Certains veulent que ça arrive, d’autres aimeraient que ça arrive et d’autres font que ça arrive.
Michael Jordan
Aujourd’hui, nous mettons en valeur les catcheurs qui ont le plus progressé en 2011. Et le progrès, ça se mesure à l’aune de tout un tas de critères divers et variés.
– J’ai joué trois gimmicks différents cette année, j’ai livré des matchs grandioses contre des champions du monde, j’ai fait un grand combat à Wrestlemania, je suis champion intercontinental depuis août, j’ai gagné à Survivor Series, j'ai multiplié les promos poignantes… Qu’as-tu à opposer à ça, Zack ?
– Woo woo woo, you know it !
– Ah, t’es fort, salaud.
CDC Awards, Most Improved Wrestler
Certains veulent que ça arrive, d’autres aimeraient que ça arrive et d’autres font que ça arrive.
Michael Jordan
Aujourd’hui, nous mettons en valeur les catcheurs qui ont le plus progressé en 2011. Et le progrès, ça se mesure à l’aune de tout un tas de critères divers et variés.
– J’ai joué trois gimmicks différents cette année, j’ai livré des matchs grandioses contre des champions du monde, j’ai fait un grand combat à Wrestlemania, je suis champion intercontinental depuis août, j’ai gagné à Survivor Series, j'ai multiplié les promos poignantes… Qu’as-tu à opposer à ça, Zack ?
– Woo woo woo, you know it !
– Ah, t’es fort, salaud.
CDC Awards, Most Improved Wrestler
Comment juger de la progression d’un catcheur ? D’une part, il est impensable de ne pas tenir compte du tout du kayfabe. Un type qui monte dans la card, c’est un gars qui a su convaincre les bookers qu’il avait les épaules et le niveau pour franchir un palier. De plus, un push s’accompagne toujours d’une plus grande exposition. On catche plus longtemps et contre des adversaires plus forts (ce qui signifie qu’on doit savoir bien les mettre en valeur), on a du temps au micro, on apparaît en ppv… Bref, la progression in kayfabe est à prendre en compte, c’est certain. Mais à elle seule, elle ne suffit pas. En 2010, Ezekiel Jackson n’avait rien fait du tout, la faute notamment à une longue blessure. En 2011, il a participé à une stable relativement dominante et a été champion Intercontinental. Il n’empêche que vous ne le trouverez pas dans nos listes, car le filiforme Guyanais n’a pas montré grand-chose de convaincant, que ce soit en termes de qualités techniques ou de charisme.
– Dis-moi comment t’es devenu populaire et je te promets de ne pas te tuer.
– J’ai fait un show humoristique sur Youtube, bro !
– Hmm. Je pourrais en faire autant.
– Pour sûr bro ! T’auras même pas besoin de parler, les gens se marrent rien qu’en te voyant !
– Parce que j’ai l’air naturellement sympathique, c’est ça ?
– Evidemment !
Il faut donc que le progrès soit également perceptible entre les cordes et dans les joutes oratoires. Un catcheur qui étend significativement son moveset et son sens de la psychologie in-ring, un débatteur-né qui se révèle, et c’est la quasi-assurance d’être au moins cité dans nos top 5.
Enfin, la progression se mesure non seulement au point d’arrivée mais aussi au point de départ. Un mec qui part de très bas et qui arrive relativement haut aura plus progressé qu’un mec qui part de haut et qui arrive très haut. Certains auront donc du mal à exister dans nos classements, car ils étaient déjà tellement bons en 2010 que, quoi qu’ils aient pu faire en 2011, leur progression ne pouvait plus être significative (même si l’idéal n’existe pas, et que les plus grands main eventers peuvent toujours ajouter de nouvelles flèches à leur carquois : après tout, ils ont tellement de temps d’antenne qu’il n’est pas illogique qu’ils parviennent à s’améliorer dans tel ou tel domaine ; d’ailleurs, vous en retrouverez trois dans nos listes). D’autres, à l’inverse, ont accompli une année moyenne ou simplement positive, mais comme 2010 avait été pour eux cauchemardesque, ils seront bien classés.
Et si on a été nul en 2010 et juste médiocre en 2011, y a moyen ? Non ?
L’équilibre entre ces différents aspects — percée in kayfabe, amélioration dans le ring, perfectionnement au micro, ajustement de telle ou telle facette de son personnage, mesure de l’écart entre 2010 et 2011 — est évidemment propre à chacun des rédacteurs consultés. L’un soulignera avant tout la capacité d’un éternel midcarder à percer enfin le plafond de verre, l’autre s’ébahira du grand bond en avant accompli par un jobber, un troisième voudra récompenser un abonné aux shows confidentiels qui met à profit chaque petite seconde d’antenne pour étaler ses progrès à la face du monde, et ainsi de suite. Comme pour l’Award du catcheur le plus sous-utilisé, celui-ci fait spécialement appel à notre subjectivité, mais le classement final, en mixant le tout, offrira un tableau que l’on espère complet des trajectoires ascendantes de la WWE en 2011.
Oui, c’est vraiment très subjectif, ces histoires de classement.
Rappel des classements depuis que nos Awards existent :
2010
1) Jack Swagger, 17 points sur 25 possibles
2) The Miz, 15
3) Sheamus, 14
4) Dolph Ziggler, 8
5) Kane, 6
6) Layla, 5
7) Cody Rhodes, 4
8) Alicia Fox, 3
9) John Morrison, 2
10) Natalya, 1
2009
1) The Miz, 18 points sur 35 possibles
2) Kofi Kingston, John Morrison, 16
4) CM Punk, Dolph Ziggler, 15
6) Zack Ryder, 9
7) Ted DiBiase, 6
8) Cody Rhodes, 5
9) Jack Swagger, 3
10) Kelly Kelly, Rey Mysterio, 1
Catcheur ayant le plus progressé en 2009, encore deuxième en 2010 : soit c’est la percée la plus stupéfiante du catch mondial, soit le Miz partait vraiment de très très bas.
Les votes
Axl
1. R-Truth
En 2010 encore, Truth était l’un des mecs que je détestais le plus à la WWE. Je le trouvais irritant avec sa chanson débile et son air permanent de ravi de la crèche. En 2011, je l’ai adoré. Je me demande encore si son turn n’a pas été accidentel, généré par son fameux botch Milwaukee / Green Bay. Si c’est le cas, ce fut un grand moment d’inspiration, car la suite a été proprement hilarante. Il a réussi à faire vivre un personnage complètement schizo, un comedy heel évoluant au-dessus de la lowcard généralement réservée à ce genre d’énergumènes. Je ne suis toujours pas son plus grand fan en matière de travail dans le ring, mais il n’est pas non plus calamiteux de ce point de vue, et porte très beau sa quasi-quarantaine. Son association avec le Miz a parfaitement fonctionné — aaah, cette transformation de What’s Up en You Suck ! — et il ne m’a jamais emmerdé, bien au contraire. Je n’aurais jamais pensé le citer dans les Awards ailleurs que dans la liste de la Ceinture de Plomb ou pour le WTF Moment, et c’est une excellente raison pour le mettre en tête ici !
2. Mark Henry
Encore un mec qui a proprement ressuscité en 2011. FIFTEEN YEARS qu’il attendait un sacre mondial, le gros Mark ! Et une fois la ceinture à la main (il manque à l’objet un bon mètre de long pour qu’il puisse le passer autour de la taille), il a campé un champion heel destructeur parfait, ne reculant jamais devant l’occasion d’illustrer son puissant themesong : somebody’s gonna get their ass kicked ! Là aussi, je le classe si haut parce qu’il était si bas l’année dernière. Comme pour Truth, c’est fou comme un heel turn fait du bien à un midcarder installé depuis des lustres dans une routine de face sans saveur.
3. Zack Ryder
Impossible de ne pas citer le taré de Long Island, qui tel le baron de Münchhausen s’est extirpé lui-même en se tirant par les cheveux du bourbier où il végétait en 2010. L’histoire de Ryder est une superbe success story à l’américaine, celle d’un self-made man qui croyait en ses rêves et les a réalisés à force de conviction, d’imagination et aussi d’humour. Qui aurait cru il y a un an que ce type déclencherait des pops assourdissantes dans tous les stades du monde et que le peuple interromprait une promo du Rock en personne pour exiger WE WANT RYDER ? Si je ne le mets pas plus haut, c’est seulement parce qu’il n’a encore jamais eu l’occasion de claquer une promo un peu consistante dans le ring, un élément à mes yeux prépondérant.
4. Cody Rhodes
En 2010, Cody avait su rebondir après la fin de la Legacy en s’inventant un gimmick de beau gosse obsédé par la perfection de son visage. Le personnage était marrant, mais un peu limité : on ne le voyait pas aller bien loin armé de sa seule infatuation. En janvier 2011, coup de génie des bookers : Cody aurait été blessé dans un match contre Rey Mysterio. Blessé… à la face ! Dès lors, un nouveau Cody Rhodes émergeait, sombre, torturé, presque dingue. Et là, on a découvert une nouvelle facette de son talent, avec une série de promos rappelant le dernier run heel de Chris Jericho, mais avec un côté mentalement dérangé qui empruntait à Kane, dont il reprit un autre des attributs favoris, le masque. Résultat : une présence constante en upper midcard, 140 jours (série en cours) avec le titre Intercontinental, un statut de dernier survivant de son équipe (avec Barrett) à Survivor Series et, cerise sur le gâteau, pléthore de matchs très appréciables contre Mysterio, Orton et consorts. En plus, il s’est étoffé physiquement et, vers la fin de l’année, s’est débarrassé d’un masque qui commençait à être encombrant. Le ciel est la limite.
5. Randy Orton
J’aurais également pu citer ici Sheamus, pour son face turn réussi qui montre que ce gars-là possède un indéniable charisme naturel (je suis de ceux, nombreux, qui estiment qu’il est plus compliqué de jouer avec succès un face qu’un heel) ou Dolph Ziggler (mais je le trouvais déjà au top en 2010) ou encore Christian, qui n’a rien fait en 2010 et cartonné en 2011 (mais sa progression à lui ne s’est faite qu’en kayfabe : pour le reste, on savait déjà qu’il était un orateur et un catcheur de tout premier ordre). Mais finalement, j’opte pour Randy Orton. J’ai toujours été fan de la Vipère, mais je devais bien admettre, à mon corps défendant, qu’il lui arrivait de se montrer peu concerné par ses matchs et de dérouler une partition bien connue, sans véritable envie. Orton était considéré en 2010 comme l’une des plus grandes stars du business, mais rares auraient été ceux qui l’auraient spontanément cité comme étant l’un des meilleurs workers de la WWE. En 2011, son catch est monté d’un cran. Il a incorporé de nouveaux mouvements à son arsenal, et surtout s’est toujours merveilleusement adapté à ses adversaires, dont il a toujours su préserver, voire renforcer l’aura même quand il les battait. Voir Orton dans un ring en 2011, c’était la garantie de voir un bon, voire un excellent match, ce qui n’était pas nécessairement le cas auparavant. Cet effort consenti par un mec qui était déjà au top mérite bien un accessit.
Ouais, je fume, mais c’est parce que j’ai pas ma seringue sur moi.
Julius Ostermark
1. Dolph Ziggler
Petit à petit, l'oiseau fait son nid. Ziggler a encore progressé cette année, en particulier en développant une attitude propre à un possible top heel. Et la WWE s'en est rendu compte ! Après son titre éphémère début 2011, 2012 devrait être l'année de la consécration.
2. Cody Rhodes
La comparaison de Rhodes et de DiBiase est un bon exemple d'évolution des catcheurs. Après la Legacy les deux ont eu une nouvelle gimmick ; elle s'est révélée casse-gueule pour DiBiase, alors que Rhodes a su l'exploiter à fond et la faire évoluer (avec son "dashing" puis son masque, d'autres auraient été ridicules). Pour lui aussi, l'avenir s'annonce très bien !
3. Christian
Difficile de parler de progression pour un catcheur aux qualités reconnues de longue date ! Mais il a su exploiter ces qualités pour trouver sa place en haut de la carte, et devrait connaître encore plusieurs années au top.
4. Mark Henry
La grosse (ah ah) surprise de l'année ! Bien sûr, il a fallu que la WWE décide de le mettre en avant, mais il ne s'est pas contenté du service minimum et a su incarner un heel surpuissant avec talent et enthousiasme.
5. Zack Ryder
Le catcheur des temps modernes ! Il a su bien utiliser l'évolution du catch et la fameuse IWC. Reste à confirmer maintenant, parce que dans le ring en particulier il est encore en dessous de la moyenne. Son personnage rigolo mais enfantin ne pourra sans doute pas non plus l'amener au sommet…
Est-ce que ça valait le coup de fracturer la nuque d’Edge pour en arriver là ? Complètement.
Kovax
1. Cody Rhodes
2. Zack Ryder
3. Mark Henry
4. David Otunga
5. Hornswoggle
Plus les mois passent, et plus le champion Intercontinental m'impressionne. Depuis qu'il a abandonné son rôle de sbire fadasse de Randy Orton, Rhodes s'est sans cesse réinventé pour mieux nous surprendre et nous accrocher. Il a quand même traversé trois gimmicks dans l'année (Dashing, Disfigured, et maintenant le super-vilain démasqué), ce qui n'est pas rien, mais surtout le tout s'est fait avec une grande cohérence et beaucoup de talent! Ensuite, je récompense Zack Ryder pour sa pugnacité, le gars ayant réussi tout seul à se créer sa fanbase et à obtenir le push dont il rêvait. Il ne lui reste plus qu'à confirmer… Mark Henry a subi le même genre de transformation que Kane l'an dernier, en passant de jobber qui ne fait peur à personne à champion redoutable, et j'ai beaucoup aimé son run de champion. J'ai voulu aussi donner deux points à Otunga, car je ne donnais pas cher de sa peau à la fin du Nexus, et c'est finalement avec Barrett celui qui s'en sort le mieux avec son nouveau personnage d'expert juridique auprès de Laurinaitis à la fois drôle et intéressant pour les différentes storylines de Raw. Quant à Hornswoggle, ce point symbolique lui est décerné car lui aussi s'est amélioré cette année: maintenant, il parle!
– Je peux te chanter une chanson, Sheamus ?
– Mais je t’en prie, facétieux lutin !
– Je voudrais être UN NAIN, pour avoir une grosse bite ! Mais je ne suis qu’un géant, et la mienne est petite !
– Fella, je te préférais avant.
Lecharentais
1. Dolph Ziggler
Dolphie était déjà un catcheur remarquable, mais grâce à Vickie, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a franchi un palier au micro: beaucoup plus acide, arrogant, plus à l'aise, Dolph a ENFIN les moyens de confirmer ce que l'on pensait de lui. Dommage que JoMo n'ait pas eu la même chance, ce qui confirme le poids indéniable des coulisses à la WWE.
2. Cody Rhodes
Je ne suis pas certain que l'on puisse parler de progrès, mais à coup sûr Cody a cette année confirmé son statut de futur star de la fédération, en négociant beaucoup mieux que le morne DiBiase le virage du passage en solo, et en assurant, sans coup férir, tout au long de l'année.
3. Tyson Kidd
Sorti de nulle part et de la lowcard, délesté de son boulot de partenaire, Kidd a pu montrer tout son talent dans le ring, et sa capacité à sortir un bon match d'un balai Christian-style (il a quand même catché à NXT ce type!).
4. Alberto del Rio
Au début de l'année, beaucoup critiquaient son niveau in-ring. En ce mois de décembre, difficile de tenir le même discours: passée la nécessaire période d'adaptation, Del Rio a su corriger son style et livrer d'excellents matchs, qui rattrappent, heureusement, sa médiocrité accablante au micro…
5. Wade Barrett
Au début de l'année, il était empêtré dans le Corre. A la fin de l'année, il est dans la title picture du WHC. Tout est dit.
Mais il est où, mais il est où, mais il est où le Spirit Squad, lalalalala !
Silvernights
1. Zack Ryder
Cette année, je vois mal comment Zack pourrait rater cette récompense. Le type est parti d'absolument rien et d'un probable "release" à venir pour être le troisième face de RAW, le champion US et un des types les plus acclamés de la WWE, tout ça avec son intelligence, son culot et une caméra. Alors oui il est perfectible dans le ring, oui toute explosion au plus haut niveau génère des haters (spécialement pour les faces), mais franchement… le type a 26 ans, il n'a sucé personne ni eu aucun appui pour réussir, il a juste bossé comme un malade, s'attirant visiblement les appuis de Punk, Cena et Dolph. Ce dernier lui a offert une super feud et des cours "on screen" de catch, bref, Zack mérite mille fois cette place, woo woo woo, you know it!
2. Mark Henry
Ce mec était un jobber sans avenir, rien d'autre ne l'attendait qu'une lente chute vers la retraite paisible. Il n'avait presque rien gagné dans toute sa carrière (ça parait dingue, mais son palmarès début 2011, c'est un European Championship et un titre ECW, donc zéro runs comme champion secondaire US/IC ni aucun run tag team pour lui en quinze ans!). Et là, le draft a lieu, on le voit pleurer et faire un heel turn en tapant John Cena après son draft à SD! Puis c'est le push, qui le voit démonter littéralement tout le roster, spécialement les autres Big Men, faire voler les techniciens, avant de toucher le titre WHC porté par un Orton d'une justesse formidable, et avoir enfin ce long règne de trois mois qu'il méritait. Bravo Mark!
3. Cody Rhodes
Passé de troisième roue insipide du carrosse Legacy à une gimmick improbable de Dashing wrestler qui donne des conseils de beauté (?!? WTF?!?), Cody a su saisir sa chance. Il a joué trois gimmicks plutôt casse gueule (dashing, fatalis masqué, psycho unmasked) avec une justesse impressionnante de maturité, le tout dans des transitions très bien menées, portées par des adversaires géniaux (Rey, Orton, voire Ted et maintenant Booker) et au final captivantes. Encore un qui a su me convaincre qu'il avait du talent malgré une réticence initiale, bravo!
4. Randy Orton
Je ne savais pas trop qui mettre ici. Au final j'ai choisi Orton qui en explosant comme top face au sommet de SD!, a pour moi confirmé qu'il avait les épaules assez larges, à 31 ans, pour être considéré comme un grand ancien! Il a fait tout le job que peut faire un mec qui n'a plus rien à prouver, a donné à Christian, à Cody, à Henry et à Barrett des pushs exceptionnels, bref, il a été grandiose et d'une maturité folle!
5. CM Punk
Avec cette année, Punk est pour moi passé du statut de génie potentiel qui doit confirmer à celui de future légende. Quelque part il mérite la première place, mais bon, il n'apprécierait pas de prendre les spotlights d'autres catcheurs ici je pense (du coup je lui donne un point symbolique). Même si il pourrait évidement gagner cette award, comme il mérite sur de nombreux critères de gagner toutes les autres récompenses (feud, match, catcheur de l'année).
Toi, ma bite ! Tu es toute ridée et pendouillante. Je vais masquer ta hideur avec ce sac en papier !
Spanishannouncetable
1. Zack Ryder
C'est une évidence. Ryder a réussi à passer du statut de moins que rien privé de temps d'antenne au début de l'année à un type super over avec le public et champion US à la fin de celle-ci. J'ai du mal à voir comment on pourrait ne pas le mettre en tête de cette catégorie. Le catch, ce n'est pas qu'une histoire de souplesses arrières et de performances athlétiques, c'est aussi et surtout une question de psychologie des masses et de gestion du désir du public, deux domaines dans lesquels il a excellé cette année.
2. John Cena
Sacré John, ça va faire six mois que, très subtilement, par touches minuscules, il adapte son personnage pour le rendre conforme au paysage : que ce soit pour le retour d'une gloire du passé, The Rock, ou pour aider à l'émergence d'un top-face différent de l'archétype qu'il a incarné depuis des années (CM Punk), il est en train de travailler la psychologie du public d'une manière totalement inédite, prenant ce qui semble être un véritable plaisir à diviser le public en deux.
3. Sheamus
Pas de titre majeur cette année pour Sheamus. Mais l'irlandais a réussi son face-turn et continue match après match à renforcer son personnage de badass tout en délivrant des matchs sans accroc. Son avenir est radieux pour les années à venir et son niveau in-ring indiscutable. Le main-event devrait revenir très vite pour lui.
4. R-Truth
Celui qui a failli devenir Pretty Ricky est devenu un heel parfait en échappé de l'asile psychiatrique persuadé que les Little Jimmies lui veulent du mal. Son heel turn s'est concrétisé par de bons matchs en solo ou associé au Miz, une très bonne année pour lui qui n'était qu'un personnage insipide auparavant.
5. Mark Henry
J'avoue que ça m'embête de nommer Mark Henry dans cette catégorie car sa performance de monster heel/champion à Smackdown, aussi brillante et inattendue soit-elle, ne m'a pas réellement surpris. J'étais déjà convaincu auparavant que Mark Henry pouvait faire des merveilles dans un tel rôle même si je n'osais y croire.
– Franchement, c’est super classe de la part d’un catcheur de ta trempe de me faire profiter de ta pop !
– Mais de rien John, ça me fait plaisir.
Le classement
1. Zack Ryder, Cody Rhodes, 18 points sur 30 possibles
3. Mark Henry, 14
4. Dolph Ziggler, 10
5. R-Truth, 7
6. John Cena, 4
7. Christian, Sheamus, Tyson Kidd, Randy Orton, 3
11. David Otunga, Alberto Del Rio, 2
13. CM Punk, Wade Barrett, Hornswoggle, 1
Comme dans le cas du catcheur le plus sous-utilisé, nous avons deux vainqueurs. La rédac, en sa grande sagesse, a donc récompensé aussi bien l’extraordinaire percée accomplie par Zack Ryder que la formidable confirmation des capacités de Cody Rhodes. Mark Henry juche son imposante carcasse sur la troisième place d’un podium qui résume bien les trois possibilités de progression à la WWE : un midcarder éternel qui parvient enfin au main event, un talent qui éclate au grand jour, et un gars venu de nulle part qui écrit sa propre légende. La présence dans ce classement de Cena, Orton et Punk montre également que les main eventers ont su se surpasser en 2011, qui restera finalement comme une année assez mémorable…
2011, le grand retour de la coupe en brosse(ki).
PS: la rédac adresse un clin d'oeil à la Del Rio à Big Botch Man, auquel elle a emprunté la vignette de Cody Rhodes avec son sac en papier.