Tough Enough: Arrogance et élimination surprise

L’arrogance, c’est comme la confiture, plus on en a, plus on l’étale.
Sophie-Madeleine Derpaucourt


Bonjour à tous. Il s'en est passé des trucs dans cet épisode, quatrième du nom, fouyaya. Ca se décante un peu, mais la route est longue et la pente est forte, comme disait un grand penseur de notre temps.

 

 

Niveau catch, on sait pas trop, mais question hygiène de vie, l'influence de Stone Cold se fait déjà sentir.

 

 

Nalyse de Tough Enough, épisode 4

 

L’arrogance, c’est comme la confiture, plus on en a, plus on l’étale.
Sophie-Madeleine Derpaucourt


Bonjour à tous. Il s'en est passé des trucs dans cet épisode, quatrième du nom, fouyaya. Ca se décante un peu, mais la route est longue et la pente est forte, comme disait un grand penseur de notre temps.

 

 

Niveau catch, on sait pas trop, mais question hygiène de vie, l'influence de Stone Cold se fait déjà sentir.

 

 

Nalyse de Tough Enough, épisode 4

 

 

Avant de commencer la review à proprement parler, j’aimerais revenir sur l’extraordinaire promo livrée la semaine dernière par Ryan, que j’ai passée en boucle durant un certain temps tant elle m’a étonné. Cette promo s’est imposée à mes yeux comme la promo de la semaine à la WWE; je n’ai en effet pas vu une promo de ce calibre à RAW, Smackdown et encore moins à NXT. J’ai trouvé ce speech excellent sur le fond, mais surtout sur la forme; je ne sais pas si en déclamant cette promo Ryan s’en est rendu compte, mais il a été très technique: il a ainsi utilisé trois procédés verbaux en moins d’une minute. En comparaison, durant une promo basique d’une dizaine de minutes, si cinq procédés sont utilisés (jeu avec le public mis à part parce qu’on monte facilement à 10 voir 15 ou 20 selon les catcheurs), c’est déjà une promo technique, le reste étant composé de parlotte habituelle. Les trois procédés que Ryan a utilisés furent donc 1) ce que j’appelle le CQFD: la démonstration d’un point de vue qui se termine par une intonation très appuyée (beaucoup plus que dans la vraie vie); 2) la colère saine: s’énerver positivement puis revenir à un ton différent sans qu’il y ait d’impression d’incohérence  – à ne pas confondre avec la colère tout court où le catcheur gueule à peu près  tout le long de la promo; et enfin 3) la gradation, technique inventée par Roddy Piper, qui consiste à crier de plus en plus fort jusqu’à atteindre un pic d’intensité où l’on place l’idée la plus importante. Voilà comment ils ont été placés dans le texte:


«Pissed of that you didn’t get to make an impression yet, what is this unfair? Wa wa wa I didn’t get to, you didn’t let(?) yourself. [CQFD]Bill Demott may hate my guts, i may be skidmarks, but i made an impression[/CQFD]. [colère saine]Your motivation for doing this is because you’ve got nothing else in your life? What is this? Your fallout plan? What is your ultimate goal? You want to see your name in lights? That's it?[/colère saine] [gradation]The reason i’m here is because I’m not happy entertaining 200 people in an indy show, I want to expend to the world, I want to show who Ryan Howe is, that’s what makes someone great[/gradation], not wanting to get out of a situation where you have nothing. I want to be a superstar, I want to be a great superstar and I want to be a fucking legend one day, I’m not doing this to see my name in lights.»

 

 

Haha, dire que tous ces trépanés du cortex croient vraiment que je suis en train de faire le mariole à Dancing with the stars!

 


Certains doivent probablement se dire que crier ou démontrer quelque chose n’est pas une technique; mais lorsqu’un catcheur reçoit son texte, il a des dizaines de manières de le déclamer. Lisez le texte ci-dessus, le lirez-vous de la même façon que Ryan? Pas nécessairement, ce qui fait que chaque effet mis en place par un catcheur durant sa promo est une technique à mon sens.

 

Cette promo était cependant trop excellente pour être improvisée, et comme Tough Enough a été présenté comme une  émission de télé-réalité scénarisée, j’émets la possibilité que la promo a été écrite pour lui, j’irai même plus loin: la WWE a peut-être choisi Ryan comme un des favoris depuis le début et le fait passer pour un gars sympathique en le renforçant au fur et à mesure. Le moins que l’on puisse dire est que ça marche: en effet, la promo de skidmark a fait de moi un skid-mark©. J’admets que cette hypotèse est un peu tirée par les cheveux, mais improviser une promo avec autant de mots et si peu de bafouillage en moins d’une minute est un exercice bien hardu, même si ce texte sort de son coeur.

 

 

En plus, Stone Cold lui a aussi appris la technique du "What?"!

 


Mais assez de Ryan pour le moment, passons à la review du show de cette semaine!

 

Après le désormais habituel «previously on» du début de l’épisode, Rima arriva dans la villa pour annoncer qu’il se déroulait une confrontation entre Michael et Ryan pour savoir qui allait rester dans la compétition. La plupart des participants furent étonnés de voir Ryan revenir dans la villa, et les deux observateurs discrets que sont AJ et Christina confirmèrent leur statut en affirmant que Mickael avait beaucoup plus sa place dans le show que Ryan. Ce dernier, quant à lui, revint en se vantant d’avoir éliminé Mickael et enleva même son lit pour se venger. Cette attitude ne dura pas: il retrouva rapidement sa condition de mâle omega durant l’épisode et redevint le boulet de la villa.

 

 

– Heu, t'es sûr de toi là?

– Mais oui! Si on veut les convaincre qu'on mérite d'être embauchés à la WWE, on doit leur montrer qu'on maîtrise les plus grands segments de l'histoire de la WWE!

– Mais t'es sûr que la Live Sex Celebration d'Edge et Lita, c'est l'un des plus grands segments de l'histoire?

– Discute pas je te dis! Au boulot!

 


Après un générique montrant des icônes telles que the Rock, John Cena et… the Miz? l’émission continua sur l’entraînement tardif de Rima. Il est assez intéressant de noter que, en bonne miss USA, quelle que soit son activité, elle soigne son look: elle ajuste donc son nouveau tshirt et met du parfum. Et là, en voyant que son entraineur était Bill, je me suis demandé quel était l’intérêt de mettre un monstre pareil pour entrainer un modèle de 50 kilos. Même s’il s’est carrément modéré avec elle, il était beaucoup trop gros et puissant pour être un bon adversaire. Trish aurait été bien plus adaptée pour l’entrainement d’une future diva, tant par l’intensité des bumps donnés, que par le poids à supporter par Rima. Là, elle à juste eu plus mal que normalement dans les bumps qu’elle a pris, et n’a rien pu faire sur Bill parce qu’il était trop gros; elle a d’ailleurs failli se blesser lorsqu’elle a essayé de porter un petit paquet au mastodonte. Bill a décidé que l’entrainement s’arrêtait en voyant qu’elle n’y arrivait pas, et avec une gentillesse inhabituelle, a conseillé à demi-mot à une Rima en pleurs  d’abandonner, ce qu’elle ne fit pas.


La suite fut une visite du best there is, there was and there ever will be! Bret Hart en personne est venu dire un mot aux participants et les a gratifiés d’un discours de 50 secondes devant leurs regards émerveillés.

 

 

Faut croire en vos rêves, et ils se réaliseront.

– OK Bret, c'est un bon début, continue.

– Ah mais j'ai fini là. Aboule mon chèque.

 


Le skills challenge suivant visait à tester l’agilité des participants: ils devaient sauter par-dessus les cordes dans le coin du ring cinq fois de suite; l’essai s'est révélé peu concluant. Seuls quatre candidats s’en sont sortis: Cristina, Martin, Luke, et Jeremiah, avec plus d’aisance pour les deux derniers. Luke dit même à la caméra qu’il était le mieux préparé de la compétition et qu’aucun des autres participants à Tough Enough ne s’était aussi bien préparé que lui.

 

 

– Bon, fait soif, je vais me boire une p'tite binouse. Tu bouges surtout pas, hein.

Mais, m'sieu Austin…

– Economise ton souffle.

 


Pour la suite du show, Bill rameuta toute la bande dans la salle de sport de la villa pour leur dire qu’ils avaient dix minutes négatives pour rejoindre Trish, il était d’ailleurs très content de sa blague vu le grand sourire qu’il avait lorsqu’il se retrouva seul dans la salle. Les candidats rejoignèrent donc Trish qui leur présenta l’épreuve que j’appelle personnellement l’épreuve NXT du show. C’est en effet une épreuve qui ne leur servira jamais s’ils sont un jour employés à la WWE, mais qui comble l’heure d’épisode de façon amusante. Ainsi, après s’être fait poursuivre par un chien méchant et fait du cheerleading, ils ont servi des plats en rollers dans un restaurant du nom de Frisco’s. C’était assez drôle sachant que beaucoup ne savaient pas faire de patin et qu’ils tombaient assez souvent, mais la partie la plus intéressante se déroula après leur service, lorsque l’alcool se mêla à la partie. Rima a ainsi fait un peu de danse du ventre, et la paire des bff Jeremiah et Luke firent un lap dance à la tenancière du restaurant devant les regards effarés des clients les plus âgés. Cristina se montra assez intelligente en servant et resservant des verres d’alcool à tout le monde tout en sachant que le lendemain, il y avait un skills challenge. Seul Andy ne but pas un verre en affirmant qu’il avait fait une promesse et qu’il s’y tiendrait jusqu’au bout.

 

 

Faire boire une nana au point qu'elle soit assez saoûle pour vous tomber dans les bras: y a pas à dire, c'est une grande école de la vie, Tough Enough.

 


Lors du skills challenge, tout le monde était apparemment en forme pour effectuer la série de mouvements demandée par Bill. Pour l’ensemble des challenges se déroulant dans un ring, une petite chose me dérangea un peu: faire participer les femmes face aux hommes. Ceux-ci étant plus grands et plus lourds, il y a moins de fluidité dans les mouvements et beaucoups de botchs. C’est à cause de celà que Ryan et AJ se firent éliminer. En effet, leurs partenaires ne purent recevoir leur leap frog (sauter au-dessus de la personne qui court vers vous), AJ improvisa, alors que Ryan essaya de reprendre normalement, mais ça ne suffit pas et ils furent éliminés.

 

 

Nous on s'en fout d'obtenir un contrat à la WWE, notre seul rêve c'est de passer un jour à Botchamania!

 


Cela mis à part, deux choses ont bien été mises en évidence. D’une part, l’arrogance de Luke. Il annonça d’abord qu’il était le meilleur et qu’il allait le prouver puis, quand Martin remporta l’épreuve à ses dépens, non seulement il ne serra  pas la main que le vainqueur lui tendait, mais en plus, affirma lors de son interview que n’importe qui avec une moitié de cerveau verrait qu’il était le meilleur et qu’il avait éclipsé Martin de loin. Il se montre d’une arrogance qui lui portera probablement préjudice lors de la suite de Tough Enough, car je ne pense pas que la WWE veuille d’une grande gueule telle que lui.


D’autre part, le niveau catastrophique de Rima dans un ring: tout simplement trop mauvaise, elle ne put compenser son manque d’expérience en si peu de temps, et mérita donc ce qui lui arriva ensuite.

 

Les délibérations du jury vinrent ensuite sans Booker T qui était absent toute la semaine. Les trois membres étaient d’accord pour dire que les meilleurs actuellement étaient Martin, Luke et Andy, et que cette semaine, les plus mauvais étaient Ryan, Ivelisse et Rima.

 

 

– Attends Steve, t'es pas sérieux, tu vas pas virer Miss USA, c'est la seule qui nous assure une notoriété mainstream!

– Elle n'arrivait pas à interpréter Sweet Home Alabama en rotant. Dehors.

 


Il n’y eut cependant pas de bottom three, et dans la surprise générale, on annonça que Miss USA n’avait pas un niveau in ring assez bon pour continuer l’aventure Tough Enough, et qu’elle n’aurait pas le temps de rattraper ses collègues. La plupart des habitants de la villa étaient cependant d’accord pour dire qu’on la reverrait dans le business un jour ou l’autre, et c’est dans un bain de larmes de Rima que s’acheva le show.

 

 

– Boohoo! Je vous ai déçu, m'sieu Austin! Je suis une moins que rien! Boohoo!

– Non mais pleure pas, gamine, tu vas y arriver un jour! Regarde, c'est facile: Sweet burp Alababurp! Where the skies are so burp!

 


Ce fut donc un épisode de qualité, qui s'inscrit dans la continuité des précédents. Je vous invite à donner votre opinion et vos critiques dans les commentaires ici bas. Je vous retrouve dans deux semaines et vous laisse entre les mains de mon collègue Orbaz pour l’épisode suivant. La suite au prochain numéro!

 

 

Sweet Home Alababurp…
Lord, I'm coming home to burp…

 


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