La fièvre du mardi soir

Smackdown ? Un mardi ?
Henri Death

 

Des fois, comme ça, sans raison, Smackdown devient Super Smackdown : diffusé en direct le mardi soir, sur nos écrans de sales pirates le mercredi matin, la WWE nous perturbe ainsi dans nos habitudes ronronnantes de suiveurs, et c'est toute notre vie qui s'en trouve chamboulée. Pour le meilleur ?

 

 

 

Eh bien, playas, puisqu'on tourne mardi, on est diffusés mardi!

[C'était une aventure de Captain Obvious]

 

 

Nalyse du Super Smackdown « Great American Bash » du mardi 3 juillet

 

Smackdown ? Un mardi ?
Henri Death

 

Des fois, comme ça, sans raison, Smackdown devient Super Smackdown : diffusé en direct le mardi soir, sur nos écrans de sales pirates le mercredi matin, la WWE nous perturbe ainsi dans nos habitudes ronronnantes de suiveurs, et c'est toute notre vie qui s'en trouve chamboulée. Pour le meilleur ?

 

 

 

Eh bien, playas, puisqu'on tourne mardi, on est diffusés mardi!

[C'était une aventure de Captain Obvious]

 

 

Nalyse du Super Smackdown « Great American Bash » du mardi 3 juillet

 

Spanish Announce Table l'avait déjà évoqué sur ces pages, et j'y souscris pleinement : le show bleu chez moi est toujours synonyme de fin de semaine et de week-end plus ou moins bien mérité. La qualité importe peu, finalement : je suis toujours bien content d'avoir mon petit Smackdown qui m'attend sagement le vendredi ou le samedi, et le plaisir au visionnage d'un show qui reprend du poil de la bête ces derniers temps n'en est que plus grand.

 

Vous comprendrez donc toutes ces interrogations qui m'ont assailli au moment de lancer le fichier Avi de l'épisode 672 du Grand Bleu : regarder le show dès le mercredi sera-t-il synonyme d'éjaculation précoce ? Les bookers mettront-ils les petits plats dans les grands pour se montrer dignes d'une diffusion en live ? À quoi correspondra exactement ce côté « Great American Bash », du nom de l'ancien PPV de la WCW, puis de la WWE ? Teddy Long sera-t-il aussi obvious que d'habitude ? Que vais-je donc bien pouvoir foutre de mon week-end à venir ? La bannière des CDC doit-elle être changée une bonne fois pour toutes ? Toutes les réponses et bien plus à partir du paragraphe qui suit.

 

 

– Nous, les Américains nous ont pratiquement colonisés depuis deux cents ans.

– Nous ils nous ont balancé deux bombes atomiques sur la gueule.

– Il y a un truc qu'ils ne nous prendront jamais, Yoshi: notre dignité.

– Bien dit, Nattie.

– Prout.

 

 

Great American Bash, donc. Eh bien, à défaut d'avoir eu un match digne d'un PPV à se mettre sous la dent, on peut dire que le show a été très centré sur les États-Unis, en cette veille de fête nationale. Des éléments supposés subtilement rappeler combien il est doux d'être Américain ont été disséminés tout au long du show, suscitant du côté de l'étranger que je suis un mélange d'indulgence à certains moments et de consternation à d'autres.

 

 

Là par exemple, j'ai eu davantage envie de faire sauter mes yeux de mon orbite avec une petite cuillère que de danser la lambada nu sur une plage.

 

 

C'est finalement l'apéro backstage, passage obligé de n'importe quelle fête nationale, qui a le mieux symbolisé le patriotisme qui émanait du show bleu ce mardi, source de segments d'une qualité très inégale en guise de fil rouge. On y vit en vrac : Hornswoggle faire mumuse dans une piscine pour enfants en étant arrosé par des divas en pâmoison, le Funkasaurus venir faire danser tout les jolis lowcarders présents dans un ensemble fort mal coordonné, Sandow se plaindre que cette ambiance survoltée le perturbait dans sa traduction des oeuvres de Cicéron dans la langue de Shakespeare, tous les gimmicks étrangers de la WWE (Hunico, Camacho, Primo, Epico, Santino et tous les autres) célébrer leur pays d'adoption dans un parfait exemple d''intégration réussie au pays de l'oncle Sam, Kane allumer le barbecue à distance, Zack Ryder provoquer un fistpump massif, Truth renverser par terre la nourriture destinée à Little Jimmy, et Eve prendre un plein seau de punch dans la gueule, provoquant moqueries, quolibet, et air ravi du General Manager du soir, Teddy Long.

 

 

Bon, le barbecue, c'est fait. Maintenant, Truth, bouge surtout pas, je vais allumer la clope que t'as à la bouche.

 

 

Tiens, Teddy Long, justement, parlons-en ! Eh bien Théodore avait un bien joli tablier avec écrit dessus « Kiss the GM » (ce que personne ne fit, surprenant), portait une sorte de faluche sur la tête (si quelqu'un sait ce que ça veut dire dans le folklore ricain, qu'il l'explique dans les commentaires ou se taise à jamais !), et a paru passer une fort belle soirée. Dire qu'il a été absent serait faux, puisqu'on l'a vu dans quasiment tous les segments backstage. Mais son influence sur le show (je veux dire, les décisions qui comptent, pas décider si on mange des merguez ou des chipolatas) a été réduite à peau de chagrin, puisque le board of directors, cette fameuse nébuleuse dont on nous parle souvent mais dont personne ne semble vraiment savoir ce que c'est, a pris toutes les initiatives importantes de la soirée. Du coup c'est bien gentil de nous expliquer que chaque GM intérimaire est là pour faire ses preuves et prouver ce qu'il peut apporter, mais cette semaine Teddy n'a pas vraiment donné envie de le revoir en place tant son rôle a été flou.

 

 

 

– Eve, puisque tu es toute mouillée…

– Tu vas me donner une serviette pour m'essuyer?

– Non! Je voulais dire que puisque tu es toute mouillée, ON VOIT TA CULOTTE!

 

 

Finalement la seule décision importante prise par Captain Obvious l'a été avant même sa prise de fonctions, vendredi dernier : Antonio Cesaro et Aksana ont bien affronté le Great Khali et Layla, et on ne peut pas dire que ce premier match de la soirée restera dans les annales. Moins de deux minutes et puis s'en vont, avec un tombé de Layla sur Aksana. La performance individuelle de chacun des quatre protagonistes sera facile à analyser, puisqu'à part un joli crossbody et le finisher de l'Anglaise, on n'aura vu AUCUN mouvement dans le ring, y compris de la part du très talentueux Suisse qui subit un coup d'arrêt dans sa progression sans même avoir semblé en mesure de pouvoir remporter la mise. L'ex-Castagnoli saura sans doute rebondir, mais cet affrontement aura laissé un drôle de goùt d'inachevé, le genre qui se fait se demander « tout ça pour quoi ? » Peut-être que le problème est après tout à chercher du côté de ces matchs mixtes qui se déroulent souvent sur un faux rythme, dans le petit monde de la WWE où les hommes ne peuvent absolument jamais lever la main sur tout ce qui a des cheveux longs et des seins.

 

 

Malédiction, je ne peux pas lui faire un backbreaker! A moins que…

 

 

La faiblesse absolue de la division féminine ne doit tout de même pas occulter le fait qu'il y a actuellement une Diva qui écrase toute concurrence par son talent, et est la protagoniste principale d'une rivalité pour le WWE Championship sans même avoir eu un seul match pour le titre papillon dans sa carrière : AJ est toujours folle, et est un cas d'ailleurs très intéressant de bipolarité délirante érotomaniaque avec troubles paranoïaques parfaitement résumée par ce clip distordu relatant sa presque tentative de suicide de Raw.

 

On ne louera jamais assez le travail des mecs qui s'occupent de ce genre de vidéos promos, et c'était une nouvelle fois du très bel ouvrage, avant que la principale intéressée ne se pointe sur le ring pour une interview explicative sous la houlette de Michael Cole. On ne peut pas dire que ces segments avec le commentateur vedette de la fédération m'intéressent généralement beaucoup, et celui-ci n'a pas vraiment fait exception à la règle, tant il m'a paru écrit avec les pieds, le triste sire finissant même par demander à AJ de laisser tomber Punk et Bryan et de sortir avec lui à la place. Notons avec une certaine indulgence que la WWE n'est pas encore tout à fait prête à donner une exposition maximale à une de ses catcheuses sans tomber dans ce genre d'écueil machiste, mais dans le contexte je n'ai pas vraiment vu ce que ce genre d'angle pouvait apporter à la storyline en cours.

 

 


Attends, tu me demandes, toi, Michael Cole, à moi, AJ, de me marier avec toi ? Merde, je crois que j'ai touché le fond là, j'ai vraiment besoin d'aide.

 

 

Heureusement, la suite relève la qualité du segment, avec les arrivées successives de Bryan et de Punk, qui chacun à leur manière vont essayer d'amadouer la belle, GoatFace dans son style rempli de mauvaise foi, et Cihaime arguant qu'AJ a vraiment besoin d'aide, et qu'elle est importante pour lui dans un bel exercice de sincérité (feinte?). La séquence se terminera finalement avec un ÉNORME palot pour chacun, avec la langue et tout !

 

Cette storyline de Psycho AJ est merveilleuse justement parce qu'elle permet de s'affranchir de toute logique dans le comportement de son personnage principal. Les bookers ont donc tout loisir de pouvoir faire n'importe quoi (et soyons honnêtes, c'est de toute façon ce qui se passe la plupart du temps), et brouiller les cartes à volonté. Du coup, bien malin sera celui qui pourra prédire ce que fera AJ à Money in the Bank, justement parce qu'elle est imprévisible par définition, et ne répond à aucun schéma pré-établi : est ce qu'elle va arbitrer avec justesse ? Se ranger avec l'un des deux catcheurs à un moment donné ? Simplement fondre en larmes au milieu du ring ? Bien malin celui qui saura déterminer l'issue du match à l'avance !

 

 

 

– C'est pourtant simple : je me réclame d'un certain stoïcisme dans la droite lignée de l'école fondée par Zénon de Cition. Je donnerai la victoire à celui des deux qui, face aux souffrances que je lui fais endurer, saura atteindre l'ataraxie qui mène à la sagesse, et donc au bonheur.
– Euh… Yes Yes Yes ?

 

 

Quittons l'insoutenable légèreté du main-event pour replonger dans le passage cheap pop ricaine du show, celui qui tâche, qui est grasse, et donc que l'obèse texan qui habite Corpus Christi (sans déconner, c'est quoi ce nom, Corpus Christi?) a sans doute du apprécier : les vilains heels étrangers Drew McIntyre (à peine annoncé, le pauvre homme), Hunico et Camacho ont affronté les bons patriotes que sont Santino Marella (ne riez pas!), Sgt Slaughter et l'invité obligé de ce genre de petites sauteries : Hacksaw Jim Duggan. Ce fut un déluge de chants USA, de Ooooooh et ça s'est terminé par une belle victoire des gentils, boutant finalement les méchants hors du ring. On l'a déjà dit, il n'y a aucun mal à être patriote, le problème étant que les Américains ont élevé cet état d'esprit au niveau de sport national, à tel point qu'il est difficile de ne pas s'en agacer quand on est obligé de se taper ce genre de segment qui sent bon le manichéisme et les relents xénophobes.

 

 


Alors, c'est un Italien qui rentre dans un ring avec deux Mexicains et un Écossais, et là il leur dit « COBRA ! » et ensuite il gagne le match. Désolé.

 

 

Beaucoup plus intéressants furent les deux matchs de qualification pour le Money in the Bank (vous savez, ceux décidés par le board of directors), puisque parmi l'un des deux vainqueurs se cache sans doute le futur porteur de la mallette bleue : Dolph Ziggler n'a pas vraiment pu faire parler toute sa classe, puisque son match – très court – contre Alex Riley a vu la domination du lowcarder qui m'a donné une assez bonne impression de puissance et de motivation pour quitter les affres de Superstars. Pas de Legdrop Bulldog absolument incroyable cette semaine donc, simplement un ZigZag out of nowhere permettant au Show Off de rebondir après avoir quitté la title picture la semaine dernière.

 

 

– Dolph, il fait très chaud ici!

– Pas de problème Vickie! Je fais faire l'éventail avec ma bite!

– Merci Dolph, tu es un vrai gentleman!

 

 

De son côté, Rhodes a livré contre sa vieille Némésis Christian le plus long et meilleur match de la soirée, conclu clean par un CrossRhodes, mouvement qui se faisait de plus en plus rare ces temps-ci. Un affrontement un peu en-dessous de ceux qu'ils ont eu en PPV autour de la ceinture, mais qui valait tout de même le coup d’œil ne serait-ce que pour le sublime Disaster Kick directement vers l'extérieur du ring.

 

 

 

Réalisé sans trucage.

 

 

Une huitième et dernière place pour le match à échelles sera sans doute en jeu juste avant le PPV, et une surprise n'est pas à exclure même si la place restante est sans doute dévolue à un face, équilibre oblige (Rey Mysterio?). Dire que les deux hommes sont voués à un avenir prometteur qui passera sans doute par un titre de Mr Money in the Bank à un moment ou à un autre revient sans doute à me mettre à la hauteur du GM du soir, mais rien ne me fait peur : Rhodes et Ziggler ont respectivement 27 et 31 ans, sont bien installés dans le paysage, possèdent chacun un joli palmarès, et seul le plafond de verre les sépare encore de leur destinée. Money in the Bank 2012 pourrait être le véritable décollage de leur carrière, de la même façon que l'édition 2011 a été celle où tout a commencé pour Daniel Bryan.

 

 

Depuis qu'on lui a dit que la mallette contenait une vingtaine d'échantillons de chez Sephora, Cody exige qu'on la lui amène immédiatement.

 

 

Avant d'évoquer la Bataille Royale qui a clos le show, un petit mot sur Ryback : il n'a pas squashé deux jobbers locaux, mais Curt Hawkins. Voila.

 

 

– Reks! Amène-toi, je te pète la gueule en même temps qu'à ton p…

– Non! Chut! C'est mon heure de gloire à moi et à moi seul!

– Bon OK mais c'est parce que je t'aime bien.

 

 

Passons maintenant au main event, dont l'enjeu n'était pas moindre, le vainqueur se voyant octroyer le droit d'être GM toute la semaine prochaine, à Raw et Smackdown. Voila l'assurance pour le vainqueur de favoriser ses amis et mettre des bâtons dans les roues à son rival du moment, d'autant plus que la plupart des grandes stars impliquées dans les storylines majeures étaient là : Cena, Big Show, Punk, Bryan, Kane, Del Rio, ils ont tous répondu à l'appel sauf le Great White, Sheamus. Pourquoi, me demandez-vous ? Par le pouvoir de l'ellipse temporelle, tout vous sera expliqué… RIGHT NOW !

 

 

– Nan mais putain, il avait dit que c'était le main-event ! Raaah, je déteste quand il fait ça, ça me donne envie de… mettre de l'eau partout !
– Du calme Tamina.

 

 

Alberto Del Rio avait en fait été le tout premier homme à monter sur le ring de la soirée. Tout de blanc vêtu (quel symbole!), il nous explique à quel point sa conquête future du titre à Money in the Bank étant ancrée dans sa destinée, puis enchaîna sur un discours rappelant JBL à ses plus belles heures, dans lequel il statuait que lui au moins était un immigré légal, qu'il avait fait fortune aux États-Unis comme au Mexique, et que tous ces sales sans-papiers de la salle devraient bientôt retourner chez eux. Il se fit ensuite fort d'aller demander individuellement à chaque spectateur de la salle ses papiers afin de déterminer si oui ou non ils avaient droit d'assister au reste du show. Grosse heat pour Béberto donc, un comédien/spectateur opportunément placé en ringside lui assénant directement que ici c'était pas l'Arizona, mais le Texas, baby ! Pour tous ceux qui ne suivent pas la politique intérieure du pays de Marylin Monroe, une loi passée il y a deux ans stipule qu'en Arizona, toute personne accusée d'être un immigrant illégal peut se voir demander ses papiers, et être directement déportée si elle ne les a pas sur elle. Difficile d'en vouloir au public d'avoir explosé de joie à l'idée d'habiter dans l'État de George Bush et non dans celui de John McCain.

 

 


Certains hommes se masturbent en regardant des films pornographiques. Claude Guéant, lui, se repasse en boucle cette scène jusqu'à exploser dans un soupir satisfait.

 

 

Ce qui devait arriver arriva : Sheamus, qui est l'ami de tout le monde (les Blancs, les Latinos, mais aussi les Cochinchinois), ne me demandez pas pourquoi) venait sommer le Mexicain de s'expliquer sur ces propos infâmes. Et dans le monde du catch, ça se traduit concrètement par des mandales pour la gueule. Hélas pour l'Irlandais, la cause à un contre deux fut rapidement entendue, et son bras fut rapidement broyé par le capot de la voiture de Del Rio, qui trouve là une nouvelle utilisation originale intelligente (d'ailleurs je veux pas dire, mais c'était l'idée de Ricardo!). Dos Cojones accumule donc un maximum de huées après sa destruction de Sin Cara lundi, et est booké comme un challenger vraiment intéressant au titre, ce qui n'était pas arrivé à Smackdown depuis un bail. Le match entre les deux hommes devrait être agréable, et la rivalité peut même être amenée à durer jusqu'à Summerslam.

 

 

Ah ouais, je vois, ça me paraît très clair là… C'est la courroie qui a pété ! Je vous ai dit que mon oncle Wulfridge tenait un garage à Drogheda ? Si vous avez une chèvre à faire castrer il peut aussi vous aider, d'ailleurs !

 

 

Le main-event pour de vrai donc, et la Battle Royale fut égale à ce qu'on pouvait en attendre : un beau bordel sur le ring, peu de vrais mouvements (Cena et Kane sont ceux qui s'en sont le mieux sortis, ce dernier plaçant même un chokeslam au Grand Show), des midcarders qui servent de chair à canon (Gabriel fut le premier sorti, on notera que Slater a tenu bien plus longtemps que son ancien partenaire), une poursuite des rivalités en cours (grosse domination du Big Show, qui élimine Brodus, toute une plâtrée de mecs, puis Cena, Punk et Bryan quant à eux s'auto-éliminent), puis une finale entre Kane et… Ryder.

 

 

– Comme on se retrouve, Kane! Je vais enfin pouvoir assouvir la vengeance dont je rêve depuis des mois!

– Mais t'es qui, toi?

 

 

Woo woo woo, you know it, et on peut applaudir le mérite qu'on les bookers d'avoir donné le dernier spot à deux mecs qui ont une vraie histoire l'un contre l'autre. Et c'est finalement l'underdog ultime et ex-GM Assistant qui empoche la mise dans ce qui est sans doute la plus grande victoire de son encore jeune carrière.

 

 

Le jeune et fougueux Kane est éliminé en se jettant tête baissée vers le vétéran Zack Ryder, qui d'un mouvement traduisant des années d'expérience le sort en se baissant.

 

 

Même si la déception de ne pas avoir vu un vrai main-eventer vainqueur est légitime, la victoire du chouchou du public est une belle récompense pour le self-made man qui n'a pas spécialement été servi par les bookers cette année. Ryder n'aura sans doute pas grande influence sur les prochains shows (encore que sa mini-feud avec Sandow pourrait être mise à profit), mais pourrait nous offrir des segments backstage un peu sympa. Et c'est sur ce joli feel-good moment que se termine un Smackdown inégal, assez faible dans le ring, très faible dans certains segments, mais dont l'impression d'ensemble est relevée par les talents émergents ou confirmés qui ont tous été à la hauteur ce vendredi. Bryan, AJ et Punk marchent sur l'eau en ce moment, et leur exposition est à l'avenant, et donne furieusement envie de voir ce que les bookers ont préparé pour le trio infernal la semaine prochaine.

 

 


C'est pourtant simple : la semaine prochaine j'avale toutes les hormones de croissance de Kaitlyn d'un coup et mon personnage explose et meurt ! À moi le Slammy Award du shocker de l'année 2012 ! YES ! YES ! YES !


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