And Justice for ALL

Justice Is Lost, Justice Is Raped, Justice Is Gone
Pulling Your Strings, Justice Is Done
Seeking No Truth, Winning Is All
Find it So Grim
So True, So Real
.

And Justice for all, Metallica

 

SmackDown est lui aussi devenu le terrain de jeu du Shield, qui y a fait une apparition remarquée et brutale. Beatdown suivi d’un segment filmé en coulisse, Seth Rollins, Dean Ambrose et Roman Reigns continuent leur petit bonhomme de chemin. Et le show du vendredi soir confirme qu’il reprend ses marques auprès de Raw. Un bon épisode passé au laser analytique de McOcee.

 

 

Notre objectif? La Justice pour tous. Nous profitons de notre temps d'antenne pour envoyer un message à Jean-François Copé : s'il ne rend pas les clés de l'UMP, on viendra lui botter le cul.

 

 

Nalyse de SmackDown du 7 décembre

 

Justice Is Lost, Justice Is Raped, Justice Is Gone
Pulling Your Strings, Justice Is Done
Seeking No Truth, Winning Is All
Find it So Grim
So True, So Real
.

And Justice for all, Metallica

 

SmackDown est lui aussi devenu le terrain de jeu du Shield, qui y a fait une apparition remarquée et brutale. Beatdown suivi d’un segment filmé en coulisse, Seth Rollins, Dean Ambrose et Roman Reigns continuent leur petit bonhomme de chemin. Et le show du vendredi soir confirme qu’il reprend ses marques auprès de Raw. Un bon épisode passé au laser analytique de McOcee.

 

 

Notre objectif? La Justice pour tous. Nous profitons de notre temps d'antenne pour envoyer un message à Jean-François Copé : s'il ne rend pas les clés de l'UMP, on viendra lui botter le cul.

 

 

Nalyse de SmackDown du 7 décembre

 

 

 

SmackDown en un 😉 

 

Le Big Show bat Daniel Bryan et abandonne le vaincu à la furie du Shield.

Les 3MB s’imposent face à Brodus Clay & les Usos

Randy Orton terrasse Wade Barrett, sous les yeux de Kofi Kingston

Le Great Khali & Hornswoggle l’emportent contre Primo & Epico.

Sheamus emprisonne Alberto Del Rio dans son Cloverleaf. La douleur est trop forte, le Mexicain abandonne.

 

 

Le Makommentaire éclairé

À l’occasion de la dernière analyse de Raw, j’ai eu l’occasion d’écrire que l’équipe créative avait enfin trouvé le bon rythme pour son Supershow de trois heures. Eh bien, il semble que SmackDown bénéficie tout autant de l’attention des bookers. Cet épisode du show du vendredi soir est intelligemment construit, de façon on ne peut plus classique, certes, mais furieusement efficace. L’ensemble est cohérent et bien mené, constitue un complément idéal du programme phare de la WWE et surtout, prépare parfaitement le pay-per-view à venir. Cerise sur le gâteau, la Brand bleue parait s’être réapproprié les péripéties principales tournant autour de la ceinture de Champion du monde poids lourds, élément à mon sens indispensable de l’intérêt de SmackDown.

 

 

Après Punk, c'est Horny qui s'essaye à l'imitation de Robert de Niro, sans plus de succès.

 

 

Le match de la soirée

Je viens de vanter le classicisme de l’épisode et vous ne serez donc certainement pas surpris d’apprendre que le main event ayant opposé Sheamus à Alberto Del Rio constitue le clou du spectacle d’une soirée agréable à défaut d’être exceptionnelle. Les deux hommes se connaissent bien, pour s’être rencontrés à plusieurs reprises en 2012, en pay-per-view comme en show hebdomadaire, et s’entendent parfaitement entre quatre cordes. Une fois de plus, les deux athlètes ont fait étalage de tout leur talent, jusqu’à ce que le Great White parvienne à placer son Cloverleaf, contraignant son adversaire à l’abandon. On a peut-être vu et revu ce match tout au long de l’année, ce qui peut entrainer un légitime sentiment de lassitude chez les spectateurs attentifs que nous sommes, mais à quoi le bon le nier et faire la fine bouche ? C’était sans contestation possible le meilleur affrontement de ce vendredi soir placé sous le signe de la mandale et des cordes à linge.

 

 

– Dis, Sheam Sheam, tu peux jeter un coup d'oeil? Il me semble avoir découvert un poil blanc dans ma barbe.

– Laisse mon voir ça de plus près, mon Show.

 

 

Les filles

Les Divas se reconstruisent sûrement, mais lentement : aucune joute entre filles n’était à l’affiche de SmackDown, preuve que le manque de profondeur du vestiaire de la division féminine oblige à doser subtilement le nombre de leurs apparitions. C’est d’ailleurs probablement la raison pour laquelle Eve et Kaitlyn sont en retrait cette semaine. On regrettera néanmoins que les bookers n’en profitent pas pour redonner un peu de temps d’antenne (in ring) à Natalya, embourbée dans un rôle d’accompagnatrice de Great Khali qui ne lui sied guère. Son expérience pourrait être utile à de jeunes et talentueuses catcheuses comme Paige, et le show du vendredi soir, où la pression est moindre, serait certainement l’endroit idéal pour tester les espoirs qui piaffent d’impatience au département de formation.

 

 

Tandis qu'Eve est Championne et se coltine Kaitlyn et Layla depuis des mois, Natalya pète et Naomie danse. Il faudrait AUSSI filer les clés du booking à Sara Del Rey.

 

 

La promo

La promo de la soirée n’en est pas une à proprement parler. Il s’agit de la séquence d’ouverture, mettant en scène le Big Show et Sheamus dans le cadre de la signature d’un contrat imposée par Booker T. Les termes de cet accord entre les deux hommes ? Interdiction formelle de se foutre sur la gueule avant TLC, faute de quoi, le responsable sera puni. Le Celtic Warrior perdra son title shot s’il se rend coupable d’une agression sur le Champion du monde poids lourds, tandis que le Géant sera dépossédé de sa précieuse ceinture s’il s’en prend à son adversaire Irlandais. Rien d’original à tout cela, mais vous aurez certainement remarqué que j’ai déjà souligné l’efficace classicisme de cet épisode de SmackDown. Les deux rivaux n’avaient pas l’air content, ont serré les dents, se sont affrontés micro en main et ont fini par apposer leur paraphe sur la dernière page du document. Une affaire rondement menée qui vient rappeler que le patron se nomme Booker T, et que le Big Show est définitivement très à l’aise dans ce genre de segment. Celui-ci a d’ailleurs intelligemment conduit sa barque, puisqu’il a renversé la table autour de laquelle les deux hommes étaient assis sur la tronche du Great White, juste avant de signer son contrat. Malin, le Géant.

 

 

L'autre promo de la soirée a opposé,

 

 

Un Suisse insipide…

 

 

à un psychophate attardé qui a des goûts vestimentaires de chiotte. Ce qui tend à prouver que le feud n'est pas terminée. Tant pis.

 

 

Le Show

Après la séquence inaugurale de signature du contrat entre le Big Show et Sheamus, qui s’est conclue par un échange de regards haineux entre les deux gaillards, Booker T a annoncé qu’ils auraient l’occasion de passer leurs nerfs durant la soirée. Ainsi le Géant s’est-il vu opposé à Daniel Bryan, qu’il a terrassé en partie grâce à l’irruption du Shield, distrayant l’ancien artiste du circuit indy. Un duel plaisant qui démontre que l’American Dragon est incapable de délivrer un mauvais match.

 

 

Même quand il joue à "je te tiens, tu me tiens, par la barbichette" avec le Big Show.

 

 

Je serai un peu plus sévère avec le combat suivant, ce losers vs. losers ayant mis aux prises les 3MB et un étrange attelage composé de Brodus Clay et des Usos. Le Funkasaurus confirme sa plongée dans la hiérarchie informelle de la fédération de Stamford et voit son équipe s’incliner contre les trois rigolos adeptes d’air guitar. J’ai beaucoup de mal avec ces trois comiques qui mériteraient à mon sens une Ceinture de Plomb collective. Et j’adresse une supplique aux têtes pensantes de la WWE : sortez Brodus de ce guêpier.

 

 

Une pancarte Feed Me au-dessus de la tête de Natalya? Mais elle n'a pas niqué depuis combien de temps pour en arriver là?

 

 

Retour à l’action après cet interlude dispensable : Randy Orton affrontait Wade Barrett. Une bataille musclée entre deux sauvages qui n’ont pas pour habitude de faire dans la dentelle. Depuis la table des commentateurs, Kofi Kingston assistait à cette joute brutale et surveillait de près son futur adversaire à TLC. De si près qu’il l’empêcha de tricher, ce qui permit à la Vipère de placer son RKO et de l’emporter. Conclusion : le Ghanéen rigole, l’Anglais a mal au crâne et le Legend Killer est toujours écarté de la course au titre. En attendant la fin des débats entre le Big Show et Sheamus ? Jetons un voile pudique sur le « comedy match » qui a suivi et dont je me lamente un peu plus bas : l’association d’un nain débile et d’un géant indien décérébré n’est pas spécialement ma tasse de thé, et leur combat a constitué une piètre mise en bouche du main event.

 

 

L'expression mise en bouche associée à une photo de Rosa, là tout de suite, sans réfléchir, ça vous fait penser à quoi? Moi, à une pipe.

 

 

Heureusement pour mes yeux et ma santé mentale, le dernier duel de la soirée a tenu toutes ses promesses de clou du spectacle, Sheamus et Del Rio n’ayant plus aucun secret l’un pour l’autre. Le Big Show a bien tenté de distraire le Great White, mais sans succès puisqu’il s’est imposé en emprisonnant son rival mexicain dans sa prise de finition mortifère. En guise de conclusion du show, l’homme qui ne bronze jamais a intelligemment contourné la règle édictée par Booker T, en projetant Ricardo Rodriguez en plein dans les couilles du World’s Largest Athlète. Ah ah, il avait l’air d’avoir super mal aux boules et devra certainement se contenter de cunnilingus dans les jours à venir.

 

 

L'association de Big Show et de cunnilingus, ça vous fait penser à qui? Moi, à Rosa.

 

 

Le « lol » moment

L’originalité n’est pas tout le temps le point fort de la fédération de Stamford, qui n’hésite pas à reprendre allégrement ses bonnes idées du moment, quitte à lasser ses suiveurs les plus inconditionnels. Comme lors du dernier Raw et du précédent SmackDown, le rôle du comique de service était dévolu à Damien Sandow, une nouvelle fois parfait en sauveur intellectuel à la recherche d’un apprenti à la hauteur de son QI. Une fois de plus, sa victime a pêché par ignorance à la troisième question de l’homme en robe de chambre. L’innovation de la semaine : Miz, le néo face, a conclu le segment en déboulant sans prévenir pour se foutre de la gueule de Sandow, pour le plus grand plaisir du public. Étrangement, Damien est resté muet et s’est contenté de subir cet affront la mâchoire serrée. Une feud en perspective entre ces deux brillants showmen ? J’en serai ravie.

 

 

Tu sais quoi Damien? J'ai pas le souvenir d'une équipe aussi laide à voir jouer que les Girondins cuvée 2012.

 

 

Le « what the fuck ? » moment

Si vous avez lu attentivement ma dernière nalyse de Raw, ce dont je ne doute pas, vous vous souvenez certainement de ce passage prémonitoire : « Quand Hornswoggle enchaine les pitreries, lorsque Natalya pète ou tandis que le Great Khali est sur le ring, même les plus convaincus d’entre nous se demandent pourquoi ils perdent autant de temps à suivre un spectacle pensé pour un public de dégénérés »

Pour être honnête, c’était une façon de parler, une vision apocalyptique théorique. Je ne m’attendais pas à ce que la WWE me serve sur un plateau du nain farceur, du géant quasi infirme et de la pétulante pétomane. Certes, Natalya n’a pas pété, mais tous les ingrédients étaient réunis pour faire du match Khali & Horny, assisté de la Queen of Hart vs. Primo & Epico, soutenus par Rosa Mendes, un « What the fuck moment » des plus navrants. Bingo : c’était pitoyable de bout en bout. Je comprends bien que ces segments peuvent plaire à des gamins de six ans, mais voyez-vous, j’en ai cinq de plus et je pleure de rage quand je constate qu’un talent comme Natalya perd son temps avec des pitres. Les gentils ont gagné grâce à un Splash d’Horny, youpi. Égorgez-moi tous ces déchets, Great Khali en tête. Sa « mobilité » entre quatre cordes est pathétique.

 

 

Et l'imaginer à l'intérieur de Natalya est une perspective terrifiante.

 

 

 

Le « oh my gosh ! » moment

L’histoire est un éternel recommencement : ce vendredi, le Shield était une nouvelle fois à l’honneur et s’est rappelé au bon plaisir de ses futurs adversaires à TLC. Après la victoire du Show contre Daniel Bryan, les trois hommes en noir ont infligé un sévère beatdown à l’American Dragon. L’intervention de son pote balèze et masqué n’a rien changé et Dean Ambrose, Seth Rollins et Roman Reigns se sont même payé le luxe de lui faire traverser la table des commentateurs. Plus tard dans la soirée, les membres de cette rafraichissante stable heel ont justifié leurs méfaits lors d’un segment filmé en coulisse du stade et ont confirmé que leur mission est de lutter contre l’injustice. Selon eux, soumettre Punk, Champion WWE depuis plus d’un an, à un détecteur de mensonges est une honte, tout comme la sauvage agression de Randy Orton qui n’a laissé aucune chance à Brad Maddox. Cohérent. Bon, ok, ils n’expliquent pas pourquoi ils s’en prennent à la Team Hell No, mais nous fermeront les yeux sur ce point de détail. Au passage, ils réaffirment qu’ils ne roulent pas pour le Second City Saint, ce que je commence à croire. Et ce qui n’empêchera pas un éventuel rapprochement à venir entre le natif de Chicago et les ex-pensionnaires de NXT.

 

 

La vignette que ne renierait pas Damien Sandow. Le saviez-vous, Roman Reigns est issu de la prestigieuse famille Anoaʻi.

 

 

L’info en plus

Contrairement à Raw, SmackDown ne déroge pas à la règle qui veut que l’ouverture du show soit assurée par une promo dont le rôle est de construire la suite de l’épisode et principalement son main event. Sur un programme court comme celui du vendredi soir, cela me semble la bonne formule.

 

 

La suite

La suite devrait se tenir à Raw, dès ce soir, étant entendu que SmackDown, malgré toutes ses qualités encore démontrées vendredi dernier, n’est plus qu’un auxiliaire efficace de la grand-messe du lundi. Mon petit doigt me dit que le Big Show cherchera à se venger de la fourberie de Sheamus et que Kofi Kingston trouvera une Wade Barrett bien vénère sur son chemin, avant la grande explication de dimanche prochain, à Tables, Ladders and Chairs.

 

 

Ne fais pas cette tête désespérée, il ne devrait pas en être.


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