Le VRAI Supershow

I'd rather be hated for who I am, than loved for who I am not.

Kurt Cobain

 

Comme à son habitude, Smackdown nous a servi un épisode très agréable à suivre, avec un go-home show très bien construit, mettant en valeur l'ensemble des participants du pay-per-view qui approche, grâce à des matchs de qualité et des promos du même tonneau, le tout dans une ambiance de rêve, notamment grâce à un invité de marque qui a été tout simplement parfait.

 

 

Bon, par contre, pour le haka, on est d'accord, c'est pas encore ça…

 

 

Nalyse de Smackdown du 16 septembre

 

 

I'd rather be hated for who I am, than loved for who I am not.

Kurt Cobain

 

Comme à son habitude, Smackdown nous a servi un épisode très agréable à suivre, avec un go-home show très bien construit, mettant en valeur l'ensemble des participants du pay-per-view qui approche, grâce à des matchs de qualité et des promos du même tonneau, le tout dans une ambiance de rêve, notamment grâce à un invité de marque qui a été tout simplement parfait.

 

 

Bon, par contre, pour le haka, on est d'accord, c'est pas encore ça…

 

 

Nalyse de Smackdown du 16 septembre

 

 

Le show bleu se déroulant cette semaine à Toronto, le public eut la joie de revoir l'enfant du pays, Edge, venu enflammer les fans venus tant pour le show que pour la simple présence de la Rated-R Superstar. Et on peut les comprendre: après sa retraite forcée pour raison médicale, c'est toujours avec beaucoup de plaisir et d'émotion que je revois Adam Copeland sur mon écran, tant le bonhomme semble sympathique.

 

La WWE a fait un joli cadeau à Edge, car celui-ci n'allait pas avoir seulement le rôle de Guest Host du show comme n'importe quel invité de passage, mais elle lui a également confié rien de moins que le main-event du show! Pas question de match bien sûr, mais d'un épisode exceptionnel du Cutting Edge où l'Ultimate Opportunist a invité le champion du monde poids-lourds Randy Orton et son challenger Mark Henry. L'annonce de ce main-event a fait l'effet d'une bombe, et personne ne voulait alors manquer cette confrontation au sommet! Mission parfaitement accomplie donc par les bookers, qui ont réussi à captiver leur audience dès le début du show.

 

Mais le début de l'épisode de cette semaine n'a pas seulement consisté à faire cette annonce, loin de là. Edge en a profité pour faire un discours assez émouvant, car empli de sincérité, sur les beaux souvenirs qu'il a eu tout au long de sa carrière et spécialement à Toronto, sa "hometown", là où il a entre autres gagné son premier titre, celui de champion Intercontinental. Et c'est justement le propriétaire actuel de cette ceinture qui interrompit Edge et lança le véritable coup d'envoi du show. Cody Rhodes arriva donc, flanqué de ses sbires distributeurs de sacs en papier, et s'en prit verbalement à Edge. Confrontation somme toute classique entre le fantôme de l'arena et le grand blond, le Heel reprochant au Face cette ignoble faiblesse qu'est l'attachement aux fans. Rhodes offrit même un sac à Edge, tant il avait honte de lui. Le Canadien répondit avec classe, et déclara qu'il préférait quitter le ring avant de s'endormir devant le discours lénifiant de Rhodes. Cela n'arrêta pas le champion Intercontinental qui s'en prit alors au public, intimant l'ordre à plusieurs personnes du premier de mettre un de ces fameux sacs en papier sur la tête… Avant de se prendre une droite de la part d'un spectateur portant justement un de ces sacs!

 

 

Ah ben ça alors! Je me demande bien qui peut être le mystérieux agresseur de Cody Rhodes! Qui peut bien être cet homme musclé qui a une place au premier rang et autour duquel est formé un cordon de sécurité par le staff de l'arena?

 

 

C'est en effet sans vraie grande surprise, mais avec joie que l'homme ôta son sac pour dévoiler son visage, nous montrant un Ted DiBiase déterminé à ne plus être l'esclave de son ancien partenaire. Le Million Dollar Son appliqua un beatdown dans les règles à Cody Rhodes, l'envoyant valdinguer dans les barrières de sécurité avant de lui coller un Dream Street au centre du ring. Rhodes parvint cependant à fuir avant que Ted ne le coiffe d'un sac, mais une chose est sûre: la guerre est déclarée entre les deux hommes, et ça va être violent! Pour être honnête, je n'ai jamais été très intéressé par le personnage de Ted DiBiase: il fait correctement le boulot sur le ring, pas de souci sur ce plan, mais lui ne m'a jamais marqué que ce soit par ses attitudes, son jeu avec le public ou ses promos. Cela dit, la perspective d'une feud DiBiase/Rhodes me plaît, non seulement parce qu'elle promet de jolis matchs autour du championnat Intercontinental, mais aussi parce que si Ted tire bien son épingle du jeu, son Face-turn peut rencontrer enfin le succès et lui permettre de ne plus végéter en lowcard. Qu'il se trouve enfin une gimmick qui le mette convenablement en valeur et qu'il vire sa musique d'entrée immonde, et tout ira pour le mieux. En attendant, ce segment a permis de rappeler qu'il n'y a pas que le programme du championnat du monde poids-lourds à Smackdown qui vaille la peine d'être suivi, et offre une histoire logique pour organiser le combat pour le titre Intercontinental à Night of Champions, vite fait bien fait.

 

 

Ted est déterminé à ce que cette storyline soit un succès. Il le sait, ce Face-turn, c'est sa dernière chance avant d'être envoyé à NXT se battre contre Derrick Bateman. Et la seule idée de retourner à NXT lui donne envie de vomir, comme vous vous en doutez.

 

 

Car si Smackdown doit assurer le spectacle et la continuité de ses histoires, cet épisode en tant que go-home show a également pour mission de vendre le pay-per-view diffusé deux jours plus tard. Et la mission fut pleinement remplie, que ce soit pour le titre Intercontinental comme je viens de l'écrire, mais aussi pour deux autres ceintures qui ont bien besoin d'être mises en valeur. Commençons par le cas de la ceinture au papillon. Comme vous le savez, la division féminine est toujours aussi moribonde, malgré les efforts récents des Divas of Doom. Cette semaine dans le show bleu, Beth Phoenix, accompagnée comme il se doit par Natalya, affronta la pauvre petite AJ, venue avec la belle Kaitlyn. Évidemment, rien de révolutionnaire n'eut lieu encore cette semaine, et Beth disposa de la brindille AJ en deux temps trois mouvements, avant de la clouer au sol d'un bon gros Glam Slam. La lueur d'espoir se produisit après ce squash, car Beth fut autorisée à prendre le micro, annonçant la fin du conte de fées et du règne des petites princesses et promettant de faire subir le même sort à Kelly Kelly à Night of Champions… Bon, OK, rien de bien original encore une fois, mais il est assez rare de voir les Divas avoir accès au micro, donc ça fait toujours plaisir de voir une storyline féminine connaître un développement, aussi basique soit-il. Espérons seulement que le changement annoncé par les Divas of Doom ait bien lieu un jour, et surtout qu'il soit bien mené…

 

 

D'ailleurs j'y pense: si je gagne à Night of Champions, tu ne m'auras servi à rien Natalya… Sois gentille, refais un Face-turn vite fait bien fait histoire que j'ai une rivale à ma hauteur.

 

 

Autre titre bien vendu lors du show bleu cette semaine, celui du championnat par équipe, Smackdown voyant débarquer en son sein Air Boom et leurs challengers, R-Truth et le Miz. Raw a vu Mizanin et Kofi Kingston s'affronter, avec une victoire du Heel à la clé, Smackdown a donc logiquement été le terrain de la revanche opposant l'autre moitié des protagonistes de cette lutte pour les ceintures de cuivre. "Logiquement" est un terme qui peut choquer quelques lecteurs, puisque tout ce beau monde appartient au roster rouge, et que Smackdown, contrairement à Raw, n'applique pas (heureusement) la formule des supershows. À ceux donc que la tenue de ce match a pu gêner, je rappellerais donc que le titre par équipe pouvant se défendre dans les deux shows principaux, je ne vois pas de problème à ce que les champions, mais aussi leurs challengers, même s'ils font partie de Raw, aillent faire un tour à Smackdown pour se battre, histoire de donner envie aux membres du roster bleu de s'attaquer à ce titre et de se faire une idée du niveau de la concurrence de plus près, plutôt que de devoir se contenter de regarder les matchs dans le show d'en face.

 

L'entrée de Truth fut l'occasion d'un remix hilarant, le rappeur s'étant décidé à chanter de nouveau pendant son entrée, mais Heel oblige, en remplaçant l'entraînant What's Up? en un "You suck!" Jubilatoire, accompagné d'un Miz lui aussi très drôle. Sur le match en lui-même, opposant donc le virevoltant Evan Bourne au paranoïaque R-Truth, pas grand-chose à dire, si ce n'est qu'il fut très agréable à regarder. Kofi Kingston et le Miz se livrèrent en parallèle au combat à une bonne joute verbale à la table des commentaires, le Heel moquant le style vestimentaire de Kofi indigne selon lui d'un vrai champion, ce qui pour le mark de CM Punk que je suis a trouvé un écho qui a rendu cet échange particulièrement savoureux! Sur le ring, Bourne ne démérita pas, mais son arme fatale, le Shooting Star Press, fut esquivé par Truth qui plaça son propre finisher (l'espèce de Paydirt si je ne me trompe pas) pour la victoire. Les Heels remportent donc deux victoires individuelles sur les champions en titre et partent plus que confiants pour leur match à Night of Champions. Voilà qui crédibilise la menace de la paire Awesome Truth, et qui devrait par conséquent rendre la victoire d'Air Boom au pay-per-view d'autant plus réjouissante… En tout cas, encore une fois, ce match a parfaitement rempli son boulot en donnant envie de voir la fin de l'histoire sur le ring de Buffalo.

 

 

Le saviez-vous? Il suffit de traduire littéralement le remix de R-Truth pour faire sauter le PG de ce show.

 

 

Bien sûr, la hype la mieux vendue concerna l'affiche du championnat du monde poids-lourds, mais si un go-home show doit donner envie d'acheter le pay-per-view, il faut aussi penser à faire avancer les autres histoires. Et c'est là la grande force de Smackdown, qui parvient à donner une cohérence, et surtout du temps d'antenne à tous les étages de sa carte, là où Raw privilégie son main-event… et celui de Smackdown. Avant le Cutting Edge donc, le show bleu a consacré du temps à sa lowcard et à sa midcard. Les bookers ont ainsi pu consolider le Face-turn du Great Khali, en l'opposant cette semaine à Heath Slater, qui a vraiment une musique d'entrée qui m'a fait penser à un rip-off mal exécuté d'un mauvais cover du générique des Experts Miami. Khali commença son œuvre de destruction sur le rouquin, quand Jinder Mahal intervint pour invectiver le géant en hindi, vraisemblablement pour lui reprocher sa trahison de la semaine dernière. Mahal monta sur le ring pour tabasser son beau-frère, aidé par Slater ravi d'avoir un peu d'aide, mais évidemment le géant sans genoux disposa facilement des deux hommes. On s'oriente donc apparemment vers une rivalité entre les deux Indiens, ce qui me convient tout à fait, même si sur le ring ça ne s'annonce pas extrêmement folichon… J'espère juste que Jinder Mahal, dont j'adore les mimiques de psychopathe, parviendra à sortir grandi de cette histoire et non pas enterré avant d'être remercié.

 

Un peu plus haut dans la carte, un match qui m'a eu l'air de tomber un peu de nulle part: Wade Barrett et Christian contre Sheamus et Justin Gabriel. Certes, le Celtic Warrior a déjà eu maille à partir avec les deux Heels, mais aucune raison valable n'a été donnée sur une association entre le perfide Anglais et le chouineur en chef de Smackdown (qui juste avant avait encore essayé de convaincre Edge de lui obtenir un nouveau title-shot), et encore moins sur celle entre le Pale Rider et le Springbok volant. Au passage, Justin Gabriel a vraiment une musique d'entrée solo pourrie, digne de la musique d'une boîte de nuit de seconde zone dans un mauvais film futuriste de série B des années 80. Bref, après une légende celte pas drôle de Sheamus (je connais un auteur de vannes qui mérite un bon gros Brogue Kick), le match pouvait commencer. C'est la formule classique qui a été choisie, avec un Justin Gabriel qui a subi en bon Face en péril les assauts des deux Heels avant le hot tag, l'arrivée de Sheamus le sauveur tabassant les méchants, et d'un combo Brogue Kick/450° Splash sur le pauvre Barrett qui donna la victoire aux gentils. On notera après le match la tension entre un Christian amer et un Sheamus chaud pour un deuxième round, annonçant peut-être une rivalité entre les deux hommes, histoire de les faire patienter avant de monter à l'étage supérieur.

 

 

En tout cas, en quart de finale, je pense que le XV du Trèfle part favori, mais là n'est pas la question.

 

 

En ce qui concerne Wade Barrett par contre, le bilan est moins réjouissant: c'est lui qui subit le tombé, et dégringole un peu plus dans la hiérarchie, sans bruit. Quel avenir pour l'ancien disciple de Chris Jericho? J'espère une réactivation de la rivalité entre lui et Daniel Bryan avec pour enjeu la mallette bleue de l'American Dragon, comme beaucoup. Et ça tombe bien, car Bryan vient de libérer son carnet de bal. En effet, cette semaine Mr Money In The Bank affrontait Sin Cara, pour se venger du comportement heelesque du ranger bleu de la semaine passé, ce dernier tabassant Bryan après leur match. C'était donc l'heure de la revanche, et Daniel était décidé de ne pas laisser l'affront qu'il avait subi la semaine dernière (il a été piégé par son propre LeBell Lock par Sin Cara, pour rappel). Mais toute cette détermination ne suffit pas, le Mexicain se révélant particulièrement retors, s'attaquant sans relâche à la jambe gauche de Bryan et alliant ses dons d'acrobate à une fourberie sans pareille… Daniel Bryan eut quand même sa revanche puisqu'il remporta la victoire, mais elle eut un goût très amer, car il l'obtint par disqualification. Pendu la tête en bas au coin du ring, Sin Cara laissa parler sa rage et s'acharna sur le vegan, sans tenir compte des avertissements de l'arbitre. C'est alors que le coup de théâtre que tout le monde attendait arriva: la musique de Sin Cara retentit… Et un nouveau vengeur masqué débarqua, pour mieux se confronter à son double négatif! Les deux luchadores sans visage s'opposèrent sans un mot, et s'affrontèrent dans un duel de pop remporté par le Sin Cara Face (un plus petit que l'autre), provoquant le départ du Sin Cara Heel. C'est le début d'une guerre des clones qui s'annonce pour Smackdown, et je suis impatient de voir le catcheur sans visage et son doppleganger s'affronter sur le ring! Juste une chose: qu'ils virent une bonne fois pour toutes cet éclairage inutile lors des combats de Sin Cara ou de son jumeau maléfique!

 

 

Prepare for trouble, and make it double!

 

 

Reste donc à parler du championnat du monde poids-lourds. Au début de la soirée, avant de se faire surprendre dans une situation compromettante avec Aksana par Trish Stratus, Teddy Long avait confié à son assistant Zack Ryder la délicate mission de faire preuve d'autorité envers Randy Orton et Mark Henry, et leur rappeler que le General Manager a instauré une interdiction de contact physique entre les deux hommes pendant le Cutting Edge, sous peine d'annuler le match prévu à Night of Champions. Voilà qui confirme que la même interdiction décrétée par Ryder la semaine dernière (et absolument pas respectée, d'ailleurs) n'avait apparemment aucune légitimité. Le Long Island Iced Z se débarassa de la patate chaude (on peut le comprendre, après sa dernière rencontre avec Mark Henry) en relayant l'ordre de Long à Edge un peu plus tard en coulisses. Avec une telle interdiction en vigueur, on allait donc s'orienter vers une fin d'émission sous forme de joute verbale, ce qui au vu des talents d'orateur d'Orton et de Henry était une perspective qui me décevait un peu, je dois bien l'avouer.

 

 

Kssssss…

 

Grrrrrr…

 

Mouaip… On n'a pas le cul sorti des ronces, là.

 

 

Mais c'était sans compter sur le talent d'Edge, qui mena son talk-show d'une main de maître. Il commença son Cutting Edge en mettant formidablement en valeur les titres de champion qui en avaient bien besoin. Le Canadien a rappelé à tous à quel point détenir une ceinture était un but ultime, un objectif prestigieux que tout lutteur doit rêver d'atteindre, et ça fait du bien à entendre. Orton et Henry firent alors leur entrée, et Edge entra alors dans le vif du sujet: le match pour le titre de champion du monde poids-lourds. Deuxième bon point pour Edge, ce dernier n'a pas joué au Face consensuel, loin de là, et a su appuyer là où ça fait mal tant sur Henry que sur Orton. Il essaya en effet de faire douter la Vipère en rappelant à quel point son challenger était devenu une machine de destruction redoutable, ayant mis sur la touche Kane et le Big Show (excusez du peu). Loin de se démonter, Orton répéta qu'il n'avait pas peur et qu'il quitterait Buffalo avec la ceinture sur les hanches. Edge provoqua alors Mark Henry, mettant carrément de l'huile sur le feu en lui rappelant son palmarès assez décevant pour quelqu'un de son gabarit (un seul titre majeur, et encore, il s'agit du titre ECW), et ajouta d'un air narquois que s'il n'a jamais obtenu de titre majeur, c'est peut-être parce qu'il n'a pas le niveau pour être parmi les grands noms de la fédération. Henry accepta le coup relativement de bonne grâce, avant de jurer que les choses allaient changer à Night of Champions.

 

C'est alors qu'Edge marqua un troisième bon point, cette fois-ci en montrant qu'il n'avait pas changé et qu'il était resté l'Ultimate Opportunist que nous aimons. Il quitta le ring lentement tout en rappelant la "No Contact Rule" de Long qui régnait sur le Cutting Edge alors que la tension entre Orton et Henry était à son paroxysme… avant de mettre officiellement fin à son talk-show. Jolie feinte d'Edge qui lui permet d'offrir au public et à Orton et Henry ce qu'ils veulent: un bonne vieille bagarre! Une fois le feu vert d'Edge donné, ça n'a pas loupé, les deux hommes bondirent l'un sur l'autre avec une rage démesurée, pour la plus grande joie des spectateurs. Long, dépassé par les événements, envoya la Jobber Squad pour séparer le champion et son challenger, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils eurent beaucoup de mal: rien que Mark Henry parvint à se débarrasser d'une demi-douzaine de catcheurs d'un seul mouvement, les jobbers volant alors dans tous les sens! Avec une telle démonstration de puissance, si Henry perd à Night of Champions (ce que je ne souhaite pas, surtout après avoir vu cette scène), j'ose espérer qu'Orton ne se sera pas contenté d'un seul RKO… Le show se conclut par le triomphe de Mark Henry, qui non seulement mit hors d'état de nuire le Jobber Squad de Long, mais neutralisa Orton d'un World's Strongest Slam suivi d'un énorme (sans mauvais jeu de mots) Splash, avant de poser avec la ceinture de champion et Orton à ses pieds, inconscient…

 

 

– Engagez-vous, rengagez-vous, qu'ils disaient…

– Tais-toi Trent, tu vas le faire revenir!

 

 

Bref, encore une fois, Smackdown nous a servi un spectacle formidable, qui a su poursuivre brillamment sur sa lancée tout en donnant envie de suivre le pay-per-view qui approche. Tous les étages de la carte ont eu leur dose d'exposition, de la lowcard (Khali/Mahal) au main-event en passant par la midcard (los Sin Caras, Rhodes/DiBiase, Sheamus/Christian, peut-être Barrett/Bryan) et même les Divas. Un spectacle de qualité, avec des histoires intéressantes à tous les niveaux de la hiérarchie, voilà bien une chose que Raw n'arrive pas à faire depuis quelques semaines, le show rouge étant presque entièrement focalisé sur sa storyline principale, quitte à négliger son titre majeur (un comble!), tout en rameutant le roster de Smackdown inutilement et en laissant des miettes à sa midcard pourtant talentueuse (le sort réservé au titre de champion des États-Unis en est l'exemple le plus frappant), quand elle a la chance d'avoir du temps d'antenne le lundi. Voilà pourquoi, encore une fois, Smackdown a prouvé qu'il méritait bien plus le titre de super show, aux dépends d'un Raw qui se disperse un peu trop. Alors vive Smackdown, et bon pay-per-view à tous!

 

 

T'inquiète pas pour ça, il sera bon!


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