Le poids des mots, le choc des photos

Bon, les gars, qui peut faire la nalyse de Smackdown ?

– Pas moi, je vais chez le coiffeur.

– Moi je dois aller au mariage de ma grand-mère.

– Et moi il faut que j'enterre un cadavre.

– Ouais, bon, d'accord, je vais le faire.

Conversation interne à la rédaction des Cahiers du Catch

 

Cette semaine, on n'a trouvé personne qui avait le temps de faire une vraie nalyse de Smackdown. Parce que, voyez-vous, nous sommes des gens très occupés. Du coup, Henri Death s'est porté volontaire pour prendre quelques minutes de son précieux temps afin de faire un résumé du show en images.

 

 

Mais alors, vite, hein. Moi aussi j'ai des trucs à faire.

 

 

Résumé en images du Smackdown du 22 juin

 

Bon, les gars, qui peut faire la nalyse de Smackdown ?

– Pas moi, je vais chez le coiffeur.

– Moi je dois aller au mariage de ma grand-mère.

– Et moi il faut que j'enterre un cadavre.

– Ouais, bon, d'accord, je vais le faire.

Conversation interne à la rédaction des Cahiers du Catch

 

Cette semaine, on n'a trouvé personne qui avait le temps de faire une vraie nalyse de Smackdown. Parce que, voyez-vous, nous sommes des gens très occupés. Du coup, Henri Death s'est porté volontaire pour prendre quelques minutes de son précieux temps afin de faire un résumé du show en images.

 

 

Mais alors, vite, hein. Moi aussi j'ai des trucs à faire.

 

 

Résumé en images du Smackdown du 22 juin

 

 

Teddy Long est entré, et sous le Titantron,

 

 

Comme il était content, il dansa comme un con.

 

 

La raison de sa joie, vous l'avez deviné,

C'est que Laurinaitis dimanche fut viré.

 

 

Or, le GM ce soir, ça n'était pas Teddy.

Mais "The Hardcore Legend", le frisé Mick Foley.

 

 

Les gens étaient contents, mais leur joie retomba

 

 

Quand d'un pas décidé, le vil Big Show entra.

 

 

Il était venu dire à cette foule hostile :

 

 

Et je vous raconte pas comment ça claque trop avec les gonzesses.

Je vous méprise tous, et vous pisse au pistil !

Vous croyez Cena fort, je le suis davantage.

Sur le monde du catch, je règne sans partage !

Car à No Way Out, c'est moi qui dominais.

Je n'ai perdu mon match qu'à cause du laid Clay.

Qu'il craigne ma colère, car il m'a fait chier.

Et de mon poing vengeur je vais le castagner.

 

 

Le funky tatoué, et sa charmante escorte,

Se pointèrent alors sur le pas de la porte.

 

 

D'un index implacable, il renvoya les femmes.

 

 

Dans ses yeux brillait une délétère flamme.

 

 

Il voulait en découdre ! Il réclamait vengeance !

Mais sa faiblesse fut de compter sur sa chance :

 

 

Car, trop sûr de sa force, il perdit le combat.

 

 

Affaibli, assommé, il est tombé bien bas.

 

 

Il a du subir les quolibets d'Otunga

 

 

Qui, ravi, exalté, exulta et dansa.

 

 

Le moment, semble-t-il, est enfin arrivé,

De voir le gars Brodus dans une feud se lancer.

Mais les affrontements entre ces mastodontes

Risquent d'être ennuyeux et de leur faire honte.

 

 

Le show se poursuivit quand l'effrayant Ryback

S'en vint humilier, d'une puissante claque,

 

 

Deux jobbers locaux, petits, fort laids et chétifs.

 

 

Ce fut encore un squash, chiant et rébarbatif.

 

 

Je ne m'étendrai pas sur le segment suivant,

D'un humour lourdingue et assez embarrassant.

 

 

Ne pouvait-on faire mieux du grand Mick Foley

Que quelques pas de danse avec le Great Khali ?

 

 

Faisons fi de la danse et intéressons-nous

Au match qui s'ensuivit et fit mettre à genou

Le sautillant Christian, qui après un combat

 

 

Entre lui et del Rio, Mexique et Canada,

Après avoir perdu, fut assailli bien vite,

 

 

Par le fourbe Cody, heel que Satan habite,

Et qui, par de grands coups sur le coin de la gueule,

Niqua le canadien, qui se sentait bien seul.

 

 

Le feu et la noirceur, la mort et la violence,

S'invitèrent ensuite, avec leur pire engeance.

 

 

Car Kane était présent, et affrontait Bryan,

 

 

Sous l'oeil mutin d'AJ, qui nous mit la banane.

On avait mis dans sa main sensuelle et frêle

Un marteau, et la cloche fut frappée par elle

 

 

Quand le monstre rouge fut pris dans un Yes Lock.

 

 

Mais l'arbitre attentif se dit "elle se moque !"

En effet, sur le sol, Kane n'avait tapé.

L'officiel enjoignit au match de continuer.

 

 

Et, d'un beau chokeslam, c'est l'enfant du démon,

Qui gagna le combat, et pas par soumission.

 

 

Quelle atroce pensée, quels sinistres rouages

Tournent sournoisement sous ce joli visage ?

Quels sont ses noirs projets ? Quelle noire entité

De pierre et de métal, dans son coeur abritée,

Va déployer son aile altière et infernale ?

Qui sera la victime d'un Destin fatal ?

 

 

Puis l'on vit à nouveau l'amusant Mick Foley

Assurer le spectacle par ses facéties,

Après la défaite du piteux Heath Slater

Par l'homme aux cheveux blonds et piquants : Zack Ryder.

 

 

Et il y eut aussi de l'action par équipe.

Le combat fut décent, mais pas vraiment épique.

Qui étaient les catcheurs ? Je vous le donne en mille :

Jimmy et Jay Uso, Darren Young et O'Neil,

 

 

Ont livré un combat pas vraiment passionnant,

Remporté par des heels au rythme dans le sang

 

 

Qui furent attaqués au fin fond des coulisses

Par deux Portoricains. Mais que fait la police ?

 

 

Charmé par un panneau qu'il vit dans le public,

 

 

L'étalon italien à l'accent si typique,

Sur le ring fit monter celle qui l'écrivit.

Séduit par l'inconnue, Marella a rougi.

 

 

La femme ennamourée lui roula un palot

 

 

Qui laissa évanoui le prude Santino.

 

 

Et l'on se demanda, en le voyant par terre,

Si seulement sa jambe était dressée en l'air.

 

 

La soirée avançant, le main-event eut lieu.

Entre l'ex-aspirant et le champion des Dieux.

 

 

Le combat fut plaisant : ces gars ont du métier.

L'affrontement se laissa suivre sans ciller.

 

 

Comme on s'y attendait, Dolph Ziggler fut vaincu.

Mais il pourrait bien vite par Vince être élu.

 

 

Car cet homme est un vrai, un bon, un grand catcheur.

Qui un jour pourrait bien battre l'Undertaker.

 

 

Et c'est sur l'image d'un rouquin triomphant,

Copain des grands-parents, et ami des enfants,

Que s'est terminé ce Smackdown assez moyen.

Il ne fut pas honteux, et ça c'est déjà bien.

Car en ces temps troublés, le show bleu nous décoit

La plupart du temps. Et c'est trop souvent, ma foi.


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