Hey lady–you got the love I need
Maybe more than enough.
Oh Darling… walk a while with me
You've got so much…
Led Zeppelin, Over the Hills and Far Away
Deuxième show weekly de la Ring of Honor sous la propriété de Sinclair Broadcast Group. Alors on est gentil, on commente, on like et on share parcque la ROH est encore une jeune fédération qui cherche son chemin.
Ça va finir par rentrer dans vos p'tites têtes ou bien ?
Nalyse ROH du 1er octobre
Hey lady–you got the love I need
Maybe more than enough.
Oh Darling… walk a while with me
You've got so much…
Led Zeppelin, Over the Hills and Far Away
Deuxième show weekly de la Ring of Honor sous la propriété de Sinclair Broadcast Group. Alors on est gentil, on commente, on like et on share parcque la ROH est encore une jeune fédération qui cherche son chemin.
Ça va finir par rentrer dans vos p'tites têtes ou bien ?
Nalyse ROH du 1er octobre
A l'image du show de la semaine précédente, le nouvel épisode des aventures de la Ring of Honor proposait deux matchs entrecoupés d'une vingtaine de minutes de promos et de publicités pour le nouveau site internet de la fédération.
Il est vrai qu'on peut râler sur cette durée un brin excessive alors que le show ne fait qu'une heure (cinquante minutes si on enlève les pages de publicité) et que dans un format identique on avait droit à trois voire quatre matchs sur HDNet.
Mais il faut bien comprendre quelque chose. Le nouveau weekly n'en est encore qu'à ses balbutiements. Et tel un jeune adolescent prépubère qui découvre qu'il a des boutons sur le pif et des poils au derche, la ROH se cherche encore. Elle doit trouver le bon compromis entre le "wrestling matters" si cher aux yeux des fans hardcore et le côté "mainstream" afin de toucher un nouveau public pas forcément habitué à voir des matchs de catch de trente minutes.
Il y eut donc deux matchs. Le premier opposa Mike "The Prodigy" Bennett à Jimmy Jacobs. Le premier était accompagné de son entraîneur "Brutal" Bob Evans, et le second par Steve Corino. J'évoque vite fait les accompagnateurs car ils n'eurent aucun rôle pendant le combat. Ce qui est surprenant de la part de Bobby Evans.
Le regard inexpressif de Bennett à un "je ne sais quoi" pour paraphraser une des plus grandes stars du monde du catch.
Le match prit du temps avant de réellement démarrer. Les deux adversaires se tournèrent autour et Jacobs en profita pour se moquer des compétences en matière de lutte de son opposant. Ce qui provoqua les inévitables chants:" YOU CAN'T WRESTLE!" de la part du public. Les deux lutteurs s'échangèrent ensuite quelques politesses lorsque Jacobs envoya Bennett dehors avec une Hurricanrana.
Jacobs voulut ensuite se jeter sur le Prodigy en s'appuyant sur la troisième corde mais son adversaire esquiva et il s'aplatit alors au sol. Heureusement pour lui, Bennett le ramena gentiment dans la zone de vérité avant de lui infliger un Bodyslam en tout bien tout honneur.
Au final le Prodigy remporta le match mais ne convainquit point l'assistance une fois de plus. Et malgré les cabrioles de Jacobs (notamment une jolie figure où il réalisa un neckbreaker après avoir pris appui sur le turnbuckle), le combat ne fut guère envoûtant. Bennett l'emporta donc après avoir contré un saut depuis la troisième corde. Il saisit alors Jacobs par le pantalon et lui écrasa le dos au sol avant de faire le tombé.
– Allez copain. Viens j'te file un coup d'main.
– Heu…
– Ben quoi tu ne me fais pas confiance ?
– Ben c'est-à-dire tu viens juste de me briser la colonne et de me donner mal au crâne donc je me méfie un peu.
– Pfff… Fags !
Si le match ne fut guère emballant la suite fut un peu plus intéressante. Bennett serra la main de son adversaire encore au sol, chose rare pour être soulignée, tout en ébouriffant les cheveux de Corino comme on le ferait à un gamin de quatre ans. Ce geste, il est vrai, malheureux, faillit bien mettre le feu aux poudres mais Corino fut retenu par Jacobs qui laissa Bennett retourner aux vestiaires.
Il faut signaler qu'il y a un certain contentieux entre Corino et Bennett depuis quelques mois. Corino reprocha à plusieurs reprises le comportement hautain de Bennett qui se contenta à chaque fois de hausser les épaules.
Les deux eurent ensuite une feud que Bennett remporta avant de voler vers d'autres cieux.
Le second match de la soirée fut, en revanche, bien plus entraînant. Déjà l'affiche faisait rêver, puisqu'il s'agissait du match pour le titre TV mettant aux prises le champion El Generico à Jay Lethal. Oui il s'agit du fameux match enregistré le 13 août dernier et qui vit la victoire de Lethal.
Faut dire aussi que non seulement El Generico est roux, mais en plus il est canadien ! Forcément ça n'aide pas.
Même si le résultat était connu ça n'empêchait pas de voir comment Black Machismo allait se débrouiller pour conquérir son premier titre à la ROH. D'autant que le match dura vingt bonnes minutes et fut d'une qualité appréciable.
Très vite, les deux lutteurs imposèrent un rythme assez soutenu. Lethal se distinguant en emprisonnant pendant un certain temps son adversaire avec une prise de soumission, et le Generic Luchador envoya son adversaire voir s'il y était en ringside après une série de Arms Drags avant de réaliser un Suicide Dive sur le pauvre Lethal qui n'en demandait pas tant. Les deux catcheurs montrèrent également plusieurs marques de respect en se serrant la main à plusieurs reprises.
Un match plein de suspense qui atteignit la limite de temps de quinze minutes. Alors là je me permets de pousser une gueulante car, si la limite de temps est une pratique courante à la ROH, annoncer un match de quinze minutes alors qu'il reste dix-neuf minutes de show c'est un peu prendre le téléspectateur pour une buse. D'autant que l'annonceur révèle qu'il ne reste plus beaucoup de temps, on peut être sûr que le math va se finir sur un no-contest et qu'on va voir Cornette débouler dans la seconde en beuglant sur son micro que le match doit rependre et qu'on aura droit à un vainqueur.
Et encore vous n'avez pas tout vu ! Pour le prochain PPV on coupera l'antenne au début du main event histoire de rendre un hommage appuyé à la WCW. Histoire de faire un truc un peu vintage.
Ben c'est exactement ce qui se passa. Le match s'acheva sur un no-contest, faute de temps. Le public et les catcheurs râlèrent pendant que l'arbitre répondait par des haussements d'épaules. Puis Cornette déboula tout en braillant que le match reprenait et qu'il y aurait un vainqueur.
Donc c'est bien beau tout ça mais il ne restait que trois minutes de show donc il fallait faire vite. El Generico et Lethal haussèrent donc le ton. Le Luchador masqué prépara son Brainbustaaa mais il se fit contrer, ce qui permit à Lethal de le frapper avec la Diving Elbow Drop si chère à Randy Savage. Cependant ce ne fut pas suffisant pour obtenir la victoire. Generico se releva et faillit bien reprendre le dessus mais il en fut quitte pour un superkick en pleine poire suivi d'un Mic-Check décisif.
Lethal remporte donc la ceinture TV. Ce qui est normal car c'est le catcheur le plus connu médiatiquement parlant de la midcard. Ou le plus connu parmi les disponibles, car il faut bien prendre en compte que Haas et Benjamin animent le main-event de la division par équipes et qu’Homicide ainsi que Rhino sont occupés ailleurs (la feud The Embassy vs Homicide).
Et puis Lethal est jeune (26 ans) il devrait pouvoir aller très loin avec cette ceinture. Quant à El Generico, espérons que la perte du titre signifie qu'il va retrouver Kevin Steen pour un remake de la feud de 2010.
I believe I can flyyy. I believe I can touch the skyyy.
Voilà pour la partie "wrestling" qui dura bien une demi-heure (sur 50 minutes de show c'est pas mal). Passons maintenant à la partie "entertainement". Enfin quand je dis "entertainement", faut pas s'attendre non plus à voir débarquer des divas à moitié à poil accompagnées de nains lubriques velus et de clowns portant dignement des tartes à la crême hein. Ce n’est pas la WWE ici.
Donc quand je dis "entertainement" imaginez le Docteur D'Enfer quand il ordonne "d'activer le la-ser".
Toi, tu es un ersatz de méchant, tu es un semi-méchant, tu es la sucrette du mal, vois-tu ?
Le show s'ouvrit sur une promo de la Wrestling Greatest Tag Team accompagnée de Jim Cornette. Haas et Benjamin expliquèrent qu'ils en avaient un peu marre du comportement des Briscoe et qu'ils n'avaient toujours pas digéré l'attaque qu'ils avaient subie à Best in the World en juin dernier.
Petit rappel des faits: la WGTT défend ses ceintures contre les All Night Express, les Kings of Wrestling et les frangins Briscoe dans un match à élimination. Les Briscoe sont les premiers à se faire sortir (par les ANX). Leur déception est grande, aussi reviennent-ils après le match passer leurs nerfs sur Haas et Benjamin qui venaient de conserver brillamment leur bien.
Les champions par équipes en ont donc gros sur la patate et sont même prêts à mettre leurs ceintures en jeu pour en finir avec les deux rednecks.
Cornette expliqua alors que donner un title shot aux Briscoe serait vu comme une récompense pour leur comportement qui est pourtant inqualifiable. D'autant qu'ils ont reçu une amende de 5 000$ suite à leur agression ce qui est bien suffisant.
Ecoute Jimbo. Nous on s'en fiche de leur fric. Ce qu'on veut c'est leur foutre une raclée. Puis 5 000$… t'as vu comment ils sont fringués ? Tu l'auras jamais ton pognon, bro'.
Les deux anciens disciples de Kurt Angle devront donc attendre encore un peu avant de pouvoir en découdre enfin avec les Briscoe. Mais ne vous inquiétez pas, ce match devrait bien avoir lieu pour le plus grand bien de tous.
Passons rapidement sur le Focus On, qui fut consacré à Mike Bennett juste avant son match. Bennett affirma une nouvelle fois qu'il était le meilleur catcheur et que son entraîneur le poussait vers le haut. Rien d'intéressant en somme.
Plus intéressant en revanche fut le segment Inside ROH consacré à Eddie Edwards et à l'origine de son surnom "Die Hard".
Edwards nous indiquant subtilement où son cerveau est situé.
Edwards s'était blessé au coude en 2009 lors d'un show à Boston après une réception mal négociée sur une chaise. Cet incident lui laissa une grosse marque au coude mais causa surtout une fracture. Il devait subir logiquement une opération mais il avait un match de prévu le lendemain à New York. Et pas n'importe quel match puisqu'il s'agissait du Ladder War contre Kevin Steen et El Generico pour les titres par équipes (Edwards était alors avec Davey Richards). Il fit néanmoins tout le match avec un plâtre. Les American Wolves l'emportèrent grâce à Richards mais Edwards n'avait pas été en reste malgré tout.
Edwards alla ensuite se faire opérer. Il devait être absent six mois mais parvint à revenir au bout de 9 semaines d'absence seulement. Les fans commencèrent alors à chanter le nom de "Die Hard" afin de lui rendre hommage.
D'ailleurs je vous conseille fortement ce Ladder War mettant aux prises les American Wolves (Richards et Edwards) à Steenerico (Kevin Steen et El Generico) pour les titres par équipes. Un grand moment de l'histoire de cette fédération.
La seconde partie fut consacrée à une rapide interview séparée de Davey Richards et de Roderick Strong. Les deux doivent se retrouver prochainement pour une nouvelle explication qui devrait ravir les smarks et durer trois plombes.
En plus ils s'adorent tellement les deux.
Pour le reste le discours fut très classique à base de "ouais on ne peut pas se blairer mais on se respecte". Du très basique en somme qui nous montre une fois de plus que si ces deux-là ne sont pas complètement des manches sur un ring, ce sont en revanche des tanches au micro.
Et c'est sur cette dernière remarque que je vous laisse. Stay safe, don't try this et tout le tintouin !!
Ouf ! Je peux enfin porter cette ceinture sans que cette andouille ne me fasse chier.