Danny and the freaks

Pour cette sélection, on a du racler les fonds de tiroir.

Raymond Domenech

 

Une fois n’est pas coutume, je me charge d’analyser un épisode de la WWE. L’exercice n’est pas simple pour un suiveur peu régulier en période pré Wrestlemania. Le ppv n’est pas mon favori et les matchs Taker-HHH & Cena-Rock sentent un peu le moisi pour moi. Mais heureusement, ce n’est pas une succession de promos de vingt minutes chacune d’un Raw moyen que je me farcis, c’est un Smackdown qui a souvent le don d’être de bonne qualité. En même temps, c'est pas comme si j'avais eu le choix.

 

 

– Latrell, si tu ne fais pas la nalyse du Smackdown, je fais exploser ta bière.

– Ok, ne fais pas de gestes brusques, Axl. Je vais le faire ton papier.

 

 

Nalyse de Smackdown du 23 mars

 

Pour cette sélection, on a du racler les fonds de tiroir.

Raymond Domenech

 

Une fois n’est pas coutume, je me charge d’analyser un épisode de la WWE. L’exercice n’est pas simple pour un suiveur peu régulier en période pré Wrestlemania. Le ppv n’est pas mon favori et les matchs Taker-HHH & Cena-Rock sentent un peu le moisi pour moi. Mais heureusement, ce n’est pas une succession de promos de vingt minutes chacune d’un Raw moyen que je me farcis, c’est un Smackdown qui a souvent le don d’être de bonne qualité. En même temps, c'est pas comme si j'avais eu le choix.

 

 

– Latrell, si tu ne fais pas la nalyse du Smackdown, je fais exploser ta bière.

– Ok, ne fais pas de gestes brusques, Axl. Je vais le faire ton papier.

 

 

Nalyse de Smackdown du 23 mars

 

 

La bataille des GM

 

J’aime bien l’idée de cette feud, mais l’histoire proposée me gène. Déjà l’appellation Teddy vs Johnny fait perdre de vue l’intensité et l'enjeu de la feud qui est, rappellons le, la gestion par le vainqueur des deux shows de la WWE. La team heel est composée, pour le moment, de quatre ex-champions du monde (oui, je compte le court règne de Ziggler) plus David Otunga et la team face de quatre ex ou actuel champions US et d’un ancien champion WHC car, en effet, Ryder et Khali ont rejoint l’équipe de Long de la façon la plus idiote du monde.

 

 

L’auto-fellation de Ryder épate la Team Long mais ne convainc toujours pas.

 

 

Ryder, après avoir harangué la foule pour montrer son envie à “Holla Playa” via une cassette VHS, relance l’affreux nabot Hornswoggle agitant son drapeau comme s’il était un breton aux Vieilles Charrues et invite Khali, déguisé en broski, pour promouvoir sa candidature.

 

Que fait Teddy après avoir refusé poliment les appels du pied de l’enfant du coin et mis en cause sa relation avec Eve Torres? Il accepte les deux bonshommes! C’est pas une équipe que tu es en train de monter, mon garçon, c’est une troupe de foire aux monstres digne de Freaks et de Carnivale.

 

 

– Une femme à barbe!!! Engagée !!!

– Faut que t’arrêtes, Teddy.

 

 

Pour montrer leur talent, Ted Long les fait affronter Swagger et Ziggler. Zack viendra à bout du premier sur un Zack Attack out of nowehere après des contres efficaces sur chaque attaque du all american american et grâce à un Hornswoggle coercitif courant derriere une Vickie apeurée, ce qui perturberait bon nombre de personnes.


Khali, lui, eut droit à Ziggler, qui avait apparemment oublié sa serviette de bain rose dans son slip de catch avant de rentrer dans l’arène. Et, dans ce match commenté pour l’occasion par Christian (qui en arrivant salua Michael Cole et mit un vent à Josh Matthews), après quelques mandales du nouvel ami d’Alain Chabat puis un retournement en faveur de Ziggler ayant soumis l'Indien à une prise de sommeil, on vit Lauritainis sonner la cloche et déclarer Ziggler vainqueur. Christian applaudit des deux mains le résultat. Mais c'était sans compter sur l’ami Long qui relança le match, menaçant Ziggler d’une défaite s’il ne revenait pas sur le ring!


Euh… Ôtez moi d’un doute, mais ce n’est pas un championnat, votre affrontement. On ne compte pas les points, Teddy. Oui, l’honneur tout ça, la fierté de la victoire c’est important, mais en quoi faire gagner Khali par count out est intéressant?

 

 

La joie toute contenue d’une victoire par count out.

 

 

Et voir la joie de la foule est encore plus grotesque. Je ne comprends pas ce qui se passe. Il fallait alors mettre fin au segment et Ziggler  est ramené (une fois la défaite annoncée, preuve que c’est encore super malin) vers le ring par Kingston et Marella pour se voir écraser par la main de Khali. Super.


Enfin, à la suite du match AJ-Brie Bella, les jumelles annonçaient à l’assistance du Prudential Center de Newark qu’il y avait des points de désaccord entre elles, notamment sur le match Long-Laurinatis. Mais qu’est ce qu’on s’en fout bordel…ok, fermez le ban…

 

 

Et si je vous dis qu’on est en désaccord sur les plans à plusieurs et d’autres facéties sexuelles, ça vous intéresse?

 

 

Ah non, on me dit que j’oublie le match Mark Henry – R-Truth. Eh bien, on a retrouvé un Henry puissant, massacrant Truth durant une bonne partie de l’affrontement. Le cinglé prit l’avantage sur une esquive et dans un moment d’égarement, monta sur la troisième corde pour sûrement faire un gros splash. Mais quand on booke assez fort quelqu’un, ce coup ne marche jamais (coucou le RKO) et Henry attrapa le bondissant et lui asséna son World's strongest slam. J’ai cru entendre un crac.

 

 

Et maintenant, je vais pratiquer un peu d’aruspiscine avec toi, R-Truth. Tu dis rien? Très bien.

 

 

Mais ce fut le seul coup d’éclat de la team Laurinaitis dans ce Smackdown. Il reste deux shows avant Mania et une place à prendre dans chaque équipe. Doivent-ils laisser le doute planer jusqu’au pay per view, histoire de garder un peu de suspense? Car, si on nous annonce le retour de Rey chez Long, la victoire finale ne devrait pas leur échapper et ça m’emmerde un peu. Je suis personnellement pour garder le mystère, histoire d'avoir deux probables belles réactions du public.

 


Un RKO et puis s’en va

 

Entre les deux feuds majeures, Sheamus – Bryan et celle dont je viens d’évoquer les dernieres avancées, on nous offre un fatigant match entre le Big Show et Kane. D’une façon tout à fait propre, je ne peux plus supporter l’acteur de Knucklehead. Il me fatigue au plus haut point et je crains qu’il contre sa série de défaites à Mania en explosant le pétillant Cody. Ce dernier a la ceinture depuis plus de deux cents jours et cette feud ne doit pas le faire chuter.

 

Au bout de quelques minutes, inévitablement, l’ami Rhodes, torse poil et en jean, intervient pour faire perdre Show par DQ mais se fait rapidement contrer et préfère fuir dans la foule du Prudential Center suivi par le Big Show.


Sur le ring, toujours sonné, Kane se relève péniblement quand, surgi de nulle part, Orton vient lui coller un RKO fatal pour avoir le droit d’entendre son theme song dans l’arène.

 

 

Cinq minutes de présence, un RKO, trois minutes de célébration. Belle journée pour Randy.

 

 

Voilà une des choses qui me déplait de plus en plus, faire résonner la musique d'un mec qui est intervenu dans un match et, de facto, en faire le vainqueur de l’affrontement. Euh… C'est pour les gens qui sont trop cons et qui n'ont pas pigé? Pour ceux qui sont en train de pisser ou d’acheter une bière dans les couloirs de la salle? Les spectateurs seraient-ils en manque de leur favori? Bref, j’ai aucune explication et j’ai beau chercher.

 

Surtout que dans les résultats, ça ne nous fait pas avancer le bouzin sur ces feuds.

 


Et pendant ce temps-là, en lowcard

 

En dehors de ces événements, on a eu droit à un squash habituel du Funkosaurus. Victime de l’antépénultième match du jour: le faisan Heath Slater. A quand une feud pour Brodus? Parce que c’est sympa hein, mais un peu rébarbatif.

 

 

 

Conséquence du heel turn du progammateur musical qui a remplacé Somebody call my momma par Papa Bonheur de Jean-Luc Lahaye.

 

 

De la même façon, je n’évoquerai pas le segment Eve – Ryder. Ca m’a rappelé "Premier Baisers" quand Justine allait à la même boum que Jérôme, ce dernier croyant que c’était pour le surveiller.

 

 

Un jour, je serai un catcheur connu avec un nom de cocktail, j’emballerai toutes les filles du monde et je serai invité à toutes les boums de ma vie!

 

 

J’ai plus envie de parler de l’annonce de l’élection au Hall of Fame de Yokozuna. Mon adolescence a ressurgi et je voyais les casket match contre le Taker, la tag team avec Owen Hart et les belles heures de la ceinture par équipe et sa période de heel dominateur écrabouillant à coup de fessier ses adversaires devant mes yeux. Un peu surpris d’ailleurs de voir que la WWE évoque son titre à Wrestlemania IX comme étant une victoire clean alors que premièrement, son manager Mr Fuji avait jeté du sel sur Bret Hart en plein sharpshooter et deuxièmement, il n’a gardé ce titre (ce jour là) que deux minutes avant de se faire vilainement leg droper par le revenant Hulk Hogan (avant de lui reprendre la ceinture à King of the Ring et de la garder pendant neuf mois)

 

Je n’aime pas trop quand on se fout de ma gueule et je sais que vous non plus, alors je vous file en cadeau bonus le lien Youtube des matchs de Mania:

contre Bret Hart a Mania: http://www.youtube.com/watch?v=XFKpqMcc-1o

contre Hogan à ce meme Mania: http://www.youtube.com/watch?v=Ba8tELyTW9Y

Contre Hogan à King of the Ring, les liens étant ignobles, je m’abstiens.

 

 

Et ça ne sert a rien de pleurer !

 

 


Le Daniel Bryan moment

 

Ce que nous a offert Daniel Bryan en ouverture est quelque chose de magnifique. D’un coté aimant, il pousse sa petite amie AJ à parler de lui au quotidien, en tenant quand même à ce qu’elle ne s’évade pas dans ses propos flatteurs en parlant d’eux. Et, au fur et à mesure où cette dernière évoque leur relation, jusqu’au glamour “nous dormons en cuillère”, la geekette se loupe en appelant Daniel par un petit nom “Danny” qui susicte une réaction ferme et agressive de Bryan. "it's disgusting to call me Danny in public, it's Daniel”.

 

 

 

 

Refais moi un coup comme ça et, d’un claquement de doigt, je fais lâcher des alligators sur ta petite famille.

 

 

BIM! La claque est là, l’étau protecteur devient étouffant et la petite est acculée. Bryan lui chuchote quelque chose qui la choque. Nouvel échange de regards, mouvement de tête insistant. AJ ne peut que céder pour se libérer et nous balance que Daniel est un très bon amant. La prude Amérique vomit à ces mots. Comment est-ce possible, un heel barbu végétarien arrive à satisfaire sa miss au lit, c’est honteux de dire ça. Le New Jersey ne se relèvera pas.


Heureusement, arrive le grand blanc, faisant scander le nom de Danny par la foule. La petite pique moisie fait son effet, et Sheamus enchaîne en demandant s’il ne préfèrerait pas plutôt être appelé “Former World Heavyweight Champîon” suivi de plusieurs clins d’oeil malicieux avant de lacher qu’il lui fera tomber les dents dans la gorge à Wrestlemania. BOUM. Theme song de Sheamus.


AJ affronta l’une des Bella, Brie. Aidée par les précieux conseils de son amoureux qui lui donna ‘le baiser de la chance”,  bien boostée (“"you'de better not tap!"), AJ resista à une soumission de son adversaire avant de lui appliquer une variante de la LeBell Lock. La Bella arriva à s’en sortir mais pour peu de temps: suite à une réclamation de la soeur jumelle, AJ utilisa la prise favorite des divas et Brie s’inclina sur un roll up. Nikkie lui avait bien dit que c’était plus compliqué que ça. Daniel Bryan put célébrer sala victoire de AJ.

 

 

J’ai encore gagné un match de divas!! Je suis le plus fort! Yes! Yes! Yes!

 

 

Plus tard dans la soirée, ce sera à son tour de lutter car, en effet, on nous avait annoncé en intro que le main-event serait un tag team match: Punk-Sheamus vs Bryan et le Miz. Pourquoi le Miz? il n’est à l’affiche d’aucun match à Mania pour le moment et il se retrouve à la place supposée de Chris Jericho. A ce moment, je ne doutais pas un seul instant que le Miz servirait de punching ball aux deux faces.

 

 

Allo Brodus, j’ai quelqu’un qui a besoin de sa mère ici.

 

 

Dès le départ, Punk chambra le Miz sur sa coupe de cheveux. Bryan commença le match après le retour de bisou et resta trois secondes sur le ring avant de faire le tag et de descendre du ring. Le Miz morfla, subissant des changements réguliers entre Sheamus et CM Punk, prit des tombés et ne put placer de contre efficace. Une intervention de Bryan sur Sheamus entraîna l’Irlandais en dehors du ring mais pas assez pour être compté dix.

 

Après la coupure pub, Miz plaça une offensive vite annihilée par un hot tag. Bryan entra enfin en jeu et s’acharna sur un Punk assommé avant de recéder sa place.

 

Le final devint intéressant quand les deux membres de Smackdown échangèrent des coups, Sheamus prenant l’avantage de façon assez violente quand le rusé Bryan échangea, sur une perfide tape sur l’épaule, avec un Miz fatigué. Une infime course poursuite en dehors du ring et l’Awesome prit un brogue kick dans la crète et se fit compter trois. Le calvaire annoncé n’eut pas vraiment lieu et bien qu’ayant passé la plupart du temps sur le ring, le Miz ne démérita pas. Cependant, son rôle n'est toujours pas déterminé pour le 1er avril. Risque-t-on de le voir intervenir dans un des deux matchs pour un titre majeur? C'est une possibilité que je prédis plus facilement qu'une intégration dans la team Johnny.

 

Au final, ce fut un Smackdown solide évitant des moments de gêne avec des promos trop longues et des matchs trop courts. Un petit plaisir du vendredi comme on les aime.

 

 

Viens AJ, allons te faire jouir pendant des heures pendant que d'autres préfèrent se jeter des pintes au troquet du coin.


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