Captain Obvious II, la réincarnation

Meet the new boss, same as the old boss !

The Who, Won’t get fooled again

 

L’ère Laurinaitis est définitivement soldée. Après la nomination d’AJ à Raw, le nouveau general manager de Smackdown a été désigné cette semaine. Il est noir, il est jovial, il aime dansouiller et faire péter des catchphrases, il va prendre plein de décisions qui allaient de soi…

 

 

Mais oui ! C’est Teddy Long avec des tresses et des lunettes de hipster !

 

 

Nalyse de Smackdown du 3 août

 

Meet the new boss, same as the old boss !

The Who, Won’t get fooled again

 

L’ère Laurinaitis est définitivement soldée. Après la nomination d’AJ à Raw, le nouveau general manager de Smackdown a été désigné cette semaine. Il est noir, il est jovial, il aime dansouiller et faire péter des catchphrases, il va prendre plein de décisions qui allaient de soi…

 

 

Mais oui ! C’est Teddy Long avec des tresses et des lunettes de hipster !

 

 

Nalyse de Smackdown du 3 août

 

 

Les plus mnésiques d’entre nos lecteurs auront peut-être remarqué que j’ai utilisé en guise de citation le même extrait d’une (brillante) chanson des Who que dans une nalyse de Raw datant d’il y a près de dix mois. À l’époque, je voulais faire passer l’idée que, contrairement à toute attente, les débuts de John Laurinaitis à la tête du show rouge n’avaient pas changé grand-chose par rapport à l’époque de son prédécesseur Triple H ; cette fois, la quote est bien plus justifiée, car il me semble plus que probable que Booker T., nouveau dirigeant en chef de Smackdown, va se placer dans l’exacte continuité de l’homme qui a tenu le poste pendant des années, Teddy Long.

 

 

– Booker, félicitations, tu es nommé General Manager de Smackdown.

Merci McMahon ! Et puisque vous êtes dans le ring et que vous n’avez pas d’adversaire prévu ce soir, vous allez affronter… Sheamus !

– OK, t'es super, change rien.

 

 

La désignation de Booker T. est-elle une bonne chose pour le show bleu ? Peut-être pas, car l’intérêt que présente un General Manager face est relativement faible. Ces dernières semaines, le show s’est parfaitement passé d’un personnage de ce type. D’ailleurs, on ne nous dit jamais qui décide des matchs quand il n’y a pas de GM, et personne ne se pose la question. C’est comme ça, c’est tout, machin contre truc ce soir, point barre. D’où la redondance que constitue un GM traditionnel à la Teddy Long, qui ne fait neuf fois sur dix qu’entériner des décisions allant de soi.

 

Booker T. se placera probablement dans la lignée de son illustre devancier. N’attendez pas de lui de soudains affrontements face-face ou heel-heel, des stipulations extravagantes ou des injonctions originales. S’il voit deux mecs qui s’engueulent, il décidera d’un… combat entre eux ! S’il voit quatre mecs qui se prennent le chou, il décidera d’un… tag team match opposant opportunément les heels aux faces. S’il voit un heel qui se la pète un peu trop, il lui ordonnera d’affronter son arme ultime… SHEAMUS (ou RANDY ORTON, ça dépend) ! Il sera juste et impartial (enfin il emmerdera quand même un peu les heels) et sera toutes les semaines une sorte de M. Loyal uniformément joyeux et obsédé par une seule idée : organiser le meilleur show possible, pour vous les fans, dans un cadre bien balisé.

 

Vince McMahon, qui expédia la nomination en quelques instants en début de show, déclara que son nouveau taulier bleu devait être respecté par les fans, charismatique, capable de prendre des décisions et intègre. Ouais non, il ne dépeignait pas Stone Cold Steve Austin ou Shawn Michaels ou José Mourinho, mais tout simplement le plus mauvais de ses commentateurs, qui présentait l’immense mérite d’être déjà dans la place. Alors bon, Booker (dont les nouvelles fonctions justifieront enfin officiellement le prénom) est éminemment sympathique, et son passé glorieux lui confère une certaine aura, mais fondamentalement, et sans même mentionner ses réguliers craquages au micro, il demeure un type assez neutre, dont l’impact sera probablement limité.

 

 

Mon concept est en fait de démontrer l’infériorité de la race noire par la mise en œuvre du Principe de Peter.

 

 

Ce qui distingue Long de T. semble, du point de vue de l’intérêt scénaristique, un élément qui va à l’avantage du premier. Long, sexagénaire malingre dénué de tout passé de combattant, était certes un GM face, et donc raisonnablement courageux, mais aussi un homme assez facile à intimider, du fait de son âge, de son gabarit et de son statut de « civil » dans ce monde de brutes. N’importe quel heel, même de dimensions moyennes, apparaissait par contraste comme un sacré bestiau capable de démonter le frêle Teddy d’une simple chiquenaude. Si l’on y ajoute son penchant naïf pour la gent féminine, on avait en la personne de Long un personnage certes positif, mais souvent montré faible, voire ridicule. Ces caractéristiques permettaient de donner aisément de la heel heat à ses ennemis (comme par exemple à Drew McIntyre, époque Chosen One humiliant chaque semaine le pauvre vieillard, ou plus récemment John Laurinaitis et Antonio Cesaro) et aux nanas perfides venues jouer de sa libido sénile à des fins bassement égoïstes.

 

Booker T., lui, est un ancien sextuple champion du monde encore vert. Il a récemment affronté Cody Rhodes, alors champion Intercontinental, en match singulier, il a participé aux deux derniers Royal Rumble, il mesure plus d’1m90 et fait dans les 110 kilos, bref il ne sera pas traité comme un paillasson par le premier Drew McConnard venu. De même, son couple à la ville comme à l’écran avec la délicieuse Sharmell est si bien connu et assumé par la WWE qu’on ne le voit guère aller fourrer une partie de son anatomie dans quelque Aksana. Et comme par ailleurs il reste un GM face dénué d’aspérités, eh bien on va avoir tous les défauts de Teddy Long (prévisibilité, biais en faveur des faces, esprit systématiquement festif au point d’être exaspérant), mais pas ses qualités (capacité à être une victime de ces méchants bullies qui n’ont rien compris au programme B. A. Star).

 

 

T’es pas content d’affronter Orton connard ? La ramène pas trop, sinon c’est MOI que tu affronteras ce soir, et ça sera pas la même, moi je te défonce, pauvre merde, alors tu vas vite fait me dire merci monsieur T. avant que je perde patience.

 

 

Et pourtant, malgré toutes ces remarques qui fleurent bon le smart sinistre, aigri et morbide, cette nomination est parfaitement logique. Certes, j’aurais largement préféré voir Smackdown aux mains d’une ordure finie comme JBL, par exemple, mais il faut sans doute considérer la WWE dans son ensemble et ne pas prendre les shows séparément. Or on a déjà, à Raw, une GM présentée comme un personnage central de l’émission, qui pèsera lourdement sur les principales feuds et marquera chaque épisode de sa présence. Il est donc logique que Smackdown, lui, obtienne un GM plus classique, plus fade, qui se contentera de constater les feuds en cours et de les exprimer en matchs. Un peu de la même façon que depuis 2010 les deux vainqueurs de la mallette à Money in the Bank suivent chaque fois des chemins très différents, il faut que les deux GM ne jouent pas la même partition, histoire de différencier nettement les deux brands. Car ce n’est plus par leur roster que les deux émissions se distinguent, puisque chacun apparaît là où bon lui semble. La spécificité de Raw, c’est l’avancement des grandes storylines. Celle de Smackdown, c’est l’enchaînement de bons et longs matchs. Il n’est dès lors que cohérent que le show rouge ait une GM au fort impact sur les histoires et le show bleu un GM qui servira surtout à porter les plats.

 

 

– Eh bien, dawgs, puisque vous êtes là tous les deux, vous allez avoir un Title Match CE SOIR !

Mais non, crétin, ça c’est notre match de Summerslam, tu peux pas l’organiser dans un weekly dix jours avant !

Lemme tellyou right there, il est dur ce boulot en fait !

 

 

La filiation de Booker T. avec Teddy Long allait être soulignée tout au long du show. Evidemment, le nouveau patron bookait un match sérieux mais jouable pour le champion du monde face, en envoyant Sheamus casser du Tensai (oui oui monster heel tout ça, mais pinné il y a deux semaines par Tyson Kidd). Et évidemment, il attribua au challenger heel un adversaire face de haut calibre puisqu’il décida que Del Rio affronterait Randy Orton en personne. Du Captain Obvious tout craché d’entrée de jeu.

 

Par la suite, on verrait Booker backstage en train de faire des papouilles aux faces et d’énerver ces cons de heels, exactement comme son prédécesseur aimait le faire. Et nous de lever les yeux au ciel. Tiens, Booker, Cody Rhodes vient te faire chier, donc tu lui fourgues un match pour la semaine prochaine, très bien, mais pourquoi choisir comme adversaire de ton ancien tourmenteur… Sin Cara ? Ben parce que voilà, tu es face sans imagination. Rhodes est heel midcarder, tu l’envoies contre un face midcarder. Putain mais envoie-le contre Ryback, là on te kifferait ! Mais non, Booker est un robot. De la même façon, il sera super amical avec la championne face Layla, il enverra chier la heelette Eve venue lui proposer ses services et, cerise sur le gâteau battu, il embauchera Long en personne en tant que « senior advisor » (il faudra un jour faire la liste de toutes ces fonctions énigmatiques tenues par divers larbins des GM, il y en aurait pour des pages entières).

 

 

Et maintenant dawgs, je vais vous lire l’alphabet, c’est super prévisible, j’adore !

 

 

Bref, conformément aux habitudes de Smackdown, le nouveau GM ne bouleverse rien du tout et laisse la place aux matchs, ce qui est fort bien car ceux-ci furent tous, chacun dans son genre, notables.

 

Le chef d’œuvre de la soirée fut indéniablement un sacré trois contre trois, opposant bien plus que trois faces à trois heels : trois vétérans éprouvés à trois hommes forts de la WWE du futur. D’une part, Christian, Jericho et Kane ; de l’autre, Bryan, Ziggler et le Miz. Je n’ai toujours pas digéré les turns pourris des trois premiers, mais peu importe, ils sont tous passés du bon côté de la morale, et se retrouvent donc au sein d’une sorte de dream team de l’upper midcard éternelle de Stamford. Face à eux, le meilleur parleur, le meilleur technicien et le meilleur showman de la nouvelle génération. C’était alléchant, et ça tint ses promesses, au gré d’un match rapide dans son déroulement, logique dans son développement et très satisfaisant dans son finish, puisqu’il vit Bryan (qui est génialement passé du tout Yes au tout No, du tshirt à la dénomination de ses prises) voler un rollup sur Y2J dans un style très « jérichéen ».

 

 

Chris Jericho 2012 contemple avec un brin de nostalgie Chris Jericho 2000.

 

 

Très sympa aussi dans son genre, ce Sheamus-Tensai qui ouvrit le bal, et qui fut peut-être le meilleur match de Trace De Pneu depuis son grand retour. Un beau gros fight de big men, où Tensai a été booké assez fort mais évidemment pas assez pour venir à bout de l’invincible champion.

 

 

C’est bon Onc’Ferdie ! Je tiens fermement ce gros bouc, tu peux procéder à la palpation des couilles !

 

 

Le challenger, lui, a moins bonne mine, c’est peu de le dire. On ignore s’il existe une seule personne qui à la fin de cet épisode se serait dit « Hmm, ce Del Rio est sacrément dangereux pour Sheamus, il va probablement le battre à Summerslam ! » En fait, les bookers (avec une minuscule) ont sans doute abandonné l’espoir de nous convaincre que Del Rio était capable de triompher dimanche 19. Du coup, ils l’utilisent déjà comme un jobber to the stars. En main event, dominé par le revenant Orton, Del Rio fut disqualifié pour une intervention de son fidèle esclave châtré, puis renvoyé dans le ring par Sheamus pour y bouffer un RKO, histoire de bien souhaiter la bienvenue à la Vipère suspendue (on dirait un titre de roman, ça, la Vipère suspendue, œuvre de Hervé Calvino).

 

 

Un… un headlock ?! Ca va pas ou quoi ? C’est une partie de mon moveset ça Alberto ! Stupid stupid stupid !

 

 

Le booking d’Orton n’a donc pas changé depuis sa suspension. Il est fort, super fort, bien plus en tout cas qu’un Del Rio. Et il a évoqué son absence à demi-mot dans une interview backstage, pour dire que la WWE c’était chez lui et qu’il n’avait aucune intention d’en partir.

 

 

Ben ouais. C’est qu’à la troisième infraction à la wellness policy qu’on va à la TNA.

 

 

Pour ma part, je trouve qu’une belle occasion a été gâchée de faire quelque chose d’original et sympa avec lui (et je ne parle pas seulement de son immonde coupe de cheveux, passée de mode depuis des lustres même à Abbeville). Au lieu de remettre Randy immédiatement au sommet de la chaîne alimentaire, il aurait été bien plus avisé de le faire démarrer plus bas, d’une façon ou d’une autre. Pourquoi pas en assumant publiquement sa suspension pour entorse aux règles de la WP (qui a bien été présentée en tant que telle sur WWE.com) : Booker expliquerait à Randy que le management n’a plus assez confiance en lui pour le renvoyer immédiatement dans le main event, qu’il doit refaire ses preuves, et que lui Booker, en tant que GM, ne veut pas confier SON show à un type qui est à un « strike » du licenciement. Orton devrait donc recommencer à zéro, comme un newbie. Il lui serait interdit de chercher à conquérir un titre de champion du monde jusqu’à la fin de l’année, par exemple. Il se tournerait alors vers l’IC ou l’US ou le titre par équipes, et reviendrait progressivement vers le sommet, en une histoire de rédemption très américaine.

 

 

… et voici le partenaire de Yoshi Tatsu dans ce tag team match !

 

 

L’autre option, la plus simple, aurait été celle-ci : on garde exactement le même show que ce soir, on arrive au main event, Del Rio – Orton, après quelques minutes équilibrées, Del Rio parvient à placer son Crossed Armbreaker, Orton est coincé dedans, il résiste, il rampe, il rampe, il… il tape au sol. Il abandonne.

 

Boum ! D’un coup, Del Rio apparaît comme un adversaire crédible pour Sheamus en vue de Summerslam : son finisher a enfin fait abandonner un main eventer ! Si Orton en personne a tapé, alors Sheamus aussi pourrait céder ! Dans le même temps, Orton est en proie au plus grand doute. Lui qui n’avait plus abandonné depuis des années (depuis son face turn en fait, évidemment, puisque les top faces n’abandonnent jamais, c’est comme ça) devrait admettre dans les prochaines semaines qu’il n’est plus au top, que son absence l’a rouillé, qu’il doit se remettre en question, etc. Sans aller jusqu’à lui infliger une losing streak longue durée, je lui filerais quelques défaites cinglantes, le sous-entendu destiné aux smarts et aux autres catcheurs étant « personne n’est irremplaçable, personne n’a sa place garantie au sommet, si vous déconnez, on vous dépushe, qui que vous soyez ». Quoi qu’il en soit, mes super idées méga géniales n’ont pas été retenues par la WWE (et sans doute même pas envisagées) et Orton retrouve son statut de roi sans couronne, dans l’attente du cash-in de Ziggler sur Sheamus et d’une feud alléchante entre le reptile et le show off.

 

 

– Abandonne, Orton !

Haha, j’ai plus ri comme ça depuis Mr Kennedy.

 

 

Terminons ce tour d’horizon du premier show de la Sucka Era avec la midcard. Tout d’abord, big up à Antonio Cesaro, probablement parti pour rendre un peu de lustre au titre US, devenu breloque de pacotille depuis qu’il orne les hanches d’un comedy jobber certes sympathique mais booké inepte dans le ring. Nouvelle victoire (en moins de temps qu’il n’en faut pour manger un bisteu) sur Santino pour le Suisse, qui nous salue en cinq langues et colle la sienne, de langue, dans la bouche d’Aksana, malgré les germes qui s’y baladent. Cet homme n’a peur de rien, et il est temps de donner le titre US à un heel étranger qui s’en servira pour se forger de la heat aussi facile que tenace (car les Américains ne pardonnent jamais à quiconque de se servir de leur ceinture nationale en tant que râpe à emmental).

 

 

Toujours aussi prévenant, Antonio s’apprête à se relever brusquement pour fournir à son amie un orgasme aussi brutal qu’inattendu.

 

 

A part ça, la feud opposant Ryback à Jinder Mahal est partie pour être aussi inoubliable que celle ayant mis aux prises le même Mahal et Ted DiBiase il y a quelques mois. L’histoire, c’est que Mahal perd ses matchs contre le monstre, mais pas par pin : la dernière fois ç’avait été par décompte à l’extérieur, cette fois ce fut par DQ après avoir cogné le crâne glabre et vide de son adversaire avec un micro, la semaine prochaine ça sera probablement pour refus de sortir des cordes, ils peuvent tenir longtemps comme ça, peut-être même assez longtemps pour trouver une storyline à Ryback, qui sait ?

 

 

– Mahal ! Ca fait dix minutes que vous n’arrêtez pas de mettre ce turban dans sa boîte, de le sortir, de le remettre… Montez dans le ring où je déclare que ce match est un no show pour vous !

– Haha, cet abruti d’arbitre ne sait pas qu’il est sur le point de servir les plans machiavéliques du grand Jinder !

 

 

Pas de nanas en action cette semaine (ça commence à faire un bail non ?), donc on termine avec la division tag team, où les Prime Time Players continuent comme si de rien n’était à être coachés par AW, en dépit de son commentaire pour le moins inconvenant lâché à Raw (pour mémoire, pendant une phase de domination dans le ring de son protégé Titus O’Neil, il avait crié que Titus était « aussi inarrêtable que Kobe Bryant dans une chambre d’hôtel au Colorado », référence à un viol dont le basketteur a été accusé il y a quelques années). J’espérais que c’était l’amorce d’un nouveau gimmick, et qu’AW lâcherait dorénavant une Pipe Bomb par show…

 

 

Wow, admirez Darren Young ! Il est aussi efficace qu’un sniper nazi dans un temple sikh !

 

 

… mais je fus déçu, car AW s’en tint à ses jappements habituels. Dans le ring, évidemment en grugeant, Darren Young battit R-Truth, ce qui, combiné à la victoire de O’Neil contre Kingston la semaine dernière, semble refaire des négros qui aiment le pognon des challengers sérieux pour les négros qui aiment la teuf. Le nouveau Captain Obvious ne daigna pas se manifester pour leur accorder un nouveau match pour le titre à Summerslam, mais cela ne saurait tarder, même s’il serait bien cool d’organiser à cette occasion un bon gros match à quatre ou cinq équipes avec les excellents Colon et les énergiques Uso, et peut-être histoire de varier les plaisirs quelque équipe surprise en plus.

 

 

A la WWE, on met sur les Noirs des tshirts où leur nom est inscrit, au cas où on les perdrait.

 

 

Booker T. règle donc désormais la circulation dans un show où l’ordre règne : Sheamus est plus fort que tout le monde, Orton est de retour, il y a des matchs qui déchirent leur mémé et, surtout…

 

 

… il n’est plus commentateur, et rien que pour ça, on salue cette nomination !


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