Vivement 2013 !

Une crotte révèle beaucoup d'un être vivant : l'étude de ses excréments en apprend long à son sujet !

Roland Topor

 

Bon, ne nous mentons pas, y a des fois des années qui se terminent et c'est pas plus mal. Bien sur, on n'ira pas jusqu'à dire que 2012 était un 1934, un 1914, ou un 1870 en puissance, mais à l'échelle de la WWE on doit pas être vraiment loin du compte. Rassurez-vous chers amis suiveurs, cette fois la fédération de Stamford a mis les petits plats dans les grands : elle a balancé toutes les mauvaises idées qui lui restaient dans le RAW de ce lundi, histoire de repartir en 2013 avec une page blanche, un programme vierge et quelques espoirs d'amélioration ! Allez, assassinons ce médiocre show pour la route, et allons nous saouler au mousseux tiède dans des gobelets en plastique…

 

 

– Mais… mais… mais c'est Klug ?

– Non, c'est de la merde.

 

 

Nalyse de Raw du 31 décembre

 

Une crotte révèle beaucoup d'un être vivant : l'étude de ses excréments en apprend long à son sujet !

Roland Topor

 

Bon, ne nous mentons pas, y a des fois des années qui se terminent et c'est pas plus mal. Bien sur, on n'ira pas jusqu'à dire que 2012 était un 1934, un 1914, ou un 1870 en puissance, mais à l'échelle de la WWE on doit pas être vraiment loin du compte. Rassurez-vous chers amis suiveurs, cette fois la fédération de Stamford a mis les petits plats dans les grands : elle a balancé toutes les mauvaises idées qui lui restaient dans le RAW de ce lundi, histoire de repartir en 2013 avec une page blanche, un programme vierge et quelques espoirs d'amélioration ! Allez, assassinons ce médiocre show pour la route, et allons nous saouler au mousseux tiède dans des gobelets en plastique…

 

 

– Mais… mais… mais c'est Klug ?

– Non, c'est de la merde.

 

 

Nalyse de Raw du 31 décembre

 

Bon, la semaine dernière, la WWE avait proposé de la merde joyeuse, mais Henri Death l'avait pardonnée : c'était Noël. Mais là… Il est vraiment difficile de trouver un alibi, une excuse fut-elle boiteuse, voire simplement le début d'un infime espoir de rédemption à ce calamiteux dernier show de l'année. Du début à la fin, l'essentiel du contenu est à oublier, et vite, et il n'y a guère que le Main Event pour rendre un tant soit peu d'intérêt à l'ensemble de cet étron : tiens justement, ledit Main Event s'est fini dans une orgie de purin, c'est dire si le niveau était élevé ! Rapidement, faisons le point sur les matchs :

 

Le Miz et John Cena défont les Rhodes Scholars

 

Le show s'étant ouvert sur un n-ième Miz TV, le héros éponyme fit semblant d'asticoter son ex-ennemi juré John Cena en lui parlant un peu de ses récents déboires amoureux. Pour on ne sait quelle raison, Damien Sandow jugeait utile d'interrompre le Marine, qui en profitait pour l'imiter et citer un footballeur américain local pour lui conseiller de fermer sa gueule, amenant tout le monde à rigoler de la moustache de Cody Rhodes parce que vraiment, le cancer de la prostate c'est trop fun. Bref, si c'était comme ça, et vu qu'ils avaient plus de texte à réciter, les quatres bonhommes ont décidé d'aller régler ça dans le ring, et right now qui plus est.

 

 

Haha les cons, Cena perd contre tout le monde, le Miz est un loser, ces deux là n'ont aucune alchimie ensemble, alors que nous on est les challengers redoutés pour le titre par équipe : ce match sera pas long, on va les défoncer !

 

 

Mettons que j'aie rien dit…

 

 

Bon, cet opener expédié on nous apprend la grande idée du jour : tous les titres seront en jeu ce soir ! Waouh, de l'action ! Mais détail croustillant, ce sont les tenants du titre qui vont choisir leurs adversaires du soir. Oh, les bookers doivent bien avoir une idée derrière la tête, ils vont pas simplement laisser les heels choisir des baltringues et les face jouer les héros, ça sera bien mieux…

 

Antonio Cesaro défait Sgt Slaughter

 

Haha, personne l'avait vu venir hein… non ? Oui, grande surprise, le suisse qui n'aime pas trop les Etats-Unis a choisi le seul patriote booké encore moins fort que Jim Duggan pour s'essuyer les poings dessus. Un european uppercut et deux neutralizers plus tard, l'ex-rugbyman conservait sa ceinture sous les vivas de la foule (au sens Cena-ien du terme) !

 

 

Un toucher rectal en live : quand la WWE fait dans la prévention contre le cancer, elle fait pas les choses à moitié !

 

 

Ah oui, j'oubliais, Vickie Guerrero ayant décidé de fêter cette belle soirée en coulisses, elle avait organisé un petit brunch tout sympa où Dolph Ziggler était même pas invité. Punk et Heyman eux étaient de la fête, et grâce à la connerie légendaire de Vickie l'astuce des deux comparses, la Cougar avait placé Ryback dans un match à trois contre un face au Shield pour le soir-même. Mais du coup, Hell No était très embêté, ils savaient plus qui choisir pour défendre leur titre par équipes dans la soirée. Heureusement, les 3MB répétaient leurs solos d'air guitar dans le même vestiaire, et plutôt que de sortir une vraie équipe du formol (coucou les Usos !), le barbu et le démon choisirent les trois clowns pour les affronter.

 

Team Hell No défait les 3MB (représentés par Heath Slater et Drew McIntyre)

 

Un match quelconque, une intervention de Jinder Mahal pour bien faire, et une exécution finale du pauvre Drew par les deux comparses ornés de cuivre. On notera une timide tentative de "air-ukulélé" de Bryan pour réhausser l'intérêt du tout, c'est dire si ce spectacle était passionnant.

 

 

– Tu veux pas jouer avec ta ceinture ?

– Non, mais je veux que tu joues sous ma ceinture en coulisses, right now !

– Toi aussi tu fais dans la promotion du toucher rectal ?

– Oui, mais pas avec mon doigt…

 

 

Pendant ce temps, CM Punk continuait sa promenade en coulisses et souhaitait désormais pouvoir amener son médecin jusque dans le ring pour qu'il explique à l'audience subjuguée que le champion WWE était réellement blessé. Passons les péripéties oubliables et retrouvons ce petit monde dans le ring.

 

 

Coucou les baltringues, je vous présente ma meuf et mon médecin !

 

 

– (Allez dis-leur !)

– (C'est promis hein, vous m'obtenez un contrat de catcheur hein, un vrai, pas comme pour Brad ?)

– (Ouais ouais machin, en tout cas j'exécuterai pas ton hamster)

– CM PUNK EST BLESSÉ !

 

 

– Bon d'après toi qui va intervenir maintenant ?

– Cena a fait l'opener et fera le Main Event, Ryback peut pas te défoncer vu que t'es vraiment blessé, je dirais…

 

 

– Surprise !

– Ouais voilà, j'aurais dit lui.

 

 

– Je peux pas me battre !

– Tu pourras la semaine prochaine.

– Et si je peux pas ?

– Ryback fera fusionner la tête d'Heyman avec son postérieur.

– Fichtre !

 

 

Haha, qu'est-ce qu'on fait comme économies depuis que les filles de HHH et Stéphanie écrivent les shows !

 

 

Sheamus bat Dolph Ziggler par DQ

 

Rappelez-vous, Ziggler n'était pas invité à la fête de Vickie, sauf qu'il est venu quand même parce que du mousseux tiède c'est trop tentant ! Du coup, Vickie l'a puni avec son 73ème match contre Sheamus de l'année (j'ai pas compté mais on doit pas être loin de la vérité). Le blondinet se présentant sur le ring en compagnie d'AJ et de Big E Langston, on connaissait d'ores et déjà la fin de ce match : une disqualification. Sauf que haha, c'est cocasse, ladite disqualification n'intervint pas sur un coup bas des potes de Ziggler, mais sur run-in du Shield qui venait défoncer le rouquin. Voilà une porte de sortie pour Sheamus dans sa feud contre Show, devenir un vengeur luttant contre le bouclier, et voilà un enterrement de première classe pour les derniers espoirs de ceux qui pensaient qu'un jour les rookies tonitruants seraient autre chose qu'un groupe de heels génériques…

 

 

– Et moi hein, je respire pas le charisme ?

– Pour un croisement de Shelton Benjamin et Mason Ryan, si.

 

 

Retournons en coulisses dans la fête de Vickie pour qu'Eve nous explique qu'ayant déjà vaincu tout le roster, elle avait décidé de donner sa chance à une nouvelle diva pour s'en prendre à sa ceinture !

 

 

Voilà voilà, j'arrive !

 

 

Ah non, pas toi sale jeune, je veux affronter une Hall of Fameuse : Mae Young !

 

 

Une seconde (mmmmpffff, c'est trop drôle !) elle est occupée (hahaaaahhahaha hihi hihohu) à accoucher (waaaahhahahaha c'est poilant !) d'Hornswoggle !

 

 

Bref, Eve l'emporte par forfait, et si quelqu'un pouvait expliquer un jour à VKM que ce genre de super blague ne fait rire que lui, on promet de le chérir et d'aller fleurir sa tombe.

 

 

Big Show éclate Ricardo Rodriguez

 

Retour au fil rouge de la soirée, avec la défense de tous les titres. Show étant un méchant, il choisit un très faible, Ricardo Rodriguez, pour l'affronter. Mais Alberto Del Rio étant désormais gentil, il offrait son écharpe et sa voiture à son valet pour qu'il aille se faire péter la gueule avec classe. Ricardo eut même le droit à quelques secondes de domination dans le match pour le feel good moment, avant de se faire étaler d'un WMD. Si un doute devait subsister, au Rumble votez Show contre Sheamus, le prochain n°1 contender s'appelle Alberto Del Rio, ma foi pourquoi pas…

 

Ce segment étant plutôt réussi, la WWE décida de tout gâcher en diffusant ici un RAW rebound du lundi précédent, montrant Del Rio renverser le père Noël, celui-ci pétant ensuite la gueule de Ricardo Rodriguez tandis que Cena éclatait Bebert. En résumé : faites jouer une partition de face aux deux latinos, pour mieux rappeler dans une vidéo oubliable que la semaine d'avant ils étaient les méchants de l'histoire. Ridicule, contre-productif, stupide ? Choisissez votre qualificatif !

 

 

Non, c'est juste que Show a pas turné depuis quatre mois, faut préparer le terrain !

 

 

Wade Barrett pique son titre à Kofi Kingston

 

Kofi étant un champion face, il ne choisit pas le premier Hornswoggle venu pour défendre sa ceinture, non non, il se coltine Barrett de son plein gré. Le match était plutôt intéressant quoi que totalement conforme à leurs affrontements précédents au résultat près : l'anglais s'impose et décroche enfin une ceinture, une première depuis le Corre ! Bonne nouvelle ? Peut être. Entérinement de la présence éternelle de ces deux là en midcard juste sous le plafond de verre ? Sans doute. Toujours est-il que ceux qui expliquaient la dernière défaite de Barrett en PPV comme un signe annonciateur d'une ascension vers le Main Event en sont pour leurs frais.

 

 

Mais non, j'en parlais encore hier avec JoMo et Swagger : tous les catcheurs adorés par le CDC Universe finissent toujours par atteindre le firmament de la WWE !

 

 

Ryback et le Shield font match nul

 

Ce match annoncé un peu plus tôt par Vickie sur conseil de Punk pour faire chier l'affamé, voyait donc Ryback commencer par souffrir grandement contre les trois rookies déchaînés. Heureusement, Sheamus faisait rapidement son entrée pour prêter main forte à son pote face à ceux qui l'avaient attaqué plus tôt dans la soirée. Mais à trois contre deux, ça restait compliqué (bel effort des bookers au passage pour ne pas faire paraître le Shield trop faible), il fallait donc un renfort supplémentaire… Et voilà le retour de Randy Orton ! Oui oui, la WWE a grillé cette cartouche comme ça, juste pour un run-in, un RKO et une fête avec ses copains Sheamus et Ryback. On a attendu en vain le RKO sur Sheamus pour lancer le heel-turn de la Vipère, et la feud tant désirée avec l'Irlandais… Notons également que quand c'est des gentils qui interviennent, le gentil dans le ring ne perd pas par DQ : on a un match nul.

 

 

Et dans deux mois je te punt-kicke tout ça et on en parle plus !

 

 

AJ et Ziggler nous offrent leur toast de fin d'année

 

Voilà donc le passage à sauver de ce RAW. Ziggler, dans le ring, dresse le réquisitoire exhaustif de l'IWC contre John Cena. Tout y passe pour démontrer que le Marine a usurpé son titre de superstar de l'année : ses défaites clés contre le Rock, Brock ou lui-même, ses rateaux, son année loin des titres, son échec historique avec le MITB à la main, et surtout son personnage inamovible depuis dix ans. Cena intervient alors depuis le titantron pour se défendre, dans une promo délicieusement mêlée de work et de shoot, rappelant les gimmicks successifs d'un Dolph ayant débuté comme Pom Pom Boy, et l'absence de titre significatif pour le blondinet en sept ans de présence à Stamford. Le Marine va jusqu'à railler la complainte du push (en utilisant ce terme !) de Dolph, avec un talent certain au micro. Un très bon passage, à retenir comme un jalon important de la transformation de l'écriture des promos (à mon très humble avis), le défunt Silvernights y voyant même sur le forum une évolution globale vers une sortie de la kidz era et une ressucée de l'attitude era 2.0 !

 

Heureusement, les bookers avaient prévu une pirouette pour finir en catastrophe ce qui commençait à devenir intéressant : conclure le show avec Cena déclenchant un dispositif permettant de noyer Ziggler et AJ sous une pluie d'excréments, mon Dieu que c'était drôle ! Allez, concluons ici cette année de WWE dans laquelle tout ne fut pas à jeter (voyez nos awards !), mais où la conclusion offerte par les auteurs incite quand même grandement à un raccourci facile :

 

 

C'était de la merde.


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