Vivement dimanche !
Michel Drucker
Dernier show du lundi soir avant le Royal Rumble, et donc une ambition claire pour ce nouvel épisode : donner envie de voir le PPV. Grâce au talent de ses catcheurs et à de nouvelles pistes pour les histoires du moment, la mission a été remplie !
De rien !
Nalyse de Raw du 23 janvier
Vivement dimanche !
Michel Drucker
Dernier show du lundi soir avant le Royal Rumble, et donc une ambition claire pour ce nouvel épisode : donner envie de voir le PPV. Grâce au talent de ses catcheurs et à de nouvelles pistes pour les histoires du moment, la mission a été remplie !
De rien !
Nalyse de Raw du 23 janvier
Pour commencer, bonne année. Et puis la santé, ne vous faites pas mal en tentant des chokeslams sur le parquet du salon surtout. Eh oui, c’est ma première nalyse de show majeur en 2012, la première depuis fin novembre même, espérons que je ne sois pas trop rouillé.
On pouvait aussi espérer que les bookers ne le soient pas non plus d’ailleurs. L’exercice qui s’offrait à eux ce soir était en effet classique mais ô combien stratégique : donner envie aux spectateurs de regarder le Rumble de dimanche et, plus encore, entraîner les fans dans la Road vers Wrestlemania, cette course de longue haleine et ses trois cols hors-catégorie, le Rumble, Elimination Chamber et le Grandest Stage of Them All.
Bien sûr, au départ, regarder le Rumble, c’est comme Groquik, on en a une énorme envie ; c’est un match toujours enthousiasmant que les fans adorent, que ce soit pour espérer un final inédit, pour guetter un retour inattendu, ou pour se moquer du n°14. Mais après un quart de siècle les exigences augmentent évidemment, et il ne suffit pas de balancer trente gars dans le ring pour que le public frissonne à chaque entrée, à chaque élimination. Au Rumble, tout peut arriver ! C’est ce qu’on a envie de croire en tout cas et comme on va le voir c’est ce dont les bookers nous ont largement convaincus ce soir.
Tout peut arriver. Même lui, hélas.
C’est CM Punk qui a ouvert le show, comme toujours largement acclamé et parfaitement à l’aise dans son rôle de leader de Raw. Le champion du monde va défendre sa ceinture dimanche ; il était logique qu’il s’en prenne à son rival. Mais son rival ce n’est pas Dolph Ziggler, qui sera face à lui dans le ring ; son rival c’est John Laurinaitis évidemment. Une bonne histoire, mais un mauvais coup pour le titre lui-même, comme Spanish l’a longuement expliqué ici-même il y a deux semaines : Ziggler ne réussit à « nuire » à Punk que grâce aux coups en douce de Laurinaitis, mais n’apparaît jamais directement comme une menace crédible pour le détenteur du titre n°1 de la fédération.
C’est ce qu’on pourrait appeler le paradoxe de la frustration en quelque sorte (pour mon retour j’invente un concept, le monde du catch en frémit déjà), que la WWE utilise finalement assez largement : on est frustrés de ne pas voir une histoire se dérouler comme on le voudrait – ici la lutte pour le titre, qui n’en est pas vraiment une – mais on se laisse entraîner avec plaisir dans l’histoire qu’on nous raconte à la place. Car Punk et Laurinaitis nous ont encore régalés ce soir.
On m’appelle ?
Punk a vilipendé Johnny en le résumant d’un mot : échec – comme catcheur, comme dirigeant et même comme être humain ! Laurinaitis avait avoué la semaine dernière vouloir faire un enfant dans le dos à Punk lors du match qu’il arbitrera, mais Punk n’en a cure et demande à Johnny de venir le lui dire en face. Un Johnny arrive… mais pas Laurinaitis, c’est Cena ! Un Cena qui n’est pas là pour rigoler, on a d’ailleurs un petit échange d’amabilités entre les deux hommes qui ne fait pas de mal entre deux toujours potentiels rivaux (avantage Cena et son « watch & learn »). Non, Cena est là pour le boulot : il exige un rematch pour Ryder, un match pour lui-même contre Kane, et la démission de Laurinaitis comme GM intérimaire !
Laurinaitis finit par apparaître et rend ses arbitrages : Cena affrontera Kane, mais dimanche ; Ryder, lui, affrontera le monstre rouge dès ce soir, et si Cena intervient Ryder n’aura jamais de rematch ! Bravo John, super efficace ton intervention… En bonus, Laurinaitis nous offre un match par équipes pas plus tard que tout de suite : Punk & Cena contre Ziggler & Swagger. Sans surprise, ce fut un excellent match d’ouverture, où Cena a longtemps joué les faces en péril.
Finalement Punk a semblé pouvoir gagner le combat, mais une nouvelle fois Laurinaitis s’est inséré l’air de rien dans le match, distrayant assez Punk pour que Ziggler l’emporte par un roll-up. Mais Punk n’en est pas resté là : il a proposé à Laurinaitis d’être une superstar pour un soir, à travers un match contre lui ! Il fallait bien que ça arrive, et ce sera donc pour le main event.
– Bordel, ça fait dix ans que j’ai pas combattu moi, je le sens mal. Jerry, tu as un conseil à me donner ? Jerry ? Tu m’écoutes ?
– Oh pardon, je lisais un texto, ma copine ne pourra pas me voir ce soir, elle a pas fini ses devoirs. On parlait de quoi ?
Passons donc à Chris ! Eh oui, déjà. Dès le deuxième segment de la soirée, c’est Jericho qui est apparu. Je laisse les spécialistes des ratings détaillés nous expliquer si ça correspondait à une pause dans les matchs de foot des autres chaînes… En tout cas Jericho nous offrait ce soir un talk show, le Highlight Reel. Sauf que bien sûr, il n’allait pas parler ! Eh, c’est bon, il va pas nous la faire encore une fois, on a compris le truc. On n’est pas cons dans l’IWC. Jericho 2012 se tait. Il s’est tu en souriant lors de son retour ; il s’est tu en pleurant la semaine suivante ; il s’est tu en catchant la semaine dernière. Allait-il cette semaine se taire en dansant, en courant, en cuisinant ? En tout cas, on aurait tous parié la vie de nos mères là-dessus, il allait se taire !
Il a donc parlé. Oh, pas longtemps c’est sûr. Et on a bien cru qu’il allait se taire encore une fois, se taire en jouant avec un canon à t-shirt, se taire en filmant le public… Mais après avoir encore joué avec nos attentes, après un compte à rebours et une vidéo retraçant sa carrière, il a donc enfin parlé, livrant au monde ces mots puissants et imprévisibles : « This sunday at the Royal Rumble… It’s gonna be the end of the world as you know it! »
Après le remake de Conan, Hollywood prépare un nouveau Mad Max !
Ça vous dit quelque chose ? Bravo, vous reviendrez en deuxième semaine. Ce sont les mots qui nous avaient déjà fait imaginer tout et son contraire, et même plus, en attendant le show du 2 janvier. Quatre shows et autant d’apparitions étonnantes de Jericho plus tard, on en revient donc au point de départ. Et le débat resurgit, bien plus capital que de savoir qui a le meilleur programme pour la présidentielle : génie ou arnaque ? Le paradoxe de la frustration, on y revient. Car pour ma part je choisis mon camp sans hésiter, je trouve ce que Chris fait depuis son retour absolument génial. Frustrant, bien sûr, c’est fait pour ; mais génial. Il joue avec les codes du catch, il connaît les attentes du public et sait, par une grande attention portée aux détails, nous prendre sans cesse à contre-pied, par une mimique, une attitude…
Ceux qui ne l’ont pas encore fait peuvent se rendre sur le forum pour constater la bataille rangée qui y oppose les pros et anti Jericho (doucement les copains quand même, n’oubliez que le catch ce n’est pas ce qu’il y a de plus important dans la vie, même si c’est aussi beaucoup plus que ça). Je n’essaierai pas de convaincre les réfractaires qu’il faut aimer ce que fait Jericho en ce moment, il y a beaucoup trop de subjectif là-dedans, mais c’est justement ce que je revendique sur le coup : le droit à la subjectivité la plus irrationnelle.
Il a raison, d’ailleurs il croit que je suis le grand espoir de la division féminine pour 2012, c’est vous dire.
Quand The Rock, par exemple, fait des promos remplies de catchphrases de sa grande époque, que je n’ai pas suivie, ça m’emballe moyennement, mais loin de moi l’idée de contester à ses fans le droit à l’enthousiasme. Jericho c’est pareil. On peut ne pas rentrer dans le trip, je le comprends tout à fait, mais que ceux qui sont dans ce cas le comprennent bien, ceux qui se disent fans de ces promos d’un nouveau genre le sont vraiment, n’y voyez qu’enthousiasme de fan et en aucun cas posture prétentieuse. Et puis Jericho nous a assez donné depuis des années pour qu’on lui fasse confiance une fois de plus !
Bref, tout ça pour dire qu’on n’est pas plus avancés, donc. Sauf que dimanche c’est Rumble ! Fin du monde telle que nous le connaissons y aura-t-il, autrement dit va-t-il se passer un truc assez dingue pour bouleverser les fondements du WWE Universe ? Peut-être. Peut-être pas. Mais Jericho et la WWE ont réussi à introduire de nouvelles inconnues dans l’équation de ce match pas comme les autres, ils ont réussi à créer de l’attente et de l’envie, et c’est exactement ce qu’il fallait faire à ce moment-là. Chapeau.
Non, non, garde ton chapeau Jinder. Et puis d’abord qu’est-ce que tu fais là, deux vignettes dans le même article, tu crois pas que tu abuses là ?
Un pour qui le monde n’est plus ce qu’il était, c’est bien Zack Ryder. Il faut dire qu’un gros monstre rouge lui est passé dessus lundi soir ! On s’attendait un peu à ce qu’il souffre dans ce Falls Count Anywhere Match, pour tout dire et pour litoter un peu. Foley l’avait encouragé avant le combat, mais de la part d’un mec qui saute du haut des cages pour rigoler je ne sais pas si c’était très rassurant. Eve a bien tenté de dissuader Zack, mais il fallait qu’il y aille a-t-il dit, repoussant d’ailleurs la proposition d’aide de Cena.
Ryder a porté le premier coup… Ça ressemble à l’épitaphe d’un héros tombé au champ d’honneur. C’est bien à une destruction que nous avons assisté, Kane laissant exploser toute sa rage contre un Ryder impuissant. Le match s’est terminé après que Kane ait carrément fait passer Ryder à travers la scène par un chokeslam (j’adore ce genre d’effet, toujours impressionnant). Le monstre a semblé vouloir s’en prendre à Eve, mais a finalement quitté la salle après que Cena soit venu voir comment allait son ami. Ah, ce Cena, quel acteur ! Pour l’oscar il faudra repasser, par contre je trouve que son jeu exagérément compassé convenait parfaitement ici (on ne joue pas dans un show de catch comme à la Comédie française).
Avec des masques pareils, comment peut-on ne plus vouloir voir de fantastique dans le catch ? I want to believe!
Ryder a été bien sûr évacué. On nous a d’abord parlé d’un dos brisé, ce qui aurait entraîné une très longue absence kayfabe, mais le site de la WWE s’est fait plus rassurant depuis et l’absence de Zack devrait être réduite (pour le détail, n’oublions pas qu’il a droit à un rematch !). Mais l’important dans cet épilogue était bien, une fois de plus, la psychologie de John Cena. Il semblait vouloir accompagner Ryder à l’hôpital mais Eve l’a rabroué ; c’est de ta faute a-t-elle dit, tu en as assez fait comme ça. Josh Matthews, à qui on a déjà envie de donner des claques en temps normal, est arrivé pour interviewer Cena, qui a envoyé valser le micro.
Et là messieurs dames si vous n’avez pas vu le plan qui a suivi jetez-vous dessus ! Cena nous a offert une mimique d’homme en colère, mais une mimique digne du Marine, du Superman qu’il est ; ça rappelait assez Hulk quand il commence à se transformer, avec toute la puissance contenue prête à exploser que ça implique… Là encore, banco ! Le match de dimanche entre Cena et Kane, qu’on imaginait un peu ennuyeux dans les débuts de la feud, prend une nouvelle dimension car il s’agit d’une nouvelle étape dans le cheminement de Cena vers… bon, on ne sait toujours pas bien vers quoi, c’est vrai. Vers rien, si ça se trouve (paradoxe de la frustration, encore). Mais bon sang, un Cena comme ça, j’ai envie de le voir en action ! Le monstre à la puissance sans limite dimanche, ce sera Cena, pas Kane, et ça devrait dépoter sévère !
I ain’t afraid of no ghosts !
Forcément après tout ça il a bien fallu loger quelques segments « mineurs », tout ne peut pas être épique. Notons qu’on n’a pas eu de nouvelles des divas, il y aura sans doute un match de championnat dimanche mais c’est peu de dire qu’on s’en tamponne le coquillard. Ou alors la fin du monde tel qu’on le connaît c’est les divas qui toutes ensemble vont débarquer dans le Rumble, exploser tout le monde et demander à être reconnues à leur juste valeur… Ok, on passe à la suite.
En l’occurrence un nouveau match Sheamus vs Jinder Mahal, pas très passionnant et remporté par Sheamus. Barrett, bien sûr, était venu pendant le match et s’était assis aux commentaires. Après la rencontre il repartait vers les vestiaires avec toute l’arrogance possible quand Sheamus l’a interrompu en affirmant qu’il allait gagner le Rumble. Rien de très original ici, mais un petit rappel utile de la rivalité entre les deux hommes. Il faut dire que si on imagine un Rumble « normal » – c’est à dire qui n’ait rien à voir avec la fin du monde, le retour des Mayas ou le réveil de l’Atlantide – Sheamus et Barrett présentent tous les deux de beaux profils de vainqueurs, avec un avantage à l’Irlandais sans doute.
Place au Miz ensuite, qui se la pétait façon Miz (logique) en expliquant que tous ses alliés qui l’avaient trahi l’avaient payé cher et que Truth ne ferait pas exception. Ledit Truth arriva peu après pour un petit sketch pas inoubliable, avant que Laurinaitis n’arrive pour une information importante : le perdant de leur match du soir serait le premier entrant au Rumble ! Assez logiquement donc c’est Truth qui l’a emporté. Logiquement dis-je car ce n°1 permettra sans aucun doute à Miz de livrer une belle prestation dimanche, je ne le vois pas gagner mais cela devrait lui redonner un peu d’aura pour aborder la Road, la WWE lui cherchant sans aucun doute une place de choix dans la carte de Wrestlemania.
Je devrais peut-être appeler Snooki pour goupiller un truc, je vais demander à Morrison ce qu’il en pense tiens.
Entre l’échange verbal et le match nous avions eu un nouvel épisode de la nouvelle vie de Brodus Clay. Eh oui, la vie du Funkasaurus est plus belle que la vôtre ! Il s’éclate, il danse toute la journée et il a deux bombasses qui le suivent partout, qui peut en dire autant, hein ? Sûrement pas Heath Slater, qui a eu beau en rigoler avant le match, ça ne l’a pas empêché de se faire squasher comme tout le monde.
La question se pose quand même : et maintenant ? C’est bien joli de ridiculiser des lowcarders mais ça ne va pas durer 107 ans. Il lui faut une vraie histoire, et donc un vrai opposant. C’est là qu’intervient mister William Regal, dont la présence dans un show majeur ne cessera jamais de m’emplir d’allégresse. Regal était déjà là vendredi dans le segment du Funk à Smackdown, ce qui laisse envisager une association durable des deux hommes. Seront-ils adversaires ? Partenaires ? Le vétéran deviendra-t-il le mentor du rookie, dans une opposition totale de styles ? À suivre.
Tiens une question en passant, vous pensez que Regal a un survêt dans sa garde-robe ?
Venons-en au main event, et d’abord à son court prologue : Laurinaitis en train de s’échauffer en coulisses. Otunga le rejoint, porteur d’un fax qui ne sera pas une bonne nouvelle dit-il. Je ne connais pas bien le monde des grandes entreprises américaines mais ça existe encore les fax ? Pourquoi pas les pigeons voyageurs aussi ? Laurinaitis ayant en plus un téléphone dernier cri comme doudou, ce petit détail détonnait un peu mais à la WWE le temps s’arrête parfois (cf. le Funkasaurus juste au-dessus).
Après l’entrée de Punk pour le match, Laurinaitis est naturellement annoncé, et encore, et encore… Finalement il arrive, vêtu d’un t-shirt « Future Endeavored » du plus bel effet. Otunga lit le fax, reçu du Board des directeurs : Laurinaitis est sous surveillance pour son poste de GM, et sera évalué lundi prochain par nul autre que HHH ! Ce qui conduit Laurinaitis à une séance d’auto-critique : il n’était pas lui-même la semaine passée, il est désolé, et bien sûr il ne s’en prendra pas à Punk, et bien sûr Foley pourra participer au Rumble… Évidemment Punk n’est pas convaincu, et envoie un « you’re fired » à Laurinaitis en souhaitant que HHH le fasse pour de vrai lundi prochain. Laurinaitis annule le match mais annonce un remplaçant, Otunga, qui a déjà attaqué Punk en traître ; le champion est en danger mais finalement prend le dessus, se débarrasse d’Otunga pour se retrouver face à Laurinaitis… à qui il porte son GTS ! Musique, c’est fini – non, Ziggler surgit pour frapper Punk par derrière, fin du show.
Ouais, j’ai latté le champion, ça veut dire que je vais gagner dimanche ça non ? Non ?
Ouf ! Si ce main event a été un peu moins moins bon que le très réussi double opener, nous avons toujours une histoire passionnante ici. Je parle de Punk et de Laurinaitis bien sûr ; Ziggler est clairement en retrait, et comme avant ce show on a du mal à imaginer comment il pourrait bien battre Punk dans un match à la loyale. Mais face à un CM qui assure toujours autant dans tout ce qu’il fait, Laurinaitis continue d’être un personnage à la complexité intéressante, dont les intentions restent incertaines. Est-il un vrai méchant qui veut nuire au top face, un faux méchant qui ne demande qu’à avoir des amis ? A-t-il des objectifs bien à lui qu’on ignore encore ? Cela reste très ouvert et donne envie de voir la suite.
Car entre ce Raw et le prochain, celui de l’évaluation de Laurinaitis, il y a bien sûr le Rumble ! Ce grand moment de l’année où toutes les histoires du moment et même quelques autres se croisent dans un même ring. Donner envie de suivre une histoire c’est donc donner envie de voir le Rumble, c’est nous convaincre qu’il peut tout arriver dimanche. Ce Rumble s’annonce particulièrement ouvert. L’an passé l’accent avait été mis en amont sur la « destinée » de Del Rio, mais là si bien sûr plusieurs catcheurs ont proclamé qu’ils allaient gagner aucun ne l’a fait de façon aussi insistante et répétée. Il y a plusieurs grosses histoires en cours, plus ou moins claires d’ailleurs, avec des intentions des uns et des autres incertaines et des connexions possibles dans plusieurs directions. Ça, plus les retours ou entrées surprises… ça y est, j’ai hâte d’être dimanche soir !
Cena participera-t-il au Rumble ? S’il y est, Rock sera-t-il là aussi ? Punk et Bryan seront-ils de la fête puisque cette année tout est possible ? Auront-ils encore leur ceinture ? Jericho va-t-il combattre ? Et Morrison, s’il revenait ? En n°14 peut-être ? Et Orton ? Et Mysterio ? Et Del Rio ? Et HHH ? Et l’Undertaker ? Et Foley il va faire quoi ? Et la fin du monde alors ? Verra-t-on Vince ? Stephanie ? Shane ? Brock Lesnar ? Les Broncos de Denver ? N’en jetez plus la coupe est pleine ! On ne verra pas tout ce beau monde, il y aura sûrement de la frustration (paradoxale ou pas), mais on n’a pas fini de spéculer et d’attendre ce grand moment de l’année qu’est le Royal Rumble. Ready!
Bon article Juju. Mais plus jamais tu fais une nalyse sans me mettre dans les vignettes ou je t’explose, compris ?