Batman!
Tadadadadadadadadadadadadadadada
(sur un air connu)
Nous avons allumé le cognacsignal (c’est comme le batsignal, mais pour lecharentais), et il est venu en titubant nous faire la review de SD. Si ce n’est pas de l’esprit de corps…
On les a quand même fait chier jusqu'au bout, les All Blacks.
Nalyse de Smackdown du 21 octobre
Batman!
Tadadadadadadadadadadadadadadada
(sur un air connu)
Nous avons allumé le cognacsignal (c’est comme le batsignal, mais pour lecharentais), et il est venu en titubant nous faire la review de SD. Si ce n’est pas de l’esprit de corps…
On les a quand même fait chier jusqu'au bout, les All Blacks.
Nalyse de Smackdown du 21 octobre
Cela fait bien longtemps que je ne m’étais aventuré en terre bleue ! Hélas, cent fois hélas, là où j’aurais bien voulu avoir le temps de m’attarder sur l’évolution de SD, un impératif horaire a voulu que je ne prenne ce show que très récemment. Aussi, pour préserver autant que faire se peut la qualité éditoriale à laquelle on reconnaît ce magnifique site sans nul autre pareil (slurp slurp), je vais, comme cela a déjà été fait par le passé, emprunter la recette de la concurrence pour faire une review… concentrée !
LE BIEN
Le public mexicain : Je ne pouvais pas parler de ce qu’il y avait de bien dans ce show sans citer le public de Mexico. On le sait très friand de catch, mais plutôt de lucha que d’entertainment comme le pratique à la WWE, et pourtant le public s’est déplacé en masse et ne s’est pas privé d’encourager les lutteurs. C’est l’une des premières fois depuis longtemps, tout simplement, que j’ai l’impression qu’il y a un public entier, ni blasé ni bovin, et ce seul constat m’a rendu cette semaine mexicaine très sympathique. Del Rio a beau être heel, il a été plus que chaleureusement acclamé (alors même, d’ailleurs, que Rodriguez ne l’a pas annoncé dans la langue de Zapata, ce qui aurait été plus que bienvenu…), et il faut bien admettre qu'Alberto a su faire fructifier ce terreau fertile, promettant vengeance à son public après l’agression infligée par Cena lors de Raw.
Moi aussi j'ai une rime!
Casse-toi Cena!
L’ascension de Barrett : Wade Barrett s’est fendu d’une promo face caméra, une promo de type déterminé qui a l’intention de se frayer un chemin jusqu’aux sommets à coups de gifles. Le grand Wade a livré une excellente prestation, mais en plus il a tout à fait le potentiel, depuis longtemps, pour devenir, ou redevenir, un upcarder de valeur : charisme, talent dans le ring, micskill, le bougre a un peu tout, y compris le it factor si cher aux bookers, pour faire une brillante carrière qui l’attend depuis trop longtemps. Et la première victime de ce rampage furieux a été… Daniel Bryan. Et c’est là que le bât blesse. Comme on s’en doute, le match a été vraiment remarquable, les deux hommes étant faits pour catcher ensemble (grosse technique, moveset très adaptés l’un à l’autre), mais pourquoi fallait-il que Bryan, détenteur de la mallette bleue, perde encore une fois des mains de Wade ? A ce stade, de deux choses l’une : soit les bookers se disent qu’ils ont encore 5 mois pour faire de Bryan un champion crédible, soit la mallette sera l’enjeu d’un combat entre les deux, ce qui sonnerait comme un désaveu brutal pour l’idole des fans d’Indy… Je mets cette histoire dans la catégorie « le bien » à cause du match, excellent, mais la victime du soir aurait pu valoir à ce segment l’étiquette « moyen »…
La WWE affiche sans honte qu'elle laisse des catcheurs
sur le carreau.
Christian+Ziggler contre Sheamus+Ryder : Difficile de bouder son plaisir devant une telle affiche : quatre bons catcheurs, des storylines qui progressent, chacun bien dans son rôle. On pourra regretter que le match ait été un peu court, mais c’est vraiment tout : Ryder a joué le face en péril, Sheamus est plus fort que jamais, Christian plus couard que jamais, quant à Ziggler il a un peu peiné à trouver sa place dans ce match, ce qui doit être le prix à payer pour un upper-midcarder qui n’a pas vraiment de signe distinctif (en dehors de son réel talent).
Dale a tu cuerpo allegria macarena!
Cody Rhodes s’adresse au WWE Universe : Rhodes est vraiment excellent au micro, et ce rôle de névrosé patenté l’habite littéralement. Ce soir, il revenait sur l’acharnement d’Orton envers lui : après s’en être servi, du temps de la Legacy, la Vipère avait décidé de le défigurer. Il enchaînait en s’en prenant à l’ego d’Orton (que l’on ne peine pas beaucoup à voir, il faut avouer), provoquant derechef l’arrivée de l’Apex Predator. Orton paraissait déterminé à flanquer une raclée à son ancien sbire lors de Vengeance, et disposé à prendre un petit apéro dès ce soir… Les gardes de Rhodes s’interposaient, permettant au Disfigured One de fuir. Solide, efficace, une bonne mise en place.
Rencontre du deuxième type.
LE PAS MAL
Christian aux portes de la Stable Vickie / Booking en pagaille : En coulisses, Vickie faisait valoir son amitié avec Johnny Ace auprès d'un Christian toujours aussi déterminé à récupérer le WHC et qui serait une recrue de choix pour la cougar, aux ambitions de plus en plus visibles… Long arrivait donc et bookait bien un nouveau match pour Christian à Vengeance… Mais contre Sheamus. Il enchainait en bookant un match pour le titre par équipes entre Air Boom et Dolph Swagger, mais aussi un match pour le titre US entre Ziggler et Ryder. Tous ces matchs ont un sens, et Ryder récolte enfin les fruits de son travail, mais je reprocherai à ce segment d’être allé un peu vite en besogne. Et en termes de booking, un bon match est toujours supérieur à une promo (malgré le contre-exemple ce même soir de l’excellent boulot de Rhodes)…
I'm evil, playa!
LE MOYEN
JoMo contre Mark Henry : J’adore JoMo. C’est ainsi, je suis un grand fan. Et le voir livré en pâture à Henry m’agace de plus en plus, comme, en vérité, à chaque fois que je le vois jobber alors que les autres devraient jobber pour lui… Quand on voit ce que ce type fait dans un ring, même contre ce tractopelle d’Henry, et ce qu’il faisait surtout avant sa blessure, difficile de ne pas imaginer un push stellaire pour JoMo. Hélas, ce n’est pas encore pour ce soir, puisque le mastodonte lui a passé la teub au cirage une fois de plus. Et pourtant, je suis assez amateur du style d’Henry : c’est lent, ce n’est pas très varié, mais l’impression de puissance est TRES concrète…
Qui se souvient des jumeaux Derrick dans Olive et Tom?
Il y en a un qui a survécu…
Sin Cara contre Sin Cara (masque contre masque) : Soyons honnêtes, je ne suis pas un grand connaisseur de lucha. Mais pour autant que je sache, en catch mexicain, les faces catchent masqués et sont souvent des voltigeurs, et les heels catchent à visage découvert et sont des brawlers. Ce ne sont là que des généralités, mais il me semble que ce sont les bases. Aussi, dans le match opposant les deux Sin Cara, le résultat semblait plausible : le Face n’ayant jamais, ni à la WWE ni au Mexique, catché à visage découvert, et Hunico, son alter-ego maléfique, si, il était évident que Sin Cara Azul, comme dirait le brave Josh, allait l’emporter. La bonne question étant : pourquoi un match de ce genre n’a pas eu lieu en PPV ? On pourra arguer que la WWE a voulu faire ce cadeau à son public mexicain. Néanmoins, je pense plutôt que, et nous y reviendrons, Sin Cara botche beaucoup trop, et le public a peut-être, par ailleurs, du mal à prendre fait et cause pour ce lutteur si atypique, et pour des enjeux auquel il n’est pas habitué. Cette rivalité terminée de façon anonyme, que faire de Sin Cara ?
No comment
LE PAS TERRIBLE
Le coup de la blessure : Si j’ai dit le plus grand bien de la promo de Del Rio, je préfère passer sous silence sa tentative d’échapper à son match contre Cena en arguant d’une blessure. Evidemment, c’est une excuse typiquement heel qui revient souvent, mais précisément elle est tout de même sacrément éventée, ce qui la rend de moins en moins crédible…
Del Rio contre Big Show : Je vais commencer en précisant que pour ce match-là, j’ai de la compassion pour la WWE. Il n’est sans doute pas simple de booker un match du Big Show, tant son gabarit est délicat à gérer. Et curieusement, avant même que le match ne commence, on avait le sentiment que l’alchimie ne se ferait pas. Et hélas, c’est bien ainsi que cela se passe : un voltigeur peut bien figurer contre un colosse, en tournant autour de lui de toute sa vitesse. Dans le cas d’un brawler comme Del Rio, le rapport de puissance rend l’issue du match difficilement douteuse. Par ailleurs, si j’apprécie le côté nonchalant de Del Rio, qui cherche à fuir tous les matchs mais se bat comme un chien une fois dans le ring, je trouve qu’il a souvent du mal à être en osmose avec ses partenaires, et cela a été particulièrement visible face à Show. Finalement, le seul point notable de ce match, c’est la victoire par DQ de Show, et l’image du géant quittant le ring en y laissant les corps inanimés de Del Rio et Henry, qui s’était invité à la fête. En gros, booking inversé, il devrait perdre dimanche, et Del Rio gagner. Il se bat contre qui Del Rio déjà ? Oubliez ce que je viens de dire.
Pour laver mon pare-brise, j'utilise Orangina.
Il arrive quand Brodus Clay ? Oui parce que bon, semaine après semaine, on fait languir le rédacteur de NxT que je suis de voir l’immense Clay revenir sur le ring dans un show majeur, mais il va quand même falloir se décider, parce qu’à ce train-là même les plus patients vont se lasser…
Que faire de Sin Cara ? La WWE a un souci. Elle ne sait clairement pas quoi faire de Sin Cara. Manifestement, elle peine à lui trouver des adversaires qui puissent s’adapter à lui, et le catcheur masqué commet beaucoup trop de botchs, le tout sans parler anglais, ce qui complique son intégration à des storylines d’un niveau convenable. La feud des masques (voir par ailleurs) aurait pu être une bonne solution, mais nous avons déjà vu que cette rivalité avait pris un tournant décisif. Hunico pourra toujours affronter Rey à son retour, mais que faire du Sin Cara Face ? La question reste posée.
LE MAUVAIS
Beth Phoenix et Natalya font un pouffe-turn : Tout est dit. Cheveux lissés, petites robes, les deux déménageuses essayaient d’adopter le look « barbie girl » en se prétendant plus jolies que les autres Divas. Mais on s’en fout ! On vous demande d’êtres des destructrices, des machines à tuer, des vraies catcheuses ! Tout ça pour qu’Eve vienne tenir tête à Beth et choquer la Glamazon… Je ne vois pas d’autre terme que le « pouffe-turn »…
Kikoolol! Kawaï! Poney!
Rien de réellement mauvais, dans ce show, donc, à part les Divas. Smackdown ne subit pas les affres du Supershow et peut se permettre de donner un peu de temps à tous (sauf à Slater qu’on ne reverra pas de sitôt, le rouquin ayant tendance à taper dans les seringues), pour un résultat plus que correct pour ce soir, puisque nous avons eu droit à un «go home show » de bonne facture, raisonnablement solide, malgré quelques lacunes que l’on pourra oublier sans trop de difficulté…