ONE-MORE-SQUASH

La violence se donne toujours pour une contre-violence,

c'est-à-dire pour une riposte à la violence de l'autre.

Jean-Sol Partre, Critique de la raison dialectique.

 

Extreme Rules. Règles extrêmes. Rien que le nom fait rêver. On imagine déjà des litres de sang, des montagnes de violence, une brutalisé de tous les instants. Parfois, la WWE nous roule dans la farine. A d’autres occasions, elle nous régale. En immersion chez les bourrins.

 

 

Soirée Lesnar, soirée barbare.

 

 

Nalyse d’Extreme Rules 2012

 

La violence se donne toujours pour une contre-violence,

c'est-à-dire pour une riposte à la violence de l'autre.

Jean-Sol Partre, Critique de la raison dialectique.

 

Extreme Rules. Règles extrêmes. Rien que le nom fait rêver. On imagine déjà des litres de sang, des montagnes de violence, une brutalisé de tous les instants. Parfois, la WWE nous roule dans la farine. A d’autres occasions, elle nous régale. En immersion chez les bourrins.

 

 

Soirée Lesnar, soirée barbare.

 

 

Nalyse d’Extreme Rules 2012

 

 

Après un Wrestlemania plutôt décevant (allez-y fouettez-moi), la WWE est reparti, en tous cas à Raw, sur les chapeaux de roue, avec un Lesnar en mode « moi vois moi tue » du plus bel effet. Il faut bien l’admettre : il fout la trouille. Certains, dans ces colonnes, sont même indisposés par l’aura que dégage ce type. Et j’ai envie de dire : tant mieux ! Un heel aussi flippant, c’est le gage d’une réussite totale, d’autant que clairement le bonhomme n’est pas venu pour rigoler.

 

Du côté de SD, les choses sont moins roses. Ainsi, l’histoire entre AJ et Bryan n’est pas passionnante, et surtout un peu creuse. Je veux bien qu’un heel soit de mauvaise foi, mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin, et si s’en prendre à la petite pour passer pour un gros méchant a toujours fonctionné, ça repose sur une accusation si évidemment malhonnête que cela force exagérément le trait. C'est ainsi, la WWE ne sait plus (ou n’a jamais su) écrire des heels un peu raffinés ou tout en nuances.

 

Aussi, cet Extreme Rules était l’occasion de solder certaines histoires et d’en initier d’autres, dans un cadre qui se prête bien à des fins de rivalité, destructions massives à l’appui.

 

Commençons, si vous le voulez bien, par les matchs organisés « au débotté ». Et même si vous ne le voulez pas, moi aussi je peux faire une nalyse extrême rules !

 

Premier d’entre eux, le match pour le titre des Divas, aussi appelé « le match le plus dur à pronostiquer de 2012 ». Posons les bases : Beth Phoenix se blesse, on donne le titre aux Bellas. Cadeau d’adieu, puisque leur contrat s’arrête le 30 avril. Le 27 avril, à Smackdown, Nikkie Bella accomplit sa première défense de titre, à peu près toujours victorieuse. Le 29, elle affronte la revenante Layla. Evidemment, elle perd le titre, au terme d’un match quelconque, et il est très probable qu’elle ait son rematch à Raw avant de partir.

 

 

Qui, moi? Oui oui maîtresse, j'arrive!

 

 

Au fait, elle est où Kharma ?

 

Deuxième match sans enjeu déterminant, à telle enseigne qu’il a été diffusé en dark match, Santino contre The Miz. Dark Match = changement de titre improbable, et Santino s’impose contre le futur interprète du Marine cher à John Cena et Ted DiBiase.

 

A noter également que Ryback a fait une apparition pour détruire deux jobbers locaux. Rien de mémorable, ce repackaging de Sheffield me laisse toujours aussi sceptique mais la puissance est là, le résultat aussi. En revanche, Ryback me paraît incarner à merveille le remplacement progressif de tous les voltigeurs de la Fédération par des gros bourrins, et la question est de savoir comment tous ces behemoths vont être hiérarchisés. Par exemple, Clay est à mon avis un bien meilleur lutteur que Ryback (et que la plupart du roster) mais est coincé dans un rôle comique désormais affublé du nain, et du coup doit être en dessous de Ryback dans la carte. Et où se situe Tensai ?

 

 

Ryback? Noooooooooooooon!

 

 

Clay, justement, a encore détruit quelqu’un ce soir, à savoir Ziggler. On parle quand même du détenteur de différentes ceintures et d’un aspirant aux titres majeurs qui s’est fait squasher, car sans une intervention de Swagger, Ziggler n’aurait jamais existé dans ce match… A un moment, il va falloir faire quelque chose de Clay, or le concept même du Funkasaurus est un piège : on n’imagine pas ce genre de personnage aller chercher une ceinture, il est juste bon à venir faire sa chorégraphie moisie avec ses deux  –censuré -. Et maintenant qu’il a le nain dans les basques, c’est de pire en pire. Seulement, voilà quand même un personnage qu’on nous montre capable de traverser n’importe qui, y compris un upcarder… A un moment, il faudra peut-être que la WWE se pose des questions et se décide à exploiter Clay pour son très réel talent.

 

Passons donc à présent aux matchs « construits ».

 

 

Cet intermède vous est offerte par lecharentais Sandow.

You're welcome.

 

 

En opener, nous avions ce dimanche un Kane/Orton pas spécialement passionnant parce que basé sur une feud calquée sur celle opposant Cena au Big Red Machin. Et pourtant. Est-ce dû au fait que Orton devrait affronter Lesnar à Summerslam, en tous cas les grands moyens ont été mis pour que les deux adversaires, durant plus d’un quart d’heure, paraissent redoutables et terriblement forts. Ainsi, nous avons eu l’honneur de visiter toute l’arène de Chicago avec nos deux guides qui ont pris un soin méticuleux à tout détruire sur leur passage. Ce genre de matchs n’est que rarement technique, l’objectif étant plutôt d’aller se battre parmi les foules et de casser distributeurs, tables et autres poubelles, mais le résultat était plutôt plaisant dans son exécution (dans tous les sens du terme), les moments forts de chacun alternant avec brio.

 

C’est finalement Orton qui a administré le tombé, par RKO évidemment, et probablement clos la feud, en tous cas on peut espérer que ce soit le cas pour qu’elle se termine sur une note positive.

 

 

La Marvel fait une promo discrète en incluant Thanos dans le PPV.

 

 

Plus tard dans la soirée, Rhodes et Show ont eu un Tables Match. Pourquoi pas ? Le problème c’est que d’une part le match a été mauvais. D’autre part, son déroulement a été calamiteux : oh tiens si j’ouvrais une table juste à côté du tablier comme ça, pour la déconne ? Oh mon dieu si Rhodes frappait ma jambe d’appui. Oh flûte si j’étais déséquilibré et si maladroitement j’allais casser la table, qui s’est fendu à peine mon pied posé dessus, montrant le joli trucage tout pourri. VDM. Je suis le Big Show, je me suis payé la honte une fois de plus, Rhodes apparait comme un champion faible, et en plus Show prépare a priori un nouveau turn puisqu’il a détruit Rhodes à travers deux tables après le match avant de quitter l’Arena sous les huées. Le matche de Ryback était inutile, celui de Clay préoccupant, mais celui-ci était totalement hors de propos.

 

 

Oups.

 

 

Fort heureusement, nous passons maintenant au Power 3, de la soirée, puisque, et c’est là que je vais pouvoir commencer à marker comme un fou, les trois matchs restants font leur entrée dans les classiques instantanés, en ce qui me concerne.

 

Difficile de les hiérarchiser, aussi je vais suivre l’ordre du PPV.

 

Le premier des trois est la confrontation entre Sheamus et Bryan. Comment dire ? Mythique. Les deux hommes font partie, dans le ring, de mes favoris, et Bryan partait avec un handicap face à un destructeur comme Sheamus. Pourtant, dès le départ, Bryan s’est acharné sur un bras de son adversaire, déployant un arsenal impressionnant de prises de soumissions, et de moves audacieux et vicieux. Le calcul était simple, et il aurait pu marcher : on dit souvent qu’un bon match raconte bien une bonne histoire, et le plan de Bryan ce soir était clairement visible, il comptait handicaper lourdement l’Irlandais pour vaincre, et pour ce faire est allé jusqu’à perdre le premier tombé sur une disqualification pour mieux s’acharner sur le Grand Blanc dans les cordes. 1-0 pour Sheamus. Ensuite, un Sheamus amoindri était démoli par Bryan, et n’avait pas la force pour échapper à un LeBell Lock qui le laissait évanoui. 1 partout, et quelle démonstration pour Bryan, qui a quand même réussi à faire s’évanouir Sheamus, qu’on nous présente depuis le Rumble comme une machine à détruire. A ce stade, quel que soit le gagnant, Bryan sera auréolé de gloire.

 

 

C'est petit.

C'est mesquin.

C'est cool.

 

 

Quand un Sheamus, remis sur pieds par les brancardiers, assène un terrible Brogue Kick à son adversaire, le souvenir de Wrestlemania remonte à la surface, mais cette fois Bryan ne plie pas. Sheamus est diminué, il ne pourra plus porter sa Celtic Cross puisque son épaule est démolie Bryan paraît en forme : la messe est dite ! Cela fait 23 minutes que le match dure, les deux hommes ont puisé au fond de leurs tripes, et bordel il faudra m’expliquer pourquoi ce match n’était pas à Wrestlemania, au lieu de la sinistre boue qu’on nous a servie !

 

C’est pourtant bien Sheamus qui conservera son titre, après un enchainement backbreaker/Brogue Kick dévastateur, mais encore une fois à ce stade qu’importe le flacon, nous avons bel et bien eu l’ivresse, et plus aucun doute sur l’avenir de ces deux hommes au sein de la Fédération. Et puis, quoi de plus éloquent que de voir le vainqueur totalement épuisé sans avoir besoin de surjouer pour montrer sa fatigue ?

 

Objectivement, ce match était peut-être le meilleur de la soirée, mais les autres se sont distingués par leur enjeu… ou leur conclusion.

 

Seconde étape, avec Jericho et Punk. Mes deux idoles dans le ring, autant dire que je suis plus turgescent qu’Axl devant un Bescherelle.

 

 

Tiens, misou-misou a forcé sur le talc.

 

 

L’histoire du match, tout le monde la connait. La présence de la sœur et de la mère de Punk (mais pas du père qui n’a peut-être pas adoré son rôle dans l’angle) dans le public ajoute à l’intensité dramatique de la chose, surtout quand de nombreux petits filous se sont dit qu’après avoir triomphé devant son public l’an dernier il est bien probable que Punk tombe cette année sous les coups de Y2J. On n’insistera jamais assez d’ailleurs sur l’exigence mais la qualité du public de Chicago : quand un match est mauvais, il le reçoit dans un silence de cathédrale, mais donnez-lui du catch et il vous offrira une ambiance du tonnerre.

 

Et les deux hommes s’en sont donné à cœur joie pendant 25 minutes, un match fort long donc mais on ne voyait pas le temps passer. Je ne saurais pas dire qui est le meilleur lutteur du monde, surtout après ce match, mais j’ai bien vu deux lutteurs exceptionnels dans ce nouveau match 5 étoiles, après le précédent de cette nalyse. Soumissions, spots insensés, répertoire intégral des finishers, tout y est passé, y compris le décor. Ainsi, on a pu voir Jericho retirer les protections devant le public pour y écraser le visage de Punk, ce dernier repousser son adversaire avec la neige carbonique d’un extincteur, Jericho asséner une fourchette, Punk sauter depuis le coin du ring sur son adversaire étendu sur la SAT…

 

Bref, de tout, et pour tous les goûts, la preuve, contrairement au match Orton/Kane, qu’on peut faire un match très violent sans être dénué de technique.

 

 

Ben voyons. Et pourquoi pas "don't be a bully!", bande de faux-jetons?

 

 

On dit parfois, également, que les détails font la différence, et voir les deux hommes se battre en pantalon et chaussures de ville dans un streetfight était logique et bienvenu. Une bonne bagarre de rue, crade et stiff, bien brutale, entre deux hommes qui ont atteint des sommets stratosphériques de haine en kayfabe (alors qu’hors kayfabe je suis convaincu qu’ils adorent bosser ensemble). Même le mouvement final était réussi : Jericho veut infliger à Punk un GTS, Punk se libère, mue la prise en catapulte vers un turnbuckle dénudé, et enchaîne avec un GTS. Magnifique.

 

Et retenons un point essentiel : un bâton de kendo, ça fait mal. Surtout à la verticale.

 

 

Jouons à énerver Punk: Hé, Punk!

Ta soeur, c'est Evelyne Thomas!

 

 

Et il nous reste la Prochaine Grosse Chose. Cena affrontait Lesnar.

 

Replaçons le contexte : Cena sort d’une défaite contre The Rock, défaite qui l’a semble-t-il secoué en profondeur. Il est à Chicago, ville qui le déteste, et cela s’est entendu. En face de lui, Lesnar, ancienne Légende, qui a certes pris du gras mais qui conserve cette aura de peur que j’évoquais au début de la nalyse. Lesnar, qui a signé pour un an, qui est incroyablement mis en avant et dont ce PPV signe le vrai retour dans le ring.

 

Et c’est peu dire que d’affirmer que Lesnar a dominé le match. Mieux que ça, il l’a survolé, à tel point que j’ai vraiment pensé, à un moment, qu’il était celui qui allait faire abandonner Cena. Car, malgré sa nouvelle corpulence, le bagage technique de Lesnar est toujours présent, et ce soir il fallait qu’il montre toute l’étendue de son talent. Cena a ainsi été enchainé, tabassé, Lesnar a tordu ses membres, dans un vrai martyre qui a dû pousser les Cena haters les plus atteints, dont je fais plus ou moins partie, à avoir de la compassion pour le Marine.

 

 

Ca devait arriver. Le dernier neurone de Cena s'est suicidé.

 

 

Ce qui ressort, en revanche, c’est le talent des deux hommes, car quand Lesnar met un pain, il faut qu’il sache retenir ses coups, et que l’autre sache les encaisser, et on peut dire que certains coups dimanche soir étaient d’une violence terrible. A tel point, d’ailleurs, qu’en voyant le crâne de Cena en sang, je me suis demandé si Lesnar présentait toutes les garanties de sécurité nécessaires dans un ring.

 

En tous cas, avec ce match, on a franchi un ultime cap en terme de violence dans la soirée, Cena se faisant proprement détruire, Lesnar allant jusqu’à porter un escalier sur le ring et s’en faire un podium improvisé.

 

Tout était parfait : Cena était détruit, il allait partir en soins en kayfabe, et pour des vacances bien méritées hors kayfabe après une période de présence sans interruption qui ferait rêver les partisans de la fête du vrai travail, et quand il reviendrait il aurait redoré son blason. En effet, se faire détruire par un heel comme Lesnar, comme on n’avait rarement vu quelqu’un, et surtout pas Cena, se faire détruire depuis très longtemps, sachant en plus que Lesnar ne s’arrêterait pas en si bon chemin, c’était un bon moyen de faire naître de la compassion pour le Marine et de commencer à le réhabiliter.

 

 

Pas facile à digérer, le Cena. Burps.

 

 

Nous étions donc au terme d’un match où Cena n’avait existé qu’une poignée de secondes, et tout était lancé sur les chapeaux de roues : Lesnar allait prendre le titre à Punk, puis commencer un règne interminable, que même Cena de retour plus fort que jamais ne pourrait pas interrompre. Cena appellerait donc The Rock à son secours et tout ceci se conclurait à WM 29. Impeccable.

 

Mais non. La division marketing en a décidé différemment. Cena a enroulé autour de son poing la chaîne qu’il s’est subitement mis à porter autour du cou cette semaine, a frappé Lesnar avec, lui a mis un AA sur le fameux escalier que j’évoquais tout à l’heure, et fin. Cena a fait le tombé.

Adieu compassion. Adieu aura de Lesnar. Alors qu’il revient, qu’il a besoin de consolider cette aura, il perd. Malgré sa puissance, la démonstration donnée, le kryptonien a encore frappé, et tout gâché, en portant ce AA malgré un bras gauche qu’il nous vendait comme détruit. Lesnar avait besoin de cette victoire, pour asseoir son règne imminent, mais son CV est désormais entaché de cette défaite qui ruine une partie de ses efforts.

 

Tout cela pour qu’en plus Cena annonce à la fin du PPV, dans un speech qui ressemblait à un énième discours d’adieu, qu’il allait devoir prendre des vacances. Et bien dans ce cas-là, raison de plus. Car là où nous aurions pu avoir un Cena au fond du trou, après ces deux défaites, qui aurait disparu quelques temps se refaire une santé morale et physique, nous avons un Cena qui a repris ses bonnes vieilles habitudes du « attends mon second souffle et je te démolis, qui que tu sois ». Le Cena que beaucoup détestent, mais celui qui vend des figurines articulées et des jeux vidéo. Au lieu d’avoir un Cena que ce sort funeste et qui s’acharne fait évoluer, revenant en mercenaire prêt à tout pour la victoire, nous avons ce cher Marine monolithique qui ne bougera plus jamais, tant ce match enterre les derniers espoirs.

 

Et, passez-moi l’expression, ça me fait chier. On a eu, pendant ces 17 minutes, un beau match, une opposition entre un mec de l’UFC et un « lutteur », et la plaie ouverte de Cena après quelques secondes renforçait cette impression (ou les doutes sur la maîtrise de Lesnar, mais je pense que c’était voulu). On a eu une histoire différente, un match différent, une sauvagerie que pour ma part je n’avais jamais vue dans un ring de catch. Une histoire qui aurait pu avoir des conséquences passionnantes, qui aurait posé avec brio les jalons de suites excitantes. Et tout a été gâché, sacrifié sur l’autel du merchandising. Cena a battu Lesnar. The Rock a battu Cena. The Rock ne peut pas perdre contre Lesnar. C’est un sophisme, évidemment, mais cela situe l’ensemble.

 

D’autant qu’il ressort de ce match, au moins théoriquement, qu’à moins d’une stipulation fantaisiste Lesnar est invincible. Sauf pour Cena.

 

Pour la petite histoire, j’ai regardé le PPV avec un candide, et je lui expliquais pourquoi selon moi Lesnar ne pouvait que gagner. Après un silence, il m’a dit : « impossible, regarde, il y a deux gamins au premier rang, en tenue de Cena, avec un panneau « Cena est toujours notre héros ». Ce ne peut pas être par hasard, il faut que la morale version outre-Atlantique soit sauve ». Ou comment après des années de catch on se fait moucher sur un détail qui pourrait paraître insignifiant mais qui du point de vue de la WWE ne l’est pas.

 

 

Petit morveux!

 

 

Pourtant, je n’ai pas envie de gâcher mon plaisir. Tout n’a pas été bon dans ce PPV, mais nous avons eu un PPV vraiment extrême, 1h40 de vrai catch sur trois heures d’antenne avec une surenchère dans la violence qui collait parfaitement à la thématique, trois matchs exceptionnels, et deux matchs qui pourraient largement prétendre à cinq étoiles. Aussi, fêtons ce mois de mai avec un excellent PPV, avec la mention « excellent travail, mais peut mieux faire ».

 

 

PEUT MIEUX FAIRE?

L'enflure…


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