Macho Sadness

Farewell the neighing steed, and the shrill trump,
The spirit-stirring drum, the ear-piercing fife,
The royal banner, and all quality,
Pride, pomp, and circumstance of glorious war !

Othello, William Shakespeare

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où on va se gaver de Slim Jim jusqu'à en pleurer ….

 

 

Oooh Yeahhhhh !!!

Oooh Nooooooo !!!

 

 

In memoriam Randy Macho Man Savage

 

Farewell the neighing steed, and the shrill trump,
The spirit-stirring drum, the ear-piercing fife,
The royal banner, and all quality,
Pride, pomp, and circumstance of glorious war !

Othello, William Shakespeare

 

Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où on va se gaver de Slim Jim jusqu'à en pleurer ….

 

 

Oooh Yeahhhhh !!!

Oooh Nooooooo !!!

 

 

In memoriam Randy Macho Man Savage

 

 

D'abord, c'était une barbe. Fournie, drue même pour employer des mots que tu lis pas tous les jours. Puis c'était une paire de lunettes de soleil et un chapeau. La plupart du temps, un Stetson, comme John Wayne dans les westerns. Il y avait un costume aussi, bourré de franges. Elles débordaient de partout, des manches de la veste, des jambes du pantalon et elles assuraient la continuité avec une touffe de cheveux abondante, noire comme le jais et comme la barbe, qui elle aussi semblait incapable d'être tenue en respect par le couvre-chef du soir.

 

Ensuite, c'était ces couleurs, l'habit de lumière du toréador qui rentrait dans l'arène ne ressemblait à aucun autre. Lunettes, chapeau, costume, toute la panoplie semblait avoir été créée par un daltonien défoncé au LSD. Psychédélique et fluo à la fois, il justifiait à lui seul le port des lunettes de soleil en intérieur. Une carrure imposante, un accoutrement tout sauf discret, ça constituait un personnage qu'on ne croisait pas tous les jours dans les rues. Bigger Than Life, comme Vince les aimait tant à cette époque. Et des poils, partout, qui dévoraient le visage, histoire de signifier la virilité.

 

 

Quand le Rock se moque de John Cena et dit qu'il se ressemble à un bol de céréales multicolores, on se demande ce qu'il regardait à la télé dans les années 80.

 

 

A ses côtés, il y avait Miss Elizabeth, qui incarnait à elle-seule la personnification même de l'expression " jolie comme un cœur " dans ces années 80. Plus discrète, plus calme, même quand elle le précédait sur le chemin vers le ring, elle paraissait être toujours en retrait. Elle était le Yin de son Yang, le calme et la tempérance féminine qui contrastaient si bien avec l'exubérante explosion de testorénone ambulante.

 

Et cette voix, tonitruante, à mi-chemin entre le grognement animal et la parole. Même quand il disait des choses gentilles, il faisait quand même un peu peur à l'enfant que j'étais encore. Et quand il était en colère, malgré tout l'énervement et la haine qu'il transmettait dans son discours, il conservait suffisamment de chaleur humaine pour que jamais je ne puisse vraiment le détester.

 

 

Imaginez juste Vickie Guerrero et Dolph Ziggler dans cette position et vous comprendrez mon soudain accès de nostalgie.

 

 

Enfin, il y avait cette musique d'Elgar. Majestueuse, solennelle, c'était celle qu'on réserve à la royauté et aux grandes occasions de la vie, notamment à cet instant où les nouveaux mariés sortent de l'édifice où vient de se dérouler la cérémonie. Si, tu sais, ce moment où les tourtereaux sont époux et n'ont plus qu'une idée en tête : sauter le banquet, les cadeaux, la pièce montée et tout le toutim pour directement passer à la nuit de noces. Parce que ce morceau, Pomp and Circumstance, que ça s'appelle, il est là pour te rappeler que la Belle et la Bête que tu viens de voir, le soir venu, ils jouent à la bête à deux dos.

 

 

 

 

Dis, t'as lu ? C'est pas n'importe où sur le Web que tu peux en lire des comme ça d'hommages à Randy Savage, hein ? Ah, ça non … Des phrases courtes, sans verbe, juste pour te planter le décor, de l'alitération en x même pas pompée dans le répertoire de Gainsbourg, des références culturelles de haut niveau, de la métonymie empruntée à la cosmologie chinoise, je me suis même fait chier à citer du Shakespeare alors que j'aurais pu me contenter des Village People. Avec un article comme ça, le Djipi Bag O'Shit, il est pas prêt de revenir vider son sac de fiel pour se lamenter sur l'aculturation des masses suiveuses du CDC Universe. Votre table d'annonce espagnole quand elle a les larmes aux bord des paupières, elle se démène pour vous donner de la qualité.

 

Pour tout vous dire, ce n'est jamais amusant de faire une nécrologie, tout particulièrement d'ailleurs quand c'est un catcheur de légende et un héros de mon enfance. Mais je vous avoue quand même que je l'écris avec le cœur (un peu) léger parce que les circonstances du décès du Macho Man ne sont pas aussi dramatiques que celles auxquelles le business du sport entertainment nous a habitué. A l'heure où j'écris ces lignes, Randy Savage est décédé, trop tôt, certes (58 ans, mais on meurt toujours trop tôt) mais dans des conditions qui n'évoquent ni le drame des excès de drogue, ni même la vie misérable des vieux catcheurs sur le retour qui tentent une dernière fois d'attraper la lumière des projecteurs comme pouvait le faire le personnage de Mickey Rourke dans The Wrestler. Continuons quand même, la gorge serrée certes, mais non sans avoir poussé un soupir de soulagement.

 

 

Incarner la virilité tout de rose vétu et déguisé en cowboy, ce n'est pas un challenge que n'importe qui peut relever.

 

 

Flashback. Commençons par parler du "Grandest Show Of Them All" : Wrestlemania. La première édition du plus grand rêve de la vie de Vince MacMahon fut un succès, incontestable, tant au niveau de la qualité que de la billeterie. Malheureusement, la deuxième le fut beaucoup moins et Wrestlemania II fut pénible, laborieux même, si bien que le troisième épisode allait être déterminant. Celui qui n'était pas encore le Chairman of the Board mit alors tout son argent sur la table et fit le pari impossible de remplir le Pontiac Silverdome. Si l'événement est connu des plus jeunes d'entre vous pour le premier «Wrestlemania moment» de l'histoire : Hogan infligeant un Bodyslam au gargantuesque André. Il faut cependant rétablir la vérité que la WWE cache en général souvent : le match, en dehors de la performance physique du Hulkster, n'était certainement pas un joyau de technique ou de storytelling qui mérite ne serait-ce qu'un coup d'œil aujourd'hui.

 

En revanche, le match qui vola qui le show ce soir là, oui : Randy « Macho Man » Savage vs Ricky « The Dragon » Steamboat pour le titre Intercontinental. Un classique parmi les classiques, le meilleur match de l'âge d'or de la WWF et sans aucun doute l'un des meilleurs matchs de la décennie 80.

 

 

Le rêve de tous les fans de la WWE : une chaise à porteur qui lui permet d'aller chercher des bières dans son frigo sans quitter son fauteuil.

 

 

Je vous le décris : 15 minutes, ce qui en 1987 était énorme, un combat attendu qui réglait un différent entre deux catcheurs qui se haïssaient depuis plus de six mois. un suspense à vous couper le souffle, des mouvements de high-flyers qu'on ne voyait que rarement jusqu'alors, une histoire exceptionnellement bien racontée dans le ring, deux des meilleurs athlètes de leur génération et un suspense à couper le souffle. Un match que vous pouvez regarder 23 ans après et qui vous fera, même aujourd'hui, apprécier le talent de tous les acteurs impliqués.

 

C'est Mick Foley qui, je crois, a le mieux résumé ce moment en disant qu'au lendemain de Mania, sa cour de récréation était divisée en deux. D'un côté, il y avait des gamins qui se réjouissaient du triomphe d'Hogan, étaient fiers de faire leurs prières et de prendre leur vitamines. De l'autre il y avait des enfants qui avaient aimé le match pour le titre Intercontinental parce qu'ils n'avaient jamais vu un aussi bon match et se disaient : «  Quand je serais grand, je serais catcheur ». Inutile donc de vous dire que le décès de Randy Savage, plus que tout autre a bouleversé les sport-entertainers et autres wrestlers du monde entier car le Macho Man était ce qu'on appelle un Wrestler's Wrestler, le genre de type qui est le favori de tous les vestiaires du monde et qui a servi d'inspiration à une génération entière.

 

 

– USA, USA !!!

Réflexe conditionné yankee (fin du siècle dernier)

 

Randy Savage était un des seuls catcheurs qui avaient tout pour eux. Mais, ce qui le caractérisait avant tout, ce n'était ni un mic-skill phénoménal, ni ses performances in-ring, ni même une condition physique exceptionnelle. Pourtant, le type avait le Whole Package : une capacité à parler dans le micro absolument incroyable (Tiens, checke-ça l'ami et régale toi en découvrant ce qu'est le charisme absolu du bonhomme en baby face et regarde-le aussi à ses débuts en heel machiste , ça te fera méditer avant de parler du mic-skill des superstars actuelles ), une présence devant les caméras tout aussi grande qui faisait qu'il était capable marquer une promo de son empreinte en ne voulant pas parler (I'm not talking), un talent in-ring énorme (Ne t'inquiète pas, on y reviendra, si t'es en manque de liens). Non, ce qui caractérisait Savage, c'était son sens inné du business.

 

Fils du catcheur et promoteur Lanny Poffo, Randy Savage savait exactement ce qu'il fallait faire pour être over et ne s'est jamais privé de le faire. Sa méticulosité était légendaire et il passait des heures entières à planifier des matchs voire répéter des séquences entières avec ses adversaires. Pourquoi tout ce soin ? Savage en plus d'être un véritable control freak, voulait absolument que chaque match soit parfait et que lui et son adversaire en sortent grandis. Et il y arrivait la plupart du temps. Regardez, par exemple, son Career match contre l'Ultimate Warrior à Wrestlemania VII ( et ). Le guerrier était un énorme favori du public mais il ne valait pas grand chose dans le ring. Ne cherchez pas de meilleurs matchs du Warrior contre qui que ce soit d'autre, vous n'en trouverez pas, passer la barre des 20 minutes contre un type dont l'arsenal se limite à trois mouvements, c'est un exploit.

 

 

Oui, John, toi aussi tu es doué, tu as fait un bon match de championnat contre Khali et te coltine des matchs contre Alex Riley la semaine et contre le Miz le dimanche.

 


Son immense connaissance du business lui a aussi permis de créer dans le public des émotions qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. En premier lieu, la stupeur et ce match qui constitue dans sa conclusion le premier holy shit moment de l'histoire du catch avec un piledriver qui laissa tous ses spectateurs persuadés que Ricky Morton était mort devant un tel mouvement appliqué au travers d'une table.

 

Il convient aussi de citer l'angoisse lors des longues minutes de son selling génialissime sur cet angle connu pour avoir traumatisé toute une génération. Il m'a personnellement fallu des années pour surmonter l'herpétophobie consécutive à cette séquence.

 

On peut aussi ajouter à la palette des choses inédites qu'il a apporté au business le vrai et sincère Feel good moment avec la complicité de Vince MacMahon qui lui a « offert » le main-event de Summerslam en 1991 pour un vrai mariage (en ce sens qu'il était on ne peut plus traditionnel et dépourvu de tous les tracas généralement utilisés dans le business) avec Miss Elizabeth sa compagne à l'écran et dans la vie. Je vous laisse imaginer la popularité du bonhomme pour qu'assister au « vrai mariage » (sans run in et autres pertubations) d'un catcheur soit un événement digne du Main Event d'un des rares PPVs de l'année.

 

 

La réponse du Macho Man à la mention "Tenue Correcte Exigée" sur le carton d'invitation : un chapeau de trois mètres de haut.

 

 

Dans les temps anciens, ceux de l'ère dorée de la WWF, il y avait une tradition qui voulait que le meilleur catcheur détienne la ceinture Intercontinentale tandis que le plus populaire, celui qui rapportait le plus d'argent, avait le titre mondial. Randy Savage a eu la ceinture Intercontinentale et le titre mondial à cette époque (371 jours d'affilée de surcroît, un record qui durera des années). Ce simple constat dit tout de lui : il était un catcheur qui tenait le public dans la paume de main, aussi bien en heel qu'en babyface et il savait raconter une histoire dans un ring mieux que quiconque, ne se contentant jamais de la sempiternelle séquence des 5 mouvements de l'apocalypse pour renverser le cours du match et le gagner sur un come-back vainqueur.

 

 

Euh, c'est quoi cette histoire sur les mouvements de l'apocalypse ?

 

 

C'est n'importe quoi ce truc, il suffit d'un RKO à la fin, pas besoin de storytelling …

 

 

Il était aussi propre dans le ring que Bret Hart et Mister Perfect et capable de rivaliser en popularité avec Hulk Hogan ou l'Ultimate Warrior. La Macho Madness fut d'ailleurs à une époque une des pistes sérieusement envisagées pour contrebalancer la Hulkamania. Capable de sortir des matchs d'anthologie contre des maîtres de leur art (Flair, Steamboat, Jack the Snake Roberts) et des mêmes merveilles contre des workers très médiocres (Crush ou The Ultimate Warrior), il était aussi apte à transformer un midcarder moyen en futur champion du monde (Diamond Dallas Page).

 

En peu de mots et pour résumer le bonhomme, je vais me contenter de vous donner la liste de ses adversaires à Mania lors de sa période WWF : Georges The Animal Steele, Ricky Steamboat, Ted DiBiase (au terme d'un tournoi pour le titre où il a gagné quatre matchs dans la même soirée), Hulk Hogan, Dusty Rhodes, The Ultimate Warrior, Ric Flair & Crush

 

Il n'y a là, à deux exceptions près que des Hall Of Famers, ça vous donne là aussi une bonne idée du pedigree du bonhomme et incontestablement, il fait partie du top 5 des meilleurs catcheurs de tous les temps ayant bossé sur le sol américain.

 

Je ne m'aventurerais pas à l'exercice des classements mais si vous voulez une petite idée de qui pourrait ou non l'accompagner, je vous laisser avec une petite pépite trouvée au fin fond du web. C'est un match que la WWF avait enregistré lors de ses TV-Tapings mais qu'elle n'avait diffusé qu'en VHS pour Coliseum Video (d'ailleurs ça se voit car l'image est loin d'être parfaite). C'est un véritable dream-match qui rassemble quelques-uns des catcheurs dignes de ce top 5. Même s'il est loin d'être exceptionnel, puisque c'est un dark-match, il y a là plus d'un lutteur qui mérite sa place dans votre panthéon personnel.

 

 

 

 

Je vais passer rapidement sur la carrière plus que convenable du bonhomme à la WCW où il a su, là aussi, trouver sa place dans un roster qui, pourtant ne fut pas toujours hospitalier envers les catcheurs les plus talentueux. Et J'irais aussi vite sur les activités qu'il a pu faire hors des rings, notamment du combat qu'il a fait en tant que Bonesaw McGraw dans un cage match contre rien de moins que Spiderman. Non, l'essentiel était de vous montrer à quel point Savage avait ouvert des voies dans le business et sa carrière plus que florissante, dans une WWF submergée par la vague Hulkamania en était la meilleure illustration.

 

C'est à ce moment qu'intervient, cher lecteur, la question qui te brûle les lèvres. Pourquoi donc, si Savage était aussi bon que je le dis (et il l'était !), n'est-il pas encore au Hall Of Fame ou au minimum, convoqué de temps en temps par la WWE dans un de ces segments où des légendes font des apparitions ? Et bien c'est à la fois le plus grand scandale de cette époque et l'une des énigmes des temps modernes. La réponse tient une phrase : Vince a la rancune tenace. Rappelez-vous le temps passé entre le Montreal Screwjob et la réconciliation entre VKM et Bret Hart. Mais on ignore tout des raisons de sa rancoeur avec le Macho Man.

 

 

Il n' a jamais voulu embrasser mes fesses.

 

 

La première hypothèse consiste à regarder les faits en face : Randy Savage fut l'un des tous premiers catcheurs à faire le mouvement de la WWF à la WCW en 1994. Il a donc en quelque sorte initié la fuite de talents qui a entraîné les Monday Night Wars (avant Hogan, Hart, Hall & Nash) et son départ fut peut-être l'un des coups les plus durs portés à la WWF d'alors. En effet, Randy Savage a quitté la WWF en étant le principal atout publicitaire de l'important sponsor qu'était Slim Jim à l'époque qui, de ce fait, a déserté la fédération pour suivre son porte-parole et investir dans le sponsoring de la WCW. Le départ du Macho Man a coûté, indirectement, à Vince MacMahon des millions de dollars qui sont allés, directement dans les poches de son concurrent.

 

La seconde hypothèse qui est la rumeur la plus prisée sur Internet, fait état de la vie privée de Randy Savage et serait liée à ses relations amoureuses avec une certaine personne très chère au cœur de son ex-patron. Jusqu'à ce jour, Vince aurait donc reproché à Savage d'avoir été l'amant de Stéphanie.

 

 

– Dis, Steph, c'est vrai ?

– Non, Hunter, à l'époque, j'avais une relation avec un homme politique français qui fait la Une de l'actualité.

 

 

Je vous avoue que cette théorie, extrêmement populaire car bien plus crapoteuse, me semble un peu trop improbable pour être examinée sérieusement. Et je penche plutôt pour une conjonction d'éléments. Il y a dans la raison du silence radio de la WWE des causes liées à la première, c'est certain. Il y a peut-être mais le saura-t-on jamais – aussi des possibilités que la seconde ait joué une part réelle. Mais je crois surtout qu'on néglige beaucoup l'affection réelle qu'avait la famille MacMahon pour Miss Elizabeth qui fut à la fois la femme et le manager de Randy Savage.

 

Entrée dans le business par hasard et par alliance, elle y a énormément réussi tant qu'elle était sous l'aile protectrice de son mari. Malheureusement, une fois le divorce prononcé, les choses devinrent beaucoup plus compliquées pour elle et elle fut la victime des pires aspects du business : Trophy Wife d'un abruti stéroïdé, rien ne lui fut épargné, ni les violences conjuguales, ni une fin tragique dans un excès d'alcool et de drogues. Je pense sincèrement que Vince qui les avait « mariés » devant son public en Pay Per View, ce qui comptait probablement plus pour lui que toute union devant Dieu, avait réellement pris ce simulacre pour la réalité et a fait porter l'entière responsabilité de la tragédie qu'a vécue Elizabeth au Macho Man.

 

C'est à mon avis la vraie raison de la mise à l'écart de la mémoire que la WWE construit autour de ses légendes. Elle avait depuis des années refusé d'intégrer Savage avant de le faire réapparaître petit à petit (en éditant des action-figures, des DVDs, en l'intégrant à son dernier jeu vidéo en date). Il ne reste plus à la WWE qu'à rattraper au plus vite son erreur en donnant à la famille Poffo (Lanny et Randy), la place qu'elle mérite au panthéon du catch.

 

 

Randy Macho Man Savage  : 1952 – 2011


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