Bischoff He Knows Me

Patron ya marée basse / Fais moi voir la ptite soeur
J'ai le gosier qui s'lasse / Être tout sec quelle horreur

Les Amis d'ta femme, Marée Basse

 

 

Pour pouvoir suivre efficacement la TNA,

mieux vaut se mettre dans le même état

que son champion.

 

 

Pour sa nalyse de Genesis, notre Panda Volant préféré a décidé d'innover en regardant le show dans un état d'ébriété avancé. C'était risqué et nous vous laissons découvrir le résultat par vous-mêmes. Postez plein de commentaires, cela permettra peut être à l'auteur de sortir de sa torpeur post-cuite.

 

 

Nalyse alcoolisée de Genesis 2011

 

Patron ya marée basse / Fais moi voir la ptite soeur
J'ai le gosier qui s'lasse / Être tout sec quelle horreur

Les Amis d'ta femme, Marée Basse

 

 

Pour pouvoir suivre efficacement la TNA,

mieux vaut se mettre dans le même état

que son champion.

 

 

Pour sa nalyse de Genesis, notre Panda Volant préféré a décidé d'innover en regardant le show dans un état d'ébriété avancé. C'était risqué et nous vous laissons découvrir le résultat par vous-mêmes. Postez plein de commentaires, cela permettra peut être à l'auteur de sortir de sa torpeur post-cuite.

 

 

Nalyse alcoolisée de Genesis 2011

 

 

Avant de commencer cette nalyse du premier PPV TNA de l’année, je voudrais vous donner deux-trois petits conseils afin de pouvoir aborder un show de la fédération d’Orlando sereinement. Car on ne regarde pas la TNA comme on se lance dans un programme de la WWE.

 

 

Par exemple à la TNA, on peut se pointer

en sous-vêtements.

 

En fait, pour apprécier pleinement ce PPV et ainsi avoir l’impression de passer un bon moment, il faut absolument se munir au préalable d’une bonne dose d’alcool. Et par alcool je n’entends pas de la simple Carlsberg ou pire de la Kro (bah ! caca). Non, non, non, trois fois non. Moi je vous parle de vraies bières, de celles qui viennent du pays de Cannette, à savoir la Wallonie. Des trucs à minimum 8-10% d’alcool qu’on s’envoie le matin au réveil, comme la Lupulus, la Guillotine (et ce n’est pas Silver qui me contredira), la Chouf ou encore la Vapeur Cochonne. Ce qui explique d’ailleurs la passion que Showtime peut mettre dans cette fédération, lui qui fut élevé à la Cuvée des Trolls dès le berceau.

 

 

Il galère à rendre ses articles à l'heure,

mais au moins il a une bonne descente !

 

 

Ainsi, une fois les premières bouteilles enquillées avant le show, vous aurez l’esprit libéré de toute appréhension et votre humeur sera quelque peu badine. Ajoutez à ces quelques bouteilles, un bon morceau de fromage et du foie gras voire du pâté pour les plus démunis d’entre vous, et vous serez prêts pour la meilleure soirée TNesque de votre vie.

 

Car quand on voit la qualité du dit show, on se dit que l’absorption d’une très large quantité d’alcool était bien nécessaire afin de le regarder en paix. Tout n’est pas à jeter, bien évidemment, mais on reste tout de même sur notre faim à l’issue de ce show, même après avoir avalé tout un reblochon.

 

 

– J'y capte un beignet à son truc.

– Et toi Chris ?

– Que dalle Alex.

 

Passons rapidement sur le match entre les ex-3D qui s’est terminé par une disqualification de De-Von pour avoir frappé Bubba avec une chaîne. Oui, vous avez bien lu. Une  DQ à cause de l’usage d’une chaîne dans un match concernant la Team 3D. Une équipe qui a forgé sa renommée en utilisant des tables et toute sorte d’accessoires situés près ou sous le ring. Surtout que quelques instants auparavant De-Von avait encaissé une droite de la part de son « demi-frère » alors que celui-ci avait, au préalable, enroulé ladite chaine autour de sa main. Bref…

 

 

De-von a eu beau s'être greffé des néons,

il n'a pas su attirer l'attention du public.

 

 

Evoquons aussi en un instant le match pour le titre Knock Out, Madison Rayne vs. Mickie James. Je veux bien que Madison soit bookée très faible, mais de là à la faire constamment fuir tout en beuglant tout le long du match, cela finit par devenir horripilant. Et par déclencher quelques « You can’t wrestle » de la part d’un public un rien chambreur.

Le match s’est finalement conclu par une victoire de la championne, qui profita d’une intervention de Tara pour tromper sa rivale, en feignant d’être KO afin de mieux la contrer. Cette petite astuce eut le mérite de vendre un sympathique final même si on peut regretter que Mickie n’ait pas récupéré la ceinture.

 

 

Madison est prête à tout

pour attirer du monde

dans l'Impact Zone.

 

 

Je profite d’ailleurs de l’intervention de Tara pour souligner une petite aberration de la TNA, à savoir balancer le thème musicale de la personne qui intervient. Là où la WWE met des trappes un peu partout afin de faciliter les interventions surprises, la TNA balance toute un troupeau d’éléphants dans un magasin de porcelaine, anéantissant par la même occasion toute dose de suspense.

 

Pour vous donner un exemple, c’est comme si le thème du Nexus avait retenti pendant le match Punk-Cena, avant que Michael Tarver et ses copains n’apparaissent à l’écran.

 

Et puis bon, Tara et Madison sont copines depuis un bout de temps déjà, mais c’est oublier que si Rayne est championne, c’est parce que Tara a bien voulu lui céder le titre après l’avoir difficilement arraché aux Beautiful People. C’est quand même le genre de choses qui peuvent provoquer une guerre entre deux filles, surtout quand l’une des deux force l’autre à se coucher.

 

 

Il s'est forcément passé quelque chose

pour qu'elles s'entendent aussi bien.

Mais quoi ?

 

 

Il est évident qu’il ne s’agit là que de quelques petits détails. Mais comme le dit fort justement Hank Scorpio : «  Ce sont les petits détails qui font la vie ».

 

Mais bon avec 2g d’alcool dans le sang, il faut avouer que ce genre de constat s’avère difficile à réaliser ; on reste ainsi dans la dynamique de celui qui a l’esprit libéré de toutes contraintes et le corps de tout stress.

 

Avant d’aborder ensemble la série de match « à titres », arrêtons-nous un instant sur le MMA Challenge entre Angle et Jarrett et sur le match opposant RVD à un adversaire mystérieusement mystérieux.

 

Soyons honnêtes, le MMA fut naze. Autant, c’est marrant de voir Jarrett martyriser le public et faire le pleutre devant Angle, autant à la longue, le voir hésiter à ce point, cela devient lassant.

Pour le peu de temps qu’on eut in-ring (deux rounds de deux minutes chacun, le troisième ne durant qu’une trentaine de secondes), on vit juste Angle faire une clé de bras, une Coquina Clutch et son Angle Lock fétiche à chaque fois interrompu par la cloche qui signalait la fin du round.

 

 

Ne manquez pas Jeff Jarrett dans

le remake de La Création d'Adam.

 

 

Le final fut quelque peu délirant, si on a bien pris le soin de s’imbiber d’alcool auparavant. Au début du troisième round, après s’être enduit le bras d’une mystérieuse substance liquide, Jarrett commença à frapper Angle au visage puis l’envoya au sol. On eut alors droit à un gros plan du Gold Medalist en train de se faire un bladejob afin de saigner abondamment au visage. Ce qui finit par provoquer l’arrêt du match sur un No-Contest. Suite à cela, Double J distribua mollement quelques petits coups à son adversaire qui n’en finissait plus de saigner.

Espérons que ce match sera vite oublié et que les deux compères scelleront leur rivalité avec un vrai affrontement car ils ont vraiment les moyens de nous livrer une bonne performance. Surtout que Jarrett dégage réellement quelque chose en heel sportif arrogant.

 

 

Bad Boys Bad Boys … (air connu)

 

 

Enfin, RVD devait affronter un « adversaire mystère » avant de pouvoir s’attaquer à Jeffroy le Hardy. L’identité de l’opposant ne faisait pourtant aucun doute. Il était évident que le « Whole Damn Show » allait devoir se coltiner l’ainé des Hardy Boys.

Et c’est donc sans aucune surprise que Fat Matt débarqua avec un tout nouveau thème d’entrée. Il ne vaut pas « Monster Magnet » mais cela passe quand même, ça c’est pour le commentaire musicale. Pour le reste, eh bien l’ex de Lita exhiba une silhouette fort bedonnante, de niveau 5 sur l’échelle de Scott Hall.

 

 

Hall apprenant qu'Hardy reste moins gros que lui.

 

 

Dans le ring il se contenta surtout de provoquer son adversaire. Il montra d’ailleurs un peu plus d’expressions faciales que d’habitude, avec ce joli petit sourire narquois typique « heel » qui change de son regard de poisson rouge habituel.

 

 

Ouais ch'uis trop un pur killer now !

 

 

Le match fut assez poussif, comme le milieu du show en général, entre le match pour le titre tag-team et le main event. Et la victoire revint à Matt qui écarta ainsi un adversaire dangereux pour son frère. Et ça tombe bien puisque suite au heelturn du cadet, il diffusa une vidéo sur youtube dans laquelle il laissa entendre qu’il pourrait aider son frangin. C’était l’époque où il cherchait à se faire renvoyer de la WWE en faisant tout un tas de petites vidéos, montrant Rey Mysterio sans le masque à la cantine du coin, ou filmant ses figurines en parlant de soutien familial. Regardez par exemple ceci.

 

Matt a donc tenu parole et on peut toujours espérer une reformation d’une des plus mythiques tag-teams de l’histoire (équipe que votre cher panda a eu la chance de voir en action, il a même tapé dans la main de Jeff Hardy. Bon après sa baraque a brulé mais ça c’est une autre histoire. Voilà pour la petite note personnelle).

 

 

C'était donc toi ?!

 

 

Bon et puis, en dehors de ça, quand vous quittez la WWE et que vous êtes un catcheur accompli, c’est normal d’aller à la TNA, surtout quand vous avez de la famille là-bas. Il était donc écrit que Matt rejoindrait la fédération de Dixie Carter, sauf retournement improbable de situation. Et comme par hasard sa clause de non-concurrence s’arrêtait début Janvier.

 

Ces deux matchs se déroulèrent au  milieu du show, ce qui marqua un net coup d’arrêt par rapport aux promesses entrevues lors de l’opener, un grand classique des PPV de la TNA, puisqu’il s’agissait du match pour le titre X-Division entre Jay Lethal © et le challenger Kazarian.

 

 

Hey ouais coco, I'm back !

 

 

Cela faisait un petit moment qu’on avait plus vu l’ex Suicide dans un match solo en PPV. Il faut effectivement remonter à Slammiversary VIII qui eut lieu en juin dernier et un match contre Kurt Angle. Par la suite, il devint un simple membre de Fortune se contentant le plus souvent de faire acte de présence.

 

Son retour au sein de la X-Division s’annonce ainsi comme une sorte de renouveau pour lui car ça lui redonne un peu d’exposition. Et, s’il y en a un qui peut participer au sauvetage de la valeur du titre, c’est bien lui.

 

Le résultat de ce match allait être déterminant pour la suite des évènements. A l’exception du titre WHC, toutes les autres ceintures masculines en jeu avaient pour challenger un membre de Fortune-Immortals. La question de savoir si les bookers avaient prévu de refaire le coup de Hard Justice 2009 où la Main Event Mafia avait fait le Grand Chelem, était donc légitime.

 

Et lorsque Kazarian fit le tombé victorieux après un piledriver-inversé, la menace sur les deux autres titres (Tag-Team et TV) se faisait de plus en plus pressante.

 

 

Dans mes bras !

 

 

En attendant, on eut droit à un match plus que correct entre deux habitués de la division. Rappelons que Lethal a détenu la ceinture à six reprises tandis que son adversaire la décrocha ce soir-là pour la quatrième fois.

 

On ne peut que regretter l’absence de stipulation car si la ceinture s’était appelée « « Cruserweight » ou « Poussin » Championship, ça aurait été pareil (encore que pour le dernier cas, il aurait fallu que les catcheurs montent un blog où on les voit regarder du catch en mangeant des pizzas). Nan parce que ces un-contre-un classiques, c’est bien, mais on peut s’attendre à mieux de la part d’un match de la X-Division.

 

Autant Spanish faisait justement remarquer dans la nalyse du Raw de la semaine dernière que le show contenait un peu trop de matchs à stipulation, autant la TNA en manque cruellement lorsqu’il s’agit de mettre la ceinture X-Division en valeur. Et pourtant, les stipulations pour cette ceinture existent, ne serait-ce qu’un bon vieux Ultimate-X. Une fois de temps en temps ça raviverait les passions, rallumerait la flamme, un peu comme quand votre femme ressort de chez le chirurgien esthétique ou que votre homme s’est mis à la pilule bleue. M’enfin brefle (© Alexandre-Benoit Berurier) je m’égare.

 

La victoire de Kazarian annonçait donc la probable mainmise du clan dominant sur les titres masculins, à l’instar de la MEM et de la NWO en leur temps. Ce qui sous-entendait que les Motor City Machine Guns n’allaient point faire tomber le record du règne par équipe le plus long de l’histoire de la TNA (détenu par AJ Styles et Tomko avec 184 jours).

 

 

Attends ! Déjà que je n'ai plus de ceintures,

on ne va pas me piquer mon record non plus !

 

 

Et c’est exactement ce qui se produisit après un match de très bonne facture entre deux équipes se connaissant très bien. James Storm esquiva le dropckick de Chris Sabin qui atterrit alors sur son coéquipier. Le cow-boy alcoolique profita de la confusion engendrée par l’incident pour faire le tombé sur le voltigeur coupable, laissant les gars de Détroit à deux jours seulement du record.

 

C’est tout de même assez dommageable de voir la meilleure équipe de la fédération perdre ainsi. Mais en même temps, il fallait bien un incident de cet acabit pour ouvrir une brèche à l’adversaire. Il est vrai qu’une nouvelle victoire des Guns leur aurait donné une image de gladiateurs invincibles archi-dominateurs. Mais l’arrivée prochaine des London Brawling aurait pu mettre un terme à tout ça. Cela dit, ça permet de boucler la boucle puisque les MCMG avaient entamé leur règne suite à la victoire dans le « Best of Five » contre ces mêmes Beer Money.

 

 

Et pourtant les MCMG avaient tout donné.

 

 

Avec la défaite des MCMG et celle de Jay Lethal, il ne faisait aucun doute que le TV Championship allait changer de propriétaire. D’autant qu’on eut droit à un segment dans le bureau de Bischoff où ce dernier mit Styles face à ses responsabilités et lui reprocha de s’être blessé à la hanche. Easy E. interdit alors au Phenomenal One de catcher, ce qui provoqua un accès de rage de la part d’AJ.

 

Il est bon de noter que Styles commence à extérioriser sa colère contre Bischoff. Il ne peut pas se laisser traiter comme un être inférieur indéfiniment. D’autant que Ric Flair ne fait rien pour l’en empêcher. Gageons que ce manque de réaction de la part du mentor aura pour conséquence une possible scission avec Bischoff. Flair est connu pour son tempérament explosif alors que la capacité de son collègue à transformer tout ce qu’il touche en plomb (d’ailleurs Yohan Demont devait recevoir le Ballon d’Or, mais Bischoff l’a effleuré par mégarde. Too bad). Il ne pourra donc pas rester éternellement inactif devant le traitement infligé à son poulain, qui plus est par l’homme qui coula une compagnie. Il devra bien choisir son camp à un moment ou à un autre. Espérons qu’il soutiendra AJ Styles, provoquant l’écartement de Bischoff de la stable ou l’indépendance retrouvée de Fortune.

 

 

Il en est même réduit à nettoyer

le bureau de Bischoff.

 

 

Ricounou dut donc choisir un opposant à Doug Williams pour le titre TV. Et c’est tout naturellement qu’il se tourna vers Abyss qui n’avait rien de prévu ce soir-là. Le choix connu, les derniers soupçons quand au sort du match furent aussitôt levés. D’un point de vue technique, on imagine mal Williams faire son finisher sur Abyss mais aussi et surtout, au regard de la storyline, un remplacement de dernière minute n’augure jamais rien de bon pour l’adversaire. Surtout lorsqu’un titre est en jeu.

 

C’est donc tout naturellement que le Gros Nounours triompha. Il bénéficia au passage d’une intervention d’AJ qui frappa Williams avec la ceinture. Ce qui permit le Black Hole Slam de l’homme masqué.

Du coup, Abyss se retrouve avec une ceinture, lui qui n’en a pas trop l’habitude. Il fut bien champion poids-lourds en solo et par équipe (avec AJ Styles d’ailleurs) mais c’était du temps où la TNA travaillait de concert avec la NWA et que les ceintures étaient reconnues par celle-ci (les ceintures portaient alors la mention « NWA-TNA ») soit avant 2007.

 

 

Oh c'est quoi ? Ça se mange ?

 

 

Sans être déstabilisant, cela perturbe un peu les choses étant donné que le Monster est plus habitué à martyriser les gens qu’à partir à la conquête d’une ceinture. Du coup, AJ se retrouve comme étant le seul membre à ne pas avoir de ceinture. Sa place au sein de la bande se fragilise quelque peu.

 

On termine avec le main-event, à savoir le match entre M. Anderson et Matt Morgan pour désigner le prétendant au titre WHC. Un main-event qui peut se découper en deux parties.

 

 

Partie 1

 

 

Partie 2

 

 

La première avec le match en lui-même qui se termina par une victoire de l’Asshole sur un simple roll-up après avoir sonné son adversaire. Le combat dura un bon quart d’heure et fut assez plaisant. Mais c’est surtout la suite qui nous intéresse car après la victoire de l’ex Kennedy, Bischoff entra sur le ring avec une chaise. Il fit mine de vouloir le frapper mais rassura finalement le nouveau prétendant au titre suprême. Il le félicita pour sa victoire puis annonça que son title-shot était à effet immédiat.

 

Cette mesure prise par le leader des Immortals est une nouvelle preuve d’un orgueil aussi démesuré que dangereux. Easy E. voulut profiter de l’état de faiblesse du nouveau rival du champion qui ne parvenait même plus à tenir debout. Un pari qui s’avéra perdant puisque l’asshole puisa dans ses dernières ressources pour triompher de son opposant après quelques Twist-of-Hate encaissés alors qu’il avait déjà un match assez difficile dans les jambes. Ce qui montra une résistance quelque peu « Cenatienne » diront les mauvaises langues.

 

 

 

En même temps quand tu vois

l'aura qu'il dégage.

 

 

De plus, il reçut le soutien de Morgan, qui profita du fait qu’Hardy était à l’extérieur du ring pour lui porter une clothesline dans le dos de l’arbitre. Apparemment il semble que le Blue Print ne nourrisse aucune rancœur envers l’homme qui l’a vaincu.

 

En revanche, Jeff dut se battre seul, ne bénéficiant même pas du soutien de son frère. Et même quand il parvint à se saisir d’une chaise pour frapper son adversaire, il dût s’incliner devant Mick Foley qui fit un retour en force pour lui arracher l’arme des mains. A croire que la TNA veut absolument éviter que le benjamin des Hardy ne se retrouve avec une chaise sur un ring avec Anderson. Flair tenta également de s’interposer pour s’en prendre à la Hardcore Legend mais il fut repoussé par la sécurité. De là à imaginer que Bischoff ne les paie que pour assurer sa propre protection…

 

Hardy dût faire face en solo, ce qui lui valut un cuisant échec. Il faut dire aussi que lors de son entrée sur le ring, plutôt que d’achever son adversaire alors agonisant, Jeff s’en grilla tranquillement une et lutta en vêtements de ville. Il s’agit là d’une preuve flagrante d’un non-respect de l’adversaire. Ce qui est judicieux pour travailler sa heel heat mais catastrophique au niveau stratégique car non seulement ça donne du temps de récupération à l’adversaire mais cela dénote une absence totale de préparation.

 

 

Mais t'as rien compris toi !

Tout est une question de mental.

 

 

Au cours d’un PPV dans la lignée de l’Impact précédent (comprenez « décevant ») Fortune et les  Immortals firent donc main basse sur toutes les ceintures masculines. Toute ? Non, car un petit catcheur résiste encore et toujours à l’envahisseur.

 

On peut penser que l’erreur de Bischoff qui coûta le titre à Hardy, privant ainsi le clan du Grand Chelem et surtout de la ceinture principale, risque de créer quelques dissensions. D’autant qu’il y a toujours le cas AJ Styles. Blessé, rabroué, sans ceinture, le sort du Phenomenal One reste suspendu.

 

 

Tant que tu y es Ric, va nous chercher un café.

AJ est parti changer la couche d'Abyss.

 

 

Et pour celles et ceux que ça intéresse, ne vous inquiétez pas. Vous aurez bien évidemment droit à une zolie vidéo "made by Panda" un peu plus tard dans la semaine.


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