Stupeur et ronflements

Un peu de variété vaut mieux que beaucoup de monotonie.

Jean-Paul Richter

 

Dur, dur de se passionner pour Raw ou Smackdown en ce moment. Une fois Extreme Rules passé, les feuds qui ont animé la Road to Wrestlemania sont définitivement terminées et la WWE entre alors en léthargie le temps de quelques pay per views de transition, laissant le fan de catch dans l’attente du moment qui le sortira enfin de sa torpeur.

 

 

La creative team de la WWE est-elle en vacances en attendant SummerSlam ? Yes ! Actuellement, les épisodes de Raw sont-ils pénibles à regarder ? Yes ! La Rédac des CdC va-t-elle quand même vous offrir une nalyse de qualité ? Yes ! Yes ! Yes !

 

 

Nalyse de Raw du 4 juin

 

Un peu de variété vaut mieux que beaucoup de monotonie.

Jean-Paul Richter

 

Dur, dur de se passionner pour Raw ou Smackdown en ce moment. Une fois Extreme Rules passé, les feuds qui ont animé la Road to Wrestlemania sont définitivement terminées et la WWE entre alors en léthargie le temps de quelques pay per views de transition, laissant le fan de catch dans l’attente du moment qui le sortira enfin de sa torpeur.

 

 

La creative team de la WWE est-elle en vacances en attendant SummerSlam ? Yes ! Actuellement, les épisodes de Raw sont-ils pénibles à regarder ? Yes ! La Rédac des CdC va-t-elle quand même vous offrir une nalyse de qualité ? Yes ! Yes ! Yes !

 

 

Nalyse de Raw du 4 juin

 

 

La WWE ne peut pas rester dans un état de surchauffe permanent. C’est logique et tout le monde doit bien s’en douter au fond.

 

Or, la grosse période de surchauffe de la WWE correspond bien évidemment à la Road to Wrestlemania. A partir du Royal Rumble, la fédération de Vince McMahon entre en ébullition jusqu’à atteindre l’orgasme catchesque qu’est supposé être le grandest stage of them all.

 

Extreme Rules, qui se situe seulement trois semaines après Wrestlemania et sert généralement à mettre un terme définitif aux feuds du moment, surfe encore un peu sur la vague d’excitation générée par cette période de folie.

 

Par contre, une fois Extreme Rules passé, le soufflé retombe brutalement et on entre dans une sorte de baby blues (ou Wrestlemania blues, comme vous voulez) durant lequel la creative team semble complètement à plat, dépressive et incapable d’insuffler de l’énergie à ses principaux shows. Cela jusqu’au build de Money In The Bank qui va permettre de lancer les feuds pour SummerSlam.

 

 

C’est logique, dès qu’il y a « money » dans le nom d’un pay per view, Vince McMahon se réveille.

 

 

Pour l’instant, nous sommes donc encore dans ce « Wrestlemania Blues » et ce Raw ressemble donc à tous les Raw que l’on a pris l’habitude de voir depuis quelques semaines : pas franchement mauvais mais sans le moindre fait marquant non plus ; avec quelques bons moments mais handicapé par une storyline principale médiocre.

 

La principale storyline du moment, c’est bien entendue celle qui implique John Cena et le Big Show. Cette semaine encore, elle a eu l’honneur de faire l’opener et le main-event du show. Or, il y a deux soucis avec cette histoire.

 

Premier souci, son point de départ était censé être un « shocking moment » avec le heel turn du Big Show à Over The Limit. Sauf que le heel turn en question avait été deviné, ou au moins envisagé, par à peu près tous les suiveurs réguliers de la WWE âgés de plus de dix ans.

Deuxième souci, plus personnel celui-ci, j’ai encore plus de mal à considérer le Big Show comme un salaud que je n’en avais avec Christian lors du heel turn de captain charisma il y a un an de ça. L’opener de ce Raw me l’a d’ailleurs bien rappelé.

 

 

 

 

 

Franchement, une fois qu’un mec a fait tout ça, comment voulez-vous que je le considère comme un heel crédible ?

 

 

Ainsi, après un rapide récapitulatif des exploits du Big Show la semaine passée, l’émission a commencé avec une interview de John Cena par Michael Cole. Interview que le commentateur heel a débutée en réutilisant les arguments du Big Show, accusant Cena de ne pas s’être opposé au renvoi de son ex-ami par John Laurinaitis.

 

Evidemment, le marine a ressorti son argument phare pour sa défense, à savoir qu’il n’était pas nécessaire d’aider le Big Show vu que John Laurinaitis était sur le point de se faire virer et que le prochain General Manager aurait tout de suite réembauché le world largest athlete.

 

Ok Johnny. Donc, tu penses que comme le Big Show aurait probablement été réembauché la semaine suivante, tu n’étais pas obligé de venir lui apporter ne serait-ce qu’un soutien moral lorsque ce dernier s’est humilié en public en implorant Laurinaitis à genoux ? Mouais, j’avoue que personnellement je trouve cet argument un peu faiblard.

 

D’ailleurs, Michael Cole n’est pas convaincu non plus et signale, à juste titre, que rien ne prouve que le prochain General Manager aurait réembauché le Big Show. Le géant n’a donc fait qu’assurer son avenir et celui de sa famille en passant un accord avec Laurinaitis. Argument tout à fait pertinent auquel Cena n’a pas vraiment trouvé quoi répondre, se contentant d’hurler dans son microphone que de toute façon son adversaire n’est pas gentil, qu’il a choisi l’option la plus facile et qu’il a trahi tous ses copains ainsi que le WWE Universe.

 

 

– John, vous auriez quand même pu soutenir votre ami quand Laurinaitis l'a viré…

Heu… heu… JE SUIS SUPER HEUREUX D'ETRE DANS CETTE VILLE GENIALE DEVANT LES MEILLEURS FANS DU MONDE ET JE SUIS SUPER FIER D'ETRE AMERICAIN!!! USA! USA!

Bon sang, il est fort, le bougre.

 

 

Honnêtement, la faiblesse argumentative de Cena n’a été masquée que par l’absurdité de la nouvelle attaque de Michael Cole. Le commentateur a en effet soupçonné Cena d’être jaloux du Big Show. Je ne vais pas entrer dans les détails de cette attaque, je pense que chacun sait pourquoi elle est absurde vu le statut de top guy du marine. Le but de cette attaque était probablement de finir l’interview avec un Michael Cole plein de mauvaise foi pour rappeler que c’est lui le heel et Cena le face.

 

Quoiqu’il en soit c’est à ce moment là, alors que le ton était en train de monter entre Cole et Cena, que le chantre du People Power a décidé de faire son apparition. Sur sa superbe GM mobile, John Laurinaitis est en effet apparu en haut de la rampe d’accès au ring pour annoncer une bonne nouvelle à Cena.

 

En effet, dans un bel esprit d’impartialité, le general manager de Raw et Smackdown a décidé d’accorder à Cena le même privilège qu’au Big Show la semaine passée, c’est-à-dire choisir son opposant pour la soirée. Toutefois, cet opposant ne peut être ni le Big Show (absent), ni Laurinaitis lui-même (retraité depuis sa magnifique victoire à Over The Limit).

 

Rappelons que le Big Show, heel de son état, avait eu le courage de se choisir Brodus Clay comme adversaire. L’un des gabarits les plus impressionnants du roster. John Cena, en bon face, devait donc prouver que lui aussi n’était pas du genre à user d’un tel avantage pour se choisir un adversaire trop facile pour lui.

 

 

 

Raté !

 

 

Malgré les supplications de Michael Cole en backstage et au téléphone, John Laurinaitis restera ferme sur sa position. Il a offert à Cena de choisir son adversaire du soir et le marine a choisi Michael Cole. Ce sera donc Michael Cole et personne d’autre. People power !

 

 

– Tu ne comprends pas Michael. Je te rends un grand service en ordonnant ce match! Une fois que Cena en aura fini avec toi, tu seras tout cassé de partout, comme moi après Over The Limit, et tu pourras donc à ton tour avoir droit à un superbe fauteuil roulant électrique!

– C'est vrai que vu comme ça…

– Tu pourras même avoir tes initiales dessus!

– Mais c'est la classe ça en fait! Je serai MC Paraplégique! A moi la gloire!

– People Power Michael.

– People Power, Monsieur Laurinaitis!

 

 

Allons directement au main-event du show. Cena est sur le ring et invite Cole à l’y rejoindre. Seulement, voilà que John Laurinaitis intervient et rappelle à tout le monde qu’il est quand même le top heel du moment en obligeant Cena à affronter le redoutable Tensai avant de pouvoir s’en prendre à Michael Cole.

 

Tensai. Le redoutable Tensai. Toujours invaincu à la WWE malgré des affrontements contre John Cena, CM Punk ou Sheamus. Certains le voient bien aller défier CM Punk pour le titre WWE à SummerSlam d’ailleurs s’il reste invincible jusque là.

 

 

Perdu !

 

 

Dépush pour Tensai ? Je ne sais pas. La creative team ne l’a peut-être jamais considéré comme un futur main-eventer mais juste comme un nouveau Kane. Un gros costaud servant surtout de jobber to the stars. Quoiqu’il en soit, son invincibilité a pris fin ce lundi.

 

La suite ? Je préfère ne pas trop m’étendre dessus. Disons simplement que Laurinaitis ayant fait du match Cena vs Cole un match sans disqualification, on a eu le droit à un remake du main-event d’Over The Limit. On a même été à deux doigts de voir exactement la même fin avec une intervention de Tensai qui aurait pu donner la victoire à Michael Cole si ce dernier avait fait le tombé assez vite.

 

Quelles critiques émettre sur ce main-event ? Toutes celles qui ont déjà été émises sur le main-event d’Over The Limit, tout simplement. Action in ring médiocre, comedy match raté et durée au moins deux fois trop longue. J’ai même envie de dire que c’était pire dans ce cas là car autant John Laurinaitis méritait de se faire humilier, autant ce n’était pas le cas de Michael Cole. Certes, il est heel et il a critiqué Cena en début de show, mais rien d’extraordinaire non plus. Rien qui justifie un tel déchaînement contre sa personne en tout cas, même s’il faut bien reconnaître que le public a encouragé Cena tout du long.

 

 

– Vous avez vu les enfants ? J’ai arraché les vêtements de Michael Cole.

– Ouuuuaaaaaaaais ! Cena ! Cena !

– Puis je l’ai recouvert de sauce barbecue et aspergé avec un exctincteur.

– Cena ! CLAP CLAP CLAP ! Cena ! CLAP CLAP CLAP !

– Et maintenant, vous savez ce que je vais faire n’est-ce pas ?

– Cleaveland steamer ! CLAP CLAP CLAP ! Cleaveland steamer ! CLAP CLAP CLAP ! 

 

 

Passons à la deuxième storyline du moment. Celle qui concerne le titre WWE et qui, heureusement, est de bien meilleure qualité que la feud entre Cena et le Big Show.

 

Depuis le dernier épisode de Smackdown, on sait que le titre WWE sera défendu à No Way Out par CM Punk dans un triple threat match contre Daniel Bryan et Kane. Or, ça tombe bien, les trois étaient présents à Raw ce lundi.

 

Tandis que CM Punk et Kane s’affrontaient dans le ring, Daniel Bryan était en effet installé près de la table des commentateurs afin d’observer ses futurs adversaires. Bonne idée car le spectacle valait le coup d’œil. CM Punk et Kane semblent avoir une bonne alchimie dans le ring et étant donné que le Kane vs Daniel Bryan deux semaines plus tôt était lui aussi assez bon, cela veut dire que l’intégration de Kane dans la title picture ne devrait pas trop dégrader la qualité du match à No Way Out. Ce sera probablement plus lent et moins technique qu’à Over The Limit, mais ça devrait quand même être un très bon match.

 

En tout cas, le match de ce lundi fut le plus long de la soirée (environ treize minutes) et l’opposition de style entre le big red monster et le champion en titre fut agréable à regarder.

 

Comme on pouvait s’y attendre, le match fut perturbé par Daniel Bryan qui asséna quelques coups de pied à CM Punk alors que l’arbitre avait le dos tourné. Cela entraînait bien sûr une intervention d’AJ auprès de l’arbitre, provoquant ainsi la colère de Daniel Bryan et obligeant CM Punk à intervenir pour la protéger. Mal lui en a pris d’ailleurs, puisque à son retour sur le ring, CM Punk se fit cueillir par un chokeslam de Kane qui obtint ainsi une belle victoire.

 

 

– Bon sang Kane, tu me fais quoi là?

– Un Inverted Sidelying Omoplata Stretch Facelock. C'est une prise qui incorpore des éléments de la lutte gréco-romaine, du sambo, du muyn thai et du krav maga.

– Mais depuis quand tu fais des trucs comme ça toi?

– Ben depuis qu'on m'a dit que je serais en Triple Threat contre toi et Bryan. Je pense que l'occasion est bonne pour enfin montrer au monde qui est le meilleur technicien de la planète.

 

 

Une fois le match terminé, on a alors pu assister à LA scène la plus intéressante de la soirée. Après avoir éjecté du ring Daniel Bryan qui essayait de l’attaquer dans le dos, Kane s’est retrouvé face à face avec AJ, venue vérifier que CM Punk n’était pas blessé. D’abord terrorisée, la geekette a ensuite changé d’état d’esprit, semblant chercher à séduire le big red monster avec son plus beau sourire.

 

Décontenancé, Kane n’a alors rien trouvé d’autre à faire que de quitter tranquillement le ring. Que déduire d’un tel événement ? Difficile à dire. L’interview d’AJ par Josh Mathews qui a suivi ne nous a rien appris de plus, si ce n’est que la diva la plus intéressante du moment semble de plus en plus dérangée.

 

Bien sûr, on ne peut pas s’empêcher de penser que cela pourrait avoir un impact sur le match de No Way Out. AJ va-t-elle séduire Kane pour sauver CM Punk ? Va-t-elle trahir CM Punk pour Kane ? A moins qu’elle ne soit toujours amoureuse de Daniel Bryan au fond ? Kane a-t-il succombé au charme de la geekette ou a-t-il juste flippé car c’était la première fois qu’une femme lui souriait ? Impossible de deviner.

 

 

– Salut grand. Punk m'a dit qu'il aimait les filles un peu tarées. Et toi?

– Moi j'aime les filles un peu mortes.

– Ah. Heu. Bon je vais plutôt aller draguer Josh Mathews.

 

 

D’ailleurs, le fait qu’on ne puisse pas parfaitement décrypter ce qui est en train de se passer est une bonne chose car cela apporte une dose de suspense supplémentaire au triple threat match à venir. Voilà pourquoi en plus d’être agréable à regarder, ce match a parfaitement contribué à l’avancement de la storyline et à la promotion du pay per view à venir. Tout le contraire des segments impliquant John Cena.

 

Dernière storyline ayant eu droit à une avancée ce lundi, celle autour du titre de champion du monde poids lourds détenu par Sheamus.

 

L’Irlandais, top face incontesté de Smackdown depuis la suspension de Randy Orton, a confirmé son statut en obtenant une nouvelle victoire sur Dolph Ziggler. Tout comme Vendredi dernier à Smackdown, le Celtic Warrior et mister Show Off ont délivré une belle prestation conclue bien sûr par un Brogue Kick du champion pour le compte de trois.

 

Sheamus prouve donc une nouvelle fois qu’il est au sommet de la chaîne alimentaire de la WWE, tandis que Dolph Ziggler ne souffre pas de cette défaite étant donné que le match fut assez long (presque dix minutes) et disputé.

 

 

Super, Dolph, t'as pris deux raclées en trois jours contre Sheamus. Là, t'es content maintenant? Allez, reviens à la maison, je t'ai booké un match avec Jack contre les Uso pour le prochain Superstars.

 

 

Le segment se conclut par une attaque surprise d’Alberto Del Rio et de son fidèle Ricardo Rodriguez en haut de la rampe d’accès au ring où Sheamus célébrait sa victoire, le Mexicain portant son finisher à l’Irlandais histoire de lui infliger quels dégâts au bras et à l’épaule. Classique, efficace, mais pas vraiment transcendant.

 

S’il est toujours champion après No Way Out, ce qui me paraît probable, j’espère que Sheamus aura le droit à une storyline plus élaborée pour SumerSlam. Tout comme j’espère que Dolph Ziggler sorte un peu de son rôle de jobber et obtienne quelques victoires de temps en temps.

 

 

Sheamus, attention, derrière toi, Del Rio! PUTAIN SHEAMUS FUIS! FUIS!!! IL A UNE ECHARPE!!!

 

 

Le reste du show fut du remplissage avec un bon match par équipe, un match de Sin Cara et un squash de Riback.

 

Kofi Kingston et R-Truth on réalisé une belle prestation face à Curt Hawkins et Tyler Reks. C’est une bonne chose que le meilleur duo de NXT ait droit à un peu d’exposition à Raw, même si une défaite face à des champions par équipe vendant encore les coups reçus la semaine dernière de la part du Big Show prouve qu’Hawkins et Reks se situent vraiment au fond de la lowcard.

 

Petite remarque : après quatre ans et demi à la WWE, Kofi Kingston en est à huit titres de champion. Par contre, je ne sais pas s’il a eu le droit à ne serait-ce qu’une seule promo au micro seul sur le ring. Autant dire que ce genre de match ne lui apporte rien. Tout come il n’apporte pas grand-chose à la division par équipe en général.

 

 

– Tu vois, Kofi, on avait prévu que je gueule What's Up puis que je te tende le micro et que tu gueules toi aussi What's Up!

– Ouais!

– Mais les bookers ont décidé que t'étais pas encore assez bon au micro pour ça, désolé.

 

 

Sin Cara a fait une apparition à la Sin Cara : entrée spectaculaire, lumières tamisées, match consistant en un enchaînement pas forcément cohérent de figures acrobatiques, deux ou trois coups portés par l’adversaire avant La Mistica et victoire finale de Sin Cara.

 

 

En attendant bien sûr le retour du vrai Sin Cara qui se mettra en tête de démasquer ce sale imposteur!

 

 

Ryback a fait une apparition à la Ryback : promo des sacrifices humains jobbers locaux, arrivée de Ryback, la cloche sonne, les jobbers volent d’un coin à l’autre du ring jusqu’à ce que le nouveau Goldberg porte son finisher et fasse le tombé victorieux.

 

Je ne sais pas ce que l’avenir réserve à ces deux là. Sin Cara semble plaire aux kidz avec son costume de super-héros et son moveset acrobatique. Mais il va falloir attendre encore un peu pour savoir si la qualité de ses matchs va enfin s’améliorer. Quant à Ryback, j’avoue éprouver un plaisir assez malsain à le voir écraser ses opposants sans la moindre difficulté mais j’attends là aussi de voir ce que donneront ses matchs contre de véritables adversaires.

 

 

Ces deux vieux rabbins jouaient paisiblement aux échecs dans un parc quand ils furent empoignés par des agents de la WWE, poussés dans une voiture, amenés au stade et jetés en pâture à un cyborg de 150 kilos.

 

 

Pour conclure sur une note positive, Otunga a appris à John Laurinaitis que Vince McMahon allait faire son grand retour à Raw la semaine prochaine. C’est en effet écrit sur le site de la WWE. Curieux d’ailleurs que Laurinaitis apprenne la venue de son patron par le site internet de la compagnie, comme n’importe quel fan lambda. La communication en interne peut visiblement être améliorée à la WWE.

 

 

– Je pensais que vous seriez au courant, M. Laurinaitis, vu que vous passez votre temps à consulter votre smartphone…

– Tu crois que quand je suis sur mon smartphone je vais sur wwe.com? Je n'ai pas que ça à faire! J'ai un score à améliorer à Angry Birds moi!

 

 

Enfin, ne nous attardons pas sur ce détail et parlons plutôt de ce qui nous intéresse. Vince McMahon ne viendra pas à Raw pour saluer les fans. Non, il a bien mieux à faire. S’il a décidé de revenir à Raw, c’est pour faire passer à John Laurinaitis une évaluation professionnelle. Un peu comme Triple H après le Royal Rumble ? Hum, oui, c’est vrai que ce n’est pas la première fois que la WWE utilise cette ficelle.

 

Qu’importe ! Vince McMahon n’est pas Triple H. D’ailleurs, à l’époque, l’évaluation de Big Johnny avait été interrompue par le retour de l’Undertaker. Et puis surtout, surtout, ce genre de surprise est exactement ce que la creative team doit sortir de son chapeau pour sortir Raw du train-train quotidien dans lequel il s’est installé et pour nous donner envie de revenir devant nos écrans la semaine prochaine.

 

 

SURPRISE! J'ai piqué le costard de Manuel Valls!

 

 

C’est tout pour ce Raw. En espérant que l’épisode de la semaine prochaine nous réserve effectivement quelques belles surprises capables de relancer la machine et de nous sortir un peu de l’ennui qui commence à nous envahir.

 

 

– Alors, public, t'as kiffé?

– OUAAAAAAIS!!!

– Cool! Du coup, la semaine prochaine… j'offre sa revanche à Cole, dans un Iron Match d'une heure!


Publié

dans