Draft punk

Siècle de vitesse, qu'ils disent! Où ça? Grands changements, qu'ils racontent. Comment ça? Rien n'est changé, en vérité.

Celine, Voyage au bout de la nuit

 

Où il est question de masques, de va et vient, de chocolat, de bras qui tombent (logique), de boulevard, de kharma, de virages et de trahisons, pour la review de Raw la plus rapide jamais vue! CdC, toujours un coup d’avance !

 

 

C'est la lutteuh finaleuh!

 

 

Nalyse de Raw du 25 avril, spécial Draft

 

Siècle de vitesse, qu'ils disent! Où ça? Grands changements, qu'ils racontent. Comment ça? Rien n'est changé, en vérité.

Celine, Voyage au bout de la nuit

 

Où il est question de masques, de va et vient, de chocolat, de bras qui tombent (logique), de boulevard, de kharma, de virages et de trahisons, pour la review de Raw la plus rapide jamais vue! CdC, toujours un coup d’avance !

 

 

C'est la lutteuh finaleuh!

 

 

Nalyse de Raw du 25 avril, spécial Draft

 

Le Raw de ce lundi est un Raw très particulier, surtout pour votre serviteur, amateur de draft quel que soit le sport concerné. Le mot est lâché, ce soir, la WWE se livre à son draft annuel.

 

Précisons, pour les nouveaux venus, en quoi cela consiste: la soirée sera le cadre d’affrontements entre superstars issues des deux brands, et là chaque match a brand gagnante recevra une (ou deux) recrue(s) choisie(s) « aléatoirement » dans les rangs du show concurrent. Ces guillemets malicieux vous auront mis sur la voie: il n’est évidemment pas question d’aléas dans cette désignation, et le draft de ce soir aura la lourde tâche de remettre la WWE dans le sens de la marche.

 

En effet, Raw était déjà, en grande partie depuis les multiples drafts de l’an dernier, l’usine à starpower de la WWE. Or, et bien que Raw soit le vaisseau amiral de la Fédération de Stamford, Smackdown avait passablement souffert de cette situation, pâtissant d’un manque réel de superstars de très haut niveau, tout du moins en comparaison du show rouge. La retraite forcée, dernièrement, d’Adam Copeland (je suis en rupture de stock d’Edge, j’ai trop parlé de lui la dernière fois), a certainement pesé lourd dans les plans de VKM, pour lequel le draft  de cette année revêtait un caractère stratégique très particulier. La meilleure preuve de l’aspect chaotique de ce draft, ainsi que du bouleversement de l’organigramme qui en découle, en est la nouvelle stipulation, qui n’était pas présente l’année dernière: les draftés ne partiront qu’après Extreme Rules. La conclusion s’impose: la retraite de Copeland a  entrainé le départ vers Smackdown d'une ou plusieurs superstars de premier plan, de celles qui seront présentes lors du PPV, et  il est donc évident qu’une pointure quittera Raw pour SD ce soir.

 

 

Pourtant, Kofi fait son maximum pour remplacer Edge.

 

 

Mais nous verrons que ce draft, comme il se doit, a recelé pas mal de surprises, et ce dans les deux sens, ce qui est d’autant plus savoureux qu’il s’agit d’un « go home show », le dernier show avant un PPV. Précisons au passage que pour une fois, exceptionnellement, nous allons adopter un point de vue purement chronologique: les matchs entrainent les drafts, et les drafts ont été faits dans un ordre bien précis, ce qui impose cette façon de faire. Au temps pour l’originalité…

 

Et ce Raw spécial commence sur les chapeaux de roues, avec une 20-Men Battle Royale opposant les deux brands pour le premier pick. Comme pour Bragging Rights, il est toujours étrange de voir les rivaux de toujours se battre côte à côte, mais l’ensemble a de l’allure. Jugez plutôt : Show, Kane, Barrett, Clay, Rhodes, Jackson, Khali, Kozlov, Marella, Bryan, Sheamus, Henry, Slater, Tatsu, Masters, Kingston, DiBiase, Bourne, Ryan et McIntyre! Le déroulement est assez classique: union pour sortir les big men, les vieux ennemis séparés qui se retrouvent, mais ce genre de match a toujours une saveur particulière, sans doute proportionnellement liée à la masse de viande présente entre les cordes, et ce soir nous sommes servis! On retiendra, pour les amateurs de comedy match, le Cobra de Santino retourné contre lui par Show, mais surtout que Ryan aura été le dernier membre de Raw sur le ring, jolie promotion pour un membre anonyme du New Nexus, qui pis est accablé par un faciès d’abruti comme il ne s’en croise que rarement dans une vie. Le match se termine néanmoins sur une incohérence: Ryan est donc le dernier… face à Kofi Kingston et au Big Show. Comment se fait-il que Raw n’ait pas rassemblé ses forces auparavant pour éliminer le béhémoth? Dans ces conditions, l’issue ne fait plus de doute, et le géant et le Ghanéo/Jamaïcain remportent une victoire de prestige.

 

 

La technique était simple: tous habilement dissimulés derrière Henry.

 

 

Le premier draft de la soirée se fera donc à destination de SD, et il s’agit de… John Cena! Cena à SD, incroyable, voilà qui met du plomb dans l’aile à Raw en tant que show principal, et lance la soirée sur des rails de grand huit!

 

Comment interpréter ce transfert? Edge avait-il tant de poids que seul Cena peut le suppléer? La WWE veut-elle rééquilibrer les cartes entre ses deux émissions? La nouvelle peut en tous cas laisser incrédule, tant il semblait que l’icône de la cible privilégiée de la WWE était liée ad vitam aeternam à Raw… Le plus curieux, dans tout ça, c’est que le roster bleu a l’air de s’en réjouir, alors que si j’étais un heel de SD, j’aurais tendance à me méfier du nouveau venu…

 

Toujours est-il que Space Marine envoie, du coup, une promo d’un autre monde, dans tous les sens du terme, puisqu’on y trouve des références à Star Wars, à Retour vers le Futur, etc. Quant au Miz, il apparait ravi du départ de son rival. Du reste, il devient dès lors improbable que Cena gagne dimanche prochain, car alors il partirait avec le titre vers SD, ce qui ferait renaitre le serpent de mer de l’unification des titres majeurs.

 

 

"Quand le prestige vous transporte", début du XXIe siècle.

 

 

En revanche, du même coup, pour Orton, c’est un boulevard qui s’ouvre, ainsi que pour tous les topfaces qui rongent leur frein derrière ces deux-là, comme Bryan, Jomo et probablement Sin Cara, officiellement membre du roster rouge.

 

Un match Ross/Cole est annoncé, mais entretemps nous avons droit à un récapitulatif du heel-turn de Truth. Je fais rarement allusion à ces segments, mais celui-ci, avec un côté hypnotique et qu’on dirait tout droit sorti d’un mauvais trip de toxico, avait quelque chose de réellement captivant.

 

Idéal, donc, pour annoncer la venue dans l’arène, sans musique, de la Vérité Vraie, bien remontée, comme il se doit. Pour résumer, le public, une meute de crétins, est responsable de sa chute la semaine dernière, et il les invite à « SHUT UP », ce qui est quand même beaucoup plus classe que de reprendre la catchphrase de Bugs Bunny. S’ensuit un délire où il s’invente un ami imaginaire avant de le rabrouer aussitôt, puis une intervention de JoMo, qui le sèche sur place sans autre forme de procès. Intéressant programme à venir entre les deux anciens alliés, il est donc improbable que l’un des deux quitte Raw. A noter, aussi, le risque réel que prend la WWE: Truth est très apprécié du public, et c’est un chauffeur de salle de premier plan; son heel turn est donc un pari audacieux, en passe toutefois d’être réussi puisque Truth a un vrai potentiel en la matière, comme il l’a montré ce soir.

 

 

Par exemple, ce soir, il était vraiment stone.

 

 

Autre segment qu’il faut citer, puisqu’il montre enfin le visage de Kong et son nouveau surnom: Kharma. Pourquoi pas. Ca revient un peu à appeler Sheamus Yin, mais bon… En revanche, décidément, les vidéos de présentation des nouveaux venus sont extraordinaires: Del Rio, Sin Cara, maintenant Kharma, toutes ont mis en place les lutteurs de telle façon que l’on avait l’impression de les connaitre sans jamais les avoir vus. A cet égard, la vidéo de Kharma est tout de même salement angoissante, avec sa petite musique lancinante de boîte à musique et la destruction systématique de jouets plutôt anxiogènes eux aussi… Big Black Monster en vue, puisque dans son nom, Harm est mis en avant. Les anglophones apprécieront.

 

A point nommé, donc, le match des Divas commence. Raw a choisi Eve Torres, et SD Layla. Comme il se doit pour un match de Divas, le match dure 40 secondes, et Eve rive les épaules de Layla au sol. McCool arrive pour attaquer sa grande copine, qui riposte et inflige une dérouillée à la blondasse. Rééquilibrage bienvenu, mais match pitoyable. Bien entendu, je ne l’ai pas précisé, mais Cole a interrompu la fin du match en répétant à quel point le catch des Divas est nul. Tiens? Cole serait-il le porte-parole de l’opinion de la WWE?

 

 

En fait, je plaisante: j'adore les Divas.

 

 

Cela dit, Raw remporte donc son premier draft de la soirée, et le nouveau venu s’appelle… Rey Mysterio! Deuxième coup de tonnerre de suite: on pensait SD renforcée, et la voilà qui perd l’une de ses figures emblématiques… Rey viendra donc vendre ses attaques en traître le lundi soir, et la feud entre Rhodes et lui s’arrêtera donc dimanche prochain. Sin Cara et Rey dans le même roster? Dans l’immédiat, l’intérêt de la chose peut laisser perplexe, mais faisons confiance à la WWE pour trouver quelque chose à tirer de cette situation étrange.

 

Petite promo de Rhodes, en backstage, pour annoncer qu’il va offrir un joli masque à Rey pour fêter son départ. De ceux que l’on trouve dans les hôpitaux. Rhodes est dans une forme olympique, dans le ring comme au micro, et cette promo se glisse sans tache dans son gimmick actuel de freak à la diction de psychopathe. Abyss? C’est toi?

 

Nouveau match, avec cette fois Sheamus contre Kofi Kingston. On s’attend à un match enlevé et haletant, entre un big man et un quasi-voltigeur. Et ce match a duré… deux minutes. Deux misérables minutes, avec à la clé une victoire de Kingston, qui fait le tombé sur Sheamus. WTF? Un heel, limite monster heel, à la puissance présumée dévastatrice, US Champion en titre, qui se fait sanctionner en un temps record par Kingston? Push pour Kingston, ou nouveau depush pour Sheamus, seul l’avenir le dira.

 

 

Exemple classique de ton sur ton.

 

 

Déjà un nouveau draft, donc, vers SD, et le voyageur du soir est… Randy Orton! Une nouvelle fois, les bras m’en tombent (ce qui n’est pas commode pour écrire une review). Les deux faces les plus emblématiques du public, idoles du lundi soir en live, partent tous deux vers SD. La voie est libre, JoMo et les autres, plus personne pour vous barrer la route, à part Rey qui sera occupé avec Sin Cara. Il n’empêche que la saignée subie par Raw ce soir est encore pire que celle subie par SD il y a un an, mais non sans raison: Orton, comme Cena, ont un peu fait le tour de tous les adversaires de leur rang au sein de la brand rouge, et il est grand temps qu’ils aillent faire régner la terreur le vendredi soir.

 

Le match entre Cole et Ross arrive donc. Rien à attendre, et à raison, car rien n’en sortit. « Sir » Cole est un abruti (on doit d’ailleurs beaucoup apprécier en Angleterre de voir la WWE fouler au pied l’anoblissement pour servir une feud), Ross est une victime. Il n’y a pas eu de match, bien entendu, Swagger intervenant pour faire gagner Ross par DQ, mais au moins nous avons la nouvelle stipulation pour dimanche : un Tag Team Whipping Country Match. On dirait un strap match, mais je n’ai pas suivi avec précision, le titre évoquant quand même des coups de fouet… Formidable. Que quelqu’un arrête cette mascarade, vite! Il ne suffira pas de faire saigner les quatre adversaires, même abondamment comme ce soir, pour redonner un sens à cette pantalonnade. Et dire que les longues minutes de ce segment auraient pu servir pour Sheamus/Kingston…

 

 

On parle souvent des gains de l'importance de la musculation dans le foot, mais avec Eden Hazard, ils sont allés trop loin.

 

 

Retour en coulisses, avec The Miz qui affirme que s’il est drafté, Raw s’arrête dans un mois, tant il est formidable. Dispensable, mais efficace.

 

Bon, ce n’est pas tout, mais on est un peu sevrés de bon catch à force, alors cet Orton/Ziggler arrive à point nommé, d’autant qu’Orton partant, on ne verra en principe plus ce match ou cette éventuelle feud avant quelques temps. Mais d’ailleurs… il me semblait qu’Orton ne partait pour SD que la semaine prochaine? Comment se fait-il qu’il représente déjà le show bleu? Va comprendre, Charles.

 

Trois minutes et demi, c’est encore une fois trop court (comme souvent les soirs de Draft, il faut quand même l’avouer), mais c’est toujours ça de pris, et comme Orton est un bon soldat, le match vaut deux drafts d’un coup, comme ça, en faveur donc de SD.

 

 

– T'as de beaux yeux, tu sais?

– AU S'COURS!

 

Nous allons connaître les nouveaux venus, et… non! CM Punk s’invite pour une promo au sujet de leur Last Man Standing de dimanche, qui a tous les atours du showstealer. Orton répond avec assurance, tout est carré et solide, rien à dire.

 

A l’issue de la pub, les deux nouveaux venus sont… Mark Henry et Sin Cara. C’est la misère pour les Big Men du côté de Raw, tandis que SD accueille désormais le fils d’André le Géant, Big Red Machin et Sexual Chocolate, en plus de Brodus et Ezekiel. Embouteillages à la cantine en perspective. Quant à Sin Cara, voilà qui résout le problème de sa cohabitation avec Rey. En étant mauvaise langue, on peut d’une part se dire  que Rey aurait souffert de la comparaison, et d’autre part se demander l’intérêt de lancer le maître du trampoline à Raw pour le transférer deux semaines plus tard, mais il faudrait être mauvaise langue. En revanche, la feud entre lui et Del Rio est désormais possible, ce qui est plutôt enthousiasmant.

 

Nouveau match à double enjeu: Barrett et Mysterio, justement, s’affrontent. Eu égard à l’enjeu, précisément, il est probable que Rey l’emporte, ceci d’autant plus qu’il doit se rappeler tout de suite au bon souvenir de son nouveau public, et c’est ce qui se passe en moins de trois minutes et un 619… Trop court! Encore une fois! A peine le temps d’avoir un spot potable ou deux à se mettre sous la dent…

 

 

Non tu ne partiras pas Rémysterix! Non tu ne partiras pas!

 

 

Deux nouvelles recrues, donc, pour Raw, et il s’agit du Big Show et Alberto Del Rio… Les trois plus grosses stars de SD (sans compter les draftés de ce soir) passent donc à l’ennemi, pour ce qu’il faut bien voir comme un échange des élites. Show est donc séparé de sa copine Kane, et Del Rio peut, selon toute vraisemblance, aller se brosser pour le WHC dimanche prochain, et nous pour son éventuelle feud contre Sin Cara.

 

Plus inquiétant, pour ceux qui l’ont suivi à NXT et connaissent son potentiel, Clay n’est pas inclus dans le draft… Il s'interroge d'ailleurs sur son avenir backstage, mais Del Rio, en pleine conversation avec Rodriguez en espagnol, ne le calcule même pas. Pour un peu, on le prendrait en peine, le pauvre Brodus.

 

Enfin, le main-event, un Tag Team Match SD vs Raw, avec d’un côté Del Rio, Punk et Miz, et de l’autre Cena, Christian et Henry.

 

Enfin un match d’une durée convenable, avec ses douze minutes, mais d’un niveau discutable, le seul fait notable étant le heel turn d’Henry qui trahit ses deux comparses pour assurer le tombé  sur Cena de la main du Miz. On pourra se demander ce que son heel turn change pour Henry, mais en tout cas The Miz continue sa série de victoires volées, Cena sa série de défaites « mais c’est pas de ma faute », et le dernier drafté de la soirée est… Cena, qui pour fêter ça nettoie immédiatement le ring de tous les heels. Quand il n’est pas trahi, trois adversaires, c’est un entrainement, quand même, on parle de Cena là les gars.

 

 

– Bouuuuh je suis le méchant fantôme!

– Mark, je te l'ai déjà dit, quand tu te déguises en fantôme, il te faut une bâche, pas un drap…

 

Ou comment gâcher deux transferts, deux matchs, utiliser la même corde en opener et en main-event, pour un résultat nul. Non pas que la chose était imprévisible, mais elle donne quand même l’impression d’avoir été mené en bateau par une entreprise qui fait semblant de prendre des risques, mais privilégie décidément le merchandising plutôt que le plaisir du spectateur.

 

C’est d’autant plus dommage que cela laisse une note amère en bouche pour un show qui sans cela était agréable. Pas assez de catch, des matchs dispensables et d’autres beaucoup trop courts, mais ces drafts ont le grand mérite de redessiner la carte des deux rosters, en frappant essentiellement dans le haut de la carte.

 

Petit rappel, pour la forme :

 

De Raw à SD :

–          Randy Orton

–          Mark Henry

–          Sin Cara

 

De SD à Raw :

–          Rey Mysterio

–          Big Show

–          Alberto Del Rio

 

Calme plat chez les Divas, en attendant le draft complémentaire d'aujourd'hui. Draft complémentaire qui devrait modifier un peu la situation, mais pour le plaisir, voyons où en est la situation après le show de lundi soir.

 

Penchons-nous sur l’Upcard. A Sd, celle-ci inclura donc désormais, par la force des choses, Orton, Christian, Sin Cara… mais où sont les heels? Barrett? Big Zeke? Leur traitement actuel n’en donne pas l’impression. Nouveau tour de yo-yo pour Kane? Un push pour McIntyre? Swagger? Rhodes qui remplace Rey par Sin Cara? Pas vraiment de nom qui s’impose donc, et trois top faces (selon le statut final de Christian) pour aucun top heel à l’heure actuelle.

 

A Raw, le problème ne se pose pas: chez les topfaces, on aura Cena, Rey, Show et Triple H. Autant dire que pour Jomo et Bryan, c’est cuit pour encore un moment. Chez les heels, plus d’harmonie, avec au sommet Punk, Del Rio et Miz, et juste en-dessous Ziggler, Sheamus et peut-être Truth et Ryan, en valeur ce soir, voire même Sheffield, sur lequel on raconte que VKM place beaucoup d’espoirs.

 

Et surtout, le doute m'habite: le risque existe-t-il que Del Rio parte avec le titre? Pour Cena et le WWE Title, c'était improbable: le titre a trop de poids. Mais dans ce cas-là, la question peut être posée. Vu le temps d'antenne dévolu à Smackdown lors de Wrestlemania, on peut imaginer que la WWE envisage de laisser la brand bleue sans le moindre titre majeur.

 

Raw se taille donc encore la part du lion, et ce draft n’aura pas vraiment rééquilibré les débats: à SD, les remplacements sont quasiment numériques (si l'on considère qu'Orton remplace Edge), et la saignée semble plus brutale. Pourquoi ne pas avoir envoyé quelques midcarders à SD? Les possibilités ne manquaient pas, et la paupérisation du roster de SD n’a pas été résolue par un draft plus timide que l’an dernier. De là à donner du crédit aux rumeurs qui disent que la WWE ne fera plus de draft, mais des retouches régulières, il n’y a qu’un pas qu’il sera tentant de franchir au vu de ce show qui bouscule la surface sans altérer les fondamentaux…

 

 

Dernière minute! Barreta est drafté à Raw!


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