Retour vers le futur

Flash a-ah
Savior of the Universe
Flash
He'll save everyone of us
Flash
He's a miracle
Flash
King of the impossible
!

Queen, Flash

 

Drame spatio-temporel (et preuve que l’on ne peut pas se fier aux femmes), la vénérable Mako n’a pu, suite à un avatar technologique, vous réjouir de sa prose légendaire pour cet épisode de Raw, ce qui vous a valu le plaisir de découvrir la review de Smackdown avant celle du show du lundi. Qu’à cela ne tienne, au prix de quelques bouteilles de Pineau de son pays, lecharentais est sorti de sa torpeur dominicale to save the day, baby!

 

 

Et ce n'est pas facile après une journée bien arrosée!

 

 

Nalyse de Raw du 4 avril

 

Flash a-ah
Savior of the Universe
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He'll save everyone of us
Flash
He's a miracle
Flash
King of the impossible
!

Queen, Flash

 

Drame spatio-temporel (et preuve que l’on ne peut pas se fier aux femmes), la vénérable Mako n’a pu, suite à un avatar technologique, vous réjouir de sa prose légendaire pour cet épisode de Raw, ce qui vous a valu le plaisir de découvrir la review de Smackdown avant celle du show du lundi. Qu’à cela ne tienne, au prix de quelques bouteilles de Pineau de son pays, lecharentais est sorti de sa torpeur dominicale to save the day, baby!

 

 

Et ce n'est pas facile après une journée bien arrosée!

 

 

Nalyse de Raw du 4 avril

 

L’éminent professeur Garrison de South Park vous expliquera bien plus brillamment que moi pourquoi le sexe faible est majoritairement indigne de confiance. Néanmoins, la nécessité de l’information prime toute autre considération, et c’est donc la fleur au fusil que je vais tâcher de nalyser pour vous cet épisode post-Wrestlemania dans ce qui devrait être la première flash-review de ce site!

 

C’est peu dire que Wrestlemania a déçu bon nombre de suiveurs, le premier d’entre eux étant Spanish qui dans ces colonnes exprimait sans aménité son opinion sur le show. Exécution sommaire de SD, un match qui passe à la trappe, un finish indigne, des matchs qui auraient pu, pour certains, prendre place en weekly… il est vrai que les motifs de colère étaient nombreux, ceci d’autant plus que certains devaient essaimer jusque dans le Raw suivant.

 

Ainsi donc, la feud entre Michael Cole et The King est un bon exemple: le résultat de la veille ne satisfaisait personne. A Mania, King avait remporté le match sur le ring, mais l’AGM, par une décision parfaitement inique, accordait la victoire à Cole. On pourra d’ailleurs se demander quand la WWE va ENFIN se décider à révéler son identité, car si au début ce mystère pouvait recéler une certaine excitation, il ne s’agit plus, depuis quelque temps, que d’irritation, ce qui est dommage, tant l’identité de cette personne aurait pu créer de pistes scénaristiques. A titre personnel, je n’en ai vraiment plus rien à foutre, ceci d’autant plus qu’on ne sait plus trop à quel saint se vouer, l’AGM étant aussi injuste parfois qu’il peut être « loyal bon », pour employer une image chère à Silver, dans d’autres circonstances.

 

 

Je crois que nous en sommes arrivés à une extremité qui clôt 15 ans d'amitié et de partenariat.

 

 

Lors de Raw, donc, Cole revenait dans son costume grotesque pour vanter sa victoire et se proclamer « nouveau Mr Wrestlemania ». Il proposait aussitôt un rematch à Lawler, qui se retrouvait en grenouillère le temps de le dire. Mais le rematch n’était pas celui de WM, mais celui du Raw précédent, contre Swagger. Evidemment, Swagger écrasait Lawler, perdant toutefois le match par disqualification, et Cole finissait courant vers les vestiaires, poursuivi par Jim Ross, commentateur d’un soir, qu’il venait de couvrir de sauce barbecue. Le gros problème de ce match est clair : comme l’annonçait WM, la feud n’est pas finie, et c’est bien regrettable. Après un match trop long et laborieux, et une feud du même acabit, il aurait été plus que bienvenu qu’elle s’arrête. Hélas, il n’en sera rien, et la corde n’est plus usée: elle est cassée depuis longtemps. Et lorsque l’on sait que Cole a proposé à Lawler un rematch à WM 28… Au moins, nous aurons eu Ross quelques minutes au micro, avant qu’il ne laisse sa place à Booker T, la faute en revenant à ce coupable excès de sauce.

 

Autre feud qui se poursuit, mais qui peut donner quelques éléments de satisfaction: Triple H et Undertaker. Le match de WM m’a particulièrement réjoui, car même s’il s’est déroulé sur un faux rythme, les deux hommes passant beaucoup de temps au sol, les impacts ont été brutaux, la violence bien réelle, et le match vraiment intense. Il suffit de voir la tête de HHH ce lundi: il arborait de belles balafres au nez et au front, et un début d’œil au beurre noir. Je dis que la feud se poursuit, et c’est un peu abusif: elle se poursuivra bien plus tard. The Game a ainsi annoncé, en ouverture de show, que même si le Taker était surhumain, il avait montré qu’il n’était pas invincible, et que dès le retour du fossoyeur (s’il revient un jour), le King of Kings voulait retenter sa chance. Difficile de se faire une opinion: HHH est un peu dans un registre de mauvais perdant, mais qui peut encore, à l’heure actuelle, offrir un bon match au Taker? Etant donné ses capacités actuelles, il faut un vrai costaud, capable de livrer un No Holds Barred et de porter le match l’essentiel du temps. A ce petit jeu, il n’y a sans doute guère que Cena (déjà occupé par ailleurs, mais nous y reviendrons) et Hunter. Summerslam ou WM, la question reste posée, mais la perspective d’un rematch entre les deux hommes peut séduire.

 

 

Peuh, moi aussi j'ai des pouvoirs: je peux me dédoubler!

 

 

Enfin, last but not least, Cena, justement, et le Rock se sont fait face ce lundi. Cena voulait demander des comptes au Brahma Bull, oubliant au passage qu’il l’avait attaqué par traîtrise la semaine précédente et qu’il pouvait difficilement être surpris que The Rock finisse par se venger… Le public, en revanche, a paru beaucoup moins acquis à la cause du Marine qu’à l’accoutumée, ce qui n’est pas simple à expliquer: déception après son comportement récent? Après son match de la veille? Pour son rôle face au Rock? Pour la première fois, Cena a paru un ton en-dessous du Rock en termes de popularité. Cela dit, soyons honnête, les deux promos ont été assez fades, et l’essentiel en a été exprimé par The Rock : « Je te respecte, mais je ne t’apprécie pas », sentiment manifestement partagé par son adversaire. Et alors que Cena voulait régler ça « right here, right now », comme d’habitude finalement, The Rock proposait un autre match. Un vrai. A WM 28.

 

Je sais bien qu’un match booké un an à l’avance s’est déjà vu (pour WM 23, je pense, mais les plus acharnés me corrigeront le cas échéant). Mais quel risque! Si Cena se blesse, si le Rock se blesse, si les choses évoluent de manière inattendue, la WWE se lie les mains un an à l’avance. Par ailleurs, même si l’affiche peut mettre l’eau à la bouche, son enjeu est très curieux: en quelque sorte, ce sera un match pour le titre de « Champion du Peuple ». Cela signifie que Cena ne sera pas champion pour WM 28 (faute de quoi personne ne comprendrait qu’il ne défende pas son titre), qu’il va falloir faire vivre la feud durant un an, quitte à délayer… et surtout, quel mauvais tour pour le perdant! Au-delà de la symbolique Kidz vs Attitude, il est difficilement imaginable de voir Cena, encore en pleine activité et star de la première cible de la WWE, perdre aux mains de l’ancienne idole. Cela aboutirait à une forme de passage de témoin forcé qui, en ce qui me concerne, ne me satisferait pas du tout. Mais bon, c’est long un an, et nous verrons bien d’ici là ce qui va se passer.

 

 

Donc, on est d'accord: un All-Wheelchair match pour WM 56?

 

 

En revanche, je n’ai pas bien vu l’utilité de l’assaut du Core. Déjà, nous sommes à Raw, donc on doit en conclure que le New Nexus est encore en train de faire des bulles avec son nez dans l’hôpital voisin. Ensuite, en dehors d’un prétendu « feel good moment » en voyant les deux icones se battre côte à côte avant de se serrer la main, je ne vois pas trop le but de la manœuvre, à moins de chercher à réaffirmer le Core dans le rôle des mecs qui peuvent intervenir à toute heure et tout moment et, pourquoi pas, de les placer en face du Nexus.

 

Autre conséquence directe de WM dans ce Raw: le match annulé de la veille. Sheamus devait affronter Bryan à WM pour le titre US, match qui avait été transformé en Lumberjack Match, puis en Bataille Royale, et surtout qui n'avait pas été diffusé, sans explication donnée pendant le ppv. Ce lundi soir, donc, les deux hommes ont à nouveau livré un match solide, comme toujours suis-je tenté de dire. Sheamus triomphait de son adversaire après l’avoir copieusement dominé, et une fois la victoire acquise, entreprenait de poursuivre son sinistre labeur en s’acharnant sur lui.

 

 

Il parait qu'Evan Bourne s'est suicidé en voyant cette image.

 

 

Résonnait alors une musique quasi-tribale, annonciatrice de l’arrivée du Power Ranger bleu de Sin Cara! Bon, certes, son entrée aidée d’un trampoline a été quelque peu loupée du fait d’un trampoline mal placé, mais pour une première prestation, quelle prestation! Plus encore que sa vitesse d’exécution, à mon avis encore supérieure à celle de Rey, c’est l’agilité avec laquelle il monte sur les cordes pour s’en servir qui est stupéfiante. C’est bien simple: il ne monte pas, il bondit. Cette intervention se concluait par un high crossbody depuis la troisième corde vers l’extérieur du ring, très bien accompagné et vendu par Sheamus. Un excellent segment, rythmé et efficace.

 

On ne sait pas encore à quel roster appartiendra Sin Cara, mais il semble appelé à un parcours à la Del Rio post-Rumble, un itinérant entre les brands, et cette introduction était plus qu’alléchante (en dehors d’un costume qui prête franchement à sourire).

 

 

J'ai pas de face! (sur un air connu)

 

 

Del Rio, justement, parlons-en. C’est un Del Rio visiblement très remonté par sa défaite qui se présentait ce lundi, son habituel sourire narquois n’étant plus du tout d’actualité. Aucune promo, que des faits: Del Rio était en colère, et il passait ses nerfs sur un Bourne dont la résistance volait rapidement en éclats. Le match n’a pas été spécialement brillant, mais il était bien mené, suffisamment pour oublier qu’il a été un peu trop court. Del Rio reste une force majeure, il vient d’en apporter la démonstration, le message est donc passé sans bavardage inutile, une leçon à retenir pour tous les bookers…

 

 

Tiens, voilà la virgule!

 

 

Ziggler et JoMo avaient été les grands perdants de WM: sans réel temps dans le ring, ce qui aurait pu être une bonne exposition pour deux excellents catcheurs s’était transformé en piège un peu amer. Justice a ainsi été faite, de manière hélas sans doute un peu confidentielle par rapport à WM, à travers un nouveau match les opposant. J’élude à dessein l’intervention de Stratus et de Vickie, finalement anecdotique, pour retenir que les deux lutteurs ont encore livré un match de haut niveau, JoMo concluant le match par un enchainement Moonlight Drive/Starship Pain dévastateur, et renforçant ce que j’espère être une montée en puissance progressive (même si je pense hélas qu’il faut être lucide et que le plafond de verre ne s’ouvrira jamais pour lui, en tous cas pas à Raw).

 

N’y a-t-il donc eu que du réchauffé pour ce Raw? Oui et non. Un tag-team match, opposant Orton+Mysterio à Rhodes+Punk, n’était pas à proprement parler une redite, mais plutôt la fusion de deux matchs de la veille. Les deux matchs en question avaient été très bons, pour des raisons différentes, mais la réunion de ces 4 lutteurs avait des arguments à faire valoir, et elle tint toutes ses promesses : Rhodes parait décidément prêt pour franchir un palier, Mysterio a fait le boulot, et Punk a continué à pratiquer son catch sadique du moment. En revanche, Orton n’a tout simplement pas vendu sa blessure à la jambe, jusqu’à ce que ses petits partenaires ne s’emploient dessus. Dommage, car le reste du match a vraiment, comme on pouvait s’y attendre, été de haute volée.

 

 

Comme quoi les pipelettes qui glosent sur les conquêtes de JoMo sont vraiment mauvaises langues.

 

 

Enfin, puisque nous étions le soir du Season Premiere de Tough Enough, Austin est venu sur le ring présenter son show avec les candidats, avant d’être interrompu par The Miz et Riley. Etant donné les conditions de sa victoire la veille, The Miz a eu droit à une heat énorme. Plein de morgue, Mike est donc venu défier Austin, avant de laisser la place à son poulain, qui a eu droit à une belle rouste de la main de SCSA. Sachant que dans son discours, le Rattlesnake a émis l’hypothèse d’un retour sur le ring, on peut saliver: il a de la ressource! Le segment se concluait sur Austin chiquant des bières à tout va et en renversant sur ses élèves, puis sur Cole, resté tapi dans sa ColeMine (dont nous savons pourtant maintenant grâce au Taker et à HHH qu’elle est loin d’être à toute épreuve…).

 

 

Huuuuuum… Beeeeeer…

 

 

On parle souvent de la difficulté de produire des shows avant WM : les choses y semblent figées en attendant le Grandest Stage. WM, en principe, clôt les feuds, et lance l’année à venir. Mais cette année, comme Spanish l’a relevé, WM avait d’insistants airs de Weekly de luxe. C’est sans doute ce qui donne à ce Raw un goût de postface à WM qui sans en tirer les conséquences poursuit ce que le grand show de la veille n’a pas su conclure. Loin de moi l’idée de dire que ce Raw était mauvais: quoiqu’assez pauvre en catch, il aura quand même eu son lot de bons moments, à commencer par l’arrivée de Sin Cara (Kong a dû se perdre en chemin). La conclusion s’impose donc d’elle-même: ce Raw aura été très bon, parce qu’il mange à belles dents les restes d’un WM qui, lui, se place de plus en plus cette année comme un show faiblard…

 

 

Premier sur un, une vraie victoire à la française!


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