Un coup pour rien

You spin me right round, baby
right round like a record, baby
Right round round round
You spin me right round, baby
Right round like a record, baby
Right round round round.

Dead or Alive, You spin me round

 

Joie et félicité, le printemps s’est invité dans nos chaumières, et c’est au son d’une harpe que lecharentais a pris place devant ce nouvel épisode de NXT. En revanche, c’est au son d’un orgue, mais de Staline, qu’il va commenter ce nouvel épisode.

 

 

Je sens que je vais encore en prendre pour mon grade…

 

 

Nalyse de NXT du 5 avril

 

You spin me right round, baby
right round like a record, baby
Right round round round
You spin me right round, baby
Right round like a record, baby
Right round round round.

Dead or Alive, You spin me round

 

Joie et félicité, le printemps s’est invité dans nos chaumières, et c’est au son d’une harpe que lecharentais a pris place devant ce nouvel épisode de NXT. En revanche, c’est au son d’un orgue, mais de Staline, qu’il va commenter ce nouvel épisode.

 

 

Je sens que je vais encore en prendre pour mon grade…

 

 

Nalyse de NXT du 5 avril

 

A la fin de la Saison 4, NXT avait réussi à fédérer un petit groupe de fans, autour d’un casting de qualité, dont le membre le plus éminent s’est ensuite frayé un chemin jusqu’à Smackdown pour y faire plus que de la figuration. Las, ces espoirs ont été douchés sans délai par la Saison 5, sur le thème de la Rédemption. Ce qui devait donc être littéralement une occasion de se racheter est devenu une magnifique occasion de s’enterrer encore plus profondément, ce qui n’est pas rien. Et cet épisode s’inscrit dans la droite ligne de la médiocrité globale de la saison en cours.

 

 

Je n'invente rien, ils ont même une statue pour la symboliser.

 

 

Premier exemple – et épineux hasard, il s’est trouvé que c’était l’ouverture du show: le quizz. En général, ce sont les épreuves les plus divertissantes, puisque les téléspectateurs ne restent pas passivement à regarder les lutteurs soulever des fûts de bière. Seulement, cette fois, le thème était Wrestlemania 27. Vous avez bien lu. Pas le 26 ou le 25, déjà de sinistre mémoire, mais bien le 27, qui en plus d’avoir été une grosse déception se situait deux jours avant l’émission. Première question : « Citez un gagnant ». Et Darren Young a cité… Bret Hart. WTF? Comment, 36 heures après le show, peut-on proférer une connerie de cette dimension? Qu’il perde, admettons, mais pas comme ça. Le seul candidat valable de cette promotion est donc passé pour un ahuri, ce qui est excellent pour son image… Quant à Lucky Cannon, il a éprouvé le besoin de jouer son heel de pacotille en demandant où était la nana de Striker. Je suis désolé, je sais bien que certains trouvent son boulot correct, mais je n’y arrive pas. Look grotesque, charisme zéro plombé qui pis est par des attitudes éculées, l’ensemble est lamentable et ce type ne peut absolument pas trouver grâce à mes yeux.

 

 

Lucky, a priori, tu as une touche, mais derrière toi.

– Ah oui?

 

 

Bref, de questions débiles en consternations multiples, c’est Saxton qui a remporté l’épreuve et 4 points de Redemption, le total de points alloué dépendant comme d’habitude de la volonté de la WWE de sauver tel ou tel Rookie.

 

Sauver, tiens, la belle idée que voilà… Seulement, pour cela, il s’agirait peut-être de procéder à des éliminations, à moins que l’objectif avoué ne soit de donner des points à tous ceux que l’on veut sauver pour s’assurer d’un départ. Ah oui, tiens, ça doit être ça en réalité. Entendons-nous bien: NXT a toujours été un show parfaitement chiqué, comme tous les shows de la WWE (hors Tough Enough, que l’on dit non-scripté, si l’on en croit les dernières déclarations de VKM). Mais là, c’est honteusement visible…

 

 

Et on en a jusque là!

 

 

Que dire, également, du match qui a opposé Novak à O’Brien? Novak est un lutteur absolument nul, c’est désormais clair, et il était certain qu’O’Brien, malgré un petit talent, ne pourrait pas porter le match seul. Nous avons donc eu droit à un match laborieux, mal construit, sans enjeu ni intérêt, et terriblement pénible à regarder. Rien à en dire, avec toute la bonne volonté possible, malgré la victoire d’O’Brien, inévitable, tant perdre contre Novak serait la déchéance totale pour sa victime.

 

De transparence, il sera également question à propos des segments backstage. Le premier d’entre eux poursuivait le triangle Yoshi-Ted-Maryse, le second passant à tabac le premier. Paresseux, au mieux. Quant au second, il mettait face à face JTG et Kozlov qui s’opposaient comme peuvent s’opposer deux faces…

 

On se sera donc ennuyé ferme pendant l’essentiel du show.

 

Mais même au fond de la désolation, NXT arrive à peu près toujours à réserver quelques bons moments, et le show de ce soir, malgré un ensemble assez désolant, a quand même produit deux matchs tout à fait corrects. Sachant que l’un des deux a servi de main-event, le show s’est donc conclu sur une bonne note, qui aurait pu laisser une dernière impression trompeuse sur la qualité globale de l'épisode.

 

 

Non, ceci n'est PAS une clothesline! On vous prendrait même pas à la TNA bon sang!

 

 

Ainsi donc, quels étaient ces deux matchs?

 

Le premier était un tag-team match entre d’une part la paire Horny/Titus et d’autre part Chavo/Young. Premier point: étant donné le contentieux entre les deux Pros, qui a déjà trouvé différents échos dans NXT, il y avait au moins un peu de fond à cet affrontement. Deuxième point, et non des moindres pour ce qui nous préoccupe: avec le duo Young et Chavo, on pouvait s’attendre à avoir une certaine solidité dans le ring. Ce fut d’ailleurs tout à fait le cas, mais la vraie surprise vint d’O’Neil, qui livra un match efficace, démontrant une montée en puissance significative. Je faisais partie des rares qui le soutenaient lors de la saison 2, et je me réjouis de le voir arriver à un petit niveau. Attention, nous parlons ici d’un niveau tout juste acceptable, nous sommes loin de JoMo, mais le progrès est suffisamment visible pour être appréciable. Quant à Horny, ils ont contourné le problème, puisque Titus a ostensiblement refusé de faire le tag, ce qui était très bienvenu. Bien sûr, Chavo a quand même fini en poursuivant le nain, mais l’ensemble était agréable à suivre, et le match s’est conclu sur un tombé séduisant de Titus, suite à un Spinebuster brutal et bien exécuté. De bons motifs de satisfaction, donc, pour ce match.

 

 

– Bon, moi, je le tabasse, et toi, tu le mords à la cheville!

– BWAHAHAHAGANA (on va quand même pas oser faire ça?)

 

 

Enfin, le main-event, sans être transcendant, a été au bout du compte acceptable.  Les participants étaient deux pros: Tatsu et DiBiase. DiBiase a été à l’origine de quelques jolies surprises lors de la Saison 4, notamment un match épique contre Bryan, on sait donc qu’il peut fournir de belles prestations. En revanche, si je trouvais Tatsu rafraichissant au départ, il semble s’engluer un peu dans ses propres limites, et l’opposition entre les deux était, à ce titre, assez intéressante à suivre. Finalement, le problème ne s’est posé que quelques secondes, puisqu’un Ted très remonté effectuait un tabassage en règle sur le Nippon, allant jusqu’à être disqualifié, dans un déferlement de fureur qui pouvait impressionner. Il serait donc réellement attaché au monument de vulgarité qui lui sert de call-girl de luxe?

 

Toujours est-il que le match se concluait sur un ultimatum de Million Dollar Neuneu: « Tu viens avec moi, ou tu restes avec les larbins ». Je vous accorde que du point de vue de la philosophie on est assez loin de Herman Hesse, mais cela a au moins le mérite de poursuivre la storyline et de construire un tant soit peu l’imminent face-turn de Maryse (si tant est qu’il ne soit pas déjà accompli).

 

 

Maryse fact: Maryse est capable de se faire les ongles sans regarder!

 

 

Au final, donc, un épisode assez pauvre, comme en atteste la brièveté de cette nalyse). Je n’ai pas eu la félonie de mon camarade Julius qui vous a attiré avec des promesses ronflantes, cela aurait été parfaitement malvenu étant donné le niveau du show. Il restera quand même quelques éléments surnageant un peu au-dessus du reste, mais rien, hélas, qui puisse justifier d’y jeter un œil.

 

 

Mais dégage, bon sang!


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