RAWSKAL pour les nuls : mode d’emploi

Win the yes needs the no to win against the no!

Jean-Pierre Raffarin

 

On applaudit bien fort Jyskal, grand animateur du forum qui pour ce Raw spécial Halloween a enfilé pour la première fois une tenue de rédacteur (un slip et masque de sorcière) pour nous narrer un épisode particulièrement flippant.

 

 

Un zeste de réflexion, deux grammes de vannes, quelques gouttes de vignettes… Finalement, c’est pas compliqué de faire une nalyse.

 

 

Nalyse Jyskalienne du RAW du 31 octobre

 

Win the yes needs the no to win against the no!

Jean-Pierre Raffarin

 

On applaudit bien fort Jyskal, grand animateur du forum qui pour ce Raw spécial Halloween a enfilé pour la première fois une tenue de rédacteur (un slip et masque de sorcière) pour nous narrer un épisode particulièrement flippant.

 

 

Un zeste de réflexion, deux grammes de vannes, quelques gouttes de vignettes… Finalement, c’est pas compliqué de faire une nalyse.

 

 

Nalyse Jyskalienne du RAW du 31 octobre

 

 

L’émission de la semaine dernière avait suscité son lot de réactions, souvent très mitigées, et nul doute que celle de ce lundi ne fera pas non plus l’unanimité. La route vers New York et son Madison Square Garden flambant neuf a été lancée et un joli tas de storylines sont en chantier en attente d’avancées notables. Que va répondre le Rock au R.S.V.P de Cena ? Punk va-t-il avoir son match pour le titre WWE ? Pourquoi HHH souriait-il comme une andouille après avoir été plongé dans le coma par Nash ? Stéphanie McMahon a-t-elle retrouvé les testicules de son mari au fond de son sac à main ? La Grèce dominera-t-elle le monde dans dix ans ?

 

On ne peut pas dire que les réponses ont été à la hauteur de nos attentes. Les bookers nous ont gratifié d’un bon paquet de grosses ficelles et certaines interventions faisant l’objet de pas mal de buzz, comme la réponse du Rock à Cena, ont été plus ou moins bâclées. Faire passer la pilule, grosse comme les hémorroïdes de Jim Ross, que représente cet épisode de RAW ne sera pas chose aisée. Mais qu’à cela ne tienne, je relève le défi. Rassurez vous les ravis de la crèche de l’HappyNation ©, je suis là et je compte bien saupoudrer cette nalyse de petits arcs en ciel et de nounours en chocolats fourrés à la guimauve (car c’est bon) afin de masquer les défauts manifestes de la soirée. Et puis tout n’a pas été mauvais, loin de là.

 

 

Et là Jyskal me dit « non mais Hunter tu verras, fais cette tête juste après t’être pris deux coups de sledgehammer mortels et ça fera ressortir ton côté humain en apportant un énorme aspect émotionnel et personnel à ta rivalité avec Nash, tout en t’assurant une pop d’enfer et une grosse crédibilité, feud of the year mec, o-bli-gé ! ».

 

 

Car comme le dirait si bien Kathy d’Orton, dans mon monde à moi y’a que des poneys, et je suis prêt à accepter quasiment tout ce que me lance la WWE au visage du moment qu’il y’a du lourd derrière qui se prépare. Je pense sincèrement que les Series vont être le théâtre d’un coup d’envoi épique vers une Road to Mania plus longue qu’à l’accoutumée et jalonnée d’affrontements titanesques entre deux générations représentées par JEEEEEEEEEEEEEEEEOOOOOOOOOHNNNN CEEEEEEEEEEEEEEEEEENAAAAAAAAAA (Merci Justin, merci) et The Rock. Je n’essaie pas de dire pour autant qu’un build doit être sacrifié sur l’autel d’un Main-Event vendeur, mais j’ai confiance en la WWE pour nous offrir du grand spectacle avec un tel programme sur le papier. On parle quand même du 25ème anniversaire d’un pay-per-view archi mythique dans une enceinte qui l’est tout autant et qui marquera le retour après sept ans d’inactivité d’une des plus grandes stars que la WWE ait jamais enfantée. La compagnie du sémillant Vince tient de l’or entre les mains avec cette affiche et je ne peux pas croire qu’ils nous laissent tomber sur ce coup. J’aime assez d’ailleurs l’accent qui a été porté sur le slogan Never Before, Never Againqui claque bien et qui marque également la portée et le côté unique de cette association à venir dans maintenant deux semaines.

 

 

Donc si j’enfile ça et que je crie fort fort fort, je suis heel c’est bien ça ?

 

 

Et c’est là où le bât blesse justement… Il ne reste déjà plus que deux épisodes de RAW avant le grand PPV et on n’a pas l’impression d’avancer des masses. The Great One a ouvert le show (sa themesong a retenti un peu dans l’anonymat général j’ai l’impression, bravo le timing après les pyros d’intro…) avec une promo via satellite. Le satellite c’est son dada au Brahma Bull. Mais il a fait encore plus fort cette fois en nous proposant de l’inédit, du sensationnel, que dis-je, du blockbuster : une incroyable promo « via satellite, en différé » ! Hum…

 

Toujours est-il que Rocky venait nous livrer sa réponse à l’invitation du Marine pour les Series et qu’on avait hâte de savoir. A base de hell no, le champion du peuple a voulu nous expliquer qu’il ne ferait jamais au grand jamais équipe avec le sergent-chef des céréales colorées. Mais que finalement, il avait bien réfléchi et qu’il avait quand même bien envie de rouster les comiques de service et qu’il allait donc s’allier avec son pire ennemi pour que ce dernier puisse admirer ses pecs saillants et un lustrage de culs de singe en direct.

 

Sur la forme, c’est probablement la pire promo du Rock depuis son retour en fanfare avant Mania 27. En revanche, je n’ai à vrai dire pas de souci avec le fond. Mon seul regret est que selon moi elle aurait dû s’étaler sur deux épisodes. Le non était une réponse naturelle, mais néanmoins couillue de la part des bookers, et devait être assumée à fond pour au moins une semaine ! Cena aurait ainsi eu l’occasion de balancer un peu de trashtalk sur le Rock afin de l’exciter un peu, avant d’être dominé par Awesome Truth ce qui aurait eu pour effet de titiller l’orgueil du Rock qui aurait ainsi pu venir montrer qu’il était indispensable. Mais non ! La WWE a encore voulu comme trop souvent brûler les étapes. Même si les conséquences ne sont pas catastrophiques sur le booking de ce match, il est dommage de voir ainsi autant de hype retomber aussi rapidement alors qu’en prenant leur temps, ils pourraient offrir un max de tension autour de ce combat.

 

 

Ca va être coton pour le futur partenaire du Rock didonc didonc, il a l’air drôlement pas content du tout.

 

 

D’autant que nos amis de l’équipe créative ne se sont pas arrêtés en si bon chemin et ont jugé bon de mettre en scène une victoire clean de Johnny Boy contre les deux loustics en Main Event la même soirée. Tout mon enthousiasme naturel ne peut m’empêcher de me gratter la tête avec vigueur. N’importe quel membre du WWE Universe qui se respecte se dira après ce match que son héros national n’a besoin de personne pour battre l’Incroyable Vérité, et il aurait raison. Néanmoins je ne pense pas que la scène soit totalement dénuée de sens non plus : Cena doit être booké très fort également pour atteindre le niveau d’« overitude » dont le Rock jouit sans même avoir à combattre. Et puis même avec tous les efforts du monde, Awesome Truth ne sera jamais une menace crédible pour faire face à de telles icones. Alors autant jouer à fond la carte du « à toi à moi » et mettre le projecteur sur les bisbilles à venir entre Cena et le Rock plutôt que sur un éventuel suspense concernant le résultat du combat. Ne nous voilons pas la face, tout l’enjeu et l’intérêt du match ne résidera pas dans sa qualité technique ou son issue mais dans le storytelling entre ces deux monstres de charisme. Les regards, les tags, tout sera analysé avec la plus grande minutie pour déceler peut-être les prémices d’une trahison, ou encore mieux, d’un turn.

 

Ce booking pour le moins étrange est intervenu au terme d’un match au demeurant très sympathique opposant Cena au Miz. D’ailleurs la foule ne s’y est pas trompée et était particulièrement motivée durant ce Main Event. Les « Let’s Go Cena/Cena Sucks » étaient de sortie et résonnaient avec vacarme dans la Philips Arena. Le public d’Atlanta était globalement assez sympa lundi soir et s’était auparavant chauffé la voix sur le même air avec des variantes comme « Let’s Go Big Show / Del Rio » et « Let’s Go Ryder / Woo Woo Woo » pendant les matchs correspondants. Cet affrontement a été l’occasion de constater que le Miz n’a rien perdu de son alchimie avec Cena et a surtout énormément progressé dans les prises de bumps et le selling, je trouve. Il encaisse comme un chef les souplesses, les surpassements par-dessus la 3ème corde et ce coup de la corde à linge à vous décapiter l’homme sans tête (« omygad wut da hell was dat clotheline, check dat out guyz » aurait même dit Booker T devant sa télé). Même si il est encore à des années lumières d’un Ziggler à ce niveau, sa prestation a rendu le main-event très agréable et assez équilibré, un beau pied de nez à la vanne des Muppets juste avant la rencontre.

 

Parlons-en d’ailleurs des Muppets. Je m’attendais à du mauvais voire du consternant, et j’ai au final eu du bien poilant. Sans être envahissants, les marionnettes ont su décrocher leur lot de sourires et égayer les segments backstage. Sheamus s’en est d’ailleurs fort bien sorti et apparait très sympathique, son acting était au poil. Christian continue de travailler cette image de heel insupportable mais avec ce je ne sais quoi d’attachant qui le place à mi-chemin entre le salaud fini et le fin manipulateur. Rhodes apparait plus dérangé que jamais. Vickie et Swagger ont pu choper de l’extra heat. Santino a profité de son apparition avec Piggy et Kermit pour sortir la vanne de la soirée en écorchant le nom du GM « John Laryngitis », juste énorme. J’ai personnellement adoré les interventions régulières, du haut de leur balcon, de Statler et Waldorf qui ne taclaient certes que les heels, mais toujours avec justesse et légèreté. Bref un succès total en ce qui me concerne.

 

 

Seule ombre au tableau : Walbec Bunsen et Beaker qui causent à Santino une suspension de trente jours pour non-respect de la Wellness Policy.

 

 

Bon, l’intro et la conclusion de la soirée, c’est fait. Le Guest Host c’est fait. Il nous reste maintenant à décortiquer ce que nous avons vu entre tout ça. Et force est de constater que la tendance amorcée déjà un peu avant Vengeance se poursuit : ce qui se passe dans le ring est un peu plus intéressant que ce qui se passe en dehors. Au final, je trouve même que cela donne une impression d’ensemble plus appréciable, moins d’overbooking, une sorte de grande cohérence générale. On a eu quelques matchs très sympas lundi soir avec notamment en point d’orgue, une fois n’est pas coutume, le fantastique Dolph Ziggler. Il convient également de tirer un coup de chapeau à son adversaire du soir, Zack Ryder, qui malgré un moveset des plus restreints (2 signatures moves à tout péter), rafraîchit par son enthousiasme et sa vélocité. Mais Mr. Perfection nous a encore livré une prestation de haut niveau, confirmant tout le bien qu’on pouvait penser de lui au sortir de sa double apparition à Vengeance. Il ne pâtira pas trop de cette défaite qui intervient au terme d’un match enlevé et sur un finish un peu out of nowhere, car l’histoire racontée depuis plusieurs matchs entre les deux hommes est cohérente. Dolph est sûr de lui et suinte la prétention par tous les pores de sa peau parfaite, Ryder est lui insouciant et feu follet. Du coup le champion des Etats-Unis se fait régulièrement contrer et surprendre par des attaques qu’il n’a pas l’habitude d’encaisser (et pourtant quel selling fantastique encore qui rattrape ce Missile Dropkick depuis la 3ème corde un peu court de Ryder). Mais soyez rassurés, l’expérience paiera au moment le plus important, lorsque la ceinture sera en jeu.

 

Son comparse Swagger n’a pas été plus verni avec une défaite rapide sous forme de comedy match contre Santino. Ça ne me chiffonne pas outre mesure car c’était tout à fait assumé de la part de la WWE et assez marrant dans l’ensemble. Swagger se relèvera sans aucun problème de ce genre de résultat. C’est nettement moins handicapant qu’une défaite express quasi-squash contre Ryder comme il y’a 2 semaines sans autre forme de procès, dans un match qu’on vend comme « sérieux » dans le storytelling. Enfin ça serait sympa de le faire gagner de temps à autre aussi hein.

 

 

Il est bien ce petit Swagger quand même, jamais en reste pour mettre les nouveaux talents over.

– Tu m’en diras tant ! Santino, Riley, Ryder… ce bon Jack n’a crée que des stars!

 

 

Autre match fort sympathique, la rencontre par équipes entre les champions en titre et l’association d’un soir Rhodes/Barrett. Voilà une opposition alléchante sur le papier. AirBoom est en plein rush et enchaine les défenses victorieuses tandis que Rhodes semble au sommet de son art contre Orton et Barrett entame une remontée vers les sommets assez fulgurante. L’action entre les cordes a été à la hauteur des promesses annoncées avec un contraste classique entre une équipe qui fonctionne bien et deux gars qui n’ont pas franchement l’habitude de travailler ensemble mais qui savent comment ça se passe dans un ring à la WWE.

 

Kofi et Evan continuent de m’enthousiasmer personnellement par leur vivacité et les enchainements de tag toujours opportuns et créatifs. Ces deux-là peuvent vraiment être la pierre angulaire du renouveau de la division si la WWE se décide à (re)pusher de nouvelles compositions comme les Usos, les Colon, Reks/Hawkins ou bien les nouveaux venus dont tout le monde parle, les Kings of Wrestling (quand est ce qu’ils arrivent d’ailleurs ?). L’action du match et de la soirée a indéniablement été ce contre de Barrett qui s’amène Bourne sur les épaules pour un Wasteland avant que ce dernier ne le re-contre pour un DDT bien stiff, splendide. Les heels finiront par arracher la victoire sur ce qu’on pourra considérer une fin de match tout ce qu’il y’a de plus clean. Wade et Cody continuent ainsi leur ascension vers le haut de la carte, mais drôle de résultat tout de même.

 

A noter qu’après le match, Christian s’est précipité sur le ring pour venir cogner les deux champions bondissants. Etrange me direz-vous, intéressant vous rétorquerai-je car voici enfin le retour d’un semblant d’alliance qu’on avait cru entrapercevoir avant Vengeance. La stable heel serait-elle de retour ? Ou bien est-ce simplement un moyen de nous amener vers un 5v5 aux Series à coup de « lazy booking » ? Je vous dirais bien un peu des deux mon capitaine (Charisma, ah ah). Ce n’était surement pas la meilleure façon d’amener la chose, mais ça nous promet une belle affiche et des prochains épisodes remplis d’interventions intershows. Personnellement un Orton/Sheamus/Kingston/Bourne/Morrison versus Rhodes/Christian/Barrett/Swagger/Clay me fait bien bander (on peut remplacer Morrison et Clay par Ryder et Ziggler si la ceinture US n’est pas en jeu) !

 

 

DOUBELEU LARIAAAATOO !!! ZANGIEF STYLE !!

 

 

Désolé fella.

 

 

Autre issue fatale pour un champion, celle du match de Del Rio contre le Big Show. Ce match ne restera pas dans les annales. Ces huit minutes de combat ont même été bien trop longues, et posent la question de la crédibilité de Del Rio. On pensait qu’avec sa victoire à Vengeance contre Cena, le Mexicain couillu s’était racheté une aura de champion et allait entamer un règne sympa. Lundi soir, on se demandait bien où était passé celui qui avait étalé le Superman de la fédération pour le compte de 10. Je considère ce match vraiment comme un squash. Le Gros Spectacle a tout simplement déboité l’Aristocrate tant il a semblé dominant et insensible à la douleur. Aucun nearfall à l’actif de Bebert, tous les kick-outs ont été faits en projetant Del Rio avec violence, le géant s’est dégagé de toutes les prises de soumission avec facilité et a semblé pouvoir étaler le champion d’un simple coup à chaque fois que ce dernier tentait de repartir à l’attaque. C’est d’ailleurs sur un W.M.D complètement botché que Show prend la victoire. Certes il fallait amener l’angle avec Punk dont je vais parler dans un instant, mais on n’avait pas besoin de faire apparaitre Alberto aussi faible pour ce faire. D’autant que ce résultat signait la troisième défaite clean de la soirée pour un champion (US et Tag-Team également) ! Hors PPV, je trouve ça vraiment difficile à avaler et l’aura des ceintures en prend un sacré coup dans les gonades. Même si prises séparément, ces trois défaites ont un but plus ou moins clair et assumé, les enchainer en weekly de la sorte est un geste un peu maladroit de la part des bookers.

 

 

Trish je suis vraiment désolé de ce qui s’est passé à Mania, tu penses que tu pourrais en toucher deux mots aux bookers pour moi, histoire que je perce de nouveau et que… Mais… Oh merde.

 

 

Del Rio a donc perdu et cela nous amène à parler de sa feud avec Punk, qui a été pour moi la storyline la plus sympa de la soirée et celle qui a connu le plus d’avancées. Un peu plus tôt dans la nuit, John Laryngitis a booké un match entre Cihaime et Mark Henry pour déterminer si oui ou non notre StraightEdge favori aurait le droit à un match pour le titre aux Series. Une fois de plus, difficile de reprocher quoique ce soit à Ace. On se dit raah mais quel salaud, il envoie Punk au charbon face à un monstre tout simplement imbattable. Mais en même temps, il laisse une opportunité à Punk d’obtenir ce qu’il veut s’il se montre méritant, malgré le gros manque de respect dont ce dernier a fait preuve la semaine dernière. On continue donc dans la lignée de ce booking très intelligent sur tout ce qui touche de près ou de loin à l’homme au skateboard bien huilé.

 

Le match débute et au bout de seulement deux minutes, alors qu’on pensait voir Punk prendre le dessus et potentiellement commencer à botter le cul cacaoté d’Henry, Del Rio et son fidèle acolyte font irruption. A reculons, Ricardo va provoquer la disqualification de Punk et ainsi le priver de sa chance pour la ceinture de son mastah. Punk prend alors en chasse Dos Cojones, non sans avoir au préalable jeté l’annonceur gominé en pâture à Big Mark. S’en suit une scène backstage durant laquelle Ace, toujours impartial, dit que Punk pourra toujours avoir son match si Del Rio y consent.

 

Avance rapide et hop nous revoilà à la fin du match DosCaras Jr/Show. Phil s’avance tout souriant vers le ring pour profiter de la situation et porter son Anaconda Vice afin d’extirper ce qu’il voulait du slip du Mexicain, à savoir un match de championnat aux Survivor Series.

 

En une soirée, avec un booking divertissant on a mis Punk over, renforcé l’ambiguïté autour du GM par intérim, booké un match pour les Series et livré des segments sympatoches. Del Rio récupérera du momentum dans les deux prochaines semaines, je ne me fais pas de souci pour lui, mais je suis content de voir que Punk est de retour dans la title picture et je suis assez impatient de voir ce qu’on leur réserve jusqu’au Madison Square Garden et après.

 

 

Non Ricardo n’y va pas, c’est trop dangereux ! Laisse je vais aller squash ce perro de Mark Henry et lui montrer ce qu’est un vrai champion dominant.

 

 

Et dans ce RAW bien dense, il aura finalement fallu faire l’impasse sur deux des storylines du moment. La première, la principale, entre HHH et Nash, est tout bonnement mise au placard pour l’instant. Et c’est assez malin de la part de la WWE si vous voulez mon avis. Afin de ne pas sombrer dans l’overbooking, on joue habilement sur une blessure de Triplache (kayfabe ou non) afin de garder les deux au chaud et faire monter la sauce sur un éventuel affrontement qui devrait envoyer du steak d’ours niveau violence. L’objectif est d’ores et déjà atteint avec ces deux-là. Nash a récolté toute la heat dont il a besoin dans l’affaire. De plus, inutile de préciser que nous n’aurions pas eu de confrontation physique directe entre les deux anciens amis désormais ennemis. Autant alors les écarter pour le moment et construire une attente et une tension énorme à grands coups de vidéos promotionnelles dont les boys de VKM ont le secret.

 

Le second angle écarté de ce lundi était celui entre les annonceurs. Bien que notre consternation collective à ce sujet soit plus due à un éloignement culturel important, ne boudons pas notre plaisir de voir du temps d’antenne libéré pour les jeunes pousses au détriment de la bataille que se livre Cole et Good Ol’ JR.

 

Dans un souci d’être tout à fait complet, je vais quand même parler brièvement des divas, histoire qu’on ne me dise pas que je les ai oubliées. Je ne suis pas un grand fan de la division féminine et lundi dernier ne m’a pas réconcilié avec les filles, pas le moins du monde. Cette Bataille Royale a été une blague du début à la fin. Les costumes étaient horribles et les éliminations catastrophiques (la moitié du temps les filles étaient obligées de se retenir aux cordes quelques secondes tant les projections étaient molles. En guise de cerise sur le gâteau, Eve a conclu cette mascarade par un magnifique PAR-DESSUS LA DEUXIEME CORDE sur Natalya qui m’a arraché un sourire de dépit. Continuez comme ça les filles, c’est bieng ! …

 

 

Vainqueur de cette « Limit the Botch Battle Royale » avec un total hallucinant de seulement 2 dropkicks manqués et 5 projections dans le mauvais timing… EVE TORRES !

 

 

Somme toute, j’ai assisté à un RAW bien agréable de mon point de vue. Malgré les lacunes évidentes du booking du sommet annoncé Cena/Rock, la WWE continue de faire la part belle aux nouvelles têtes et à l’action « in-ring » plutôt qu’à des segments micros un peu longuets et autres ficelles éculées. Rhodes, Barrett et Ziggler continuent lentement mais sûrement à montrer au public toute l’étendue de leur talent entre les cordes. Sheamus s’impose partout où il passe comme étant le Face à ne surtout pas faire chier en ce moment, tout en persistant à établir son côté sympathique auprès du public. Ryder gagne des matchs, Punk revient dans la title picture, Christian renoue ses liens machiavéliques avec les heels en vue des Series… Et pendant ce temps-là Cena est occupé ailleurs tandis que Orton et HHH se payent même le luxe d’être absents ! On peut difficilement demander mieux en terme de renouvellement du haut de la carte. Seul Del Rio semble un peu sur le carreau, mais faisons confiance à la féd de Stamford pour remédier à ça d’ici deux semaines.

 

La WWE montre pour moi avec ce show qu’elle propose indéniablement un produit de qualité et qu’elle surfe sur une excellente dynamique en ce moment. Une dynamique au final presque trop bonne qui la rend sûre de sa force, et attention dès lors à ne pas tomber dans la facilité quand il s’agit de lancer sur les bons rails une des plus grosses feuds de ces dernières années ! Le retour d’une certaine Hardcore Legend pourrait peut-être constituer un pas dans la bonne direction…

 

 

PS : On me souffle dans l’oreillette que votre table d’annonceurs hispaniques préférée aurait dû s’occuper de cette édition du « Longest Running Weelky Episodic Show on Cable Television ». Je profite donc de cette tribune pour lui demander officiellement, au nom de moi-même et de mes amis imaginaires, le grand retour du classement Powerslam ! Je ne sais pas si c’est possible, car ça demande surement beaucoup de boulot, mais je pense que la période post-Series sera intéressante à analyser et donc si c’est possible bah… ça coute rien de demander !

 

 

Tiens tiens, on dirait qu’il va pleuvoir.


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