Booker T en goguette vint dire aux deux hommes que puisqu'ils avaient envie de se foutre sur la gueule, ils avaient qu'à le faire le soir même. Jericho, se disant sans doute que ce qui était vraiment important dans "combattre Big Show dans la plus grande réunion annuelle de catch au monde pour la deuxième ceinture la plus prestigieuse de la fédération, devant des dizaines de milliers de spectateurs et plusieurs millions de suiveurs, afin d'ajouter un nouveau titre de prestige à mon palmarès", c'était les trois premiers mots "combattre Big Show" avait l'air ravi, Big Show un peu moins.

 

 

Complètement con ? Oui. Mais c'est normal, je suis face maintenant…

 

 

Un géant succédant à un autre, on retrouvait Mark Henry dans le ring, pour en découdre avec Randy Orton. Les deux hommes se livraient alors à un match tout à fait correct, au cours duquel se succédaient les périodes de domination de chacun. Dommage cependant qu'ils en aient gardé autant sous le pied, assurant un peu trop chaque move pour les rendre réellement impactants, mais c'est évidemment la rançon du PPV de dimanche. Cet idiot d'Orton décidait au final de se saisir d'une chaise pour abimer un de ses adversaires pour la place de WHC contender, provoquant sa propre DQ du match du soir. Henry reprenait cependant l'avantage et finissait sur un World Strongest Slam envoyant la vipère au tapis. Interviewé en coulissés par Matt Striker, le maître du Hall of Pain enfonçait le clou : après neuf mois, il est de retour et ça va faire mal ! Voilà en tout cas un favori (trop ?) logique de la seule elimination chamber de dimanche.

 

Après un rappel vidéo du contentieux Shield/Big White Hungry Marine et une vignette un peu miteuse pour Fandango, on retournait dans le ring pour voir Tamina Snuka renforcer son aura de prétendante au titre contre Layla. Au sortir du match, le message est clair : si dimanche Kaitlyn se prend le pied entre le ring et la banderole d'habilage, Tamina va lui faire la peau ! L'ensemble du match fut néanmoins plutôt bon, avec plusieurs nearfalls et un final montrant clairement les qualités de la fille Snuka.

 

 

Tamina Facts #1 : Sortir du formol une fois par an à l'Elimination Chamber en tant que prétendante au titre.

Tamina Facts #2 : Changer d'alignement à chaque apparition.

Tamina Facts #3 : Porter la poisse à la championne du moment: si Kaitlyn ne quitte pas la WWE dans l'année qui suit, Tamina s'engage à se couper une couille !

 

 

Le Rock était lui aussi de la partie ce vendredi, sans sa ceinture, puisque nananère Punk le narguait par satellite avec son porte-objets à queue de cheval arborant fièrement le précieux de GI Joe. L'enjeu de la joute verbale, outre le sempiternel concours de bite, fut la stipulation de dimanche, impliquant un changement de titre en cas de DQ ou de count-out. L'événement marquant de cette promo, c'est que d'après moi le public a été mou devant les montées de testostérone du champion WWE, alors même que le format enregistré de SD permet de renforcer l'impact des punchlines. Et quand on mesure l'engouement de ce même public pour l'entrée des catcheurs suivants en action, on est en droit de s'interroger : la feud phare de la WWE est-elle entrain de lasser ?

 

Le match suivant opposait les rockers du 3MB aux Hip Hop Hippos (la WWE peut twitter ou Touter tout ce qu'elle voudra, ce nom de tag team me plait, je le garde). Les deux monstres profitaient de leur cohésion toute neuve pour placer de jolis moves coordonnés dans les dents des rockers/jobbers, et l'emporter sans coup férir. Mais alors que tout n'était que volupté au pays des mecs qui dansent comme dans les boums des années 1990 (big dédicace à la pioche et à la pelle, les deux seuls moves de danse que j'aie jamais maîtrisé) en cheap-popant sur le gangnam style, vlatipa que le Shield déboulèrent du public pour les déniaiser au sens beatdown du terme. Les rookies continuent d'être bookés forts, c'est pas plus mal comme ça et ça ajoute un semblant de suspense pour l'épique joute de dimanche, le Shield étant vendu comme un peu plus que le tube du moment.

 

 

Mais voyons, être le tube de l'Elimination Chamber, c'est une assurance tous risques pour un push longue durée ! Non ?

 

 

Une nouvelle vignette tout aussi moisie nous rappelait que désormais Johnny Curtis, à défaut d'avoir gagné en charisme, savait lui aussi danser, et que Fandango plaisait presque assez aux meufs pour qu'elles l'embrassent, mais presque quoi.

 

Comme la danse c'est bien, mais la moustache c'est mieux, on retourne au ring pour y retrouver Cody Rhodes, opposé ce vendredi au Miz qui arborait lui une écharpe que n'aurait pas renié Miss France, pour vendre les conséquences du beatdown infligé lundi par Cesaro. Le match en lui-même n'eut rien de bien original, le Miz se débrouillant avec un seul bras, Rhodes ciblant l'autre. Au moment de conclure, le néo-face rappelait qu'il avait bien assimilé les leçons de papy Flair et faisait abandonner Rhodes grâce à sa nouvelle soumission ! La WWE ayant, comparativement aux comptes rendus du live, considérablement renforcé la pop sur cette nouvelle finition de l'Awesome One, on tient sans doute la clé de sa conquête dimanche du titre à la bannière étoilée (parole de pronostiqueur).

 

Jack Swagger était le suivant à entrer en scène. Pour en faire un prétendant crédible à la victoire dans l'Elmination Chamber, on lui avait collé un adversaire des plus qualifiés, un monstre, un bâton de maréchal : Zack Ryder ! Et si Swagger l'a emporté, ça n'a rien eu d'un beatdown pour autant… La démonstration ne convainc donc certainement pas autant que ce qu'a pu faire Henry un peu plus tôt, or comme un underdog heel c'est tout sauf courant, les chances de l'All American American semblent minimes dimanche. En revanche, le voir évoluer avec son nouvel acolyte Zeb Colter en sortant du Django Unchained de Tarantino, ça a un côté troublant plutôt intéressant pour la suite de l'histoire !

 

 

Preview de la prochaine feud de Jack Swagger : la rencontre de Zeb Colter avec Kofi Kingston.

 

 

Pour boucler la boucle, place désormais au Main Event du soir, le Big Show affrontant comme annoncé en opener l'un de ses plus anciens collègues, Chris Jericho. Dans une petite interview en coulisses, Alberto De Rio avait annoncé la couleur : dimanche il battrait le géant, épaules rivées au sol et humiliation incluses. Le gros spectacle devait donc frapper un grand coup ce vendredi pour impressionner son concurrent ! Le match en lui-même vaut le coup d'oeil, de beaux spots et un double build d'un contender actuel bien costaud, ainsi que d'un possible futur contender roublard et possédant pléthode de cordes à son arc.

 

Mais si Jericho a pu mettre Show en danger, le KO Punch reste bien plus puissant que tout ce que le chanteur de Fozzy a tenté, et c'est grâce à cette arme létale que le géant l'emporte. Alors que sa musique retentit, Del Rio vient faire coucou depuis la rampe, le générique arrive, la suite se déroulera dimanche… En attendant, ce go-home show était à l'image des storylines autour du titre phare de la maison bleue : indécis et plaisant. Si la motivation vous manquait encore pour regarder le PPV de dimanche (à défaut de l'acheter, sale pirate que vous êtes), foncez sur ce Smackdown, il devrait achever de vous convaincre !

 

Sinon, c'est lui qui vous achèvera.


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