Monsieur l’Agent ! Il n’y a que quatre rues et elles sont toutes en sens interdit. Il me dit : "Je sais, c’est une erreur."
Je lui dit "Mais alors… pour sortir ?"
Il me dit " Vous ne pouvez pas !"
"Alors ? Qu’est-ce que je vais faire ?"
"Tournez avec les autres"
"Ils tournent depuis combien de temps ?
"Il y en a, ça fait plus d’un mois."
Raymond Devos, le plaisir des sens
Bonjour à toi, lecteur du CDC Universe. La nalyse du mois fait des coupes dans les résumés, oubliant par manque de temps de traiter des mois de décembre et janvier. Qu'à cela ne tienne, on se concentre sur le mois de février. Un mois qui continue de prolonger des feuds qui datent d'un moment déjà, et qui donnent la désagréable impression que le show est devenu dispensable, car tournant en rond.
Faille spatio-temporelle. Après des semaines d'absence, la Review de Superstars revient.
One month of Superstars : Nalyse du mois de février.
Monsieur l’Agent ! Il n’y a que quatre rues et elles sont toutes en sens interdit. Il me dit : "Je sais, c’est une erreur."
Je lui dit "Mais alors… pour sortir ?"
Il me dit " Vous ne pouvez pas !"
"Alors ? Qu’est-ce que je vais faire ?"
"Tournez avec les autres"
"Ils tournent depuis combien de temps ?
"Il y en a, ça fait plus d’un mois."
Raymond Devos, le plaisir des sens
Bonjour à toi, lecteur du CDC Universe. La nalyse du mois fait des coupes dans les résumés, oubliant par manque de temps de traiter des mois de décembre et janvier. Qu'à cela ne tienne, on se concentre sur le mois de février. Un mois qui continue de prolonger des feuds qui datent d'un moment déjà, et qui donnent la désagréable impression que le show est devenu dispensable, car tournant en rond.
Faille spatio-temporelle. Après des semaines d'absence, la Review de Superstars revient.
One month of Superstars : Nalyse du mois de février.
Préambule bien nécessaire
Cher lecteur, avant de commencer, je te dois des excuses, pour avoir lâchement déserté le CDC Universe durant (bien trop) longtemps. Si vous suivez régulièrement les aventures d'Ocee and co, vous n'êtes pas sans savoir que rédacteur d'un site de catch (cç claque, comme formulation), ça prend du temps. Qu'il faut concilier avec la vie professionnelle ou de famille, parce que dans le milieu du catch, on élève les enfants qu'on fabrique à la chaîne quand on a les cojones d' Alberto Del Rio (demandez à Silver, papa de 48 enfants) [Et NON Darren, je ne floode pas sur twitter], et en plus, on est mal payé, quand on a la chance de l'être. Mais qu'importe, c'est la passion qui m'anime et qui anime chaque contributeur de ce site. Parce que parfois il faut de la passion pour supporter la déchéance d'un Tyson Kidd, forcé à jobber face à Santino Marella.
Team splitée cherche reconnaissance en solo
En effet, la Hart Dynasty a repris sa position de départ, jobbeurs à Superstars. Si décembre et janvier ont été les témoins d'une feud entre les deux membres de la team, chacun jobbe désormais en solo. A ce petit jeu, je ne sais pas qui est le plus mal loti. David Hart Smith, qui a du temps d'antenne, jongle entre les matchs solo et les teams plus farfelues les unes que les autres (avec Tatsu, notamment), tandis que Tyson Kidd est contraint à jobber comme c'est pas permis face à Santino Marella, fuyant dès que ce dernier arme ce cobra qui en fait trembler plus d'un. Les deux méritent évidemment mieux, mais je crains que dès l'an prochain, si cette voie se poursuit, Tyson Kidd tire le 14 au Rumble. En effet, les matchs ayant eu lieu à Superstars me laissent à penser que DH Smith sera privilégié car entrant dans le moule des catcheurs "poids lourds", alors qu'un "semi high flyer" à la Tyson Kidd aurait plus légitimement sa place qu'un catcheur qui va se retrouver coincé entre les Tyler Reks, les Curt Hawkins ou lesChris Masters. Ce d'autant qu'une feud avec Trent Baretta aurait de la gueule.
Remarquez, ca n'a pas trop l'air de déprimer Tyson Kidd, tout sourire à l'idée de jobber.
Les quatre cités ont d'ailleurs fait preuve d'une belle exposition à Superstars ce mois-ci, mais… quelque chose manque de liant entre tout ceci.
Embouteillage de big men sur le ring?
Le pitch de départ reste la feud Hawkins/Barretta, belle baston, empreinte d'ailleurs de respect entre les deux hommes, et qui a offert de beaux combats en raison de l'opposition de style entre ces deux catcheurs. Mais, elle s'est ensuite égarée, avec Tyler Reks (déjà en feud avec Chris Masters), venu s'en prendre mollement à Hawkins, sans réelle raison, tandis que Barretta jonglait face à divers adversaires. Barretta qui d'ailleurs a gagné en consistance, et développe un catch spectaculaire, surtout en équipe, notamment lors de ce super match face à The Corre, venu honorer de sa présence le show du jeudi. Match ou Trent Barretta était associé à JTG, une équipe qui semble chercher à s'installer dans le temps, et qui a d'ailleur affronté d'ailleurs les associés d'un soir que furent Tyler Reks et Curt Hawkins (avant leur clash, rassurez-vous).
Sébastien Chabal vient de se faire taxer sa place par Imanol Harinordoquy, et il n'est pas content.
L'effondrement de la division tag team...
et de la section féminine
La division tag team est tout de même sacrément ébranlée. David Hart Smith qui quitte la Hart Dynasty, pour aller fricoter avec Yoshi Tatsu (qui oeuvre en solo également, ne permettant pas à mon sens l'établissement régulier d'une team), JTG et Trent Barretta associés, faisant un bon catch, mais qui n'atteindront jamais le niveau des Dudebusters… Beaucoup d'équipes de circonstance, pour un résultat proche de zéro, qui ne relève guère le niveau de la division tag team, dont les seuls challengers crédibles, semblent être… Zack Ryder et Primo, qui ont promis en public d'aller faire le show en équipe à Wrestlemania. La route s'annonce longue… surtout que seul Zack Ryder semble porter la team. Mais je m'inquiète pour lui. Ce genre d'annonce, couplé à un changement dans son look, n'est en général annonciateur que d'un échec cuisant. Les derniers à avoir fait ça furent les GateCrashers (Archer et Hawkins) qui voulaient "marquer l'histoire de Smackdown". Il serait dommage que Zack Ryder se grille, tant je maintiens qu'il a du potentiel.
– Regarde Primo, on va tout défoncer à Wrestlemania!
– On va déjà tout défoncer à Superstars, on verra après!
Une autre section qui ne tourne plus rond est la division féminine. Si janvier était annonciateur de belles promesses, avec les retours de Beth Phoenix et de Kelly Kelly, force est de constater qu'on tourne désespérément en rond. Alicia Fox/Melina semble être l'affrontement fétiche. Natalya s'en sort honorablement, mais Tamina (affublée par ailleurs d'un look horrible) n'a clairement pas le niveau. Son catch se limite à un style de bagarre de rue, et elle botche bon nombre de ses prises. Ajoutons à cela que les shows bleus et rouges impliquent nécessairement des divas, (en tant que shows phares, il faut y montrer tous les talents), il faut corriger le tir, et vite, en élargissant un peu le roster, ou en supprimant les combats de divas à Superstars pour les laisser à RAW ou SD, pour tenter de tirer la division féminine de sa léthargie profonde.
Léthargie de la division féminine, Allégorie.
Concluons cette courte review par un évènement symptomatique de la déchéance de notre show (et encore, je pourrais citer les USO's squashés par Khali) : en Main-Event du dernier show de février, Ted Di Biase affrontait Daniel Bryan. Une victoire a priori facile pour le champion des USA, mais qui voyait là une bonne résistance du Million Dollars Son, qui était même près de gagner après avoir placé son finish. Mais voilà, qu'un évènement vient hautement le perturber: Yoshi Tatsu vient faire de la drague à Maryse. Bon, si c'était que ça, on en rirait. Mais voir Yoshi Tatsu, habillé en costard cravate digne d'un commercial d'une boîte qui vendrait des logiciels informatiques, offrant un bouquet de fleurs volées au jardin public, et faisant une magnifique bouche en cul-de-poule espérant un gros patin, on dit non, trois fois non. Maryse en gifla Ted di Biase avec (vu la gueule du bouquet, elle ne pouvait que le jeter à la tronche de quelqu'un), et offrit une victoire facile à Daniel Bryan.
Ca méritait bien une petite danse de la joie.
En résumé, février, ce sont des feuds qui tournent en rond, des situations ubuesques… Et le pire, c'est que les séquences de catch pur, sont loin, très loin, d'être mauvaises. Espérons tout de même que plus Wrestlemania approchera, plus la qualité augmentera.
Ou alors, qu'une draft ait lieu. Parce que là, s'il s'agit de caser la midcard dont on ne sait pas quoi faire, on va être mal barrés. Sur le plan du style de catch, on a parfois du mal a différencier un Reks, d'un Hawkins, ou d'un Masters. La midcard est bouchée et trop uniforme.
Voilà, c'est tout pour ce mois-ci, désolé encore de vous avoir fait attendre. La formule va trouver doucement son rythme de croisière.
N'hésitez pas à faire vos remarques en commentaires!
En attendant, on se retrouve le mois prochain si le Dieu du catch le veut…
Because I'm Arthemiz, and I'm Gordon, même si vous l'aviez oublié.