Coup de chaud sur la cafetière

– Ce prof est trop fort.

– Total respect!

Deux jeunes lisant la nalyse de Summerslam 92

 

Toi juillettiste qui regrette ses doux moments de congés payés, et toi aoûtien, qui commence à compter ses dernières secondes de liberté, tu (oui, je tutoie, c'est un site familial ici) as décidé de t'accorder une pause café en lisant la présente nalyse de Raw. Comme tu as bien raison, car tu l'as remarqué, l'épisode de cette semaine est décomposé entre la continuité des grosses storylines de l'été, et du remplissage. Manque de pot, le remplissage est pour une fois plus intéressant que les storylines. Touille ton café, et clique sur le titre de ce papelard, je vais tout t'expliquer.

 

 

– Tiens, la nalyse de RAW est déjà en ligne!

– Peu de temps après celle de Summerslam! Vintage Books of Wrestling!

 

 

Nalyse de Raw du 20 août

– Ce prof est trop fort.

– Total respect!

Deux jeunes lisant la nalyse de Summerslam 92

 

Toi juillettiste qui regrette ses doux moments de congés payés, et toi aoûtien, qui commence à compter ses dernières secondes de liberté, tu (oui, je tutoie, c'est un site familial ici) as décidé de t'accorder une pause café en lisant la présente nalyse de Raw. Comme tu as bien raison, car tu l'as remarqué, l'épisode de cette semaine est décomposé entre la continuité des grosses storylines de l'été, et du remplissage. Manque de pot, le remplissage est pour une fois plus intéressant que les storylines. Touille ton café, et clique sur le titre de ce papelard, je vais tout t'expliquer.

 

 

– Tiens, la nalyse de RAW est déjà en ligne!

– Peu de temps après celle de Summerslam! Vintage Books of Wrestling!

 

 

Nalyse de Raw du 20 août

 

A croire que personne à Stamford n'écoute les sages recommandations de Madame Télévision. Non contente de nous faire manger 5 fruits et légumes par jour, de ne pas nous faire boire quand on est capitaine de soirée, voire même de rester en sécurité et de ne pas faire ça chez nous ou à l'école, là voila qui nous prévient gracieusement de la vague de canicule qui frappe l'Hexagone. Il faut boire (de l'eau), se barricader chez soi, et même prendre des nouvelles de nos proches (oui, même ceux que tu n'aimes pas). Sinon, tu auras bobo à la tête et mourras de déshydratation. Pourtant, le message n'est pas parvenu chez les bookers de la WWE (peut-être parce que les spots de prévention télévisuelle français ne sont pas diffusés, ou peut-être parce qu'ils n'en ont rien à cirer). Et ce qui devait arriver arriva, les températures élevées ont fait fondre les mottes de beurre qui leur servent de neurones.

 

 

Tiens, en parlant de motte…

 

 

Ce n'est pas que ce Raw fut mauvais. C'est juste que j'ai eu l'impression que les bookers ne savaient pas quoi faire de divers catcheurs, et qu'ils ont booké au plus pressé. Commençons avec une ceinture divas qui a été oublié pendant des siècles et des siècles. Question de rapidité: qui est la championne des Divas? Hein? Hein?

 

 

Bande de tricheurs, si vous regardez les soluces aussi.

 

 

Tel un RKO, il fut organisé une battle royale de divas OUT OF NOWHERE! Et pour te dire à quel point ça ne tourne pas rond chez les bookers, ce match déterminant la challengeuse au titre de Layla fut…  long! Incroyable, hein? Il dura au moins… 4 bonnes minutes! Ben quoi? Quand on sait que le combat moyen chez les divas fait une minute, ça a dû être Noël avant l'heure pour elles. Mais il fut également bon, grâce notamment à une Natalya omniprésente, une Tamina Snuka excellente, et une feud Eve Torres-Kaitlyn qui se joua dans le ring (rappelons que ces deux-là se sont battues au dernier Smackdown pour la place d'assistante du GM). C'est d'ailleurs la fausse blonde avec une vraie couleur de merde qui sortit victorieuse. La surprise fut grande pour tout le monde, y compris pour la championne en titre, qui reste la gueule ouverte à gober les mouches pendant bien cinq minutes. Dans le ring, Kaitlyn, pour vous situer, est un mélange de balai et de KellyKelly. Autant dire que ce n'est pas demain la veille qu'on verra un match pour le titre des divas digne de ce nom. Néanmoins, on appréciera le trio: Layla-Kaitlyn-Eve Torres, qui va sans aucun doute faire parler ses droits d'assistante GM pour enquiquiner la championne de NXT. Et si jamais AJ Lee venait trainer ses Converse la-dedans, nous sommes en droit d'espérer quelque storyline agréable à visionner.

 

 

Parce qu'en attendant, la meilleure storyline avec des divas, c'est ça. Y a de quoi faire la gueule, ouais!

 

 

Malheureusement, ce fut à peu près l'une des rares bonnes décisions pondues par l'équipe. En effet, dans le reste de la masse grouillante et informe du remplissage, Ryback défonça deux nouveaux bougres, avant que Jinder Mahal – quelle surprise! – débarque dans le ring pour paralyser à vie blesser grièvement tabasser faire bobo au Terminator avec sa Camel Clutch. Prise si puissante que Ryback s'en sortit. Jinder Mahal se carapata vite fait, craignant (enfin?) la faim sans fin de l'ex-Skip Sheffield, qui acheva proprement la paire de jobbers qu'on lui avait accordée. Tout ça pour dire que la feud n'avance pas plus.

 

Show après show, on comprend que Mahal et Ryback ne s'aiment pas, et veulent battre les jobbers de l'autre. C'est pas qu'on s'en tamponne, mais presque. Pourquoi Mahal en veut-il à Ryback? Pourquoi Ryback en veut-il aux jobbers? Vous aurez ces réponses probablement jamais, la feud risquant de finir lors d'un opener de PPV secondaire, dans l'indifférence générale. Le truc qui pourrait me faire lever un sourcil, ce serait un tag team entre deux jobbers (ou n'importe quelle équipe de lowcard), et le duo Jinder-Ryback, histoire de voir si les deux peuvent s'entraider.

 

 

Idée n°231bis pour rendre crédible une Camel Clutch: éviter que l'arbitre chatouille en même temps les dessous de bras des protagonistes.

 

 

Autres types de matches peu originaux, car traditionnels, ce sont les classiques tag-team post-PPV. Souvent composés de midcarders (en feud contre un ou plusieurs membres de l'équipe adverse, c'est important) qui s'associent à cette occasion, ce sont souvent des openers bien bâtis in-ring, où l'équipe des gentils gagne toujours, et qui font gentiment continuer ou entériner la feud entre les protagonistes. Ainsi, en guise d'opener, R-Boom, toujours en feud contre les Prime Time Players, s'associèrent avec Sin Cara, qui est toujours opposé à Cody Rhodes. Le match fut bon, sans plus, le Mexicain faisant le tombé sur son némésis, qui avait tiré le portrait du masqué avant le match. J'ai été déçu de ne pas voir de confrontation entre les deux-là Summerslam (faut dire que le PPV fut préparé sur un coin de nappe du bistro d'en face), mais la storyline peut être intéressante.

 

 

PG oblige, les concours de t-shirts mouillés se font désormais sans filles.

 

 

Sur le même plan fut organisé un Miz-Bryan vs Kane-Ryder. Et autant j'apprécie de voir l'association Miz-Bryan, soit l'ex-pro et l'ex-rookie, là, je dis non. Pourquoi Ryder alors que Kane et lui ne se piffent pas? Pourquoi ne pas faire un duo Kane-Rey Mysterio, vu que le dernier nommé a affronté la veille The Miz? Pourquoi Ryder alors qu'il a clairement descendu dans la carte? Evidemment, nous n'aurons jamais un élément de réponse convenable de la part de la WWE. L'affrontement n'eut pas de vainqueur, Bryan et The Miz fuyant à travers le public, ce qui mit en rogne Kane qui péta tout autour de lui, y compris le pauvre Ryder, qui se plaindra ouvertement sur son show internet, ouais! Etrange néanmoins que le gros machin rouge se foute en rogne alors qu'il doit avoir l'habitude d'adversaires lâches qui fuient à la première occasion. 1) Est-ce que Kane va continuer à se défouler sur Ryder? 2) Est-ce qu'il en veut encore à Daniel Bryan? 3) Est-ce que les bookers ne savent pas quoi faire de lui?

 

 

– Réponse à la question 1?

– YES!

– Pour la question 2?

– YES!

– Pour la question 3?

– YES!

 

 

Autre point curieux qui me donna l'irrésistible envie de courir tout nu dans la rue en gueulant "Libérez Julian Assange!", POURQUOI ET DEPUIS QUAND UN GM DE RAW BOOKE UN MATCH ENTRE DEUX SUPERSTARS DE SMACKDOWN?! Pourquoi AJ Lee a répondu à la demande d'un nouveau match de championnat de Del Rio? Où est Booker T quand on a besoin de lui? Pourquoi humilier le challenger numéro un au titre majeur de Smackdown?! En plus, ce match fut plutôt bon, mais voir Sheamus montrer à l'arbitre le pied de Orton sur la corde, avant que celui-ci fasse son RKO, c'est trop! POURQUOI?!

 

 

Look at all the fucks I give you, Coffee!

 

 

Dans la même idée de continuer les feuds sans trop en faire, Damien Sandow a vaincu (mais 19 chaises) Brodus Clay, par un pauvre roll-up. Et là, on se dit "Joie! Enfin un heel qui n'est pas humilié, c'est trop rare pour ne pas être signalé!" Et ben non! Mauvais perdant (pourtant un trait de caractère de heel), Brodus Clay attaqua le barbu en robe de chambre (?), puis célébra son tabassage (??) avec ses funkettes et des mômes (???). Intéressant concept de la WWE, montrer que le tabassage des intellos, c'est funky, mais le célébrer, ça l'est encore plus! Je n'ai pas vu plus beau dénigrement de l'intellectuallisme dans la culture populaire depuis le gag du Schtroumpf à lunettes qui ouvre un cadeau du Schtroumpf farceur, ou un coup de sledgehammer sur la tête de la part du Schtroumpf costaud, Triple H style.

 

 

– Mais Schtroumpf Funky, rappelle-toi ce que disait le Grand Schtroumpf:"don't be a gargamel, be a schtroumpf"!

– TA SCHTROUMPF, SCHTROUMPF A BARBE!

 

 

Enfin, dernière pièce du remplissage, le retour de David Otunga (il était parti, lui?), venu saluer sa boss AJ Lee – en la coupant joliment pendant une interview, mais tant pis j'aime bien ce genre de salutations nouvel employeur-employé. Le Mister Coffee de la WWE (d'ailleurs, cessez de le confondre avec moi, j'en ai assez de recevoir ses menaces de mort et ses colis piégés) expliqua son absence par le tournage d'un navet avec Halle (d'entrée) Berry, et proposa à la GM ses services d'avocat. Mais soit le garçon est tourmenté de la terrine, soit il n'a plus maté un épisode de RAW depuis qu'il est parti (sérieux, il est parti quand?), mais Otunga prononça le-mot-qu'il-faut-pas-dire-devant-AJ-Lee-sinon-tu-te-retrouves-à-jobber.

 

 

– Pendant mon absence, j'ai aussi appris à chanter, tu veux écouter?

– Ben c'est que j'ai une interview, mais vu que ça m'emmerde d'y participer, c'est OK!

 

 

Hey! I just met you

And this is crazy

But here's my number

You need a lawyer, AJ!

 

 

Quoi? Tu as compris mon message subliminal, c'est ça?

 

 

C'est ainsi que, pour son grand retour tant attendu, Otunga affronta le Big Show. Le squash passé, on est en droit de se demander ce que va faire le big man vu qu'il a l'air de se faire distancer dans la course au titre. Et quid de l'avenir de Otunga, maintenant qu'on a montré que c'est lui aussi juste un gros nul d'intello.

 

 

– Arr… arrête de m'étrangler, Big Schtroumpf, ou je le dis à la Grande Schtroumpfette!

– FERME TA SCHTROUMPF, SCHTROUMPF AVOCAT!

 

 

Car c'est la transition idéale pour parler des grosses feuds de l'été. CM Punk a pu choisir son challenger pour Night of Champions, chose acceptée par la GM. Punk choisit John Cena (ça tombe bien, c'est ce qui était prévu dans le scénario). Mais à une condition: que John Cena lui montre du respect en lui disant que Punk est the best in the World. S'ensuit un rocambolesque échange entre John Cena et CM Punk, un débat philosophique sur le respect, que chacun d'entre vous a déjà aeu au bar de votre ville de bouseux. Grossos couillos, CM Punk voulait se faire gonfler la pastèque qui lui tient d'ego. Après tout, s'il est champion depuis 9 mois ça veut dire qu'il va accoucher c'est que quand même, il mérite le respect, les projos, les mises en avant! La star c'est lui! Pas John Cena (qui a fait les main-event du Royal Rumble au Money in the Bank, et encore, je suis sûr qu'il a perdu au chi-fou-mi avec Triple H), et Punk demande à ce que Lawler reconnaisse qu'il est le meilleur. Le Marine arrive et dit que ce n'est pas CM Punk le meilleur, c'est John Cena. Il se le répète tous les soirs avant de s'endormir avec Gros Nounours dans ses bras. Le speech de Cena fini, Punk, qui n'a rien écouté, revient vers Lawler, réitère sa demande, Lawler refuse, coup de pied dans la tempe de la part de Punk. Fin du show.

 

Nous sommes entre nous, alors permettez-moi d'être familier : C'EST QUOI CE BORDEL?! Le coup du respect?! Mais LOL quoi! N'importe quel heel débutant serait capable de sortir la même promo! Et le mec est champion depuis 9 mois, mais il veut encore qu'on le respecte. Ben, il faut faire quoi? "Ouin, ouin, John Cena, tu me respectes pas!" Bitch please! Et John Cena, quand il dit que c'est lui le meilleur, mais ce n'est pas de la vantardise, mais ce qu'il se dit à lui-même? Bon OK, j'en fais peut-être un peu de trop sur cet échange, mais quand même, le coup du respect, on en a bouffé à tous les rateliers! Mais le mieux du pire reste la conclusion de Cena : "Si tu veux choisir un adversaire, choisis-moi, sinon tu ne respectes ni la ceinture, ni toi". Merci John, tu parles d'un choix. Une vraie catchphrase de heel!

 

Et dire que ça devait être la grosse feud de l'été. Autant l'idée de revoir un Cena-Punk me plait bien, autant voir les deux acteurs friser la ligne du heel turn m'excite au plus haut point, mais les voir discuter sur ce qu'est le respect… Franchement. On n'est plus en maternelle. Mais heureusement, le dernier geste de Punk sauva la promo. En attaquant Jerry Lawler (qui l'avait accusé d'avoir tourné le dos au WWE Universe), il a permis de faire avancer son personnage dans la noirceur. Lawler, qualifié de ministre de la propagande par Punk (tiens, une nouvelle pipe bomb), a toujours refusé de présenter Punk comme le meilleur au monde. Plus borné que Lawler, tu fais pas. Quand il voit un face, Lawler le défendra à la vie, à la mort. Mais qu'un heel oublie de mettre sa main devant sa bouche quand il éternue, et Lawler réclame l'exécution publique sans plus tarder!

 

 

– Jerry, regardez! Ryback est en train de bouffer les entrailles de ses adversaires!

– Il faut le comprendre, ce petit est constamment affamé. C'est normal qu'il mange beaucoup à son âge.

– Oh! Mahal vient agresser les adversaires de Ryback.

– Salaud!! OOOOUUUUHHHH!!!

– Vous ne seriez pas un proche parent de Philippe Chereau, par hasard?

 

 

Je ne dis pas que cette feud est nulle, bien au contraire. Avec Punk, j'ai l'occasion de revoir the Doctor of Thuganomics. Les deux sont très bons. Alors pourquoi faire une promo sur le respect? C'est dommage de voir la WWE tatonner sur l'avancée de ces personnages et des feuds (surtout la feud majeure), alors qu'à Orlando, narré en nos lieux par l'impeccable Taiji, on assiste à une feud intense avec les Aces and Eights.

 

Certains auront peut-être envie de me trancher la tête quand je parle de feud de l'été, quand nous avons un Triple H-Lesnar. Mais pour moi, le tweener-turn de Punk est plus important que les apparitions de HHH et Lesnar. Justement, après sa victoire face à HHH, Heyman, après avoir remercié Scott Armstrong (qui aura des choses à raconter à sa retraite, entre ça et le screwjob sur l'Undertaker), proclame son poulain nouveau roi des Rois, et déclare qu'il quitte la WWE, triomphant, magistral, grand. Un peu plus tard, nous avons eu droit à une interview de Shawn Michaels, disant que son grand ami a tout donné hier soir, mais qu'il savait que Triple H ne pouvait pas battre Lesnar de toute manière. Et surtout, qu'il aime Triple H pour sa carrière et son travail au sein de la WWE. C'est beau l'amitié.

 

 

– Triple H, merci tu as tout donné, mais tu restes inférieur à Lesnar. Je t'aime.

– OK, merci Monsieur Michaels, on la garde.

– Euh, c'était pas un essai micro là?

 

 

Avec des amis comme ça, Triple H n'a pas besoin d'ennemis. D'ailleurs, si vous comptiez avoir une interview exclusive de HHH, vous pouvez vous brosser. Pas un mot de Hunter, qui souffre, on vous rappelle, d'un bras cassé, mais qui vend ça comme un coma profond. Enfin, ça sent le match retour, sans nul doute, peut-être à Night of Champions, ou aux Survivor Series. Le Tripeul sera revanchard comme jamais, et à force de traiter Brock Lesnar de poule mouillée, peut-être qu'il va revenir sur sa décision.

 

Finissons enfin avec la feud Jericho-Ziggler. Le plus jeune des deux blondinets reconnut la première victoire du plus vieux, et réclama une revanche. Chose acceptée par la GM, qui rendit le match plus intéressant (et aussi encore plus prévisible). Si Ziggler perd, Jericho remporte sa mallette. Si Jericho perd, son contrat est rompu. 

 

 

– You drive me craaazy! I just can't sleep! I'm so excited, I'm in too deep!

– But maybe I'm crazy, maybe you're crazy, maybe we're crazy. Probably!

 

 

Je ne veux pas savoir qui a commencé à chanter, j'ai juste envie de vous emmerder tous les deux!

 

 

Dommage, on aurait eu l'occasion de rendre ça plus intéressant avec la même stipulation : Loser leaves WWE. Mais bon. Le match en lui-même fut correct. Mais je regrette le bastonnage post-match de Jericho sur Ziggler, histoire de mettre over le proprio de la mallette du Money in the Bank. Bref, Jerichoholics, faites vos adieux à Jericho, car nous le reverrons dans deux-trois mois à tout péter (quand Ziggler sera champion?).

 

Difficile d'être positif pour conclure ce RAW. L'absence de Cesaro (pourtant nouveau champion USA), de Beth Phoenix (pourtant annoncée comme participante à la Battle Royale), celle de Triple H, le bastonnage/l'humiliation subie par Ryder et la plupart des heels (Del Rio, Damien Sandow, Otunga, Ziggler), le manque d'originalité, le réchauffé dans les matches de ce soir (deux matches à équipe, le repas du soir de Ryback, la danse de Brodus Clay) font que ce RAW aurait pu être oubliable. Fort heureusement, quelques menues surprises comme la victoire de Kaytlin, le retour de Otunga, quelques bons matches solides et la feud Cena-Punk qui risque de promettre (malgré la promo de ce soir) ont sauvé la mise. Et quand on sait que la WWE nous surprend toujours au moment où on est le plus déçu par elle, on espère tous une belle surprise! C'est ce qui me met en joie, et me pousse à regarder le prochain épisode, en croisant les doigts pour que les bookers mettent une casquette lorsqu'ils iront dehors par grande canicule.

 

 

Dehors, John. De-hors! A l'intérieur d'une salle ventilée, et quand il fait nuit, la casquette ne sert plus à rien.


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