Ça a débuté comme ça

OMG Kevin Nash WTF, thought he was dead LOL

 

La petite soeur de CM Punk par SMS après Summerslam

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où ça a débuté comme ça.

 

 

– Destinée,
On était tous les deux destinés
À voir nos chemins se rencontrer.

 

 

Nalyse du RAW du 15 août

 

OMG Kevin Nash WTF, thought he was dead LOL

 

La petite soeur de CM Punk par SMS après Summerslam

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où ça a débuté comme ça.

 

 

– Destinée,
On était tous les deux destinés
À voir nos chemins se rencontrer.

 

 

Nalyse du RAW du 15 août

 

 

Oui, t'as bien lu : « Ça a débuté comme ça. ». J'espère que tu as noté l'allusion à la première phrase d'un des plus grands romans français. Si tu as plus de vingt ans et que ce n'est pas le cas, c'est que tu as peut-être raté ta vie, l'ami. Rattrape-toi vite avant de penser que tu l'auras complètement foirée en n'ayant pas de Rolex à cinquante ans. Utilise Google avec David Otunga, Facebook ou Twitter avec Zack Ryder. Demande à un ami. Utilise le 50/50. Démerde-toi. Fais-le. C'est un conseil. Tu ne regretteras pas le voyage. Mais bon, c'est pas le propos de l'article. L'objectif de ce titre, c'est juste de te faire comprendre qu'un récit génial peut commencer avec du banal et qu'un truc tout pourri démarre parfois avec quelque chose de plutôt bien.

 

Histoire de quitter définitivement le champ de la littérature, tout ça se rapporte au récit que la WWE nous a raconté depuis deux jours. Le chapitre deux du Summer of Punk s'est refermé à Summerslam avec la victoire de CM Punk et le nouvel épisode a commencé juste après par l'intervention de Kevin Nash quelques secondes plus tard. Et quelle que soit l'opinion de chacun, dimanche soir, à propos de cet angle impromptu qui faisait office de cliffhanger, le Raw de ce lundi était là pour répondre à quelques unes des nombreuses questions qui s'étaient présentées durant les dernières minutes du Pay per View.

 

 

Tu es une vieille gloire du passé de plus de 50 ans avec 20 kilos à perdre ? Même la TNA ne veut plus de toi ? Tout semble désespéré pour ton avenir ?

Pas de problème, la WWE est là !

 

 

Inutile de vous confier que cette idée qui consistait à rajouter l'ex-Diesel à cette storyline ne me plaisait pas vraiment. Notamment parce que celui qui était connu sous le nom de Big Daddy Cool n'est plus forcément aussi cool que ça quinze ans après et qu'il est de surcroît devenu Big dans le pire sens du terme, celui qui signifie qu'il a de plus en plus de peine à enjamber les barrières de sécurité pour effectuer un run-in.

 

Mais qu'importe, c'est finalement accessoire tout ça, on y reviendra plus tard et ce n'est surtout pas le plus important. Le point essentiel et crucial de l'angle qui vient de se terminer, c'est qu'une fois n'est pas coutume, il avait mis le titre de champion au centre même de la WWE. Et ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé. A Wrestlemania cette année, par exemple, l'enjeu du titre n'était qu'une partie du main-event, aussi importante que la présence du Rock. L'an dernier toujours à Mania, la quête de la ceinture s'était fait voler la vedette (au sens propre du terme, la place qui termine le show) par le Streak vs Career entre l'Undertaker et Shawn Michaels. L'automne dernier, la bataille pour le championnat était à l'arrière plan de la storyline entre John Cena et le Nexus Originel. Et ce n'est vraiment que depuis qu'a commencé le Summer Of Punk version WWE que le titre de champion a repris l'importance qu'il aurait toujours dû avoir au sein d'une compagnie qui commence chaque show par un segment video qui utilise les termes « a maker of champions ».

 

 

D'ailleurs, c'est pas pour rien qu'il ya marqué Best In The World sur ce Titantron.

 

 

C'est dans cette perspective-là, celle qui insiste sur la primauté du titre, que le début du show m'a fait un peu bondir de rage puisqu'il a commencé avec Triple H, alors qu'à mon sens il aurait dû commencer avec les mariachis qui chantaient les louanges d'Alberto Del Rio. Mais, bon qu'importe, la soirée allait se terminer avec un match de championnat annoncé depuis une semaine déjà et Triple H avait des excuses à présenter pour son erreur d'arbitrage de la veille. Il les a faites publiquement au WWE Universe, aux participants du match tout en feignant de ne pas savoir pourquoi Kevin Nash était venu fourrer son nez dans les affaires de la WWE.

 

L'ensemble tenait la route même si mon amour de l'auto-critique à la Vichinsky n'a pas été totalement satisfait. J'aurais bien aimé que le nouveau COO aille plus loin et reconnaisse une erreur de jugement faite avant le Pay per View : celle qui lui a fait croire qu'il pouvait mieux faire le boulot d'arbitre que les mecs qu'il paye à plein temps pour ça et qui n'avaient pas fait d'erreurs qui justifiaient qu'il les remplace. Mais bon, le segment se terminait par l'arrivée du nouveau champion qui délivrait une promo fort efficace et commencait son règne sur de bons rails.

 

 

Ils sont plutôt sympas les nouveaux pictogrammes pour indiquer où sont les toilettes, non ?

 

 

Oui, j'ai bien écrit à propos de la promo d'Alberto del Rio qu'elle était fort efficace et je sais que certains en me lisant grincent des dents, jugeant qu'Alberto n'a pas assez de heat avec le public, que son éloquence au micro n'est pas forcément celle des tous meilleurs de la compagnie, que ses arguments (My name is …, You already know that …, It's my destiny …, Rey is a little chichuahua …) sont trop peu variés. Mais il n'empêche qu'il a réussi, ce soir, à se faire siffler du public alors que ce n'était pas gagné au départ ce qui prouve qu'il est capable de faire ce qu'il faut quand le besoin s'en fait sentir.

 

Abandonnons maintenant la chronologie pour passer le show au scanner de la hiérarchie telle que la WWE nous l'offre : tout en bas de la carte, il y a la division tag-team. Ce soir, les champions en titre, qu'on avait pas vu à Summerslam et qui n'ont pas défendu leur titre à la télé depuis une éternité, étaient opposés à une énième tag-team consistuée de types plus ou moins pris au hasard selon les disponibilités de chacun. Ah, c'est sûr, l'équipe Kingston/Bourne a de la gueule mais elle n'a aucune légitimité réelle, on n'a pas assisté récemment à un angle qui aurait pu nous donner un indice sur le pourquoi ou le comment de cette association.

 

 

– David, faut pas qu'on perde cette ceinture. Jamais. C'est le seul moyen qu'on a pour pas se faire virer.

– Parle pour toi, moi j'ai ma femme …

 

 

Et comble du comble, elle a gagné contre les champions en titre, qui eux catchent en équipe régulièrement. Alors, OK, le match était sympa, OK la perspective de voir deux bon midcarders babyface prendre le titre à une équipe de deux catcheurs encore mal dégrossis n'est pas désagréable. Mais si la WWE veut vraiment mettre le focus sur le titre par équipe, il aurait plutôt fallu choisir un booking traditionnel où les heels démontraient leur maitrise de l'exercice via des manoeuvres dans le dos de l'arbitre, mais bon. Peu importe finalement, au niveau où en est la division, est-on vraiment encore à ça près ?

 

A peine plus haut dans la hiérarchie, le Miz. Alors, oui le most must-see champion a réussi une jolie promo à vocation de placement produit avec Jared, la mascotte d'une marque de sandwichs bien connue. Mais il n'empêche qu'il est relégué au second plan. La WWE a énormément investi sur lui l'an dernier et maintenant elle a décidé de toucher les dividendes en lui confiant le rôle d'un VRP de luxe : sorties régulières dans les talk-shows, incursions à répétition sur les tapis rouges et autres apparitions à caractère promotionnel. Le Miz a le profil idéal pour cela, un certain talent dans l'exercice et il ne rechigne jamais à la tâche mais il a droit aussi (et surtout) avoir des choses à faire dans le ring pour que tout ça ne devienne pas complètement vain. Aussi bon client qu'il soit hors des rings, la WWE doit impérativement lui donner quelque-chose à faire dedans pour qu'il ne devienne pas un ambassadeur de luxe. Sinon, la WWE aura investi énormément de temps d'antenne et un long règne de champion, uniquement pour présenter un visage un peu glamour aux médias alors qu'elle avait déjà, dans un autre style certes, les Bella Twins sous la main pour faire le boulot.

 

 

Ce soir, The Miz vous donne une occasion de réviser vos classiques.

 

 

Tiens, justement à propos des jumelles, elles étaient opposées ce soir à Eve et Kelly Kelly. L'équipe des gentilles a bien évidemment gagné, dans un match pas pire que d'habitude, et graĉe à la tenante du titre. Pas besoin de s'appesantir sur le combat, ce n'était pas le propos. L'objectif du segment était de permettre à Beth et Natalya de venir narguer les gagnantes après le match pour leur mettre un peu la pression et continuer à builder l'angle débuté il y a quelques semaines seulement.

 

Un peu plus haut dans la carte, le titre US de Dolph Ziggler, présent par ricochet et aux commentaires lors du match entre Alex Riley et Jack Swagger. Le match en lui même présentait un intérêt modéré in-ring et l'action se déroulait autant aux commentaires qu'entre les cordes. Dolph et sa manager ont joué toute la partition standard de la discorde d'un couple jusqu'à ce que Vickie quitte le ring, non sans s'emparer du chapeau de Jim Ross pour créer une distraction de l'arbitre et permettre à Swagger de retourner le cours du match, placer son finisher et donc coûter la victoire à Alex Riley qui l'avait insultée la semaine dernière.

 

La morale de l'histoire est donc moyennement sauve puisqu'on est toujours dans le cadre d'un récit où les « méchants » trichent pour réparer les insultes que leur adressent les gentils et que tout cela se passe tandis que la WWE diffuse avant ou après les segments des spots où elle dit que « le Bullying c'est mal » alors que les seuls personnes qui en sont victimes, in kayfabe, sur son antenne sont les gens que le public siffle de tout son coeur. Mais bon, ce n'est qu'un détail puisque le vrai propos du match tenait dans le segment qui le suivait. Jack Swagger proposait à Vickie Guerrero, qu'il considère comme une manager digne de la comparaison avec des noms aussi prestigieux que Bobby Heenan et Freddie Blassie (« A maker of champions » but you already know that), de se constituer une écurie de poulains plutôt que de se focaliser sur un seul protégé. L'idée est bonne, je vote pour des deux mains et rêve déjà de Vickie ayant sa petite stable rien qu'à elle avec Dolph, Jack Swagger et qui sait, peut-être d'autres membres. Ce dernier terme permettra d'ailleurs à la WWE de continuer dans son filon de moqueries de mauvais goût à propos de la couguar du roster.

 

 

– Allez Vickie, sois ma manager, je te laisserai croquer mon sandwich, tu verras, il a le goût de la liberté.

– Oh, toi, grand fou, va …

 

 

C'est finalement le premier match, réalisé sous la stipulation Falls Counts Anywhere, qui sera le match le plus important de la carte, hormis tous ceux liés aux événements de la veille. John Morrison vs R-Truth, dans un match qui poursuit la feud entre les deux et se termine par la victoire du Shaman Of Sexy. L'histoire de la revanche de JoMo sur son ancien ami qui a choisi le côté obscur de la force est étrange car réalisée à contre-temps du timing officiel basé sur les Pay per Views. On pourrait s'en plaindre (et je n'ai pas été le dernier à le faire) mais l'idée est originale et tient d'autant mieux la route qu'elle a permis de focaliser les Pay per Views sur les titres de championnat ce dont on a déjà parlé plus tôt. Le match, long et remporté par JoMo suite à un running knee sur un fauteuil placé en ringside, était plaisant et semblait construire deux choses. En plus de la poursuite de la revanche du Guru Of Greatness, il établissait la stipulation comme étant son domaine de prédilection, son match, celui dans lequel il trouve toujours, grâce à ses qualités intrinsèques, moyen de gagner.

 

 

Non Steph, tu as beau me direque tu la laves régulièrement. Vu tous les endroits où cette main s'est posée aujourd'hui, je n'ai toujours pas envie de la serrer.

 

 

Bon voilà pour l'accessoire, du moins au plus important, passons maintenant à l'essentiel. Et commencons par la confrontation, nécessaire et attendue entre CM Punk et Kevin Nash. On passera rapidement sur le premier segment qui nous a montré Nash débarquant d'une limousine. Il rappelle trop de mauvais souvenirs, ceux des excellents matchs cruiserweight de la WCW. Chris Jericho, Eddie ou Chavo Guerrero, Rey Mysterio, Juventud Guerrera, La Parka, Dean Malenko et tant d'autres se cassaient le cul pour nous sortir des putains des combats d'excellente qualité et qui ont, à terme, impacté le business en modifiant le style in ring tandis que les commentateurs nous annoncaient tous fiers l'arrivée de Kevin Nash ou Hulk Hogan ou tout autre membre de la NWO dans le stade comme si c'était la chose la plus importante du monde au lieu de mettre en valeur le produit qu'ils avaient sous les yeux et qui les différenciait tant de la concurrence (la WWF). Ben oui, les amis, les Monday Night Wars, c'était aussi et surtout ça : d'excellents workers relégués aux seconds plans et à la midcard tandis que les main-events consistaient en des Fingerpokes of Doom, beatdowns au taser, run ins de Robocop et autres âneries du même genre.

 

Nash, au milieu du ring, expliquait que les tickets en ringside lui avaient été fournis par son ami Triple H et que juste avant le Main-Event, un texto lui avait demandé, comme un service, de détruire le vainqueur, quel qu'il soit sans doute pour forcer le destin d'Alberto Del Rio. Sans vraiment le nommer explicitement, il mettait donc en cause le COO. Et c'est alors que retentit le thème de Punk qui, du haut de la rampe, l'a interpellé.

 

 

S'il y a quatre étoiles sur le T-Shirt de CM Punk, ce n'est pas pour rappeler qu'il vient de Chicago mais juste parce que c'est le minimum syndical qu'il fournit à chaque apparition.

 

 

Pour faire court et parce que chaque promo de Punk est irracontable, tant elle vise juste et avec concision (Cf. la citation en exergue de cet article), elle a permis au « Best in The World » auto-proclamé de se livrer avec brio à l'exercice du worked shoot face un adversaire loin d'être mauvais dans l'exercice et débouché sur des menaces de correction de le ring, celle-ci n'étant empêchée que par l'irruption d'agents de sécurité fort nombreux.

 

On est donc au niveau du scénario dans un mystère qui s'éclaircit doucement : Nash a agi sur ordre, probablement celui de Triple H – mais il n'est pas à exclure que quelqu'un d'autre ait utilisé son téléphone – pour des raisons de business liées aux intérêts de la compagnie. Et même si le COO est hors du coup, il tient à protéger son ami en lui évitant la confrontation avec Punk. En termes de casting, même si le choix de Nash comme antagoniste peut paraître douteux en cas de confrontation physique, reconnaissons lui au moins quelques mérites : il sait parler au micro, est capable de faire des promos exceptionnelles quand le besoin s'en fait sentir et de se mettre en retrait pour ne pas voler la vedette à son interlocuteur comme ce soir.

 

 

Inutile de vous mettre comme ça, les gars, je vais pas tirer un coup franc.

 

 

Mais il constitue surtout un sujet de choix pour CM Punk. Le mec a un tel passé dans le catch que c'est un véritable passif : un historique de déclarations à l'emporte-pièce – CM Punk a exhumé ce soir ses propos peu flatteurs sur Eddie Guerrero -, une réputation de magouilleur virtuose des backstage politics à côté de laquelle celle de Triple H ressemble au curriculum vitae d'un premier communiant encore puceau, un impact sur le business aussi historique que contorversé (s'il a contribué à l'ascension de la WCW durant les Monday Night Wars, il a aussi été l'un des responsables de la déchéance de la fédération). En gros et pour faire court, la WWE a trouvé en Kevin Nash le punching-ball idéal pour CM Punk qui devrait pouvoir réaliser durant les semaines qui viennent un bon nombre de worked-shoot promos qui vont faire sauter de joie les fans les plus assidus qui s'intéressent aux dessous du business. A suivre, donc, mais dans cette perspective, ne nous étonnons pas que la storyline n'avance qu'à pas mesurés, réjouissons-nous en même plutôt.

 

Après le main-event, où Alberto Del Rio a brillament défendu son titre contre Rey Mysterio avant de prolonger le beatdown comme à son habitude, John Cena est venu prendre la défense du Little Chihuaha blessé et confronter le nouveau porteur du titre. La promo de Cena était très bonne, intense, se dispensant volontairement des blagues que John fait parfois pour garder l'auditoire dans sa poche. Il reprochait à Del Rio, de n'être qu'un champion de papier, porté au sommet par un heureux concours de circonstances et affirmait sa volonté de lui botter les fesses dans un futur proche autant pour récupérérer le titre que pour lui expliquer le sens de Hustle Loyalty & Respect dans la langue de Cervantes sans passer par l'utilisation d'un dictionnaire bilingue.

 

 

Ajetreo respecto y lealtad si j'en crois Google Translation

 

 

Il faut vraiment souligner la prestation du Champ parce qu'elle a fonctionné à merveille avec le public qui lui était tout acquis alors qu'un seul instant de réflexion, celui où on arrête de suspendre son disbelief, aurait fait tomber tout son argumentaire à plat. Tous les reproches de Cena étaient en effet infondés vu que la Essencia de Excellencia venait à l'instant de défendre son titre et l'avait emporté de la manière la plus propre possible contre un type qui était porteur du titre suprême il y a peu de temps. Difficile de faire plus mauvais comme portrait d'un champion de papier.

 

Avant de conclure sur ce show, de dire qu'il m'a plutôt rassuré sur la capacité de la WWE à nous offrir un fil narratif cohérent et qu'il m'a convaincu de continuer à me laisser porter par cette storyline exceptionnellement bonne, j'aimerais revenir sur le match du main-event. Il était très bon, vraiment et l'alchimie entre Alberto et Rey Mysterio a permis d'avoir une nouvelle fois un très grand match de dix minutes.

 

 

Dernière vignette de l'article, panne d'inspiration du rédacteur : prière d'insérer toi-même une légende à base de sodomie sous cette photo.

 

 

Cependant, j'aimerais revenir plus précisément sur le cas de Rey. Il n'est plus tout jeune. Sa santé, et plus particulièrement ses genoux, semblent de plus en plus problématiques, son booking et sa place dans la carte à la WWE sont eux aussi assez étranges, surtout que depuis le draft, le luchador a eu un mal fou à prendre une place fixe dans la hiérarchie du roster, surtout que son personnage assez monodimensionnel s'intègre plutôt mal à la nouvelle ère qui s'annonce. Le match, réalisé dans son jardin à San Diego, a été précédé d'une rétrospective de tous ses titres de champion étalée sur tout le show. Il a obtenu, il y a quelques semaines, la ceinture majeure qui lui manquait auparavant. Son match de ce soir se termine par un angle de blessure qui va l'éloigner des rings.

 

Sans vouloir m'engager sur l'avenir, et même s'il semble que le contrat de Rey avec la WWE s'achève bientôt, je pense que cette pause devrait lui permettre de faire le point sur son avenir dans le business et un éventuel réengagement avec la firme de Vince Macmahon. Je n'exclus pas non plus qu'il décide de quitter les rings de la WWE pour un temps ou définitivement et j'avoue que dans cette hypothèse, réaliser son dernier match pour le championnat dans sa ville natale serait une belle sortie : pleine de panache avec un dernier acte glorieux où le neveu de Rey Mysterio Sr passe le flambeau au neveu de Mil Mascaras, une de ses idoles de jeunesse. J'espère me tromper bien entendu mais il n'est pas improbable que la lucha soit après ce lundi un peu moins libre qu'elle ne l'était avant. Ça pourrait bien se terminer comme ça.


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