Bounce Tales

Bounce, Just Bounce

Let me see your body bounce

Cause my rhymes are so fly and my jeans are so tight

That I make these people bounce

Jonas Brothers, Bounce…. (oh purée j’ai vraiment besoin de vacances, moi…)

 

Ayant récemment acquis un nouveau téléphone portable, j’ai découvert un petit jeu bien sympa : Bounce Tales, ou les aventures d’une petite boule rouge qui rebondit. Eh bien c’est un peu à quoi m’a fait penser cet épisode d’Impact Wrestling : un rebond donc, après l’épisode moyennasse de la semaine dernière. Bien que parsemé ça et là de scories, ce show a donc marqué le retour à un haut de niveau de qualité.

 

 

Ouais par contre là, espérer du rebond, à mon avis, c’est utopique ! Pas comme dans le super concours de la meilleure Knockout organisé par Showtime!

 

 

Nalyse de l’Impact Wrestling du 25 octobre

 

Bounce, Just Bounce

Let me see your body bounce

Cause my rhymes are so fly and my jeans are so tight

That I make these people bounce

Jonas Brothers, Bounce…. (oh purée j’ai vraiment besoin de vacances, moi…)

 

Ayant récemment acquis un nouveau téléphone portable, j’ai découvert un petit jeu bien sympa : Bounce Tales, ou les aventures d’une petite boule rouge qui rebondit. Eh bien c’est un peu à quoi m’a fait penser cet épisode d’Impact Wrestling : un rebond donc, après l’épisode moyennasse de la semaine dernière. Bien que parsemé ça et là de scories, ce show a donc marqué le retour à un haut de niveau de qualité.

 

 

Ouais par contre là, espérer du rebond, à mon avis, c’est utopique ! Pas comme dans le super concours de la meilleure Knockout organisé par Showtime!

 

 

Nalyse de l’Impact Wrestling du 25 octobre

 

Championship Thursday oblige, la narration va se devoir d’être plus linéaire qu’à l’accoutumée ; et après tout autant commencer par le commencement, le rematch pour la ceinture de la X-Division Ion-RVD, commentée par JB et un autre commentateur, un nouveau, ce duo s’occupant de la première heure, tandis que Mike Tenay et Tazz se chargent de la seconde. Une expérimentation sympa, mais le « tag » à la moitié du show fut un peu bizarre : à voir sur la durée donc (par contre pour Raw, un tel changement sur trois heures ce serait pas mal).

 

Le rematch Ion-RVD, quant à lui, fut bien plus rapide mais aussi bien plus dense, et pour moi plus agréable à regarder que celui du ppv (la tornado ddt d’Ion est symbolique : il l’a réitérée ce soir mais en bien plus rapide et crédible). RVD a dominé toute la rencontre, voyant venir une bonne partie des coups d’Ion, et le battant après avoir esquivé un corkscrew dive avec la même combinaison rolling thunder/ 5-star frog splash qu’à BFG.

 

RVD reste donc champion, mais l’événement post-match explique à mon avis tout le booking depuis le PPV, à mon grand plaisir : Joey Ryan et Matt Morgan se pointèrent. Ce dernier expédia un carbon footprint sur le visage de Rob et en profita pour évoquer au micro sa nouvelle attitude bad-ass, alors que Ryan prenait la ceinture et paradait avec.

 

Plus tard, backstage, nous apprenions que ce dernier convoitait la ceinture au X rouge, ce qui est une bonne nouvelle : avec un peu de chance le règne de RVD ne sera que transitoire et la compagnie, avec Ryan, va faire redémarrer la division des voltigeurs sur les chapeaux de roue. Il semblerait aussi que la future feud Ion/Sorensen se passe du titre, mais si c’est pour avoir droit à un Kenny King/ Joey Ryan, je pense que c’est in fine un progrès. Morgan, lui, semble rester près du jeunot mais demeure concentré sur la destruction de tout le roster : et ça fait du bien de le voir revenu en mode heel. Non vraiment, un début d’épisode qui m’a plu à tous les niveaux (sauf quand RVD rate son standing moonsault, il faut vraiment qu’il la lâche rapidement sa ceinture).

 

 

Même Zema en est tout tourneboulé.

 

 

Evoquons tout de suite le titre poids lourds, Hogan devant choisir entre Mr Anderson, James Storm, Bully Ray et Kurt Angle un challenger n°1 pour affronter le champion Jeff Hardy le soir même. Les aspirants, attendant devant le bureau d’Hogan, croisèrent le champion, qui porte désormais les deux ceintures (la sienne et la normale) et on entendit les pensées de Jeff… à la télé. Si si, comme dans un film… bizarre. Bon, meilleur point, Austin Aries faisait le pied de grue lui aussi devant le bureau une fois les quatre candidats au titre rentrés, et si son heel turn trop rapide m’a déçu, le voir retrouver son humour heelesque, c’est priceless. Il put aussi se moquer d’Anderson, premier éliminé par Hogan et se fritter avec lui après l’avoir provoqué, et les deux se mirent d’accord pour s’affronter le soir même (au sortir d’une scène mal éditée, on a entendu le caméraman dire « cut », pas très pro ça la TNA…). Le match eut assez de temps d’antenne et ne fut pas mauvais, mais moins bon que ce à quoi j’aurais pu m’attendre.

 

Aries a joué à fond le heel, en gagnant du temps pour se reprendre à l’extérieur du ring, mais Anderson, lui, fut sybillin : il sortit en effet un coup de poing américain de son slip ( ?), se le fit confisquer par l’arbitre puis attaquer par Aries, qui finit peu après par prendre l’avantage après un de ses magnifiques suicide dives. Pub, puis échange de droites, Anderson revient avec un swninging neckbreaker et un enzuigiri, mais Aries se dépêtre des épaules de Ken en utilisant l’arbitre, et c’est la que ça devient bizarre : l’ex-champion pique le poing des poches de l’arbitre, veut l’utiliser contre Anderson mais ce dernier esquive, et lui pique. L’arbitre confisque le poing d’Anderson et pendant ce temps Aries prend un autre set l’utilise contre Anderson ce qui le met KO, mais le met au-dessus de lui et simule un tombé SUR lui pour se couvrir. Il kick-out à deux, et place sa soumission pour la gagne, puisque qu’Anderson est déjà KO. Bref une belle rouerie, qui fait du bien à Aries pour le resituer dans le coté obscur de la force. Quid en revanche du futur d’Anderson, jobber to the stars, absent de la carte de BFG et sans storyline depuis un an ?

 

 

MISSSSTTTTTEEERRRR…..LOSER !

 

 

Avant ce match sans enjeu, le seul de la soirée, les anciens champions par équipe, Kaz et Daniels, se sont pointés sur le ring pour faire ce que les heels font de mieux : se plaindre. Alors en plus lorsqu’ils dénoncent une conspiration, c’est banco. Mais le meilleur chez les heels c’est lorsqu’ils disent la vérité. Ainsi Daniels critiquant Chavo qui invoque toute sa parenté pour obtenir de la pop, c’est à la fois un bon moyen de se faire huer ET un aveu quant à la pauvreté de la promo post-victoire de la team hispanophone (toujours sans nom, d’ailleurs les heels leur en ont conseillé un : Los Dos Stereotypicos). D’ailleurs la critique du fait que Dixie serait derrière eux pour se mettre dans la poche l’audience latine était à la limite du shoot, mais on imagine bien que tout est contrôlé. Bref, les heels voulaient faire circuler une pétition pour obtenir leur rematch (ils étaient les seuls à ne pas avoir de rematch ce soir), pétition que vinrent signer… les champions, avides de leur mettre des baffes, ce dont ils ne se privèrent d'ailleurs pas. La rivalité pour les ceintures est maintenant strictement restreinte à ces deux teams, et on peut penser que ce fameux rematch aura lieu à Turning Point. Si on prend comme référence le match que ces deux équipes ont eu peu avant No Surrender, on peut penser que là aussi le combat sera très satisfaisant.

 

 

De tels regards de méchants ont disent bien long sur la nécessité pour les catcheurs de prendre des cours de comédie de temps de temps.

 

 

Petite surprise qui m’a mis en joie : Samoa Joe s’est une nouvelle fois illustré en défendant sa ceinture TV contre l’autre Robbie, Robbie T. On aurait pu croire avec le début de match, où les atemis de Joe semblaient sans effet contre l’épais poitrail de Robbie, qu’il y aurait un semblant de suspense mais non : Joe applique très vite un premier étranglement, puis un deuxième, puis un troisième, puis un QUATRIEME, cette fois une coquina clutch qui fait tapper Robbie T impuissant. Wow, un squash rapide, certes, mais quelle détermination affichée par la Samoan Submission Machine! Non sérieusement du Joe tel que celui-ci, c’est du régal. Encore une victoire sans contestation possible, et un TV title défendu de brillante manière.

 

 

Rebond de la TNA en 2012 : allégorie.

 

 

Autre match hypé pour cet épisode, le rematch de Tessmacher pour retrouver son KO championship face à Tara. Juste avant la rencontre, Brooke Hogan se retrouva face à face avec Tara et son boyfriend, ce dernier tentant de jouer la carte « star de télé-réalité » pour s’entendre avec la VP des Knock-Outs, sans succès. Pour le match en lui-même, je ne vais pas essayer de vendre un suspense très peu présent : malgré la volonté de Tessmacher qui attaqua la championne alors que celle-ci faisait un bisou à son homme, et qui domina la première partie du match, les nombreuses distractions de Jessie ont permis à Tara de placer un widow’s peak pour la gagne. Mais la vraie info de la soirée venait après : Brooke s’invitait sur la rampe pour informer le monde que la semaine prochaine à Open Fight Night, ODB allait défier quelqu’un, nul autre que…. Jessie. Je ne sais pas comment cela va se passer mais ayant apprécié le show de la semaine dernière, je pense qu’on pourra avoir un résultat marrant. Enfin je l’espère… Pour Tess par contre, ça risque d’être le début de la traversée du désert.

 

 

Tous les amateurs de courbes vont regretter les cinq derniers mois.

 

 

Deuxième éliminé par Hogan lors de ses entretiens, Bully Ray ne semblait pas très affecté puisqu’il voulait parler à son « frère » Devon, avec lequel il avait des choses à régler, remerciant d’abord Sting de l’avoir choisi pour BFG puis appelant Devon. Ce dernier se pointa avec cinq copains d’Aces à lui,  le groupe ayant été filmé peu avant se trouvant une nouvelle cible pour la soirée (la désignant au pif aux fléchettes, mais sans que le résultat soit visible pour le spectateur).

 

L’ex « révérend » dit qu’il avait réglé ses comptes avec Bully, qu’il en avait après Hogan qui le supportait publiquement mais qui n’avait rien fait pour lui, alors que Aces & Eights l’avaient aidé. Bully, lui, invoqua le passé et le match de BFG 2010 des 3D face aux Machine Guns, que les anciens Dudley avaient perdu, et alors que Bully était dévasté, pour eux ainsi que pour les fans,  Devon n’aurait été concerné que par le fric, allégation confirmée par l’intéressé. Bizarre motivation pour justifier un double turn que de dire qu’en fait après le split d’il y a deux ans le face était en fait Bully et le heel Devon, mais bon. En tout cas Bully va défier son ex-partenaire la semaine prochaine à OFN, alors que les A’s & 8’s se barraient sans agresser Ray ; mais ce n’était pas la dernière fois qu’on les verrait ce soir.

 

 

Ouais, et il m’a dit aussi qu’il avait dévoré Twilight, qu’il allait voter McMahon aux sénatoriales et qu’il pensait investir dans le gaz de schiste. Je vous l’avais dit depuis le début que c’est une raclure !

 

 

A noter que Joseph Park se pointa chez Hogan pour demander à affronter un des membres d’Aces and Eights lui aussi, comme une rétribution, même si Hogan semblait réticent. Puisqu’OFN permet ce genre de challenge, ce ne serait pas étonnant de voir ça la semaine prochaine.

 

Tant qu’on y est,  OFN veut également dire Gutcheck et la semaine prochaine, c’est un ancien qui participera : Christian York, ancien de l’ECW. J’attends de voir ce qu’il donnera, le type a 36 ans donc il n’est probablement pas totalement cuit, mais il ne semble pas avoir de palmarès dans les grandes fédés. A suivre…

 

Revenons au choix d’Hogan et au main-event de ce jeudi, qui vit Jeff Hardy finalement défendre sa ceinture face à Kurt Angle (Hogan promettant quelque chose d’énorme à Storm peu après son choix, juste une expression ou une vraie consolation ?), dans un main-event ultra-compétitif, ce qui n’étonnera pas les suiveurs qui avaient apprécié leur feud plus tôt dans l’année.

 

Plus de dix minutes de match donc, équilibré avec énormément de contres, et un public chaud et divisé entre les deux faces. On regrettera qu’après un énorme passage avec une swanton réussie mais qui n’a pas obtenu le tombé, le match fut terminé par un « simple » sunset flip contrant un Angle slam qui permet à Hardy de conserver sa ceinture. Je pensais aussi qu’AJ, absent comme Roode, pouvait intervenir et lancer une rivalité contre Angle mais il semble juste ne pas être apparu dans cet épisode.

 

 

Non mais en fait AJ est parti porter plainte contre la WWE, il trouvait que la storyline AJ Lee/Cena, ça lui rappelait trop AJ Styles/Dixie.

 

 

Après sa victoire, Jeff s’apprêtait à célébrer sa première défense quand Aries vint l’attaquer et lui révéler son plan maléfique : il allait tout simplement cash-in son rematch à Turning Point, mais comme il voulait une certaine « assurance » il se barre avec la ceinture de champion (la vraie, hein, pas la « pimpée » à la Hardy). Un peu bizarre là aussi comme fin: je suppose qu’Aries va se servir des ceintures comme métaphores pour montrer les différences entre lui et Hardy. Ou alors c’est juste pour faire chier Jeff…. Peu importe, Aries avec la ceinture même sans être champion, c’est une vue qui moi me réconforte.

 

Mais ce ne fut pas la dernière séquence car backstage, c’est Angle qui fut victime de la fureur des cagoulés, mais fut sauvé par l’intervention de Garrett Bischoff et surtout celle plus surprenante de Wes Briscoe, depuis longtemps donné comme un des membres de la stable ! Alors vrai sauvetage, ou moyen vicieux de rentrer dans la confiance d’Angle ? Cela dit si Jarrett s’avère être le mastermind de la conspiration, voir ses hommes s’attaquer à Angle serait assez logique. Wait and see !

 

Bref, un épisode bizarre mais qui a quand même largement rehaussé le niveau suite à l’Impact de la semaine dernière. La semaine prochaine à Open Fight Night, on devrait assister à un show de transition, avec des annonces sur la carte de Turning Point. Mais ce ne sera pas avec moi, je vais me mettre en vacances trois semaines pour mieux réviser mon CAPES (mes profs ont beau dire que cette année c’est quasiment comme si on nous le donnait, je veux être sûr de mon coup), de plus c’est ni plus ni moins ma 21è analyse de suite, ça fait beaucoup^^, et ça ne me fera pas de mal de souffler un peu. Je ne suis pas encore sûr de l’identité des remplaçants mais il y en aura, alors soyez indulgents, même s’ils ne sont pas aussi brillants et intelligents que moi (mais qui le pourrait ?). On se retrouve pour l’épisode du 22 novembre, alors à bientôt !

 

 

Et à mon retour, ce truc tout moche a intérêt à avoir été reconverti en dessous de plat.


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