Catcheurs au bord de la crise de nerfs

What if Martin Luther King had said that. "I kind of have a dream… I don't wanna talk about it".

Chandler Bing, Friends

 

 

Non, lecteur, tu n’es pas victime d’une illusion consécutive à une prise de crack. C’est bien moi qui me charge de la nalyse de Raw cette semaine, et ce pour la première fois dans l’histoire des CDC, rien que ça ! Voilà comment ça s’est passé : Axl m’a envoyé un pigeon voyageur pour m’informer que tous les rédacteurs étaient occupés, qui à se lamenter sur la perte du AAA, qui à uriner sur des cadavres, qui à participer à Confessions Intimes … bref, j’étais le dernier espoir du site, du catch et plus généralement du monde civilisé. Et vous me connaissez, lorsqu’il s’agit de sauver le monde ou de bouffer des trucs qui ont traîné par terre, je n’y réfléchis pas à deux fois et je fonce !

 

 

– Et moi je réfléchis pas, j'me défonce ! Hein Kofi ?

– Ta gueule, Evan.

 

 

Nalyse de Raw du 16 janvier 2012

 

What if Martin Luther King had said that. "I kind of have a dream… I don't wanna talk about it".

Chandler Bing, Friends

 

 

Non, lecteur, tu n’es pas victime d’une illusion consécutive à une prise de crack. C’est bien moi qui me charge de la nalyse de Raw cette semaine, et ce pour la première fois dans l’histoire des CDC, rien que ça ! Voilà comment ça s’est passé : Axl m’a envoyé un pigeon voyageur pour m’informer que tous les rédacteurs étaient occupés, qui à se lamenter sur la perte du AAA, qui à uriner sur des cadavres, qui à participer à Confessions Intimes … bref, j’étais le dernier espoir du site, du catch et plus généralement du monde civilisé. Et vous me connaissez, lorsqu’il s’agit de sauver le monde ou de bouffer des trucs qui ont traîné par terre, je n’y réfléchis pas à deux fois et je fonce !

 

 

– Et moi je réfléchis pas, j'me défonce ! Hein Kofi ?

– Ta gueule, Evan.

 

 

Nalyse de Raw du 16 janvier 2012

 

 

D’autant plus que j’ai plein de choses à dire sur le show rouge, comme vous allez pouvoir le constater lorsque j’aurais terminé cette longue phrase qui conclue cette non moins longue transition et qui j’en suis sûr est si peu intéressante que vous songez déjà à sauter quelques lignes pour arriver directement au vif du sujet, ce qui est ma foi bien compréhensible, mais pour ceux qui auraient le courage d’aller jusqu’au bout sachez que vous êtes géniaux, que je vous aime et que je vous souhaite plein de bonheur dans la vie mais aussi la santé, la richesse, l’amour et toutes ces conneries qu’on se souhaite à la nouvelle année mais dont on ne pense pas un mot (sauf que moi je le pense).

 

Bref.

 

Il y a à Raw des choses qui me ravissent, comme l’affrontement entre Punk et Ziggler pour le titre, avec l’aimable participation de « Mr Excitement » John Laurinaitis et de Jack Swagger, ou bien encore le retour improbable de Brodus Clay en showman avide de funk. Il y a des choses qui me consternent, comme la feud pseudo-horrifique-mais-carrément-risible entre Cena et Kane, avec la participation moisie de Zack Ryder et d’Eve Torres, et d’autres choses encore qui me laissent plutôt froid, comme le retour silencieux de Jericho ou la bisbille entre R-Truth et le Miz. Autant vous dire qu’à chaque fois je suis impatient de voir l’émission suivante pour suivre l’évolution de tout cela (oui, même ce que je n’aime pas car mon indécrottable optimisme me fait toujours espérer une amélioration) ! Alors, me demanderez-vous d’une voix chevrotante, les yeux remplis d’étoiles tant vous êtes captivés par mon récit, qu’en est-il du Raw de cette semaine ?

 

 

Oui, s'il te plaît, dis-nous tout, on est captivés !

 

 

Eh bien contrairement à ce que je craignais en ce Martin Luther King Day, les catcheurs ne se sont pas assis ensemble à la table de la fraternité. Non, ils ont fait comme tous les lundis, il se sont foutus sur la gueule pour notre plus grand plaisir !  Mais le mieux dans tout cela, c’est que mes espoirs d’évolution de storylines ont été en partie comblés.

 

J’y viens bientôt, mais avant cela je vais vite fait me débarrasser des passages les plus décevants: tout d’abord nous avons eu le « plaisir » de voir un Divas Tag Team Match opposant Kelly Kelly et Alicia Fox à des Bella Twins sexy en diable, présenté par nul autre que Perez Hilton. Oui. Le Perez Hilton. Qui est Perez Hilton ? On s’en fout, mais on voit bien que ce type n'a rien à faire là. Le VIP erre sur le ring comme une âme en peine, et il a tout de même réussi l’exploit d’être encore plus mauvais que le match qu’il présentait (qui a duré 30 bonnes secondes) et il a été en outre copieusement hué, ce qui me laisse penser qu’à Anaheim il n’a pas que des connards, et cela m'en donne presque foi en l’humanité. Kelly Kelly remporta le match grâce à un mouvement inédit (un roll up) après que Perez ait empêché les jumelles de tricher. Un match inutile de plus pour les Divas, ce qui à l’approche d’un PPV est bien dommage : que devient la championne, que l’on n’a pas vue dans cet épisode ni dans le précédent ? Qui sera sa challenger au Rumble ? Les filles auront-elles un match au Rumble, d’ailleurs ? Visiblement les bookers s’en fichent. J’ai bien envie de leur réserver le même traitement que Florent Panino promet aux intermittents et aux profs, tiens !

 

 

Je ne vois pas pourquoi tout le monde s'extasie sur nos tenues. On est habillées normalement, c'est pas comme si on cherchait à exciter les mâles.

 

 

Autre segment bien décevant, d’autant plus qu’il s’agissait rien de moins qu’un match de championnat : Le rematch pour le titre par équipes. Oui vous avez bien lu, un rematch, car Primo et Epico, accompagnés de Rosa Mendes (équipe que j’appelle El Sandwicho, rapport à la manière dont ils célèbrent la victoire dans les vestiaires) ont remporté le titre détenu par Air Boom lors d’un house show. J’avoue que je ne vois pas l’intérêt de faire perdre un titre lors d’un show qui n’est même pas diffusé, sauf si la WWE souhaite prouver que tout peut arriver lors des house shows, ou qu’un des champions est un putain de drogué qui ne comprend pas la leçon après la première suspension et qui remet le couvert, écopant selon les dernières nouvelles d’une suspension de 60 jours (ou je suis énervé contre Bourne, mais à cause de lui je dois changer mon paragraphe, et c’est intolérable. On n’oblige pas « Mr Premier Jet » à modifier ses paragraphes.) . Mais le résultat est qu’à mes yeux les anciens champions sont décrédibilisés, les nouveaux également, quant au titre, n’en parlons pas. Et le pire, c’est que le match était bon ! Les Colons ont une alchimie évidente (ah cette double souplesse !) et ce camé d’Evan Bourne est parvenu à placer de beaux mouvements dans le peu de temps qu’a duré le match, notamment un hurricanrana de sale fumeur de joints qui a projeté l’une des tranches de pain d’El Sandwicho sur l’autre (Rosa étant la tranche de jambon, si vous voyez ce que je veux dire). Il faut se rendre à l’évidence, le titre par équipes est, comme celui des Divas, oublié de tous. Je vous demande une minute de silence pour ces ceintures. Oui, cela veut dire que vous allez continuer de lire, mais dans vos têtes et sans remuer les lèvres. Enfoiré de Bourne.

 

 

– Ouais on a gagné les titres ! Grâce à notre talent et notre popularité ! Pas du tout grâce à un sale drogué ! Et aussi grâce à notre merveilleuse manager, Rosa !

– C'était crédible jusqu'à ce que tu évoques Rosa, mec.

 

 

Il y eut un autre match de championnat lors de cette soirée, mais j’en parlerai après, parce que c’est comme ça.

 

En attendant, évoquons des évènements plus réjouissants ! Comme par exemple le nouveau match de Brodus Clay. Enfin quand je dis match, je pense squash. Le pauvre JTG n’a pas eu une seule chance face au Funkasaurus, dont l’entrée et les mimiques m’ont beaucoup amusé. J’ai hâte de le voir au Royal Rumble ! Va-t-il conserver son attitude comique même lors de cet évènement ? Si Brodus élimine des types en dansant et en les caressant, je dis banco !

 

 

– Tu vois, JTG, le monsieur a dit banco.

– Gloups !

 

 

D’ailleurs en parlant de Rumble (oui, on retrouve là mon sens aigu de la transition), ça me rappelle qu’à un moment dans la soirée (on reconnait là mon sens moins aigu de la précision) R-Truth est entré sur le ring, et voulait dire quelque chose. Malheureusement, ou heureusement, c’est selon, Wade Barrett le coupa immédiatement pour annoncer son désir de gagner le Rumble. R-Truth, plus déjanté que jamais, se moqua de Wade grâce aux photos de son séjour à Disneyland (oui car le nez de Pinocchio grandit lorsque celui-ci déclara que Barrett allait gagner le Royal Rumble), mais il fut interrompu à nouveau par le Miz, venu lui mettre une trempe. Sheamus, qui passait par là, décida de se joindre au pugilat. Ils étaient donc quatre à se taper dessus joyeusement, c’était un beau foutoir. Et là je sais ce que vous vous dites.

« Non ! Pas lui ! Il ne va pas venir ! »

Si, il va venir.

« Mais on n’est pas vendredi ! On n’est pas à Smackdown ! »

Cet homme n’en a cure. Car cet homme c’est… CAPTAIN OBVIOUS !

 

 

Et je vous emmerde !

 

 

Probablement averti par son sens d’obviousness, ou bien par un projecteur dans le ciel lui signalant un problème que n’importe qui pourrait résoudre, Teddy Long accourut pour décider un match entre les quatre brutes. Et comme Captain Obvious se tient au fait des PPV à venir, ce match serait un over the top rope challenge ! À mon grand étonnement, Sheamus ne s’est pas imposé lors de cette Battle Royale impromptue. C’est R-Truth qui, malin, a profité de la lutte entre Le Miz et le roux pour les éliminer tous les deux. Le grand blanc se vengea en brogue kickant L’awesome one. Voilà qui ne fait pas avancer la confrontation entre Miz et Truth ni celle entre Barrett et Sheamus, mais c’était agréable à regarder et ça nous donne un avant-goût de ce qui nous attend le 29 janvier prochain.

 

 

Au moins on n'a pas eu de Jinder surprise.

 

 

29 janvier, date à laquelle nous pourrons aussi tomber en pâmoison devant un match qui s’annonce dantesque : Cm Punk vs Dolph Ziggler pour le WWE Championship ! et BAM, Transition ! Mick Foley a ouvert le bal, nous avouant son envie de participer au Royal Rumble afin que ses plus jeunes enfants puissent le découvrir en action sur un ring, et ainsi avoir pitié de leur pauvre papa qui n’a plus la forme d’il y a 20 ans. Mick fut interrompu par l’arrivée d’un Ziggler pas intimidé pour deux sous, qui critiqua cette lubie de participer au combat avec un argument convaincant : Foley est un retraité qui veut voler la place de mecs qui travaillent dur toute l’année dans l’espoir de briller au Rumble. Dolph a également évoqué le fait que puisqu’il était entendu qu’il allait être victorieux contre Punk, il ne souhaitait pas affronter un has been édenté comme Foley à Wrestlemania si par miracle celui-ci gagnait le Rumble Match. CM Punk arrive sur ces entrefaites (car un Face ne peut laisser une légende se faire insulter sans réagir) et nous sort son baratin habituel : John Laurinaitis est nul, et lui-même est le « best wrestler in the world ». Il n’en fallait pas plus pour que Johnny Ace fasse son apparition, et décide après mûre réflexion que non, Foley ne participerait pas au Rumble. Merci John. Sincèrement, merci.

 

 

Je pige pas pourquoi tu dis ça !

 

  

Outre cette scène, le Main Event prévoyait une affiche de rêve : Punk et Bryan contre leurs challengers respectifs Ziggler et Henry ! Avec Punk, Bryan et Ziggler dans le ring, j’étais déjà excité comme une adolescente américaine la veille du bal de promo. Mais l’affiche a changé en cours d’émission. En effet, on a pu voir en coulisses John Laurinaitis recevoir de David Otunga une enveloppe mystérieuse qu’il glissa dans sa poche sans y jeter un regard. Puis il annonça à une personne hors du champ de la caméra qu’il ajoutait Otunga au Main Event (et à ce moment, je me sentais comme l’ado qui ira au bal avec un membre du club d’échecs) mais également cette personne hors champ qui était en réalité… Chris Jericho ! J’imagine qu'à cette annonce certains d’entre vous sont allés chercher le sopalin, et moi-même je m’imaginais déjà être élu reine de la promo au côté de Dylan le quarterback de l’équipe du lycée. Mais il était évident, au vu des prestations de Jericho depuis son retour, qu’il y avait Anggun sous Roch Voisine.

 

 

– M. Jericho, une réaction sur le match de ce soir ?

– …

– M. Jericho, s'il vous plaît, un mot pour vos fans !

– …

– M. Jericho, j'ai l'intention de me taper votre femme, vous avez une objection ?

– …

– Merci !

 

 

Ce fut bien évidemment le cas.  Le premier à entrer sur le ring fut Bryan, qui en profita pour baver sur le dos du Big Show (qui aurait selon lui blessé AJ intentionnellement avant de verser des larmes de crocodile), et pour parler de sa copine de manière assez subtile (« la semaine dernière elle m’a dit qu’elle m’aimait, et j’apprécie cela »), qui confirmait pour moi qu’il avait manipulé la pauvre ingénue pour qu’un tel accident se produise. Puis arriva Jericho, faisant ses simagrées devenues habituelles depuis le 2 janvier (les Heels sont tous entrés durant la pub, alors que son entrée à lui n’était toujours pas terminée). Je pense que le terme qui qualifie le mieux ce match est « overbooking ». Certes le départ de Jericho après que Punk ait réussi à faire le tag avec lui était nécessaire pour créer son personnage, qui obtient sa heel heat grâce à la frustration des fans auxquels il promet un discours (la semaine dernière et celle d’avant) ou un match (cette semaine) sans jamais leur offrir, certes il est logique que Mark Henry s’en prenne à Dany Brillant, et qu’il le poursuive jusque dans les coulisses, car ils ont un match pour le WHC vendredi, mais ajoutez à cela Mick Foley qui arrive en catastrophe pour participer au match et porter son Mr Socko sur Otunga, puis Laurinaitis qui vient pour renverser le résultat du match… ça commence à faire beaucoup, surtout que le peu de catch que l'on a pu voir grâce à Bryan, Punk et Ziggler était de qualité.

 

 

Et encore ! J'ai piqué un petit roupillon à un moment !

 

 

Mais toutes ces péripéties furent bien vite oubliées lorsque CM Punk se saisit du micro de Mr Excitement pour nous livrer une promo magistrale dont il a le secret, bien supérieure à son segment micro de début de soirée. Hors de lui, Punk a littéralement agoni d’injures ce brave John, pointant du doigt la jalousie que le GM par intérim éprouve face au succès de catcheurs tels que lui ou JTG, qui ont la fois de la personnalité et du succès, et que cette jalousie le poussera à l’arnaquer au Rumble. Sur un dernier « You’re pathetic », CM Punk quitta le ring sous les hourras de la foule, laissant dans le ring un Mick Foley rigolard et un John Laurinaitis visiblement furieux.

 

Alors que j’étais déjà conquis par ce segment, Johnny ramassa le micro et, poussé par Foley et par les « you suck » du public, finit par admettre que oui, il va niquer Punk au Rumble puis par hurler (autant que ses cordes vocales atrophiées le permettent) qu’il en a assez d’être sans cesse critiqué alors qu’il fait juste son travail, avant de conclure le débat et l’émission en flanquant un coup de micro dans la sale tronche sympathique de Mick. J’ai beaucoup apprécié ce segment où John rompt avec son personnage monolithique, et pousse une gueulante. En effet plus tôt dans la soirée John Cena et même Eve Torres lui avaient manqué de respect, et la réaction de ce type, finalement pas si méchant mais qui se fait engueuler par tout le monde alors qu’il essaye juste de bien faire son boulot, et qui finit par craquer est plutôt bien vue, et bien interprêtée de surcroît.

 

 

Mais je ne joue pas ! Punk et les autres employés se foutent vraiment de ma gueule à longueur de journée !

 

 

Cette storyline, qui était déjà bien engagée, tient toutes ses promesses. Je dois dire que je n’en attendais pas autant de la confrontation entre John Cena et Kane, pourtant, force est de constater que j’ai été très agréablement surpris. Déjà car elle n’a parasité ni l’opener ni le Main Event du show. En plus elle a indirectement permis à Jack Swagger de devenir US Champion ! Oui, car Zack Ryder, bien que ne se sentant pas apte à combattre, n’avait pas de dispense officielle des médecins, et il a été forcé d'affronter Jack (qui a gagné un title shot grâce à l’erreur d’arbitrage en sa défaveur lors de son match contre Punk la semaine dernière, vous me suivez ?). Forcément l’excellent Swagger a pilonné le dos blessé du Long Island Iced Z, et malgré la résistance courageuse de ce dernier, a remporté le titre. Swagger US Champion, voilà une excellente nouvelle !

 

 

– Zack, je suis désolé de vous dire cela, mais les chocs répétés sur votre dos ont provoqué une sévère incontinence.

– Mmmaistaistoi !

– Vous n'avez pas senti votre sphincter anal se relâcher durant le combat ? 

– Gniiitais-toi-je-te-dis-tu-vas-casser-mon-coupgnéééé

– Vous êtes conscient que vous risquez de rester impuissant jusqu'à la fin de vos jours ?

– TA GUEULE, BRO !

 

 

Mais sa victoire est controversée, car John Laurinaitis (encore lui) rejoignait Ryder après le match, pour lui présenter ses excuses : l’enveloppe qu’il avait glissée dans sa poche sans la lire était en fait l’avis des médecins, qui le déclaraient inapte à combattre ! Cette boulette provoqua l’ire d’Eve Torres (qui se vit gratifiée d’un « Shut your mouth. Show some respect for authority » par l'intérim GM ) et de John Cena, à qui le vice-président exécutif des relations avec les talents promit un match contre Kane au Rumble, et un match contre Swagger RIGHT NOW. À cet instant j’imaginais très bien Cena expédier Swagger en 2 minutes, mais j’étais loin de m’imaginer que le Marine, Mr Hustle-Loyalty-Respect en personne, tabasserait le pauvre Jack avant même que le match ne commence, avec une brutalité et une sauvagerie qui ne lui sont pas coutumières. Cena a ainsi infligé un beatdown très violent et impressionnant, allant presque jusqu’à écrabouiller la ganache du All American American avec l’escalier en métal, avant d’être interrompu par Kane, amateur de méchouis et de grosses raclées qui le félicitait pour cette belle besogne.

 

 

– Swagger, je te réserve le même sort qu'aux terroristes qui ont kidnappé ma femme !

– Mais aïeuh ! C'était dans The Marine ! C'est un film, John ! Un film !

– Un mauvais film !

– Oh toi, l'arbitre, on t'a pas sonné !

 

 

Cette storyline est carrément intéressante ! Qui a dit le contraire ? Moi, en début d’article ? Euh… c’est possible. En tous cas John nous a donné un aperçu de ce qu’il donnerait en étant Heel, et si cette espèce de Turkish See No Evil de la semaine passée avait pour but de participer au Turn du Marine, je pardonne aux bookers de nous avoir gâché une partie du précédent Raw. Mais comme c’est aussi ce que j’espérais pour la storyline avec la Nexus, celle avec le Rock, ou celle avec Punk, je vais rester prudent.

 

John va-t-il turner Heel ? CM Punk va-t-il se faire voler par Laurinaitis et Ziggler ? Qui va gagner le Royal Rumble Match ? Ryder reprendra-t-il le contrôle de son sphincter ? Vous le saurez en regardant le prochain épisode de : Monday Night Raw ! En attendant la rédac' vous invite tous à une croisière Costa. Costa, les croisères que l'on n'oublie pas !

 

 

Qui sait, vous pourrez peut-être dîner à la table du capitaine… s'il ne s'est pas enfui du navire !


Publié

dans