Joyeux Punkaversaire!

99 Luftballons

Auf ihrem Weg zum Horizont

Hielt man fuer UFOs aus dem All

Darum schickte ein General

Nena, 99 Luftballons

 

A force d’enchaîner les épisodes insipides de TROIS PUTAIN D’HEURES, Raw a fini par dégoûter les meilleures volontés. Tous les rédacteurs des CDC se sont trouvé une pure excuse pour ne pas s’occuper de la nalyse de ce show post-Survivor Series : « Non ! » « Et puis quoi encore ? » « Qu’ils aillent tous se faire enculer ! », etc. Mais ça se trouve, il s’est quand même passé des trucs ! P't être même avec des ballons !

 

 

– SURPRISE ! JOYEUX UN AN DE REGNE !

Trop cool ! Tous mes amis sont là !

– Heu, en fait je suis venu tout seul.

– Oui, c’est ce que je dis.

 

 

Nalyse du Raw du 19 novembre

 

99 Luftballons

Auf ihrem Weg zum Horizont

Hielt man fuer UFOs aus dem All

Darum schickte ein General

Nena, 99 Luftballons

 

A force d’enchaîner les épisodes insipides de TROIS PUTAIN D’HEURES, Raw a fini par dégoûter les meilleures volontés. Tous les rédacteurs des CDC se sont trouvé une pure excuse pour ne pas s’occuper de la nalyse de ce show post-Survivor Series : « Non ! » « Et puis quoi encore ? » « Qu’ils aillent tous se faire enculer ! », etc. Mais ça se trouve, il s’est quand même passé des trucs ! P't être même avec des ballons !

 

 

– SURPRISE ! JOYEUX UN AN DE REGNE !

Trop cool ! Tous mes amis sont là !

– Heu, en fait je suis venu tout seul.

– Oui, c’est ce que je dis.

 

 

Nalyse du Raw du 19 novembre

 

 

Faites comme moi, amis à la vie trépidante, aventureuse et aussi remplie qu’une urne néo-calédonienne abandonnée sous un cocotier : si vous n’avez pas le temps de vous taper trois heures de Raw (façon de parler, hein, c’est deux heures et des poussières pour nous autres pirates de la life qui ne subissons pas l’avalanche de pubs dont les chaines ricaines abreuvent leurs moutons décérébrés de spectateurs), allez sur l’emblématique 411, imprimez le très neutre et  descriptif jusqu’à la nausée TV report, lisez-le, ça dure deux clopes et deux cafés, et c’est pratiquement bon. Reste à compléter avec le Instant Analysis pour découvrir un jugement de valeur, envoyez-vous pour la bonne bouche les comms des deux papiers, et si en plus vous matez les vignettes, considérez que du show la substantifique moelle vous avez saisie. Yeah.

 

 

Coucou, tu veux voir ma bite ?

OK, mais je te montre la mienne d’abord.

 

 

Donc.

 

Keskissépassé ?

 

 

Cacher sa teub dans une boîte à popcorn, c’est éventé depuis La Boum 2, alors Horny a planqué la sienne dans un bouquet de fleurs. Habile.

 

 

 

1. La WWE title picture

 

Aux Series, on s’en souvient même si c’était y a super longtemps, trois petits puceaux en noir ont défoncé Ryback alors qu’il allait faire entrer Punk dans le cul de Cena (ouais il a encore du mal avec le concept de pin). Punk, en bon chacal, avait dévoré la proie que s’était préparée le cannibale, et entamait donc ce lundi sa deuxième année de règne ininterrompu. Evidemment, il allait célébrer, et évidemment, ses adversaires allaient lui péter les couilles, au figuré voire au propre.

 

Pour commencer la soirée, un Ryback guère éprouvé par son double défonçage des tables d’annonceurs intervenu vingt-quatre heures plus tôt a fait du pâté d’un gros Ricain tatoué aux petits yeux si rapprochés qu’il a vraiment l’air de souffrir d’une sévère dégénérescence génétique. Ca nous rendra pas le Congo, mais ça défoule, un peu comme quand on s’est fait piquer une promotion sous notre nez au bureau et qu’on rentre furax à la maison et qu’on tabasse notre femme.

 

Feed me more, mais après le trou normand quand même.

 

 

Plus tard, on a vu Heyman s’enquérir des ballons nécessaires à la teuf prévue par Punk. Parce que oui, on peut être un rebelle, un punk, un dur tatoué de partout qui tient tête aux types les plus baraqués de l’univers, et ne pas concevoir une célébration de sa propre gloire sans des ballons de baudruche. Prenez-en de la graine, amis qui serrez la mâchoire et plissez les yeux pour impressionner quelque femelle dont vous souhaitez vous attirer les faveurs : la virilité la plus indiscutable s’accommode fort bien de petits ballons multicolores.

 

Quant à Cena, il avait plus important à gérer qu’une histoire somme toute anecdotique de titre WWE : il avait pour la trente-huitième semaine de suite une promo en ring contre Vickie Guerrero, qui rabâchait qu’il couchait avec AJ, hahaha, et qui avait d’ailleurs des témoins, à savoir la serveuse qui officiait dans le restau où le Playmobil et la femme-enfant ont dégusté quelque plat raffiné, ainsi que le larbin chargé de garer les bagnoles sur le parking, qui tous deux avaient vu nos deux tourtereaux supposés s’adonner au stupre et à la luxure comme deux gros porcs lubriques.

 

 

Alors machine, dites-nous ce qu’ils ont commandé.

Eh bien, John a pris un steak frites et AJ…

Haaaan ! Vous entendez ça ? John a pris AJ ! C’est un témoin oculaire qui le dit !

 

 

Et c’est là qu’une lumière s’est allumée dans la chambre noire qu’est le cerveau de John Cena : à force se s’entendre accusé d’avoir mis une partie de son anatomie dans AJ, il a fini par s’imaginer la scène, et ni une ni deux, a fourré le plus gros de ses organes externes dans la bouche de la gamine.

 

 

Tain mais elle sait pas s’y prendre cette mioche ! Eve, elle était allée direct m’aspirer les amygdales, tout en me mettant un doigt !

 

 

AJ, trop contente de rouler un palot à un vrai Marine des Etats-Unis (l’uniforme fait toujours de l’effet aux filles, messieurs, le prince Harry pourrait vous en parler), lui rend sa salive de la même manière, et on commence à se dire que la célébration annoncée par CM Punk sera en fait une live sex célébration Edge-Lita style, quand intervient Dolph Ziggler, désireux de chasser cette scène inconvenante des prudes yeux de Vickie. Evidemment, Cena, toute érection dehors, se défait aisément du bumper fou et le poursuit sur la rampe d’accès au ring, mais blam, il se nique le genou au passage, hahaha, t’as l’air malin maintenant gros con.

 

 

Ziggler ! Tu m’as cassé mon coup au moment où j’allais conclure ! Puisque c’est comme ça, c’est toi que je vais niquer.

 

 

Un gentil docteur lui posera plus tard un strap, puis une AJ furieuse d’avoir été interrompue alors qu’elle allait enfin commettre le péché de chair avec un mec qui a accompli trois cents « wish » dans sa vie et doit donc être un sacré bon coup va engueuler Vickie, qu’elle tient responsable de la torsion du genou de Cena (sans déconner), puis pénètre dans le vestiaire des hommes pour se faire gang banguer comme dans I can’t believe I did the whole team s’expliquer avec Dolph, lequel l’envoie paître, mais quelque chose de bien, lui disant toutes les choses méchantes que les beaux mecs sans cœur disent aux petites filles fragiles. Cena ne veut pas qu’AJ sombre en dépression avant de lui offrir une heure ou deux de va-et-vient, donc il tape Dolph, qui lui nique le genou, haha, rien que pour ça il gagne une place dans mon classement du CDC Award du catcheur de l’année.

 

On l’aura compris, Cena n’avait pas la tête au titre WWE ce lundi. Pas de risque donc de le voir ruiner la teuf de Punk qui faisait office de main event. Il n’y a rien eu là de bien original, ma foi : Punk a parlé, il est content de lui — on le serait à moins —, une jolie vidéo a rappelé son année de folaille, il annonce qu’il battre le record de Sammartino et conservera donc la ceinture pour encore des lustres, Ryback arrive à ce moment-là, peut-être pour le féliciter, on sait pas, on saura jamais puisque, surprise surprise, les trois Erynies qui lui avaient collé une branlé en fin de soirée aux Series réapparaissent et font exactement la même chose, le show se concluant sur l’image d’un Punk en majesté, debout sur le poitrail du streum évanoui dans les décombres d’une énième table, fin du show.

 

 

Et blam ! Hahaha ! On espère que vous avez bien compris le message, les 3MB !

 

 

 

2. La title picture WHC

 

Sheamus s’est engueulé avec le Big Show, puis a battu Damien Sandow, qui passait par là.

 

 

Not the beard !

 

 

 

3. La title picture US

 

Antonio Cesaro a battu R-Truth dimanche, au ppv. Qui sera son prochain adversaire ? Ben probablement R-Truth encore, puisqu’il est venu postillonner ses commentaires pendant la dérouillée, Neutralizer compris, infligée par le golfeur belge à Brodus Clay. Ohé Truth, c’est fini là, t’as perdu, maintenant tu t’en vas et tu laisses un mec plus balaise tenter sa chance. Ah merde, ils sont tous en tag team ? Bon ben tu t’y recolles alors.

 

 

Heu, y a plaquage cathédrale là, non ?

 

 

 

 4. La title picture IC

 

Aux Series, Wade Barrett avait éliminé le champion IC, Kofi Kingston. Ce lundi, ils ont eu un match, sans titre en jeu mais Wade devenait first contender s’il gagnait ce soir, et comme de juste il a gagné. Ouais, l’histoire se répète, on est bien d’accord. Rappel : début 2011, Barrett effectue son retour à Smackdown après plusieurs semaines d’absence. On s’attend à ce qu’il aille chasser le titre mondial, mais non, après quelques atermoiements il va s’occuper du titre IC de Kingston. Cut, et nous voici à l’automne 2012. Barrett effectue son retour à Smackdown après plusieurs semaines d’absence. On s’attend à ce qu’il aille chasser le titre mondial, mais non, après quelques atermoiements il va s’occuper du titre IC de Kingston. Au Corre près (qui ça ?), c’est la même histoire, le samsara éternel des midcarders, au grand dam(n), peut-être temporaire, de ceux qui souhaitent voir l’Anglais (mais aussi le Ghanéen, why not) un cran au-dessus.

 

 

– J’ai une impression de déjà-vu…

– Ta gueule Néo, t’es bourré.

 

 

 

5. La title picture tag team

 

Les Hell No ont et un match bien sympa contre les Mexicains volants (quelqu’un a un nom pour eux ? Je propose « Les violeurs d’enfants masqués »), interrompu avant la fin par les Prime Time Players, qui prirent pour la peine une série de finishers.

 

 

On n’est pas bien là, à la fraiche, décontractés du g…

BOOYAKA !

 

 

Une autre équipe vue à Survivor Series, à savoir Primo et Epico, a pu faire étalage de son talent ce lundi, puisqu’elle était opposée dans un match à handicap à l’immense Great Khali. Ce fut un combat phénoménal de douze minutes, où les deux voltigeurs multiplièrent les manœuvres les plus périlleuses pour faire vaciller le géant, lequel parvint finalement à imposer sa puissance à l’issue d’un affrontement proprement inoubliable. Et dans le même temps, aux abords du ring une scène déchirante s’est jouée entre Rosa Mendes et Hornswoggle, qui joua des sentiments de la douce jeune fille comme l’ouragan se joue d’un fétu de paille.

– Hey Rosa tu vas quand même pas regarder ce match de merde ? Tu veux pas que je te jute dans ta sale gueule plutôt ?

Je te préférais quand tu parlais pas, nabot.

Ouais ben moi je te préférais quand tu t’appelais Miguel, connasse.

 

 

 

6. Les gonzesses

 

Dimanche, Kaitlyn avait arraché d’un coup sec la culotte de soie d’Aksana, dévoilant une pilosité aussi sombre que les pensées d’Henri Death au sortir d’une séance d’écoute au casque de Morbid Angel tandis qu’il regarde à travers sa fenêtre les pluies acides dissoudre les débris jonchant les terrains vagues qui forment la totalité de sa ville. Aksana était brune, pas blonde, mais c’est sans doute elle qui, probablement par jalousie envers Kaitlyn — qui, elle, est un vrai blond, y a qu’à voir ses racines — avait attaqué le bodybuilder à Night of Champions, lui coûtant alors un title shot. Ce lundi, Mister Universe pouvait se venger de la pute de l’Est, ce qui fut fait en début de show en quelques minutes insoutenables.

 

 

– FEED ! ME ! MORE !

Non, toi jouer Kaitlyn là, Ryback avant, contre Tensai !

Oups.

 

 

 

7. Le reste

 

La feud Orton – Del Rio, comme les feuilles mortes dans la magnifique chanson de Prévert (putain mais cliquez sur les liens bande d’enfoirés, c’est un super beau mec qui chante!), n’en finit pas de mourir. Apparemment, d’ici à ce que les bookers leur trouvent quelque chose à faire, ils vont écumer toutes les stipulations. Après le récent Falls Count Anywhere, voici donc un Two out of Three Falls. Excellemment catché, of course, mais sans réel suspense ni intérêt à long terme. Et gagné par le plus beau des deux, faut-il le préciser.

 

 

Pardon. Promis, à l’avenir, je tiendrai mon appareil photo à deux mains.

 

 

Le Miz, de son côté, confirme son face turn moyennement justifié, c’est peu de le dire, en battant Otunga dans un match curieux dominé par l’avocaillon. Bon, si c’est comme ça qu’il va convaincre les foules de l’adorer… La WWE sait ce qu’elle fait, non ? Ouais, et elle est en train de transformer en face le seul mec avec Ziggler qui a toujours été heel, et quel heel ! Et pour quoi ? Pour en faire un énième face à la con. Attendez-vous à un Miz-Cesaro pour le titre US ou à plus long terme à un Miz-Barrett pour le titre IC, et attendez-vous surtout à le voir perdre tout ce qui faisait son attrait jusqu’ici.

 

 

Storytelling 101 : le face, c’est celui qui subit le Chinlock.

 

 

Voilà, c’est ce qui s’est passé ce lundi à Raw. Le TV Report de 411 a généré 103 comms, j’espère que cette nalyse — qui, elle, comporte des vignettes ! — en générera 104 !

 

 

Fallait s’y attendre. Il a eu une indigestion, le pauvre.


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