The Winter of Punk

Your arms are too short to box with God

(CM Punk, s’adressant au Rock)

 

Deux excellents matchs, une promo digne des plus grands moments de l’histoire de Stamford, un Royal Rumble bien lancé, c’est ce qu’il faut retenir de cet excellent épisode de Raw que nous narre la sémillante et retardataire McOcee.

 

 

À tous les opposants au mariage pour tous, je pose la question suivante : mieux vaut-il être un enfant normal élevé par des parents gays? Ou un nain débile accouché par une nonagénaire sénile et placé sous la responsabilité d’un père trisomique, à moitié infirme et atteint de gigantisme, et d’une mère pulpeuse, canadienne et pétomane?

 

 

Nalyse de Raw du 7 janvier

 

Your arms are too short to box with God

(CM Punk, s’adressant au Rock)

 

Deux excellents matchs, une promo digne des plus grands moments de l’histoire de Stamford, un Royal Rumble bien lancé, c’est ce qu’il faut retenir de cet excellent épisode de Raw que nous narre la sémillante et retardataire McOcee.

 

 

À tous les opposants au mariage pour tous, je pose la question suivante : mieux vaut-il être un enfant normal élevé par des parents gays? Ou un nain débile accouché par une nonagénaire sénile et placé sous la responsabilité d’un père trisomique, à moitié infirme et atteint de gigantisme, et d’une mère pulpeuse, canadienne et pétomane?

 

 

Nalyse de Raw du 7 janvier

 

 

Raw en un 😉 

 

John Cena vient à bout de Dolph Ziggler, malgré le petit coup de pouce (dans la gueule) de son pote Big E.

 

Eve perd par décompte extérieur contre Kaitlyn, mais conserve sa ceinture de Championne des bonnasses.

 

Les Rhodes Scholar prennent le dessus sur la Team Hell No.

 

Randy Orton atomise Heath Slater. Puis, pour rigoler, Drew McIntyre et Jinder Mahal.

 

Wade Barrett squashe Santino en moins de temps qu’il n’en faut à deux Divas pour conclure un match.

 

Antonio Cesaro bat le Great Khali en lui collant un putain de Neutralizer !

 
Sheamus s’amuse avec Jinder Mahal. Puis, avec Heath Slater et Drew McIntyre. Comme sa copine la Vipère.

 

Ryback se fait une fois de plus niquer par CM Punk et les loustics du Shield.

 

Le Big Show met Kofi KO en quelques secondes.

 

Une promo historique oppose le Second City Saint au Brahma Bull et conclut le show.

 

 

Le Makommentaire éclairé

La WWE attaque 2013 sur les chapeaux de roue grâce à un Raw parfaitement maitrisé, sonnant le début des hostilités du Royal Rumble et ponctué d’une promo magistrale. Pendant de longues minutes, CM Punk a éclaboussé le WWE Universe de toute sa classe, seul puis en compagnie du Rock, et a une fois de plus apporté la preuve qu’on ne le surnomme pas The Best in the World pour des prunes. Rien que pour ce brillantissime discours, il faut avoir vu cet épisode glorieux. J’ai dit.

 

 

– Nattie, c'est merveilleux, McOcee qualifie l'épisode d'excellent !

– Prouuut

– Putain, tu fais chier, Nat.

 

 

Le match de la soirée

Un opener de très bonne tenue et un main event haletant pour le titre WWE ont rythmé l’épisode de Raw de lundi dernier ; du coup, il n’est pas si simple de trancher en faveur de l’un ou de l’autre au moment de désigner le meilleur match de la soirée.

 

John Cena et Ziggler ont parfaitement joué leur partition : le heel a dominé, triché, n’est pas passé loin de la victoire, mais le face, courageux, déterminé et droit, s’est finalement imposé en assénant un magistral Attitude Adjusment à son adversaire. Je sais que cette issue agace une partie du CDC Universe, mais pour ma part, elle ne me choque pas le moins du monde. Le Marine s’est incliné à TLC, gagne cette fois-ci, sur un scénario classique du gentil qui résiste vaillamment contre le méchant, il n’y a pas de quoi en faire un drame, ni crier au scandale. Car pour le moment, celui qui est Mister Money in the Bank et se balade au bras d’une bonnasse déjantée, c’est Dolphy, pas Johnny. Certes, le match aurait pu être plié à la suite de l’intervention de Big E, l’haltérophile devenu catcheur, mais là encore, il est difficile de s’offusquer du kick off du Champ : un Top Guy est capable de survivre au finisher d’un rookie, d’autant plus lorsque le tombé n’est pas effectué immédiatement après. Bref, la haine rend aveugles les contempteurs du leader de la Cenation, ce qui n’est pas franchement un scoop. En attendant, le mec d’AJ et son ex ont offert un très chouette affrontement au public de Raw, qui a chauffé la salle de la meilleure des manières en attendant l’entrée en scène de CM Punk.

 

 

T'es où Dolph? I can't see you. LOL

 

 

Malgré ce très bon duel entre Cena et Ziggler, ma récompense du match de la soirée revient au TLC disputé entre Ryback et CM Punk, digne d’une joute de pay-per-view. D’accord, les spectateurs ont certainement eu la sensation que le scénario du combat était recyclé par des bookers paresseux qui se sont juste contentés de ressortir les petites fiches écrites à l’occasion de la préparation du dernier PPV de la WWE. Ok, l’issue était évidente. Mais qu’importe la façon dont est roulé le joint pourvu qu’on soit bien foncedé après l’avoir fumé ! Les deux hommes ont fait ce qu’il fallait sur le ring et ont réalisé une performance intense et musclée qui a permis de confirmer que Mister Feed Me More avait bien le coffre nécessaire pour suivre le rythme durant de longues minutes, en un contre un. Bref, ils ont assuré le spectacle de fort belle manière et ont eu tout le temps nécessaire pour raconter une histoire convaincante.

 

 

Scrat rate encore le gland.

 

 

La stipulation était idéale pour le Monstre finalement vaincu : dans cette opposition violente, il a pu faire parler toute sa puissance et s’est même permis de luxe de troubler l’esprit de l’auteure de cette nalyse, qui a bien cru l’espace d’un instant que Ryback allait s’emparer de la ceinture lorsque CM Punk faisait dodo sur les décombres d’une table explosée. Mais en éteignant la lumière et en empêchant la Brute jamais rassasiée de faire main basse sur le titre, le Shield nous a une fois de plus montré son côté sombre et powerslammé la Bête au travers d’une table disposée sur des escaliers métalliques. Ouch, ça doit faire mal. Suffisamment en tout cas pour laisser le temps au Second City Saint de décrocher le trophée qui lui tendait les bras, suspendu au dessus du ring. Simple, mais diablement efficace. Ok, c’est certainement la partition que devaient nous jouer les deux athlètes, le 16 décembre à Brooklyn, mais pourquoi faire la fine bouche quand le résultat est à la hauteur de l’attente des fans dont nous sommes ?

 

 

Leçon de mauvais goût : après avoir simulé une crise cardiaque, Heyman s'en prend maintenant aux expressions faciales de Randy Orton.

 

 

 

Les filles

Rien à signaler, ou presque. Lundi dernier, Eve était une fois de plus opposée à Kaitlyn, à l’occasion d’un match pour le Championnat des Divas ; et l’ex-pensionnaire de NXT a encore échoué dans sa tentative de glaner un premier titre à la WWE. Cette fois-ci, maligne, la titulaire de la ceinture rose a préféré l’humiliation de la défaite par décompte à l’extérieur à celle de la perte de son bien, alors que son challenger la dominait de sa ravissante tête et de ses puissantes épaules. Ce qui signifie certainement que cette feud qui n’en finit plus n’est toujours pas terminée. Fuck !

 

 

– Eve, votre adversaire veut abandonner, je fais sonner la cloche.

– Non, surtout pas. Je suis une heel, je préfère conserver mon titre sur un gros coup de pute et quitter la salle en roulant du cul comme une chienne.

 

 

La promo

Je l’écrivais un peu plus haut, et je remets le couvert ici, au risque de me répéter : la promo de CM Punk est à elle seule une excellente raison de voir cet épisode de Raw. Dans la droite lignée de son discours anti-establishment de l’été 2011, le Second City Saint a brillamment flirté avec la frontière séparant le kayfabe de la réalité, mais sans jamais la franchir. Et lorsque l’on sait que c’est justement cette première partie que Punk aurait improvisée (cf. « l’info en plus » un peu plus bas), on ne peut que tirer notre chapeau à ce véritable génie du micro. Sûrement soucieux d’honorer son CDC Award de meilleur catcheur de l’année, le Best in the World a été fidèle à son surnom pompeux. Quel bonheur de le voir à nouveau dénoncer un système qui prime, non pas les plus doués, mais ceux qui rapportent le plus de fric à la fédération de Vince McMahon ! À deux doigts de révéler que la WWE est un spectacle scénarisé, Punk a balancé dans les grandes largeurs et stigmatisé un empire qui privilégie de loin la vente de merchandising au talent intrinsèque de ses Superstars. Détail croustillant, avant de se lancer, Cihaime a pris le soin d’ôter le logo WWE de son micro. Et de moquer un Empire qui impose à Daniel Bryan de faire de la comédie pour survivre, qui présente un monstre de puissance comme Brodus Clay comme un gros nounours pitoyable contraint à trémousser ses larges fesses sur quelques accords funky pour exister, ou qui donne plus de temps d’antenne à Little Jimmy qu’à Tyson Kidd. Mais offre title shot sur title shot à John Cena, même quand le Marine réalise sa pire saison. Eh oui, naïf public, Cihaime lui-même a joué un rôle pour se hisser à la tête de la hiérarchie de Stamford. Le sauveur, la voix des sans-voix, tout ce beau laïus à faire pleurer dans les chaumières était bidonné de A à Z, n’avait pour objectif que de se mettre le WWE Universe dans la poche et de faire comme ses collègues, même parmi les plus faces : ériger l’hypocrisie en mode de vie et tromper les fans par un discours aussi mielleux que commercial et faux-cul. Pan, dans la gueule d’un WWE Universe qui en a pris pour son grade, ce qui est normal vu qu’il est essentiellement composé de losers crédules et obèses.

 

 

Et c'est à cause de votre obésité que j'ai abandonné l'idée de la vente de glace dans les arènes de la WWE.

 

 

CM Punk a parfaitement joué son rôle de vedette américaine en balisant le terrain pour l’intervention du Rock et le lancement officiel de la feud qui verra les deux hommes s’affronter au Royal Rumble. Le natif de Chicago a peut-être même trop brillamment ouvert les hostilités, puisque le Brahma Bull, pourtant excellent lundi dernier, a logiquement souffert de la comparaison en passant derrière le meilleur au monde dans l’art de la promo. Ne vous trompez pas sur mon propos, malgré ses vannes d’élève de CM2, Rocky a été très bon, mais le ton employé, le fond de son discours, paraissaient bien ternes au regard de la bombe amorcée par Cihaime quelques minutes auparavant. Ou pour le moins à contretemps. Reste que le People’s Champ est toujours une sacrée machine à électriser les foules et qu’il a une nouvelle fois apporté la preuve de sa capacité à se mettre le public dans la poche d’un simple haussement de sourcils. Le langage corporel de ce mec est absolument fabuleux, unique en son genre à la WWE. Alors, le Great One a cabotiné, avec talent. S’est moqué de CM Punk, tout en respectant la longueur de son règne et sa détermination. Mais le Best in the World a tapé trop fort, Rocky semblait dépassé par les événements, dominé verbalement ET physiquement par un adversaire qui lui rend pourtant quelques centimètres, mais est apparu bien plus déterminé, intense et dangereux.

 

 

– Tu es… tu es… tu es un cookie puss!

– Putain, mais c'est complètement con, Dwayne!

– Désolé Punk, je suis pas habitué. L'an dernier, contre Cena, ça suffisait.

 

 

Certes, tout ceci s’est terminé par un violent Rock Bottom, symbole d’un Dwayne frustré et ne sachant plus que faire pour que son rival se taise. Mais ce premier affrontement verbal entre monstres sacrés, c’est CM Punk qui l’a gagné. Et cette phrase résonne encore dans toutes les têtes : Your arms are too short to box with God !

 

 

– And your dick is too short to fuck with me.

– T'es lourde, Nat.

 

 

Le Show

Histoire de contredire « l’info en plus » de ma dernière nalyse de Raw, le show a débuté non pas sur un combat, mais sur une promo mettant aux prises John Cena et ceux qu’il a recouverts de merde la semaine précédente. Mais avant cela, très corporate, il s’est efforcé d’annoncer au public ce qu’il savait déjà : The Rock est là, préparez-vous, ça va décaper et les catchphrases vont fuser dans tous les sens. Interrompu par AJ, Dolph et Big E, le Marine a sorti son arsenal de vannes débiles et provoqué le Show Off en duel, ce que le blondinet refusa prestement. Avant cette intervention surréaliste du Champion de NXT : tandis que son chef oppose un niet catégorique au leader de la Cenation, voilà notre Big E qui s’empare du micro, bafouille deux ou trois idioties et conclut en déclarant : « ah ouais, tu veux te battre avec Dolph ? Ben euh, d’accord ! », sous le regard stupéfait par tant de connerie de Ziggler et de sa moitié givrée. Alors, finalement, les deux athlètes se sont affrontés, et c’est Johnny qui a gagné. Mais qu’il est con, ce Big E !

 

 

– Dolph, bonne nouvelle: j'ai parlé avec Mister McMahon et il est d'accord : la semaine prochaine, tu défends ta mallette dans un match à handicap contre Sheamus, Khali, Orton, Bryan, Kane et les Prime Time Players!

 

 

Passé cette introduction réussie, le rythme a logiquement baissé, puisque tout le show s’est articulé autour du TLC Match de Punk et de sa promo conjointe avec le Rock prévue en fin de programme. Et pour faire retomber une ambiance électrique, quoi de plus efficace qu’un match entre deux Divas ? Eve et Kaitlyn ont donc fait le boulot, pendant quelques courtes minutes, avant que les Rhodes Scholars ne s’imposent contre la Team Hell No et que les 3MB ne soient jetés en pâture au RKO de Randy Orton. On en retiendra principalement que Cody Rhodes et Damien Sandow l’ont emporté clean, ce qui suggère peut-être que le titre changera de propriétaires au Royal Rumble et que l’équipe de Daniel Bryan et de Kane est sur le point d’imploser. Ou pas.

 

Wade Barrett a ensuite rapidement terrassé Santino, sous les yeux du Miz, confortablement installé à la table des commentateurs, qui est certainement le lieu où ses qualités s’expriment le mieux. Dans la foulée du Champion intercontinental, le titulaire de la ceinture US a également eu droit à son temps d’antenne réglementaire et a confirmé tout le bien que la rédaction des Cahiers du Catch pense du personnage, en sortant un bon match contre le Great Khali, ce qui était un sacré défi. Maintenant que c’est fait, il ne nous reste plus qu’à espérer que le Suisse soit enfin opposé à un adversaire à la hauteur de son talent, et qu’il me convainque de sa capacité à transcender un gimmick que je continue à trouver aussi plat qu’un décolleté de Jane Birkin.

 

 

Si l'on en croit la taille kayfabe de Khali, Cesaro se trouve à cet instant précis à 2,21m au dessus du sol.

 

Puis, Sheamus, dans un amusant chassé-croisé avec son rival du moment, Randy Orton, a lui aussi avalé tout cru un membre des 3MB, Jinder Mahal, avant de mettre toute la stable KO en balançant son Brogue Kick par trois fois. Conclusion numéro 1 : à trois contre un, les rigolos de service sont incapables de prendre le dessus sur un main eventer. Conclusion numéro 2 : leur association me laisse de marbre et je prévois toujours sa disparition prochaine, sans gloire ni oraison funèbre. Conclusion numéro 3 : ça va chauffer au Rumble entre le Legend Killer et le Great White, ce qui devrait en principe conduire les deux hommes à initier une feud au long cours qui pourrait les mener jusqu’à WrestleMania. Conclusion numéro 4 : ouf, Randy va enfin turner.

 

 

Impressionnant numéro de Air Wrestling de la part de Heath Slater

 

 

Enfin, Ryback et Punk se sont offert un dernier title match, pour la route. J’en ai déjà parlé, le duel était d’excellente facture, mais a péché par la faute d’un calendrier qui ne laissait aucun doute quant à son issue. A TLC 2012, le Second City Saint aurait pu, en théorie, perdre son titre, puisque les occasions de le récupérer avant la grande explication programmée contre le Rock au Rumble auraient été suffisamment nombreuses pour que les fans que nous sommes croient en ce scénario. Mais le PPV arrivant à grands pas, c’était tellement improbable qu’il était vraiment difficile de suspendre, même provisoirement, son incrédulité. Dommage.

 

Cette page tournée, le Big Show a atomisé Kofi Kingston en quelques secondes et a laissé sa place à la Grande Promo Finale (GPF), qui a vu CM Punk survoler les débats, jusqu’à faire passer le Rock pour un petit garçon intimidé et apeuré.

 

 

L'intervention pourtant énergique de l'arbitre n'a pas suffit à empêcher le suicide de Kofi. Toutes nos condoléances à sa famille et à ses fans.

 

Le « lol » moment

La palme hebdomadaire du segment comique revient à la Team Hell No, qui s’est illustrée en backstage, à l’occasion du retour annoncé du Docteur Shelby, la semaine prochaine. Kane prétendait que le doc était un monstre, tandis que Bryan affirmait que celui-ci était un nerd. Logiquement, ils se sont criés dessus. Puis, le Big Red Monster s’est ravisé et a épousé la thèse de l’American Dragon en qualifiant le thérapeute de nerd, comme son partenaire de tag team. Surpris, le barbu nerveux ne s’est pas démonté et s’est mis à le traiter de… monstre ! Et l’engueulade a pu repartir de plus belle. Amusant, non ?

 

 

– Nationalisation?

– No

– Yes

– NO

– YES

NO

YES

NO

 

 

Le « what the fuck ? » moment

Je dois avouer ma jalousie. She Mamuse a eu tout plein de « what the fuck » la semaine dernière, et je dois me contenter des miettes, la WWE ayant sûrement considéré que le quota mensuel de moments à la con a été largement atteint. Mon coup de gueule du jour vous semblera donc bien fade, lorsque l’on sait que le précédent opus de Raw a vu une nonagénaire accoucher d’un nain trentenaire tandis que Vickie Guerrero s’excusait d’avoir pété. Lundi, rien de tout cela, mais une situation que j’ai trouvé pour le moins débile : alors que Ryback est sur le point de s’emparer de la ceinture WWE, la lumière s’éteint brusquement. L’Undertaker ? Non, The Shield ! Sitôt l’électricité rétablie, nous retrouvons deux des trois justiciers, juchés sur l’échelle, empêchant une nouvelle fois la Bête d’atteindre son but. Ne vous y trompez pas : ce n’est pas leur énième intervention qui m’agace, c’est le fait que l’arène tout entière soit soudain précipitée dans le noir le plus complet, sans explication. Un stadium, ce n’est pas exactement la salle à manger de mémé que l’on plonge dans l’obscurité en actionnant un simple interrupteur. Bref, soit tu as des super pouvoirs comme le Deadman, soit tu bénéficies de complicités haut placées dans le staff technique. Soit tu prends juste les spectateurs pour des cons l’espace de quelques instants. Je vous laisse trancher.

 

 

Le "on y a tous un peu cru quand même" moment

 

 

Le « oh my gosh ! » moment

Le « oh my gosh moment » de la semaine aurait pu suivre l’instant « what the fuck » de la soirée, mais non. Vous connaissiez peut-être l’expression « trop d’impôt tue l’impôt » ? La WWE la remet au goût du jour : « trop d’intervention du Shield tue les interventions du Shield ». Prévisible, donc attendue, la dernière en date n’aura surpris personne. En revanche, Antonio Cesaro, certainement galvanisé par son titre de meilleur rookie de l’année décerné par la rédaction des Cahiers du Catch, mérite de figurer cette semaine dans cette rubrique aux allures de trophée honorifique. Primo, il a réalisé un match plus que correct contre le Great Khali, ce qui est déjà une forme d’exploit remarquable. Mais en plus, il l’a conclu d’un spectaculaire Neutralizer. Sachant que l’Indien accuse près de 157 kg sur la balance kayfabe de la WWE, nous ne pouvons que nous incliner et saluer la performance de l’ex-rugbyman. Et une fois n’est pas coutume, félicitons tous ensemble le géant à la tête de débile profond, car pour réussir ce genre de prises, il faut être deux.

 

 

– Prouuuut!!!

– Putain, tu fais chier, depuis que tu traines avec Nat, Khali!

– Bwaaarg…

 

 

L’info en plus

Les spectateurs ont certainement été surpris du squash subi par le pauvre Kofi Kingston, qui s’est incliné contre le Big Show en quelques secondes à peine. Mais si l’on en croit cette news, il s’agissait là d’une improvisation de dernière minute. Explication : la WWE voulait absolument que le TLC entre Ryback et Punk se joue pendant la mi-temps de la finale du tournoi de foot américain consacrant le champion universitaire de la saison, et a adapté le déroulement de son programme en conséquence. Et comme les équipes de Vince tenaient à ce que le champion poids lourds de la fédération apparaisse lors de son Supershow, elles ont imaginé cette victoire expéditive du Géant. Mieux encore : l’introduction de la promo de Punk, jusqu’à la coupure publicitaire, n’était pas prévue non plus ; le natif de Chicago aurait donc improvisé la partie la plus brillante de son discours. Respect éternel pour avoir atteint de tels sommets sans avoir au préalable préparé son texte.

 

 

Improviser? Facile!

 

 

If you smell…

 

 

La suite

Elle devrait être passionnante. J’ai pour ma part hâte de voir ce que va donner la feud qui se prépare entre Randy Orton et Sheamus, et qui, je l’espère, les conduira à s’affronter sur le ring du Biggest Stage of Them All en avril prochain. Cela laisserait une place de challenger au titre de Champion poids lourds vacante, ce dont pourrait profiter le sympathique Kofi Kingston. Et tous les smarts seraient ravis. Mais le vrai kif du moment, c’est bien entendu l’évolution de la storyline dont CM Punk et The Rock sont les héros. Le choc de personnalité s’annonce particulièrement savoureux et je suis curieuse de savoir si le Great One sera capable d’élever un peu son niveau pour exister face à Cihaime. En conclusion, la WWE attaque 2013 comme elle a conclu 2012 : en beauté. Ceci alors que la TNA s’essouffle depuis Bound For Glory, ce qui devrait inciter les suiveurs d’Orlando à un peu plus d’humilité quand ils se prêtent au petit jeu de la comparaison entre les deux fédérations.

 

 

N'oubliez pas de ne pas aller manifester aujourd'hui.


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