Meet the new boss!
Same as the old boss!
The Who, Won’t get fooled again
A y est, la super conspiration est parvenue à ses fins: le malfaisant Johnny Ace est désormais en charge de Raw. On aimerait être saisi d’effroi, de dégoût ou, au contraire, de jubilation… Hélas, on est surtout décontenancé, tant toute cette affaire est empreinte de confusion. Car la plupart des premières mesures du Maître du Mal ne nous changent pas beaucoup de celles de son HHHéroïque prédécesseur.
Et comme musique d’entrée, je veux moi aussi du Motorhead. Ace of Spades, ça m’irait très bien.
Nalyse de Raw du 10 octobre
Meet the new boss!
Same as the old boss!
The Who, Won’t get fooled again
A y est, la super conspiration est parvenue à ses fins: le malfaisant Johnny Ace est désormais en charge de Raw. On aimerait être saisi d’effroi, de dégoût ou, au contraire, de jubilation… Hélas, on est surtout décontenancé, tant toute cette affaire est empreinte de confusion. Car la plupart des premières mesures du Maître du Mal ne nous changent pas beaucoup de celles de son HHHéroïque prédécesseur.
Et comme musique d’entrée, je veux moi aussi du Motorhead. Ace of Spades, ça m’irait très bien.
Nalyse de Raw du 10 octobre
De mon point de vue, le problème principal de la méta-storlyine (© Silvernights) actuelle, c’est l’opacité de la hiérarchie interne de la WWE. En temps normal, on s’en foutrait complètement, de la hiérarchie interne de la WWE. Seulement, c’est pratiquement la question centrale qui occupe tout le monde depuis des mois. Quand des heures et des heures de programmes sont dévolues à la guéguerre que se livrent quelques cols blancs pour des postes de pouvoir, la moindre des choses, si l’on veut captiver le public, est d’expliquer d’une façon on ne peut plus claire qui fait quoi, qui décide de quoi, qui est au-dessus de qui, et ainsi de suite. Sinon, le risque est grand de pédaler à vide. Et c’est bien ce qui s’est passé ce lundi, lors d’un show fondé encore plus que d’habitude sur le jeu des chaises musicales dans les bureaux luxueux de Stamford.
Exclusif : le Board of Directors de la WWE en plein travail!
Essayons de résumer ce que la WWE nous raconte en kayfabe sur son fonctionnement interne. Pour ne pas surcharger ce passage, je vais me contenter des formulations américaines, parce qu’on s’y paumerait encore plus si on y ajoutait nos dénominations bien de chez nous du type PDG ou conseil d’administration.
– Il y a Vince McMahon, Chairman de la WWE (kayfabement démis de ce poste le 18 juillet dernier).
– Il y a le Board of Directors, dont les membres nous sont inconnus.
– Il y a le poste de COO (Chief Operating Officer), détenu depuis ce même 18 juillet par Triple H.
– Il y a le poste de General Manager de Raw (régulièrement vacant, occupé depuis ce lundi par John Laurinaitis, par interim) et le poste de General Manager de Smackdown (occupé par Teddy Long). Et accessoirement un clown qui est Assistant du General Manager de Smackdown.
– Il y a le poste de Vice-President of Talent Relations (là aussi, c’est John Laurinaitis).
Il y a donc cinq niveaux de responsabilité dans la WWE kayfabe qui nous est présentée. En soi, ce n’est pas excessif, si leur subordination était clairement exprimée. Mais c’est là que le bât blesse.
Ben ouais. On sait toujours pas qui est chargé des boissons. Y a plus de Banga là!
Le 18 juillet, Triple H a informé Vince McMahon, au nom du Board of Directors, qu’il était libéré de ses fonctions de Chairman de la WWE. Ce même jour, Triple H devenait COO. En tant que tel, il allait exercer son autorité sur Raw (dénué de General Manager) et sur Smackdown (où il était le supérieur hiérarchique du GM local, Teddy Long). Il allait également s’embrouiller à plusieurs reprises avec John Laurinaitis, son subordonné et Vice-President of Talent Relations. La semaine dernière, ce dernier le poussait à organiser un vote de confiance auprès du personnel, qui se solda par un vote de « non-confiance ». Et cette semaine, Vince McMahon, de retour après trois mois d’absence à l’écran, apprenait à Triple H, encore une fois au nom du Board of Directors, qu’il était libéré de ses fonctions « à la tête de Raw », et que Laurinaitis devenait General Manager de Raw par interim, dans l’attente d’un GM permanent qui sera nommé plus tard. Michael Cole confirmait ensuite que Triple H demeurait COO, mais n’était plus le responsable de Raw.
Finance : Standard and Poors vient de dégrader la note de Triple H. Il passe de HHH à HH.
L’idée générale est relativement claire. La boule de neige lancée lors de la promo shoot de CM Punk s’est muée en avalanche. Poussé au bord de l’apoplexie par l’insolence de Punk, Vince McMahon était sur le point de faire n’importe quoi (virer Cena, vous vous rendez compte?), ce qui a incité le Board of Directors à le dégager. Triple H a alors pris les affaires en mains, mais les manigances de Laurinaitis ont fini par lui coûter son poste, au bénéfice précisément de l’enflure à la voix éteinte. Nous, les spectateurs, devons donc prendre fait et cause pour Hunter, qui s’est courageusement débattu dans tout ce merdier, et qui en plus est soutenu par les plus grandes stars du moment. Mais l’empilement de charges et fonctions diverses dans cette storyline nuit sévèrement à notre implication.
Il aurait été, me semble-t-il, bien plus judicieux de ne pas multiplier les échelons hiérarchiques. Restons simples : 1) Le boss de la WWE, c’est Vince. 2) Il est écarté, le boss c’est Triple H. 3) Il est écarté, le boss, c’est Laurinaitis. Au-dessus du boss, il y a toujours ce mystérieux Board of Directors, qui sanctionne le boss si ça tourne un peu trop au nawak. C’aurait été clair et simple. Bien plus que le tableau actuel, trop encombré pour qu’on puisse réellement suivre l’évolution.
– Il se passe quoi, là, Kaitlyn? Pourquoi que c’est qu’on fait grève?
– C’est tout simple AJ. Le présent mouvement syndical vise à peser sur le processus de prise de décision au niveau de la direction générale suite à la motion de défiance déposée par une assemblée d’actionnaires minoritaires dans le but de modifier l’organigramme de la compagnie sans tenir compte des aspirations légitimes du personnel exprimées auprès de la DRH via un courrier en trois exemplaires envoyé par recommandé et insistant sur la préoccupation ressentie par les salariés des suites de la découverte d’amiante dans les parties communes.
– Ah OK.
Là, Triple H est toujours COO de la WWE — donc il est toujours le supérieur de Laurinaitis — mais il ne peut plus intervenir à Raw, l’émission principale de la WWE, où Laurinaitis a apparemment les mains libres.
Vince McMahon a été écarté le 18 juillet du rôle de Chairman (même si son Titantron a bien annoncé « Chairman »), et on ne sait trop à quel titre il se pointe à Raw pour annoncer à Triple H que celui-ci n’est plus le COO.
Laurinaitis, Vice-President of Talent Relations, s’est fait engueuler comme du poisson pourri par HHH à Hell in a Cell parce qu’il n’avait pas bien sécurisé la salle (typiquement une fonction qui entre dans les attributions de son poste… ah ben non en fait, lui il est juste censé gérer les contrats des catcheurs).
Quand, il y a quelques semaines, Christian a menacé de porter plainte contre la WWE suite à je ne sais plus quelle embrouille, Triple H lui avait rétorqué, superbe, qu’il avait lui aussi consulté ses avocats et que les contrats signés par les catcheurs les obligeaient à catcher, faute de quoi ils pouvaient être licenciés sans la moindre compensation; mais quand, ce lundi, les catcheurs ont d’abord refusé d’entrer dans la salle, Hunter n’a évoqué aucune obligation juridique de leur part…
Le vote de confiance, tout comme le rôle de COO, était une première à la WWE, sans qu’on nous explique clairement ce que ce vote impliquait. En cas de défiance du personnel, le CCO était-il forcé de démissionner? Apparemment non, puisqu’en début de show, ce lundi soir, Hunter a fait mine de se poser la question, puis a répondu qu’il n’était pas de ceux qui abandonnent, et qu’il conservait son poste, dut-il catcher contre un balai pendant deux heures (radieuse perspective pour le public).
Dans tout ce bordel, le spectateur passe son temps à essayer de comprendre qui a le droit de faire quoi, tente d’imaginer les tenants et les aboutissants de chaque développement, et ne peut donc pas réagir avec l’enthousiasme voulu aux multiples péripéties qu’on lui narre.
– Purée, m’sieu Regal, c’est que c’est drôlement compliqué vos storylines!
– Certes, mon ami. Mais si tu n’ôtes pas immédiatement ta main du camion officiel de The Chaperone, ça ne sera plus ton problème.
En plus de cette confusion hiérarchique, ce Raw a été constellé de moments curieux. Un match de gala (Cena-Sheamus, commenté par Punk et arbitré par HHH) qui démarre et est immédiatement interrompu par la pub, avant d’être interrompu de nouveau, cette fois pour de bon, par le retour de Vince McMahon; un autre match de gala, Del Rio – Punk, lui aussi interrompu après quelques instants, cette fois par Laurinaitis, qui ordonne aux deux adversaires de faire équipe pour affronter les revenants Truth et Miz; une annonce en passant, par le même Laurinaitis, qu’au prochain ppv, Vengeance, Del Rio défendra son titre de champion WWE contre Cena — sans que la moindre explication n’ait été donnée quant à la raison pour laquelle le Marine obtient ce title shot, ce qui est d’autant plus curieux que Laurinaitis est censé le détester cordialement…
Woptain le fond d’écran de l’ordi de Jerry Lawler! Attends… c'est un poney là non?
Ajoutons un premier segment interminable, lors duquel Triple H a longtemps montré ses muscles de mâle alpha avant d’être rejoint par les trois top faces de Raw, à savoir Cena, Sheamus et Punk, venus expliquer leur absence lundi dernier lors du vote de confiance… et qui ne l’expliquèrent pas. Eh non! Vendredi déjà, à Smackdown, l’autre grand absent, Randy Orton, avait sorti une excuse moyennement valable (« Je suis un solitaire, j’aime pas les grands rassemblements, si j’avais un problème avec HHH, je le lui dirais en face ») mais qui avait au moins le mérite de coller à peu près à son personnage actuel. Cena, ce lundi, démarra en affirmant que le monde entier se demandait pourquoi il n’était pas là lors du vote de confiance lundi… et poursuivit en disant que tous les autres catcheurs l’avaient contacté pour qu’il les rejoigne, mais qu’il ne le ferait pas, qu’il avait bossé pour des tas de boss à la con, de Vince et Bischoff à Adamle et à l’ordinateur de l’AGM, et qu’il continuerait à bosser pour Triple H, car il aime le public!!! Oui OK, super, Johnny, mais la question, c’était « pourquoi n’étais-tu pas là lundi soir? » Pas de réponse.
– Je n’étais pas là lundi parce que… PARCE QUE J’AIME L’OKLAHOMA ET SON FORMIDABLE PUBLIC!!!
– T’es le meilleur, John.
Pas mieux côté Sheamus et Punk. Le premier rappela qu’il avait eu des relations plutôt tumultueuses avec Hunter par le passé, mais qu’il le respectait, blablabla, je reste. Punk abonda dans le même sens (« J’ai lancé tout ce bordel, mais je ne vais pas quitter le navire, tu peux compter sur moi, Hunter »). Et pourquoi vous pouviez pas dire ça lundi soir, les mecs?
– Je n’étais pas là lundi parce que je te respecte en tant qu’homme, fella!
– Super Sheamus, merci de cette explication qui me satisfait pleinement!
Mais le vrai problème de cette longue promo commune inaugurale, c’est les propos tenus à l’encontre du reste du roster, des fameux lâcheurs de lundi dernier. HHH expliqua qu’il était prêt, en cas de grève de ses employés, à catcher deux heures contre un balai… et qu’un balai ferait sans doute un meilleur match que la plupart des mecs rassemblés dehors. En voilà une belle manière de mettre ton roster over, champion! Notons que Hunter a également parodié les grévistes en faisant mine de fondre en larmes : « Ouin, la WWE c’est si dangereux, j’ai peur! » Sheamus, pour sa part, traita les grévistes de « bande de losers » et Punk rappela que leur boulot c’était le catch, pas le ballet, et les compara à un « rassemblement de hippies », abaissant d’un coup sa rhétorique habituellement brillante au niveau de celle d’Eric Cartman. Seul Cena ne les fustigea pas trop, mais le coup du « ils m’ont tous imploré de les rejoindre » vise aussi à démontrer que la trentaine de catcheurs grévists, c’est du menu fretin par rapport aux glorieuses stars amassées dans le ring.
– J’étais pas là lundi parce que la seule idée de me mêler à cette bande de gros merdeux qui constituent le roster de la WWE m’était insupportable!
– Comme je te comprends, Punk!
N’empêche, ils n’étaient plus que quatre, et improvisèrent donc un match Sheamus-Cena pour le fun, arbitré par HHH et commenté par Punk. On se demande s’ils avaient d’autres projets pour la suite de la soirée, où s’ils comptaient en faire un Iron man. On ne le saura pas puisqu’en plein milieu du combat apparut Vince en personne.
Tu voulais faire un match contre un balai, Hunter? Ben devine quoi… Ce balai, il est dans mon cul!
Oui, Vince fuckin’ McMahon himself, trois mois après ses émouvants adieux, est arrivé comme un pet sur une toile cirée pour… ben pour faire le coursier. « Tenez, m’sieur H, j’ai un mot du Board of Directors. Z’êtes libéré de vos fonctions à Raw, c’est Johnny Ace qui va s’en charger, allez salut. » VKM, l’ancien roi du monde, était de retour dans son royaume, non pas pour en reprendre possession, mais uniquement pour passer une info que n’importe quel autre moyen — Michael Cole aurait été tout indiqué — aurait pu transmettre. Etrange gestion de l’attente suscitée par l’absence longue durée du big boss, en vérité… On se demande aussi pourquoi Vince a assuré Hunter qu’il était déçu par la promotion de Laurinaitis : aux dernières nouvelles, Johnny Ace était l’âme damnée de McMahon, son fidèle exécutant…
Oui, tu n’es plus chargé de Raw. Stephanie trouve que tu l’aidais pas assez à la maison. Allez, rentre chez toi, y a la petite dernière qui a une gastro.
Quoi qu’il en soit, HHH s’éclipsait, et en coulisses, un Laurinaitis radieux souhaitait la bienvenue à tous les grévistes, qui rentraient en file indienne dans le stade. A ce propos, WWE.com a mis en ligne une série de photos hilarantes montrant les catcheurs qui squattaient sur le parking — des images qu’on n’a pas vues à Raw, malheureusement. N’empêche, rien que les deux Sin Cara en masques sur costumes de ville, ça valait le détour, et je ne parle même pas de la nouvelle coupe de Justin Gabriel.
– Alberto, te retourne pas mais je crois que y a un mec un peu bizarre derrière toi… Il porte un masque…
– Oune mec masqué? Ma, ça doit être un agent du patronat qui essaie discrètement de nous espionner!
Un seul homme défia ouvertement l’autorité du nouveau General Manager : John Morrison! Oui, génial, c’est enfin le début d’un push pour lui! Ah ben non : Ace lui colla immédiatement un match avec le premier heel qui lui tomba sous la main (un Christian parfait de suce-boulerie) et deux minutes plus tard, JoMo succombait à un Spear, avant d’encaisser les finishers de Ziggler, Rhodes et Swagger, histoire de rappeler que l’alliance des heels est toujours vivace, même s’ils semblent avoir obtenu satisfaction avec la mise à l’écart de Triple H.
– Et en fait, c’était qui lui?
– Ch’sais pas. P’t être un jobber de Superstars qui fuyait Brodus Clay…
– On saura jamais maintenant.
La soirée des alliés de Christian n’était pas terminée. D’abord Cody Rhodes s’incrusta dans le rematch Orton-Henry pour offrir à Randy la victoire par DQ, mais aussi une séance de World’s Strongest Slams, un Cross Rhodes et un sac en papier qui semble garantir une feud entre ces deux-là, et donc un Orton en chasse du titre Intercontinental, lequel va ainsi se trouver sérieusement reboosté.
Les voix dans la tête disent « Bordel, y a de l’écho. »
Un peu plus tard, Ziggler et Swagger, associés à leur avocat favori, affrontèrent le trio Air Boom – Mason Ryan. Les champions par équipes possèdent désormais une nouvelle musique d’entrée rien que pour eux, ce qui semble indiquer qu’ils sont là pour durer (enfin sauf si Bourne est mort, cf. plus bas). Le Gallois reçut une belle pop, normal dans cet Etat rural qu’est l’Oklahoma, où les gens savent reconnaître un beau bœuf gonflé aux OGM. Il fit aussi un peu n’importe quoi dans le ring, notamment quand il trimballa partout sans vraie idée l’enfant du pays Jack Swagger, sur lequel Bourne et Kingston ratèrent ensuite leur tacle dans le coin. Un match décousu, donc, conclu par un tombé de Ryan sur Ziggler, tandis qu’en arrière-fond Jack Swagger, d’une monstrueuse Powerbomb, défonçait pour de bon les cervicales du malheureux Evan Bourne.
Evan Bourne est le meilleur seller de la WWE. Et encore plus depuis qu’il est mort.
Entretemps, Eve et Kelly Kelly ont fourni un combat brouillon à Rosa et Tamina. Eve réalisa le pin après un joli Moonsault, mais on n’en avait cure puisque Cole était occupé à nous raconter que Laurinaitis s’était ouvert un compte Twitter. N’y allez pas, connaissant l’animal, c’est probablement un puissant virus informatique.
– T’as un compte Twitter toi, Kelly?
– Oui Yves! Mais Maxine doit encore me montrer comment faire pour mettre les photos de ma zézette dessus.
L’affable Johnny Ace faisait d’ailleurs son apparition dans la foulée pour virer, dans le ring, le bon vieux JR. Son crime : avoir, suprême ironie, abandonné Triple H la semaine précédente. Apparemment, ces deux-là se détestent depuis un bail, et l’idée était très bonne : JR est populaire, spécialement en Oklahoma, où il réside, et il fallait augmenter un peu la heat de Laurinaitis, parce que mine de rien, c’est un peu grâce à lui qu’on avait un show ce soir, sinon on était parti pour un Cena-Sheamus d’une heure et demie. Personnellement, je ne regretterai pas JR au cours des deux ou trois semaines que durera son absence. Il me semblait en pilotage automatique depuis un bon moment. Qu’on foute Regal aux comms une bonne fois pour toutes et personne ne se souviendra des Slobberknockers et autres Oh my Gawd du vendeur de barbecue.
– Dans la sagesse réside la force. Provisoire ton triomphe est.
– Kchhh… T’es viré, Yoda. Kchhh…
Et enfin, ce curieux main event : Del Rio / Punk, transformé en Del Rio – Punk / Miz – Truth par la grâce de Johnny Ace. Je reviens un instant à ma longue intro sur les prérogatives des uns et des autres. Triple H est toujours le COO et Laurinaitis est désormais General Manager de Raw par intérim. Pourquoi, alors, peut-il faire re-signer deux mecs virés par HHH? Celui-ci ne reste-t-il pas son boss? Accouru en fin de match pour sauver Punk des griffes de Miz et Truth, une fois un Del Rio peu motivé parti aux vestiaires, HHH n’a pas semblé se souvenir qu’en tant que COO il avait tout pouvoir de tout simplement revirer les deux impétrants.
D’abord, je les bute. ENSUITE, je les vire.
Et tout ça se termina par Laurinaitis et Otunga en coulisses, tout sourire, qui convenaient d’un super plan : Punk et Triple H contre Truth et Miz à Vengeance! Ouais OK les gars, c’est super machiavél… ah ben non en fait, c’est sans doute exactement ce que les faces voulaient. Cette décision, Hunter l’aurait prise lui-même avec plaisir. On ne voit pas trop ce que change le règne de Laurinaitis, en fait, et c’est un problème qui devra rapidement être résolu si Johnny Ace doit être perçu comme un heel absolu : pour l’instant, John Cena a obtenu un title shot sans rien faire pour le mériter, et Punk et Trips ont été bookés à Vengeance contre deux heels qu’ils rêvent d’exploser depuis Hell in a Cell. Moi, si je suis un casual fan, je veux bien le détester, le Laurinaitis, mais hormis le licenciement de Ross, je vois pas trop de raisons de le faire…
Kchhh… J’ai décidé qu’à Vengeance, Kelly Kelly aura son rematch contre Beth Phoenix! Kchhh… Alors, ne suis-je pas un véritable monstre? Oui, vous pouvez me huer, hahaha, je n’en ai cure! Kchhh!
Bref, je suis un peu confus à l’issue de ce show, et je pense que ça transparaît dans ce papier lui aussi quelque peu mal foutu. Les choses bougent à Raw, y a de la vie, mais le tableau global est encore bien flou… Un peu de clarification dans les semaines à venir ne fera pas de mal.
En conclusion, je vous offre cette vignette à laquelle je vous défie de trouver une légende ne comportant de référence ni aux flatulences, ni à l’herbe qui fait rire.