The winner of this match and new NXT champion…
Howard Finkel
Voilà, nous y sommes enfin. Le gold rush tournament qui avait débuté le premier août a fini par arriver à son terme. Alors, qui est le vainqueur du tournoi et le premier champion de l’histoire de NXT ? Réponse dans cette nalyse.
– Quoi ? Il y a un titre de champion à NXT ? Mais si j'avais su, j'y serais resté moi à NXT.
– Pas grave Darren. Ici on peut décrocher des titres plus prestigieux.
– Tu peux me rappeler quel titre on essaie de décrocher en ce moment ?
– Le titre tag te… ouais, non, j'ai rien dit.
Nalyse de NXT du 29 août
The winner of this match and new NXT champion…
Howard Finkel
Voilà, nous y sommes enfin. Le gold rush tournament qui avait débuté le premier août a fini par arriver à son terme. Alors, qui est le vainqueur du tournoi et le premier champion de l’histoire de NXT ? Réponse dans cette nalyse.
– Quoi ? Il y a un titre de champion à NXT ? Mais si j'avais su, j'y serais resté moi à NXT.
– Pas grave Darren. Ici on peut décrocher des titres plus prestigieux.
– Tu peux me rappeler quel titre on essaie de décrocher en ce moment ?
– Le titre tag te… ouais, non, j'ai rien dit.
Nalyse de NXT du 29 août
Quand on suit assidument un show de catch, tous les épisodes ne suscitent pas la même attente.
Il y a les shows dont on se dit qu’ils seront sans grand intérêt et qu’on peut rater sans trop de regret. Par exemple, les go-home shows qui ne font généralement pas avancer les storylines et durant lesquels les catcheurs prennent un minimum de risques.
Il y a les shows qui, a priori, ne devraient pas être exceptionnels mais qu’il faut quand même regarder car ils peuvent réserver de bonnes surprises comme un match d’une qualité inattendue ou un rebondissement scénaristique palpitant.
Rebondissement scénaristique palpitant : illustration.
Enfin, il y a les shows qu’on veut absolument voir. Soit parce qu’on connaît bien le fonctionnement de la WWE et qu’on sait qu’il va sûrement s’y passer quelque chose de dingue permettant de lancer une nouvelle feud de malade, ce qui est typiquement le cas du Raw post-Royal Rumble qui lance la Road To Wrestlemania. Soit parce qu’on nous a vendu cet épisode comme un évènement exceptionnel, ce qui se rapproche plus du cas du millième épisode du show rouge par exemple.
L’épisode de NXT du 29 août fait partie de cette dernière catégorie. Un show dont on attend énormément car il nous a été présenté comme un must see par la WWE. Un moment crucial de l’histoire de NXT qu’il ne faut surtout pas louper.
Pour quelle raison ? Très simple : cet épisode verra le couronnement du tout premier champion NXT de l’histoire du show jaune.
Bon, j'ai jobbé pour Lesnar à SummerSlam. Maintenant, fini les conneries. Je m'incruste dans cette finale et j'éclate les deux comiques avec un bras dans le plâtre. En plus ça tombe bien, je l'ai jamais gagné ce titre de champion NXT.
Alors, l’épisode a-t-il été à la hauteur des attentes qu’il a suscitées ? Avant de répondre à cette question, essayons déjà de déterminer ce que l’on pouvait attendre du principal événement de la soirée, qui était donc la finale du gold rush tournament opposant Seth Rollins à Jinder Mahal pour le titre de champion de NXT.
Tout d’abord, un match d’une grande qualité, cela va de soi. Les matchs du tournoi ont été jusqu’ici très courts (environ cinq à sept minutes chacun) et n’ont pas laissé le temps aux catcheurs de montrer toute l’étendue de leur talent. On est en droit d’espérer que cela changera pour la finale et qu’on nous offrira au moins une bonne quinzaine de minutes de combat de haut niveau.
Quinze minutes ? Mais comment je vais faire ? C'est que j'ai pris l'habitude des matchs de deux minutes moi.
Ensuite, une ambiance particulière avant, pendant et après le match. Que ce soit grâce à la WWE ou grâce au public, il faut que l’on sente qu’il s’agit d’un épisode à part dans l’histoire de NXT.
Enfin, un résultat cohérent. Disons le franchement, une victoire de Mahal, lowcarder ayant récemment servi de chair à canon pour Ryback, serait une vraie déception. C’est bien évidemment Seth Rollins, que tout le monde ou presque considère comme un grand espoir de la WWE, que l’on espère voir gagner.
– Personne ne veut me voir gagner ? Comme John Cena quoi. Est-ce que ça veut dire que je vais gagner autant de titres que lui ?
– N'y compte pas trop Jinder.
Maintenant, voyons voir si ces trois points ont été respectés.
Première bonne nouvelle, le match fut à la hauteur des attentes placées en lui. Les bookers ont eu la bonne idée de laisser environ quinze minutes à Seth Rollins et Jinder Mahal pour s’expliquer sur le ring et les deux en ont bien profité.
On a ainsi pu voir tout ce que l’on peut attendre d’un bon match de championnat. Des manœuvres spectaculaires, notamment un crossbody vers l’extérieur du ring que Rollins a réalisé en sautant depuis un turnbuckle ou encore une superplex de Mahal. Des échanges de coups de poing entre deux catcheurs au bord de la rupture (vous savez, ces échanges où chaque catcheur semble sur le point de tomber puis finalement réplique par un autre coup de poing). Des nearfalls et, enfin, une fin de match originale. Ici, c’est Seth Rollins qui a réussi à placer son finisher après avoir réalisé une powerbomb vers le turnbuckle sur Jinder Mahal.
– Rollins a placé son finisher ? Il a gagné alors ?
– Oui. Mais il n'aurait pas fait le malin si j'avais réussi à le piéger dans mon terrible finisher : la camel clutch.
– C'est quoi une camel clutch ?
– Ben, c'est la prise que je suis en train de te faire là.
– Ha ? Et c'est censé faire mal ?
Autre bonne nouvelle, la WWE avait décidé de tout faire pour que l’ambiance autour de ce match soit digne de l’évènement. Ainsi, tout le roster de NXT fut convié à assister au match depuis la rampe d’accès au ring au lieu d’attendre sagement dans les vestiaires, montrant que cette finale ne concernait pas que les deux catcheurs devant y participer mais bien l’ensemble du roster de l’émission.
Mieux encore, la ceinture était bien mise en évidence sur un petit piédestal avant que Dusty Rhodes lui-même ne vienne la récupérer. Oui, Dusty Rhodes aussi était là. On notera d’ailleurs qu’il n’est plus General Manager de NXT, ni Interim General Manager mais Commissioner. Si quelqu’un peut m’expliquer la subtilité qui se cache dans ce changement d’appellation, qu’il n’hésite pas à le faire en commentaire de cet article.
General Manager, Interim General Manager, Commissioner… Peu importe. Tant que je reste payé à faire une apparition tous les dix épisodes, ça me va.
Revenons-en à l’ambiance autour du match. La WWE avait vraiment décidé de mettre les petits plats dans les grands puisque nous avions également droit à la présence d’Howard Finkel comme annonceur.
Dusty Rhodes présenta la ceinture aux deux finalistes avant que le match ne commence, ce qui donna l’occasion à Jinder Mahal de refuser de lui serrer la main. Une cheap heat qui fait toujours du bien pour chauffer le public avant un match.
D’ailleurs, le public fut au rendez-vous avec des « hooooooooo » sur les actions spectaculaires, quelques « let’s go Rollins » en milieu de match et même des chants « USA » (le coup du méchant étranger, ça marche décidemment à tous les coups).
Avoir juste payé une robe de chambre et un turban pour obtenir de la heat ? C'est donc ça qu'on appelle de la cheap heat ?
Le match terminé, Seth Rollins fut félicité consécutivement par Dusty Rhodes puis par l’ensemble des autres faces du roster, montrant encore une fois que c’était bien l’ensemble du roster de NXT qui était concerné par ce match. Finalement, le show se termina par l’image de l’ex-star de la ROH célébrant son titre au milieu d’un public en liesse.
Dernier point, le choix du vainqueur. Vous l’aurez donc compris : Seth Rollins est le premier champion de l’histoire de NXT ! C’est bien évidemment le meilleur choix possible. Le seul bon choix possible même.
D’ailleurs, le suspense avant le tournoi était assez faible. Il semblait peu probable que la WWE commette l’erreur de donner le titre à un lowcarder de Raw ou Smackdown type Mahal ou McGillicutty et Seth Rollins est de loin le plus expérimenté parmi les nouvelles têtes d’affiche du show jaune.
L'instant où Derrick Bateman a appris que les soixante-huit épisodes de NXT auxquels il avait participé jusqu'ici ne l'ont même pas rendu assez expérimenté pour participer au gold rush tournament.
Le reste du show fut évidemment nettement moins intéressant mais se laissait regarder quand même.
Hunico et Camacho prirent leur revanche sur Jason Jordan et Mike Dalton qui les avaient humiliés quelques semaines plus tôt en les battants de façon totalement inattendue. Cette fois-ci, les heels s’imposent donc au bout de quatre minutes grâce à une intervention de Camacho dans le dos de l’arbitre. Etonnant de voir les deux latinos autant en difficulté face à ce qui semble n’être qu’une équipe de jobbers. Etonnant et triste car ils semblent mériter mieux au vu de leur niveau dans le ring.
Autre segment, les Usos ont demandé aux membres de The Ascension de venir les rejoindre sur le ring pour avoir une petite explication en tête à tête après leur match de la semaine dernière. Pour rappel, la confrontation s’était terminée par une disqualification de The Ascension et un beatdown post-match sur les Usos.
– Dis Jimmy, comment on va faire pour apparaître comme des prétendants crédibles au titre par équipes si on passe notre temps à se faire tabasser par des rookies de NXT ?
– Très simple Jey, on va tenter notre chance pour le titre après Darren Young et Titus O'Neil. Comparés à eux, nous aurons toujours l'air hyper crédibles.
En réponse à cet appel des Usos, le thème de The Ascension se mit à retentir dans la salle mais, surprise, Conor O’Brian et Kenneth Cameron préférèrent arriver depuis les gradins plutôt que depuis la rampe d’accès au ring. Pas bête ! Cela leur a permis d’attaquer leurs adversaires dans le dos et de leur infliger un deuxième beatdown en deux semaines.
Enfin, Big E. Langston squasha Chase Donovan en une trentaine de secondes. Si Seth Rollins apparaît comme un CM Punk bis, alors que dire de Big E. Langston dont William Regal nous dit que : « there is not a man stronger in the world » (il n’y a pas un homme plus fort au monde).
J'ai comme l'impression qu'on essaie de me piquer mon gimmick là.
Voilà, c’est tout pour ce show dont le main-event fut bien à la hauteur de nos attentes (en tout cas des miennes) et permet à NXT de gagner en intérêt grâce à l’introduction de ce titre de champion. Ne reste plus qu’à espérer que Seth Rollins se montre à la hauteur de la tâche qui lui est confiée et que les bookers gèrent au mieux la nouvelle organisation du show qui devrait donc se mettre à tourner autour de ce championnat.
Le show devrait tourner autour du titre ? Tu parles ! On me l'a fait à moi aussi ce coup là.