WTF Moment 2011, présentation et vote

They just know

What they know

What they don't know

What is what.

What the fuck.

Fatboy Slim, What the fuck

 

A présent que le vote sur la Ceinture de Plomb est ouvert, voici une deuxième consultation qui fait appel à votre sens de la hiérarchie des horreurs : celle portant sur le WTF Moment de l’année, à savoir le moment le plus consternant de 2011. Et là aussi, le choix sera rude !

 

 

Enjoy!

 

 

WTF Moment, présentation et module de vote

 

They just know

What they know

What they don't know

What is what.

What the fuck.

Fatboy Slim, What the fuck

 

A présent que le vote sur la Ceinture de Plomb est ouvert, voici une deuxième consultation qui fait appel à votre sens de la hiérarchie des horreurs : celle portant sur le WTF Moment de l’année, à savoir le moment le plus consternant de 2011. Et là aussi, le choix sera rude !

 

 

Enjoy!

 

 

WTF Moment, présentation et module de vote

 

 

Avant de passer à la liste des pires moments de l’année que nous avons amoureusement sélectionnés pour vous, quelques mots sur les désormais traditionnels CDC Awards qui, eux, visent à saluer l’année qui s’en va d’une façon positive, car il n’y a pas que le ricanement sardonique dans la vie, il y a aussi les applaudissements frénétiques et les extases cosmiques !

 

 

[Voix de Benjamin Castaldi] Ca va être énorme! [/voix]

 

 

Nous sommes convaincus que pour que des récompenses de ce type aient un minimum de sens, elles doivent être identiques d’une année sur l’autre. C’est d’ailleurs le grand reproche récurrent que nous adressons aux Slammy Awards décernés par la WWE. Chaque année, ces Slammies sont différents, et difficilement identifiables (OMG Award, Tell me I didn’t just see that Award, Game Changer Award et ainsi de suite). On s’y perd, il n’y a pas de continuité, et ce qui pourrait constituer, à condition de répondre à une exigence minimale de cohérence, une récompense kayfabe parlante, est devenu un grand barnum sans queue ni tête ni intérêt.

 

 

– Et le Slammy Award du meilleur nain muet qui a miraculeusement appris à parler est décerné à…

Dawg, ce suspense est intenable!

 

 

Nous avons souhaité éviter cet écueil. Chaque année depuis 2009, nous décernons donc les mêmes awards (rappel: les Awards 2009 et les Awards 2010). Il y en a neuf en tout : meilleur catcheur, meilleure catcheuse, meilleur match, meilleur moment, meilleure feud, meilleur rookie, catcheur ayant le plus progressé, catcheur le plus sous-utilisé et WTF Moment. Hormis ce dernier award (d’ailleurs institué un an après les autres, en 2010), ils sont tous décidés par les membres de la rédac élargie des CDC. Pour une raison simple : même si nous nous voulons un site interactif qui consulte régulièrement ses lecteurs, nous souhaitons aussi mettre en évidence les goûts et dégoûts de ceux qui rédigent la plupart des articles, de façon à présenter, d’année en année, une sorte de vision CDCique du WWE Universe.

 

Cette année, donc, nos Awards sont la somme des classements établis par les quatre admins historiques (McOcee, Silvernights, Spanishannouncetable, Axl) et les trois rédacteurs qui ont tout au long de l’année tenu le site à bout de bras et de claviers (lecharentais, Kovax, Julius Ostermark). Nos trois dernières — et superbes — recrues en date, à savoir Henri Death, Jyskal et Big Botch Man seront appelés à la barre dès l’année prochaine.

 

 

Ecoutez, monsieur Silvernights, j’apprécie vraiment que vous soyez fan de moi, et je vous remercie pour vos votes en ma faveur sur votre site machin là, mais je vous serais reconnaissant d’arrêter de m’envoyer tous ces moulages en plâtre grandeur nature, je n’ai vraiment plus la place chez moi.

 

 

Ces Awards seront solennellement révélés un à un au cours des jours à venir. En attendant, place à la consultation que vous attendez tous !

 

 

LE WTF MOMENT 2011

 

Le concept consiste à mettre en exergue un moment qu’on a particulièrement détesté en 2011 à la WWE.

 

Il faut que ce soit un moment précis, nettement identifiable, ce qui nous empêche de tenir compte de déceptions plus générales comme par exemple « la non-révélation de l’identité de l’AGM de Raw ». Par ailleurs, nous n'avons pas nominé de matchs entiers, préférant des instants symboliques – car, généralement, il y a dans un match un ou deux moments à sauver.

 

De même que la liste des nominés à la Ceinture de Plomb met en valeur des catcheurs aux caractéristiques différentes — du nullos incapable d’enchaîner deux prises au mec brillant plombé par une mauvaise attitude backstage —, les quinze séquences retenues pour le WTF Moment ne sont pas toutes comparables. Il y a là des tentatives comiques tombées à l’eau, des promos d’un goût douteux, des explications censément rationnelles qui font pschiit, des instants clairement dégueulasses à regarder…

 

 

Le plus dur a été de se limiter à quinze moments, en fait.

 

 

Plus encore que pour la Ceinture de Plomb, cette liste ne prétend pas être parfaite ou exhaustive. Déjà parce que nous n’avons choisi que quinze moments, alors qu’on aurait probablement pu en sélectionner bien plus. Ensuite, parce que nous ne sommes pas hypermnésiques, et certaines séquences particulièrement ridicules sont tout simplement tombées dans le trou noir de notre mémoire (par exemple, l’année dernière, en élaborant la liste des quinze prétendants au WTF Moment 2010 , nous avions oublié cette séquence abominable où le malheureux Christian s’efforçait d’« apprendre le canadien » à Hornswoggle). Enfin, parce que certains segments théoriquement whatthefuckables nous ont paru dignes d’être épargnés pour diverses raisons (pour ne citer qu’un exemple parmi de nombreux autres, nous n’avons pas inclus la guérison de Horny, car on ne saurait réellement se désoler du moment où le personnage insupportable du Hornswoggle débile et marmonnant disparaît grâce à la magie de Noël — une satisfaction qui a d’ailleurs valu à tout le délire « on fête Noël le 29 novembre » de ne pas être nominé). Vous trouverez sans doute qu’il y manque tel ou tel instant particulièrement lamentable, mais la liste est déjà suffisamment glauque comme ça, et devrait donner à chacun de quoi s’horrifier — d’autant que nous indiquerons chaque fois le lien youtube qui va bien pour que vous puissiez revivre ces instants déplorables.

 

Ceci étant dit, voici enfin la liste d’infamie !

 

 

Attendez! Avant de commencer à lire, buvez d’abord cinquante litres de bière, si vous lisez la suite en étant lucides vous deviendrez fous!

 

 

 

Les candidats

 

 

Teddy Long révèle que l’agression dont il a été la victime le 21 janvier a été perpétrée par Vickie Guerrero et Dolph Ziggler (Smackdown, 18 février) 

 

Comme l’année dernière lors de la risible enquête de l’inspecteur Kane, la WWE nous a sorti une enquête policière caractérisée par une situation de départ digne d’Agathe Christie et une révélation digne d’un mauvais épisode de Scoubidou.

 

Le 21 janvier, le General Manager de Smackdown avait été retrouvé dans son bureau, inconscient, et emmené à l’hôpital. L’identité de l’agresseur était un mystère. Vickie Guerrero avait profité de la vacance du pouvoir pour porter au pinacle son bien-aimé Dolph Ziggler, sacré champion du monde dans des circonstances plus que douteuses. Et voilà que Teddy Long revient en pleine cérémonie d’investiture de Ziggler et déclare — sans le moindre début de preuve — que c’est le duo démoniaque qui l’a agressé.

 

Ca pourrait aller si Long avançait des preuves éclatantes, et s’il se conduisait avec la passion que la situation exige. Seulement, il joue ce segment extrêmement mal, semblant réciter ses lignes sans vraiment comprendre leur signification. Et surtout, aucune explication sur l’agression ni sur les éléments qui ont conduit le GM à conclure à la culpabilité de Dolph et Vickie ne nous est donnée. Les coupables finissent « virés » alors qu’on sait parfaitement qu’ils seront de retour dans un show ou deux (tout comme Edge, « viré » la semaine précédente par Vickie, est de retour ce soir, rembauché par Long)…

 

Pour résumer : un vrai beau ratage, et on se demande encore ce que les bookers avaient derrière la tête au moment où ils ont lancé cette storyline débile qui trouve ici son pitoyable aboutissement. On espère en tout cas qu’en 2012, au vu de leurs antécents, ils éviteront de nous servir une nouvelle enquête sur le monde « who’s done it ». C’est pas vraiment leur truc.

 

 

Vickie, Dolph… Vous étiez les seuls à avoir une bonne raison de m’attaquer. Donc, c’est vous qui avez fait le coup!

Mazette! Vous êtes vraiment trop fort, Inspecteur Obvious!

 

 

 

Michael Cole mentionne le récent décès de la mère de Jerry Lawler dans le cadre de leur feud (Raw, 22 février, entre autres)

 

Oui, il est évident que Jerry Lawler a accepté que cet angle soit utilisé dans sa feud avec Cole (et ça ne nous rend pas Lawler plus sympathique). Peu importe. De notre point de vue moralisateur, il s’agit de l’un des pires types de cheap heat possibles et même si elle collait au personnage de connard ultime de Cole, nous avons été nombreux à proprement détester l’emploi de ce procédé de bas étage (dans une autre promo, Cole demande à Lawler ce qu’il va faire pour la Fête des Mères, avant de se raviser : « Oups, pardon, j’ai oublié que ta mère vient de mourir » ; à une autre occasion, il invite Lawler à ne pas invoquer la mort de sa mère en tant qu’excuse pour sa défaite à venir dans son match contre Cole).

 

 

Eh Jerry, ta mère est tellement morte que les asticots crèvent de faim dans son cercueil! Haha, celle-là, même Arthur l’a jamais faite!

 

 

 

La révélation du casting de la saison 5 de NXT (NXT, 8 mars)

 

C’est le péché originel. La cinquième saison de NXT débute ce jour-là. Les six rookies sont dans le ring. Ce sont tous d’anciens candidats malheureux aux saisons précédentes de NXT. Cette fois, ils veulent se rattraper. Et voici venir leurs pros, ces grands talents de la WWE qui vont permettre à des rookies losers de tirer le meilleur d’eux-mêmes !!!

Et là, attention les yeux, va y avoir du lourd !!! C’est pas avec Titus O’Neil et Darren Young qu’on va attirer les spectateurs, alors les pros vont forcément être de haut niveau! Ah, les voilà! Les pros de cette saison sont…

(roulement de tambour)

 

Chavo Guerrero, Vladimir Kozlov, Tyson Kidd, Yoshi Tatsu, JTG et Hornswoggle.

 

 

Voilà. Les hommes que la WWE a chargés de former les rookies au succès sont cinq jobbers patentés et un Hornswoggle. D’entrée de jeu, la saison était plombée. Elle ne s’en relèverait jamais. Ce qu’on ne savait pas, c’est qu’elle durerait jusqu’à la fin des temps. Nous sommes presque dix mois plus tard. Guerrero et Kozlov ont été virés, les quatre autres pros survivent difficilement au fond des poubelles de la fédération, et quatre des six rookies qui se tortillaient dans le ring en ce triste jour ont disparu de la circulation (Cannon et Novak ont été virés, O’Brien et Saxton renvoyés à la FCW). Qui aurait pu le prévoir au moment où ce segment était tourné ? A peu près tout le monde.

 

 

Les gars, voici vos pros. Ils vous apprendront à encaisser un finisher et à subir un tombé. C’est tout ce dont vous aurez besoin dans votre carrière, soyez-en assurés.

 

 

 

Snooki est bombardée dans un match de Wrestlemania qui mobilise notamment John Morrison et Dolph Ziggler (Raw, 14 mars)

 

On sait, on sait, à chaque Wrestlemania sa star de second ordre invitée. On le sait, mais ça ne veut pas dire qu’on doit aimer ça. Surtout quand la star en question est une pouffiasse à moitié débile issue d’un show poubelle de télé-réalité, dépourvue du moindre talent d’actrice, aussi expressive qu’une endive… et que sa présence embarque dans un imbécile match à six non seulement les seules catcheuses que la WWE daigne autoriser à participer à Wrestlemania (les Laycool et Trish Stratus, sortie pour l’occasion de son ashram), mais aussi deux des meilleurs performers solo de la fédération, Dolph Ziggler et John Morrison. Le passage de la naine en tant que guest host de Raw a été désespérant, et la nouvelle de son implication à Mania a été particulièrement déprimante. Tout autant que la vidéo ci-dessus, diffusée une semaine plus tard, où la WWE ne se sent plus pisser parce qu’on l’a mentionnée dix secondes sur la chaîne people TMZ. Et la roue que la gnome alcoolique réussira à la stupeur générale à Mania n’a pas suffi à nous faire changer d’avis.

 

 

– Prrrrooooout! Hahaha, j’ai pété!

Haha, formidable, Snooki! Quelle spontanéité!

Buuurp! Heu, je crois que je vais vomir! Hahaha!

Madame Stratus, je veux rentrer à la maison pour pleurer dans les bras de Melina.

Sois fort, John. Ouvre tes chakras. Si tu passes cette épreuve, je suis sûre que t’auras un super push après.

Bon, je vais faire ce que je peux. Mais c’est vous qui changez ses couches, hein.

 

 

 

Kane fait de l’Air Trombone (Raw, 28 mars)

 

C’est le go-home Raw avant Wrestlemania. Santino, Kozlov, le Big Show et Kane viennent de mettre le Corre en déroute et célèbrent cet exploit dans le ring. Kane, qui était il y a peu encore un terrifiant champion du monde poids lourds, joue de l’air trombone. Tout cela annonce le squash que Show, Kane et Santino (assistés de Kofi Kingston balancé là au dernier moment à la place d’un Vladimir Kozlov moins bankable) infligeront au Corre à Wrestlemania, démolissant ainsi la crédibilité difficilement forgée d’un groupe qui avait désespérément besoin d’une victoire.

 

 

The Big Red Pom Pom Girl.

 

 

 

– Le Rock triomphe à la fin de Wrestlemania (3 avril)

 

Le Rock n’a plus catché depuis sept ans et n’a aucune intention de redevenir catcheur à plein temps. Il accepte cependant d’être le « guest host » de Wrestlemania, fort bien. Sauf que le plus grand show de l’année se termine par une séquence où un retraité de longue date éclate consécutivement John Cena (l’emblème de la compagnie) et le Miz (champion en titre). Wrestlemania se clôt non pas sur l’image d’un catcheur actif de la WWE célébrant sa victoire, mais sur le triomphe d’un type qui n’avait plus mis le pied dans un ring depuis sept ans et qui vient de massacrer les deux symboles du moment. Si Vince voulait dire à ses fans que le produit actuel ne vaut rien par rapport à celui d’il y a dix ans, il ne s’y serait pas pris autrement.

 

 

Merci, merci. Dites, le Rock a une question : c’est qui les deux jabronies que je viens d’écrabouiller? Oh et puis non, je m'en fous. It doesn’t matter what their name is.

 

 

 

Le pitoyable doublage de la voix de Michelle McCcool quand elle annonce la stipulation de son match avec Layla à Extreme Rules (Smackdown, 29 avril)

 

On chante souvent les louanges de la WWE pour la qualité technique de ses shows. Les clips vidéo sont excellents, le son est au top… et généralement, les retaillages de Smackdown (show enregistré le mardi et diffusé le vendredi, et parfois amélioré au montage entre-temps) sont indiscernables à l’œil nu. Raison de plus pour souligner ce gros raté. Mardi, donc, lors de l’enregistrement de Smackdown, Michelle McCool annonce à son ancienne meilleure amie devenue sa pire rivale, Layla, que leur match à venir à Extreme Rules aura pour stipulation « Loser leaves Smackdown ». C’est ce qu’entendent tous les spectateurs présents dans la salle. Mais dans les jours suivants, on décide à Stamford que, finalement, la perdante devra carrément quitter la WWE. Résultat : on fait enregistrer à McCool le mot « WWE », qu’on superpose, dans sa promo, sur le mot « Smackdown ». Seulement, le montage audio est affreux, et même le spectateur le moins averti sursaute sur son canapé en entendant ça. Tout le monde comprend ce qui s’est passé — et par ricochet, change vite ses pronos sur l’issue du match, puisque les rumeurs de retraite de McCool étaient alors déjà très insistantes. Assurément le plus beau foirage technique de l’année.

 

 

Layla, la perdante de notre match devra ALLER TAILLER UNE PIPE A BOBBY DANS LA SALLE DE MONTAGE.

 

 

 

Le Raw consacré à l’anniversaire du Rock débute par un long segment consacré à l'élimination d’Oussama Ben Laden (Raw, 2 mai)

 

La WWE a traité la nouvelle comme l’annonce de la victoire inconditionnelle des forces du Bien sur les forces du Mal, et en a ajouté une tonne dans le pathos et le patriotisme bêlant, sans oublier de se pousser du col en présentant la tenue d’un show quelques jours après le 11 Septembre comme un acte insensé de bravoure qui a sans doute profondément traumatisé les mecs d’Al-Qaïda dans leur grotte. Certains n’en ont pas été irrités, d’autres si, au point d’y consacrer tout un article sur ces pages.

 

 

– OUSSAMA! OUSSAMA!

Psst Lilian, non, c’est USA USA que tu dois crier.

Oups.

 

 

Michael Cole, pris dans le Sharpshooter de Bret Hart, embrasse le pied de Jerry Lawler (Over the Limit, 22 mai)

 

Ce devait être le grand « payoff » de plusieurs mois très pénibles, au cours desquels Michael Cole s’était forgé un personnage extraordinairement insupportable, et ne cessait d’humilier son malheureux partenaire Jerry Lawler. Las, cette storyline a duré dix fois trop longtemps, a cannibalisé du temps d’antenne en weekly et même en ppv (trois matchs consécutifs en ppv quand même, dont un à Wrestlemania, qui a relégué un alléchant Sheamus – Daniel Bryan pour le US Championship en Dark Match !), et s’est achevée par la stipulation la plus dégueulasse du catch contemporain (couronnée par l’image en grand angle du pied purulent de Cole). On était censés ressentir un grand moment de satisfaction en voyant Michael Cole humilié de la sorte. Et il est vrai que, en voyant un Cole couvert de sauce barbecue malmené par trois types significativement plus baraqués que lui et forcé à embrasser le pied nu de Jerry Lawler, on a été soulagés… mais uniquement parce qu’on espérait que, cette fois, cette histoire pourrie était finie pour de bon.

 

 

Don’t be a bully. Be a star.

 

 

 

Aksana drague Teddy Long comme dans un mauvais porno (Smackdown, 19 août) 

 

Ah, les filles de l’est ! Toutes des putes mineures qui aiment la bite, c’est bien connu ! La réaction de Booker T. à la fin de la présente vidéo vaut aussi le coup, il devrait breveter ça comme Ron Simmons l’a fait pour DAMN. Quoi qu’il en soit, il s’agit là d’un WHAT THE FUCK Moment dans toute sa splendeur. Et en plus, il y en a eu plein d’autres dans le même genre, musique d’ascenseur et lumière tamisée en prime. Sans que ça mène à rien, puisque quatre mois plus tard, Aksana n’y a toujours rien gagné.

 

 

– Pourquoi ton nom est Long?

Parce que ma bite est longue!

Tu veux voir moi avec vingt hommes?

Ah ouais, carrément! Dans un gros gang bang et à la fin ils te juteraient tous dessus!

Teddy, Aksana, il faut absolument que vous veniez dans mon show Youtube!

On viendra quand ton show sera sur Youporn, puceau.

 

 

 

L'explication de Kevin Nash « I texted myself » (Raw, 5 septembre)

 

Dans le genre « grande révélation qui tombe à plat », celle-ci se pose là, dans la grande tradition des enquêtes « mais qui a attaqué l’Undertaker? » et « mais qui a agressé Teddy Long? ». A Summerslam, Kevin Nash avait powerbombé CM Punk, qui venait de reprendre à John Cena son titre de champion WWE. Alberto Del Rio en avait profité pour casher sa mallette de Money in the Bank et devenir champion WWE à son tour. On apprenait par la suite que Nash avait reçu un texto de Triple H, lui demandant de défoncer le vainqueur du match Cena-Punk. Triple H protestait de son innocence. Alors, qui avait envoyé ce texto ? John Laurinaitis, qu’on voyait tout le temps en train de pianoter sur son téléphone ? Stephanie McMahon, qui tirerait les ficelles dans l’ombre ? Vince McMahon, qui est un sale enfoiré ? Alberto Del Rio, à qui le crime a profité ? Shawn Michaels, qui pourrait bien être intégré à une storyline mettant en présence ses anciens comparses de Kliq ? Le colonel Moutarde dans le salon avec un chandelier ? Eh bien, non. C’est Kevin Nash lui-même qui avait subtilisé le téléphone de Hunter pour s’envoyer le SMS fatal ! Hé bé.

 

L’explication de Nash était confuse, le raisonnement était absurde, et tout cela éloigna les projecteurs d’un CM Punk chaud comme la braise pour les rebraquer sur Hunter et Nash, comme en 2003, voire comme en 1996. Toute cette histoire moisie allait déboucher sur un match entre les deux anciens… à TLC, trois mois plus tard, car entre-temps ils se blesseraient à tour de rôle. Rien que d’écrire tout ça, un énorme bâillement nous vient aux lèvres.

 

 

Ouais! C’est moi qui me suis envoyé un sms de ta part! Parce que t’écris jamais! Tu prends jamais de mes nouvelles! Alors je m’invente une vie! Pour croire que tu m’aimes encore! Ah laisse tomber! Tu peux pas comprendre! Salaud!

 

 

 

Le vote "no confidence" contre Triple H (Raw, 3 octobre)

 

Ce segment qui devait être, dans l’esprit des auteurs, un grand moment (on lui a même trouvé une place lors de la soirée des Slammy Awards), a surtout été un grand moment de nawak. C’était interminable (quelque vingt minutes d’antenne). C’était illogique (nous étions appelés à croire que le roster était terrifié par deux ou trois attaques effectuées par le Miz et R-Truth au cours des semaines précédentes, au point que même les filles craignaient pour leur sécurité, comme l’indiqua la pourtant peu impressionnable Beth Phoenix. C’était mal construit (temps morts, hésitations, répétitivité). C’était pas assumé jusqu’au bout (les principaux faces étaient inexplicablement absents). Bref, ce qui aurait dû constituer un segment historique a été un beau fiasco.

 

 

Pff, vraiment à chier cette promo de Triple H, venez on se casse tous.

 

 

 

Triple H affirme qu’un manche à balai catche mieux que la plupart des catcheurs grévistes (Raw, 10 octobre)

 

Une semaine après le Walkout, Raw démarre avec Hunter Hearst Helmsley seul dans le ring. Les catcheurs sont sur le parking, à l’extérieur, refusant d’entrer. Le COO va les enterrer en paroles comme il sait si bien le faire, moquant leur attitude, les traitant de lâches et d’incapables, affirmant qu’ils devraient plutôt venir dans le ring et lui livrer un combat et finissant par lâcher qu’il pourrait bien rester seul dans le ring avec un manche à balai, et qu’il tirerait de l’objet un meilleur match que de la plupart des pitres grévistes : « A broomstick will get me a better match than most of them ».

 

Certains ont estimé qu’il n’y avait là rien de scandaleux, et qu’une déclaration de ce genre correspondait parfaitement au personnage de Triple H et à son énervement du moment. Il n’empêche : quand celui qui est peut-être le plus célèbre catcheur en activité (en tout cas le plus titré), et qui est censé être Face, donc dire la vérité, explique que la plupart des membres du roster catchent moins bien qu’un manche à balai, il y a comme qui dirait un léger problème de communication. Sans même parler d’un accès de mégalomanie assez risible de la part d’un catcheur qui n’est pas non plus, surtout en 2011, un modèle de technique et de précision en ring (la phrase « il ferait un bon match même avec un manche à balai » étant généralement réservée aux grands cliniciens type Kurt Angle ou Shawn Michaels).

 

 

Mais attention, hein, c’est le manche à balai qui jobbe!

 

 

 

Vince McMahon explique à Triple H la hiérarchie embrouillée de la WWE (Raw, 10 octobre)

 

Ce même jour, Vince McMahon, absent depuis quelques mois et sa « mise à l’écart », effectue son grand retour pour annoncer à Triple H… attention, vous êtes prêts ? Pour annoncer à Triple H que le conseil d’administration de la WWE — auquel Vince continue de siéger même s’il n’est plus le Chief Executive Officer — a décidé de retirer à Triple H ses fonctions de General Manager de Raw, lesquelles reviendront désormais — mais provisoirement — à John Laurinaitis, qui devient General Manager de Raw par intérim tout en conservant son poste de Vice-President of Talent Relations, tandis que Triple H conserve son poste de Chief Operating Officer, ce qui signifie qu’il demeure le supérieur hiérarchique de Laurinaitis mais que celui-ci a la haute main sur Raw, même s’il doit quand même répondre à Triple H, qu’il vient de remplacer au poste de General Manager, et que Laurinaitis comme Triple H doivent répondre au conseil d’administration. Vous n’avez rien compris ? Pas grave, les bookers non plus, qui ont empilé les strates de pouvoir au point de rendre les querelles opposant les cols blancs pratiquement illisibles.

 

 

Ah oui, et tu vas déménager de chez toi. John Laurinaitis va provisoirement coucher avec Stephanie et avoir l’autorité paternelle sur vos filles. Mais tu restes évidemment le chef de la famille.

 

 

 

Concours de rap entre Michael Cole et Jim Ross (Raw spécial Slammy Awards, 13 décembre)

 

L’année ne pouvait pas s’achever sans une nouvelle séquence irregardable mettant en scène Michael Cole et Jim Ross. Il y aurait certainement eu de nombreuses autres séquences éligibles entre ces deux-là, mais celle-ci fut particulièrement déplorable. Cette fois, il s’est agi d’une « rap battle » évidemment dénuée du moindre intérêt, à laquelle Ross ne participa d’ailleurs que du bout des lèvres, comme pour montrer à quel point tout ça l’emmerdait. Pas autant que nous, Jim, pas autant que nous.

 

 

Je suis fatigué, Monsieur. Laissez-moi mourir.

 

 

 

On vous demande de voter de 1 à 15, en mettant en première position le moment le plus méritant à vos yeux, et ainsi de suite jusqu’au moins méritant. Oui, exactement comme pour la Ceinture de Plomb. Vous avez jusqu’au 5 janvier minuit pour faire votre choix.

 

 

Le module est là

 

 

Que le débat commence dans les comms !

 

 

Et bon appétit pour le réveillon!


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