Les feux de l’amour en pleine gueule

– Quelqu’un a une idée pour booster un peu le nombre de clics sur le site?, demanda Axl au reste de l’équipe.

– Ouais, répondit McOcee. Du réalisme et du cul.

– Du cul?, interrogea le singe, dubitatif.

– Ouais, du kayfabe et du cul, du cul, du cul, conclut la jeune femme, un sourire salace vissé sur les lèvres.

Comité de Rédaction, 10 juillet 2012

 

Ces dernières semaines, nous avons rivalisé d’ingéniosité et de créativité pour vous proposer des analyses de show différentes, originales et conceptuelles. Peut-être un peu trop si j’en crois les réactions de certains de nos lecteurs, même parmi les plus fidèles. Comprenant la lassitude qui a pu s’emparer d’un public qui n’aime rien tant qu’une bonne vieille nalyse à l’ancienne, je vous propose aujourd’hui un papier old school, enthousiaste, kayfabe et mainstream.  

 

 

Finalement, Daniel Bryan et CM Punk ont décidé qu'ils pouvaient se passer d'AJ.

 

 

Nalyse de Raw du 9 juillet

 

– Quelqu’un a une idée pour booster un peu le nombre de clics sur le site?, demanda Axl au reste de l’équipe.

– Ouais, répondit McOcee. Du réalisme et du cul.

– Du cul?, interrogea le singe, dubitatif.

– Ouais, du kayfabe et du cul, du cul, du cul, conclut la jeune femme, un sourire salace vissé sur les lèvres.

Comité de Rédaction, 10 juillet 2012

 

Ces dernières semaines, nous avons rivalisé d’ingéniosité et de créativité pour vous proposer des analyses de show différentes, originales et conceptuelles. Peut-être un peu trop si j’en crois les réactions de certains de nos lecteurs, même parmi les plus fidèles. Comprenant la lassitude qui a pu s’emparer d’un public qui n’aime rien tant qu’une bonne vieille nalyse à l’ancienne, je vous propose aujourd’hui un papier old school, enthousiaste, kayfabe et mainstream.  

 

 

Finalement, Daniel Bryan et CM Punk ont décidé qu'ils pouvaient se passer d'AJ.

 

 

Nalyse de Raw du 9 juillet

 

 

 

Makössi écrasa rageusement sa seringue d’héro dans un vieux carton à pizza qui trainait là, lorsque soudain… Hey, wait a minute ! On avait dit Old School et Kids Friendly !

 

En ce lundi 9 juillet 2012, l’ambiance est festive dans les travées du Pepsi Center (Denver, Colorado) qui a le bonheur d’accueillir cette semaine le dernier épisode de Raw avant le pay-per-view de dimanche, le déjà cultissime Money in the Bank. Pour fêter ses héros, le public s’est déplacé en nombre et manifeste bruyamment son plaisir d’être présent ce soir ainsi que son impatience à voir le show débuter enfin. Et quand les lumières s’éteignent, la foule est chauffée à blanc, prête à assister à quelque deux heures de bruit et de fureur !

Mais il lui faudra patienter : le show commence en effet par un résumé des péripéties de cet étrange et surprenant ménage à trois composé d’AJ, de Daniel Bryan et du Champion WWE en titre, CM Punk.

 

Une fois cette séquence vidéo expédiée, la Crazy Chick effectue son entrée en sautillant avec allégresse et élégance jusqu’au ring où convergent toutes les attentions. Formidablement reçue par une assistance qui hurle des Yes ! Yes ! Yes ! à s’en époumoner, la gracieuse jeune fille semble avoir quelque chose à nous annoncer !

 

 

En attendant, les boules de geisha ont l'air de faire leur petit effet… Elle jouit là, non?

 

 

Do me right here, right now

 

Au centre de l’arène, la fragilité et la timidité de cette douce créature légèrement dérangée sont palpables. Elle se tortille sur place, se tord les doigts d’anxiété et paraît hésiter entre fondre en larmes et conserver le délicieux sourire qui fait son charme. Visiblement très émue, la femme enfant s’accroche fermement à son micro, comme s’il s’agissait là de sa toute première bite dont elle ne saurait que sucer ni par quel bout l'attraper. Elle annonce finalement qu’en tant qu’arbitre spécial, elle a conscience d’avoir un rôle important à jouer dans la lutte pour le titre WWE qui se déroulera dimanche, ce qui l’émeut au plus haut point. Puis, enfin souriante et un peu plus détendue, elle appelle CM Punk à la rejoindre. Les quelques secondes d’attente avant que les premières notes de Cult of Personality retentissent dans la salle lui paraissent une éternité ; son visage se ferme et ses traits se durcissent, mais elle retrouve toute sa grâce quand le Second City Saint se décide enfin à la rejoindre.

 

L’autoproclamé Best Wrestler in the World ne semble guère à l’aise. Le Champion serait-il frappé de timidité en la présence d’AJ? En tout cas, on l’a connu bien plus confiant… Mais la Geek Goddess prend son courage à deux mains, à défaut du sexe de Cihaime que l’on devine turgescent et peu à l’aise engoncé qu’il est dans ce maudit slip en cuir près du corps ; elle est décidée à exprimer ce qu’elle a sur le cœur : elle estime que Punk a apporté la preuve des tendres sentiments qui l’animent lorsqu’il a évoqué, lors du précédent SmackDown, son instabilité psychologique et son besoin d’assistance médicale. Il a ouvert son cœur et touché celui d’AJ en faisant preuve de compassion à son égard, comme personne auparavant. Et lorsqu’elle l’a tendrement embrassé sur la bouche, elle a su ; et d’évoquer alors les yeux de la Voix des sans voix. Ah ces yeux…

 

 

Si si Cihaime chou, si j'ouvre grand la bouche, j'avale toute ta bite!

 

 

 

Promesses de sexe débridé ?

 

CM Punk a l’air de plus en plus mal à l’aise, on jurerait le voir suer à grosses gouttes, tel un petit garçon devant mettre sa langue dans la bouche d’une petite fille pour la toute première fois. AJ n’en a cure et continue sa déclaration enflammée : elle est comblée en sa présence, pleine de passion et de désir, et se prétend même excitée, mais genre sexuellement ! Au début, je pensais qu’elle lui disait « prends-moi comme une chienne, et enfonce-la-moi par-derrière », mais en fait non, elle est juste terriblement excitée et devrait sûrement essorer sa culotte si elle en portait une. Puis, à la surprise générale, elle s’agenouille, non pas pour engloutir l’énorme braquemart du Second City Saint mais pour le demander en mariage !

 

Stupeur et grosse rigolade dans les travées du stade qui donne de la voix pour suggérer à Punk de lui dire non, tout simplement. Mais Cihaime n’a pas le temps de répondre que voilà soudain Daniel Bryan qui déboule sans prévenir, en hurlant de sonores et répétés No ! No ! No ! comme un clin d’œil à la catchphrase que ses fans affectionnent tant. Il veut à tout prix éviter cette union, doute de la sincérité des sentiments de son rival (qui n’a pourtant pas encore dit un mot…) et le prétend uniquement intéressé par la perspective d’obtenir les faveurs d’AJ lors de leur match à Money in the Bank.

 

Le Straight Edge est furieux et intime à son adversaire l’ordre  de se taire, prétextant que l’American Dragon ne sait rien de ce qu'il ressent pour la Crazy Chick. Mais il en faut davantage pour décontenancer Bryan qui continue son grand numéro d’hypocrisie et crée le trouble en demandant son ex-fiancée en mariage !

 

 

Promis AJ, les plans de 18 secondes, c'est fini!

 

 

La douce jeune fille semble troublée, hésitante et prise de vertiges face à ce choix cornélien. La raison lui dicte de repousser les avances de celui qui l’a humiliée à de si nombreuses reprises. Mais qu’en est-il vraiment de ses sentiments les plus profonds ? Le dilemme ronge la frêle et troublante créature. Punk tente bien de lui faire entendre raison, pointe du doigt les incohérences de la démarche de l’ancien artiste du circuit indépendant et propose d’en parler calmement avec elle en coulisse, quand tout à coup…

 

Can I have your attention please?

 

Le General Manager Anonyme est de retour et Michael Cole en est toujours le porte-parole attitré ! Le messager du mystérieux personnage, apparemment pas peu fier d’être la voix de ces étranges emails, annonce alors à un public stupéfait par ce come-back inattendu qu’il trouve qu’AJ et Punk forment un très beau couple et qu’ils seront associés en main event dans un match mixte par équipe. Pour l’occasion, ils seront opposés à Daniel Bryan et à la sculpturale Eve ! Il y a de la tension, du plan à quatre et de la jalousie dans l’air ! Et de gros seins lourds et laiteux qui risquent de jaillir hors des juste-au-corps !

 

 

Yes! Yes! Yes! Qui fera hurler AJ? Qui des deux hommes parviendra à lui faire mordre l'oreiller?

 

 

La Vestale est naturellement troublée et on le serait à moins ; elle exige un peu de temps pour réfléchir et mettre ses idées en ordre puis ajoute qu’elle ne croit pas au hasard. Le match de ce soir n’en est pas un (de hasard) et la Geek Goddess se dit persuadée qu’elle quittera le Pepsi Center (un signe pour CM ?) au bras de son futur mari.

   

 

DTC, All American American American American…

 

Après cette longue, émouvante et captivante séquence, le catch reprend enfin ses droits puisque Sheamus se prépare à affronter Jack Swagger dans un match entre deux grands athlètes susceptibles de soulever l’enthousiasme de l'assistance ! Las, le All American n’est décidément pas au mieux de sa forme en ce moment et voit sa carrière patiner furieusement. Contre le guerrier celte, il ne tient que quelques secondes et s’incline à la suite d’un mortifère Brogue Kick. 1, 2, 3, l’Irlandais a combat gagné !

 

Tandis qu’il célèbre son triomphe sur le ring, Alberto Del Rio apparaît sur l’immense écran que l’on appelle Titantron et interpelle celui qui sera bientôt son adversaire à Money in the Bank. Irrité par l’irruption du Mexicain et ses provocations puériles, le Celtic Warrior a besoin de calmer ses nerfs. Jack Swagger en fait les frais, victime d’un second Brogue Kick tout aussi impressionnant que le premier !

 

Qui de Sheamus ou de Del Rio quittera le prochain pay-per-view Champion du monde poids lourds ? Réponse dès dimanche à l’issue d’un duel qui promet d’être aussi intense et haletant qu’un premier samedi du mois sur Canal+ !

 

 

Souvenirs, souvenirs…

 

 

L’hommage à Sir Arthur Conan Doyle

 

Après cet affrontement aussi rapide et violent qu’une sodomie surprise de DSK dans les toilettes d’un restaurant,  Raw s’offre une petite pause en coulisse. Santino, habilement grimé en Sherlock Holmes (la pipe et la loupe ne laissent guère de place aux doutes pour peu que l’on soit un observateur avisé), félicite Zack Ryder de sa dernière victoire à SmackDown et lui explique la mission qui est la sienne ce soir : percer l’identité du General Manager anonyme dont il se dit certain de la présence dans la salle. La scène comique s’achève sur une image de l’Italien à la recherche d’empreintes digitales dans les couloirs des entrailles du stade et l’on pense alors qu’il est important de rire un peu entre deux séquences musclées et dopées à la testostérone ! On se prend même à rêver : va-t-on enfin découvrir qui se cache derrière un ordinateur pour imposer ses choix aux catcheurs de Raw ? Mon fils, lui, me demande pourquoi le crétin à l’accent bizarre cherche les empreintes de quelqu’un dont il ne sait rien et je rigole de bon cœur. On voit bien qu’il n’y connaît rien au catch !

 

 

La loupe, un instrument utile pour pisser quand on est possesseur d'une micro teub.

 

 

Plus c’est court, meilleur c’est, contrairement à un gang bang !!

 

C’est ce que doivent marmonner les Superstars présentes au Pepsi Center aujourd’hui : la qualité des matchs ne se juge pas à leur durée. Et c’est très bien ainsi, car l’affrontement par équipes opposant Dolph Ziggler & Lord Tensaï à Christian & Tyson Kidd n’est guère plus long que l’expéditive première joute du jour ou un plan cul entre Marylin et JFK. En quelque deux minutes et un Splash du Japonais plus tard, l’affaire est pliée : la Tag Team des bad boys s’impose facilement. Le combat est si rapide que Lord Tensaï en redemande et décide de s’offrir un peu de rab en massacrant littéralement Tyson Kidd aux abords du ring sous les yeux de Vickie Guerrero, visiblement pas insensible au charisme animal et à la force brute du partenaire d’un soir de son compagnon… En croqueuse d’hommes invétérée qu’elle est, songerait-elle à de torrides nuits rythmées par de violentes prises de soumission inconnues du Kamasutra et ponctuées d’injures en japonais ? Comment dit-on « Oh oui, essore-moi bien le sushi, mets-le tout entier dans ta bouche, avale mon wasabi ! » dans la langue de Mitsuharu Misawa ? Affaire à suivre…

 

 

Tensaï, je me le taperais bien avec un gode ceinture.

 

 

La WWE, une fédération moderne et interactive. CTB

 

À la suite de cet événement choquant (on a tout de même craint pour la vie de Tyson), nous retrouvons les truculents titulaires de la table des commentateurs, Jerry Lawler et Michael Cole. Les duettistes devisent tranquillement au sujet de l’identité du mystérieux General Manager anonyme quand soudain, apparemment agacé par une remarque du King, Michael jette le contenu de son verre au visage de son partenaire de commentaires ! Heureusement qu’il buvait de l’eau et non de la cyprine extraite de la teuch toute moisie de Mae Young ! Mais rien n’y fait, Jerry est tout de même très en colère. L’ordinateur se manifeste pour la deuxième fois de la soirée et se pose en Salomon du show du lundi soir : les deux hommes s’affronteront aujourd'hui dans une revanche de leur combat à WrestleMania remporté par Cole, si… si… si les téléspectateurs en décident ainsi via un vote sur le site de la WWE où ils sont cordialement conviés à trancher. Oui ou non ? Cravate de notaire ou pipe classique ? Nous le saurons plus tard dans la soirée.

 

 

Garder le sourire en apprenant qu'il devra se fighter avec Cole alors qu'il avait prévu de se faire traire la teub par une fan de douze ans en coulisse, chapeau Jerry!

 

 

Mais en attendant, the show must go on (en français, le spectacle doit continuer), et de quelle façon ! Brodus Clay expédie rapidement son match contre Drew McIntyre qui lui a été jeté en pâture et continue sa lente descente aux enfers. Il est bien loin le temps où Vince McMahon en personne intronisait l’Écossais en le présentant comme le futur de la WWE !

 

En parallèle, l’inspecteur Santino poursuit son enquête, cette fois en interrogeant Chris Jericho. Aux dires de l’Italien, The Best in the Word at What he Does pourrait très bien être le General Manager à l’identité maintenue secrète. Mais le Canadien balaye l’accusation d’un dédaigneux revers de la main : il déteste ce fichu ordinateur et suggère qu’après tout, Santino constituerait également un suspect idéal… Pensif et visiblement troublé, Sherlock quitte la pièce précisément au moment où le Big Show pointe le bout de son énorme museau. Chris et lui seront partenaires de Tag Team ce soir et le leader de Fozzy cherche logiquement à arrondir les angles de leur relation complexe en lui rappelant les bons moments de leur expérience passée de Champions du Monde par équipe. Mais le géant n’a jamais été aussi individualiste. Il repousse l’amitié de Jericho et souligne que leur association a été le moment le plus embarrassant de sa carrière. Qu’il se tienne éloigné de lui et le colosse en fera de même, conclut-il menaçant. Mais il est grand temps de revenir dans l’arène, car…

 

 

Drame courant de la vie moderne. Le Big Show n'a jamais pris son pied au pieu avec Jericho.

 

 

 

The Champ is here !

 

John Cena entre sous les applaudissements d’un public qui l’ovationne debout ! La chaleur de cette réception semble combler le Marine : injustement sifflé pendant des mois, la tendance s’est nettement inversée ces dernières semaines. L’immense Champion qu’il est a finalement reconquis le cœur de la communauté de fans de la WWE et ce n’est que justice !

 

Son discours sonne terriblement juste. Il est conscient des risques insensés qu’il va devoir affronter dimanche dans cette guerre où chaque adversaire n’aura qu’une idée en tête : décrocher la précieuse mallette trônant à quelques mètres au-dessus du ring. La bataille sera rude, brutale et dangereuse. Et il est là pour réaffirmer la promesse qu’il tient maintenant depuis quelques jours : il réalisera l’impossible, repoussera les limites du danger et mettra sa vie en jeu si nécessaire. Mais dimanche, il sera sacré Mr Money in the Bank, foi de célibataire adepte du fourrage de dindes obèses. Mais avant cela, place à l’action : Johnny & Kane vont affronter Chris Jericho & The Big Show dans un match dont l’odeur de poudre et de sperme encore chaud ne va tarder à se répandre dans la salle !

 

 

Mesdames, le You Can't See Me, je vous le fais dans la teuch! T'as vu ma main? Hop, tu la vois plus!

 

 

L’affrontement commence avec un face à face entre John Cena et Chris Jericho en guise de round d’observation. Le combat est âpre et les coups pleuvent, si bien que Chris préfère battre en retraite pour le moment et passe le relais à son partenaire, apparemment surpris et agacé de ce tag surprise ! Quelques instants plus tard, Kane prend la place du Marine sur le ring et s’engage alors entre les deux titans une sorte de revanche de leur match précédent à SmackDown. Le mastodonte masqué est rapidement débordé, à tel point que Show se permet de laisser sa place à Jericho mais le Canadien est immédiatement contré par Kane ! La lutte gagne en âpreté, les prises spectaculaires s’enchainent et les gladiateurs de la WWE ne s’offrent aucun répit pour le plus grand plaisir des spectateurs. 

 

La fin du match s’approche. John Cena, héroïque, tente un invraisemblable Attitude Adjusment sur le Big Show ! Mais le Géant est trop lourd : le Marine cède et s’effondre sous le poids de son énorme adversaire ! La devise du Champ (never give up, n’abandonne jamais) prend alors tout son sens quand il exécute une extraordinaire souplesse arrière sur son rival au gabarit démesuré ! Mais ce n’est pas suffisant pour en venir à bout ! C’est maintenant au tour de Kane de tenter sa chance et lorsqu’il effectue un redoutable DDT sur son gros opposant, on pense que le match est plié. 1, 2, 2 et demi ! Le Big Show parvient à se dégager, reprend ses esprits et contre même The Big Red Monster d’un létal Spear qui résonne dans toute la salle ! Il tente alors le tombé, sans succès. Le frère de l’Undertaker en a vu d’autres.

 

Les débats s’équilibrent quelque peu et la tension retombe légèrement jusqu’au face à face final entre Cena et Jericho : You Can’t See Me du Marine, tentative avortée de Walls of Jericho enchainée avec un Attitude Adjusment, cette fois-ci, le match est terminé, 1, 2… mais le Big Show intervient et expulse Cena du ring sans ménagement, provoquant la disqualification de son équipe !

 

 

Oh, un gode géant en bois! Merci pour le cadeau, je vais tout de suite l'essayer en l'introduisant dans mon anus!

 

 

À l’issue du match, la fureur du Géant fait peur à voir ; le voilà qui se met à tout détruire autour de lui. Tout le monde en prend son grade, Kane en est la première victime puis c’est au tour de Chris de subir le courroux de son partenaire. On craint le pire quand le Big Man entreprend de torturer le Canadien, emprisonné dans une échelle, mais il est dit que les grands Champions ne meurent jamais : John Cena est de retour sur le ring et assène un terrifiant coup d’échelle au tortionnaire disproportionné, KO pour le compte. Le Marine triomphe seul. Un signe annonciateur d’une victoire dimanche ? N’en doutons pas trop. Ce que Johnny affirme avec force, Johnny a pour habitude de le respecter.

 

 

Couine comme un cochon Chris ou j'ajoute des graviers!

 

 

 

En attendant le main event

 

Après un tel match, engagé, intense et à l’issue aussi incertaine qu’une première expérience de fist anal, il est quelque peu difficile de reprendre son souffle et la WWE a le nez creux en nous proposant d’agréables et légères petites séquences en coulisse.

 

C’est d’abord CM Punk que l’on retrouve. Il s’échauffe dans les vestiaires quand Eve pointe soudainement le bout de ses seins. Pour lui pomper le dard ? Non, pour lui souhaiter bonne chance. Pas pour son match du soir, ne vous y trompez pas, mais pour sa gestion du cas de la Crazy Chick. Et la somptueuse bonnasse de relever tout le paradoxe de la situation : voilà sept mois que CM est Champion. Il a défendu son titre contre ce qui se fait de plus puissant à la WWE mais risque de perdre sa ceinture à cause d’un petit bout de femme nommé AJ… Une réflexion pas si stupide de la part d’une Diva que l’on croyait juste bonne aux acrobaties sexuelles les plus extravagantes.

 

On revient ensuite à Santino, toujours concentré sur son enquête et interrogeant le Great Khali après avoir découvert ce qu’il pense être le téléphone portable du General Manager anonyme. La montagne de muscle Tikka Massala est-elle ce mystérieux personnage ? L’Indien commence par confirmer d’un sonore « Yes » avant d’infirmer les propos de Marella d’un guttural « No ». De toute façon, on ne comprend rien à ce qu’il dit et l’on se prend à rêver de voir cette force de la nature dont le gabarit suggère qu’il est monté comme un étalon mieux utilisée par la fédération de Stamford. Un snuff movie porno avec un cheval, ça aurait de l’allure !

 

 

Un cheval, ou un nain! Vous croyez que tout rentre?

 

 

Pas trop vite et pas trop fort avant d’attaquer la dernière ligne droite et atteindre le bouquet final. Le catch c’est comme niquer.

 

Pour mieux préparer le public au main event, au bouquet final de cette magnifique soirée, les promoteurs de Raw ont eu le nez creux : passés maîtres en gestion du rythme d’un show de catch, ils baissent subitement l'intensité du programme et proposent des moments plus légers au spectateur. Sin Cara terrasse d’abord Heath Slater à l’issue d’un match encore une fois très court et marqué par quelques spectaculaires envolées du voltigeur mexicain. Le rouquin est hors de lui et clame haut et fort qu’il peut battre n’importe qui ! Retenez-le ou il fait un malheur ! Et comme par un de ces miracles dont la WWE a le secret apparait justement une vieille gloire en slip bleu et chaussures montantes noires : le légendaire Bob Backlund ! Il monte sur le ring, assure le spectacle de façon tordante ce qui suscite une énorme adhésion de l'assistance puis vient facilement à bout d’Heath Slater qui devrait peut-être commencer à songer à  une reconversion.

 

 

Quel honneur! Je vais rencontrer le légendaire taulier de la Fistinière!

 

 

Enfin vient un des moments les plus attendus de la soirée ! Michael Cole annonce les résultats de la consultation populaire : 75% des votants ont exprimé leur volonté d’assister à un match entre les commentateurs, et on se prépare instinctivement à passer un bon petit moment, familial et bon enfant. La foule n’est pas déçue, la séquence est drôle et pleine de rebondissements burlesques ! Mais jugez plutôt : The King gagne évidemment le match en un temps record, mais le General Manager anonyme décide d’attribuer la victoire à Cole. La raison ? Booker T est intervenu alors que Michael tentait de fuir. Disqualification de Lawler ! Puis tout s’enchaîne très vite dans un soudain tourbillon comique merveilleusement grotesque et rappelant furieusement les grandes heures de la Commedia dell’arte. Tandis que Cole fête bruyamment son succès Santino surgit dans la salle et affirme, péremptoire, savoir où se cache le mystérieux General Manager ! Il a fouillé de fond en comble les entrailles du Pepsi Center, à l’exception d’un seul endroit : sous le ring. L’inconnu s’y cache forcément. Le public et les téléspectateurs retiennent leur souffle, conscients de la gravité du drame qui se noue sous leurs yeux ébahis : on est sur le point de tout découvrir.

 

 

Le dessous du ring? Un baisodrome à partouze!

 

 

Par emails interposés, celui qui dicte ses ordres depuis un ordinateur commence par nier sa présence puis déclare que personne n’envoie d’emails depuis le dessous du ring. Nul ne doit donc aller y jeter un coup d'oeil. C’est un ordre, ajoute-t-il même ! Les soupçons de Santino se renforcent et le parallèle avec Sherlock Holmes prend alors tout son sens : guidé par une intuition de génie, il cherche à découvrir qui se cache sous le ring… mais une main ferme se saisit de l’Italien dont le corps est happé et entraîné dans les tréfonds ! Jerry The King intervient prestement, tire Marella par le bras et le dégage du piège qui se refermait sur lui. Le General Manager, accroché à la jambe de Santino est expulsé de sa cachette, un ordinateur portable sous le bras ! La surprise est totale, tant pour les acteurs de cette tragédie humoristique que pour le public. On connait enfin l’identité de cet anonyme responsable de Raw !  

 

Il s’agit d’Hornswoggle ! Le nain le plus populaire de l’histoire de la WWE est démasqué ! Lawler, furieux, veut administrer une punition au coupable, mais le petit homme donne des coups de pied dans les tibias à qui se trouve sur son chemin et prend habilement la fuite en saluant tout le monde avec malice ! Une scène aussi empreinte de suspense haletant que de situations irrésistiblement hilarantes, chapeau bas aux artistes de la WWE !

 

 

Pourquoi je souris comme ça? Ben mon micro short me rentre dans la teuch et j'aime bien ça. Ça frotte un peu le clito.

 

 

Après cette envolée comique de haut niveau, le catch est de nouveau à l’honneur puisque nous allons assister au main event de la soirée. L’insolite ménage à trois auquel s’est jointe une Eve respirant plus que jamais le sexe et le foutre, le trio devenu quatuor, est de retour dans la salle pour un match que l’on devine engagé !

 

Daniel Bryan et CM Punk ouvrent le bal et s’échangent de violents coups sur fond de rivalité masculine lourde d’enjeux. Qui plongera sa tête entre les cuisses humides de la Diva ce soir ? Mais alors que l’affrontement est musclé entre les deux rivaux, la Crazy Chick tape soudain sur le dos de son partenaire et le force à passer la main. Daniel Bryan en fait de même et Eve pénètre sur le ring, lascive et terriblement excitante. La Geek Goddess se mue alors en une terrible guerrière amazone et sa rivale en prend pour son grade en attendant certainement d’en prendre plein le cul. AJ est impressionnante d’agressivité et se déchaîne sur Eve, complètement dépassée par les événements. Soutenue par l’énergie du désespoir, elle parvient à se dégager de l’étreinte à laquelle elle est soumise et se dirige vers Bryan pour effectuer le tag. Mais la Roche Tarpéienne n’est jamais très éloignée du Capitole : l’American Dragon a un mouvement de recul et refuse la main suppliante qui lui est tendue. Roll-up d’AJ, victoire de la Crazy Chick et du Second City Saint qui célèbrent leur succès en s’enlaçant tendrement !  

 

 

C'est bon les mecs, je crois que je vais bien niquer ce soir!

 

 

C’est le moment que choisit Daniel Bryan pour réitérer sa demande en mariage. Il a beau jeu d’affirmer avec force que la victoire est moins importante que leur amour, comme il vient de le prouver en trahissant Eve. Le trouble d’AJ atteint des niveaux extrêmes si bien que l’on craint une réaction incontrôlée de cette jeune femme fragile aux yeux de biche. CM Punk intervient alors, irrité de voir son adversaire de dimanche tenter de berner une fois de plus celle qu’il a déjà manipulée jusqu’à l’excès. Conscient que cela lui coutera peut-être son titre, il préfère néanmoins être franc et prouver ainsi qu’il tient beaucoup à elle : il ne l’épousera pas. Les rêves de la Crazy Chick s’envolent en fumée.

 

 

– Même pas une petite pipe?

 – Non AJ.

– Une branlette rapide alors?

 

 

Furieuse, elle gifle violemment le Second City Saint. Bryan jubile et tend la main à son ex, satisfait de la voir revenir à de meilleures dispositions. Mais c’est mal connaitre AJ qui assène une violente claque à Daniel, stupéfait de la réaction de son ancienne compagne ! La divine Diva va-t-elle perdre le contrôle de ses nerfs ? Que nenni, elle lève victorieusement les bras, et met à crier frénétiquement Yes ! Yes ! Yes ! avant d’être rejointe par toute la salle dans un de ces rares moments de communion entre la WWE et une de ses Supertars ! Le rideau peut enfin se baisser sur une dernière image de la Crazy Chick sautillant gaiement en direction des coulisses tandis que les fans chantent encore à sa gloire. Vivement la suite et la suite, c’est déjà dimanche !   

 

 

ORGASME GENERAL!


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