En route vers les sommets

Les résolutions sont comme les anguilles; on les prend aisément. Le diable est de les tenir.

Alexandre Dumas, fils.

 

Après un RAW de haute tenue lundi, et un dernier Smackdown! de 2010 très réussi, on était en droit de se demander si la WWE maintiendrait son momentum ce vendredi. La réponse fut nette: la fédération de Stamford nous a servi un épisode extraordinaire! Et ce à plusieurs niveaux: déjà du point de vue du catch, avec une soirée qui a proposé quasiment autant d'action qu'un show de la ROH, ensuite avec la qualité proposée, ainsi que des surprises à la pelle.

 

 

– A propos de pelle, Kelly, je voulais te dire que…

– Tu m'invites à la mer faire des pâtés?

– Ah ben c'est pas gagné…

 

 

Nalyse de Smackdown! du 7 janvier 2011

 

Les résolutions sont comme les anguilles; on les prend aisément. Le diable est de les tenir.

Alexandre Dumas, fils.

 

Après un RAW de haute tenue lundi, et un dernier Smackdown! de 2010 très réussi, on était en droit de se demander si la WWE maintiendrait son momentum ce vendredi. La réponse fut nette: la fédération de Stamford nous a servi un épisode extraordinaire! Et ce à plusieurs niveaux: déjà du point de vue du catch, avec une soirée qui a proposé quasiment autant d'action qu'un show de la ROH, ensuite avec la qualité proposée, ainsi que des surprises à la pelle.

 

 

– A propos de pelle, Kelly, je voulais te dire que…

– Tu m'invites à la mer faire des pâtés?

– Ah ben c'est pas gagné…

 

 

Nalyse de Smackdown! du 7 janvier 2011

 

 

Le programme annoncé la semaine dernière pour ce show bleu était impressionnant, jugez du peu: Kane contre Edge pour le WHC lors d'un last man standing match, et Rey Mysterio contre Alberto Del Rio dans un two-out-of-three falls. Soit deux duels avec des superstars et des stipulations vendeuses, qui garantissaient des combats longs. Et vus les catcheurs concernés, on pouvait s'attendre à du lourd.

 

 

Vous allez arrêter avec vos insinuations, je suis pas gros, j'ai les os épais…

 

 

Et comme lundi, le show s'ouvrit sur le main event attendu du soir, à savoir le combat du champion défendant son titre. On peut certes trouver quelques reproches à ce match, comme l'alternance des momentums un peu mécanique, ou les cinq premières minutes avec des décomptes au sol plutôt inutiles (il fallait faire comprendre la stipulation). Mais globalement, ce match fut très correct, avec plusieurs spots mémorables comme ce chokeslam du géant rouge sur la table des commentateurs, dont Edge ne put se relever qu'en aggripant Matt Striker. De même l'Edge-o-matic sur le steel steps alors que Kane voulait exécuter un tombstone sur les mêmes escaliers fut réalisé à la perfection, à l'image d'un match qui se conclut sur la victoire du champion.

 

 

Youpi la feud est finie, je pars en vacances à Miami!

 

 

Pour l'emporter, Edge corrigea l'erreur qui était faite par les deux superstars jusque là dans ce match: après avoir placé un finisher dévastateur (son spear en l'occurrence), au lieu de simplement attendre, il enchaina une autre action encore plus définitive avec un con-chair-to sur la jambe gauche déjà travaillée du challenger. Malgré une résistance désespérée et héroïque de Kane en s'agrippant aux cordes, ce dernier ne put se relever et la foule exulta au coup de gong. Cet opener fantastique chauffa à blanc une foule qui ne demandait que ça, et présagea d'un show véritablement hors normes.

 

 

Du genre très TRES gros show qui fout la banane!

 

 

La feud entre le Big Red Monster et la Rated-R superstar est donc enfin finie. Elle ne laissera pas que des bons souvenirs (encore que certains ont pu apprécier le côté grand guignolesque des courses poursuites, je n'en fais malheureusement pas parti), mais une telle fin la revalorise correctement. A ce moment du show, on peut se demander qui ira défier Edge au Rumble: Del Rio parait le candidat logique, mais ce dernier a annoncé sa participation au match éponyme du prochain PPV. A mes yeux Jack Swagger est donc le contender le plus logique à ce moment de la soirée. De son côté, Kane semble promis à un retour au poste de jobber pour les futures stars dans lequel il excelle, et là encore j'imagine à ce moment du show une feud à venir avec Kofi.

 

 

Kane étant masochiste, un sourire béat déforme son visage quand on lui explique qu'il engage ce soir une série record de défaites qui le mènera jusqu'à Wrestlemania XXX.

 

 

Mais revenons au show: passer derrière un tel opener tient de la gageure, et peut être aurait-il fallu placer un segment backstage pour donner une respiration. Mais il était écrit que les standards seraient bousculés et le catch mis au premier plan, et c'est "i am perfection" qui retentit dans l'arène, suivi du "come on" de Kofi Kingston toujours aussi positivement salué par la foule. Second match du soir, second duel pour un titre, et second match très réussi, avec ce coup-ci un changement de champion! Le match fut relativement court, mais très dense, chacune des deux superstars ayant un beau pannel de coup à son moveset et l'alchimie entre les deux étant longuement travaillée. Ceci dit le plus intéressant ne fut pas le contenu in-ring (encore que…), mais bien le scénario des matchs, car justement il y eut deux matchs, la faute à une Vickie Guerrerro toujours aussi manipulatrice.

 

 

Pavlov fact: dans la vie de tous les jours, quand Vickie s'excuse pour demander l'heure, elle se fait huer.

 

 

En effet, le Ghanéen bondissant et gentil remporta le match sur son incroyable crossbody tout aussi merveilleusement vendu par Ziggler (qui doit être un des meilleurs sellers de la compagnie) successif à un spectaculaire gutbuster depuis le turnbuckle. Et lors de la célébration postmatch, le heel attaqua le nouveau champion en l'étendant d'un zigzag. Vickie annonça alors qu'en l'absence de Teddy Long, elle était la seule autorité de Smackdown! et qu'un rematch aurait lieu immédiatement! Cette action qui fut un coup de génie à tous les niveaux déboucha sur un match revanche remporté à nouveau par le favori de la foule sur un trouble in paradise out of nowhere, qui laissa le couple heel dépité au milieu du ring.

 

 

– Heu, Dolph, pour se consoler, on pourrait…

– Non pas là, j'ai la migraine chérie.

 

 

La première séquence backstage du soir suivit alors qu'on était presque à la moitié du show, avec une discussion tendue entre les deux amants. Ziggler reprochait à sa dulcinée ses choix, alors que Vickie faisait remarquer que perdre deux matchs dans ces conditions était pitoyable. Le tout se conclut sur un Dolph disant à sa maitresse qu'elle pourrait bien avoir besoin de trouver un nouveau petit ami, laissant cette dernière dans un état de crise de nerfs parfaitement joué. Ainsi en moins de quinze minutes, Dolph passait du statut de champion Intercontinental accompagné d'un manager à celui de Superstars seule et libre de tout, ayant évacué son rematch et débarrassé de toute obligation.

 

A ce moment du show, et si on se souvient des dernières semaines (la relation Dolph-Kaitlyn, les matchs Dolph-Cena, les matchs Dolph-Bryan, l'absence de contender pour le titre WHC, le problème du nombre de faces à Smackdown!, les derniers changements à nXt avec Dolph qui s'est débarrassé de son rookie juste avant qu'il ne se fasse éliminer et qui en a un nouveau), on se rend compte que tout est possible. Par exemple un face turn de Dolph dans les semaines à venir, un draft à RAW pour amener à un match à Mania contre Daniel Bryan ou même un match de championnat pour le titre WHC au Rumble.

 

 

Autre option que Dolph imagine: il passe les deux prochaines années à se faire beatdowner par les prochains petits amis de Vickie dans des handicap matchs à Superstars.

 

 

Première réelle coupure dans ce show qui alla tambour battant, avec un RAW rebound toujours aussi incroyablement mis en scène (sérieusement, le type qui fait les vidéos à la WWE mérite d'être un des gars les mieux payés et les plus reconnus de la compagnie, et des mentions pour lui comme celle de HBK lors de son farewell speech ne sont que justice). Ces montages sont au cœur de la mise en scène qu'est le catch, ces trailers qui mettent l'eau à la bouche de l'acheteur potentiel, et qui vendent du rêve au fan du sport spectacle que nous sommes, n'ont réellement pas de prix et méritent toute notre reconnaissance.

 

Ensuite on eut droit à un segment backstage entre Drew McIntyre et Kelly Kelly. L'écossais écossais assura la blonde blonde qu'il serait patient patient. On a le classique numéro de séduction du type méchant qui comprend que son comportement joue contre lui, mais qui veut prouver sa bonne foi. C'est potentiellement intéressant pour créer de l'épaisseur au personnage de McIntyre, voire pour amener un face turn, mais ça sonne surtout l'échec de la gimmick de chosen one et met Drew dans une espèce de situation de quitte ou double pour la suite.

 

 

– Drew pour continuer l'aventure, il va vous falloir répondre à cette question: à quelle date précise fut publié le Traité de la réforme de l'entendement de Spinoza, fondateur comme vous le savez du mouvement de refus de la téléologie?

– Heu…

 

 

Cet angle déboucha sur le triple threat match très ouvert pour déterminer le nouveau challenger pour le titre majeur, entre le Big Show (à la fois hyper favori et tout aussi peu probable contender pour Edge), Cody Rhodes et Drew McIntyre. Nouvelle surprise alors que le match allait commencer: Vickie Guerrerro s'excusa sous les huées de l'assistance, et annonça un nouveau participant pour ce match, à savoir son ex-futur-ex petit ami, Dolph Ziggler! Ce dernier engagea donc son troisième match de la soirée après deux défaites, en favori absolu pour ce match, faisant battre très fort le cœur de tous ses fans, à commencer par celui de votre humble serviteur.

 

 

Courage Dolph, le chemin vers la gloire est pavé d'embûches!

 

 

L'histoire racontée, quoique prévisible, fut intéressante et pas si fréquente. Entre les trois heels et le face indestructible, on tourna vite à un "tous contre le gros gentil". Après cinq minutes de domination du géant, le spot du match provoqua le premier basculement en voyant les trois méchants allier leurs forces pour projeter le favori dans une barricade qui eut autant de chances de survie qu'une vodka entre les mains d'Axl. Suivirent quelques minutes d'explications stériles entre les trois jeunes superstars, et le Big Show revint dans le ring faire le ménage. Et là intervint une nouvelle énorme surprise: Wade Barrett débarqua (sans aucun signe distinctif du Nexus) et agressa le big man avant de quitter le ring.

 

 

Ce gros porc a osé piquer ma confiture de menthe au diner, je ne lui pardonnerai jamais!

 

 

Ceci ouvrit la porte aux trois superstars heels pour placers leurs finishers: le beautiful disaster de Cody ne fut pas suffisant, et quand Dolph apparut sur le ring, il était trop tôt. Le zigzag détonnant qui résonne encore jusque dans cette nalyse n'empêcha pas l'indestructible géant de se relever, et quand Drew entra dans le ring pour placer son future shock DDT, ça sentait la fin, à mon grand dam. Mais il était écrit que Big Show résisterait même à l'arme atomique ce soir là, et il se releva, se payant même le luxe de jeter Drew hors du ring. Et c'est un coup de vice qui conclut ce match, quand Ziggler et Rhodes en mal de solutions se retrouvèrent dans le ring dans le dos du gros spectacle agenouillé pour reprendre des forces, Mr Perfection mimât un accord de coopération avec le Dashing One, et quand ce dernier se retourna pour agresser le face, le blond éphèbe en profita pour placer un dernier zigzag opportuniste et superbement vendu par Cody, qui ouvrit les portes du main event du Royal Rumble à Dolph Ziggler!!!

 

 

Pour fêter le title shot, Dolph et Vickie nous offrent une position inspirée des forces spéciales de Freezer.

 

 

Si je trouve très surprenant la rapidité du revirement de Vickie (sans doute le segment de rupture n'a existé que pour mettre un doute dans l'esprit des spectateurs le soir même), je comprend bien la logique: pour conserver son boyfriend, la cougar est prête à tout. Toujours est-il que ce combat fut vraiment passionnant à suivre, et plein de suspense. Les enseignements en sont nombreux, et au moins deux belles storylines nous sont promises. Déjà, l'immortel, indestructible et inébranlable Big Show va être opposé au probable futur drafté du show bleu, Wade Barrett. L'Anglais peut il prétendre en sortir vainqueur avant d'affronter le Taker à mania? Mais surtout, l'opposition entre Dolph et Edge, avec une Vickie entre son ex et son actuel permet beaucoup de choses. En bref, de bien belles choses à nous faire saliver d'avance, surtout si on reste dans les standards actuels en terme de qualité.

 

 

Puisqu'on en est à saliver, ça serait bête d'arrêter en si bon chemin.

 

 

Le match féminin de la soirée commença ensuite, entre Kelly Kelly et Michelle McCool accompagnée de Layla. Vous savez que je déteste la blonde niaise, mais je dois dire que si le match a été très court (moins de deux minutes), Kelly² a proposé une meilleure prestation que d'habitude. Déjà en ajoutant une espèce de soumission en s'aidant des cordes en plus de son horrible rana tournoyant, elle double son moveset. Ensuite elle m'a paru moins factice et plus crédible que d'habitude, même si le chemin est encore long. Mais bon, peut être que cette appréciation était due au fait que le show fut exceptionnel jusque là, ou alors au fait que Michelle McCool a bien mis en valeur son adversaire, faisant comme d'habitude son taf sans fausse note. Bref, une progression à confirmer. La suite voyait un beatdown des flawless sur la smelly one, interrompu de manière prévisible par le prince charmant écossais qui venait enfin appliquer une de ses bonnes résolutions.

 

 

Drew se demande si la coutume écossaise qui consiste à coucher avec la fille de ses rêves après l'avoir faite boire jusqu'à l'inconscience sera acceptée outre atlantique.

 

 

Après deux match qui auraient mérité la place finale d'un show de si grande qualité, le main event, aussi prometteur soit-il, avait intérêt à assurer. Prenant une heat assez impressionnante pour quelqu'un qui a si peu d'exposition et présent depuis si peu longtemps, Ricardo Rodriguez annonça l'entrée de son maître et idole. Del Rio nous gratifia d'un petit segment micro où il parla une nouvelle fois de gagner le Rumble, et de détruire Rey ce soir. Ce discours se conclut de manière un peu étrange sur une séquence concernant les "puros latinos", à mon sens mal exploitée et contradictoire. Booyaka booyaka retentit ensuite, annonçant l'arrivée du petit luchador et le début du combat pour la suprématie mexicaine du show bleu.

 

– Monsieur Rey, je vous aime!

– Je sais petit, moi aussi je crois en toi, t'es un champion.

 

 

– Monsieur Rey, je vous aime!

– Pas moi crétin, t'as pas acheté de produits dérivés. Con de pauvre…

 

 

Le premier à obtenir deux victoires par tombé, soumission ou disqualification gagnerait donc le match. Le déroulement fut classique, et le heel obtint le premier point (cela crée un suspense plus important et une attente plus grande pour la foule) avant que le face n'égalise. Mais avant d'en venir à la conclusion de ce match, et si il y a quelques petites choses à redire sur son déroulement (avoir un premier compte de trois après quatre-vingt-dix secondes, c'est trop rapide), je tiens à insister sur le contenu in ring et la performance du petit luchador. Dans l'IWC (Internet Wrestling Community pour ceux qui se poseraient la question) et sur les CdC en particulier, Rey est assez mal vu. On lui fait des reproches dont certains sont justifiés (être plutôt mauvais au micro, être souvent blessé et donc diminué in ring), d'autres pas (son booking trop fort, son peu de selling, le fait d'être un top face).

 

 

Wé rémi stério il é tro nul, il sé mem pa fer le wol kom jeriko ou le jitiès kom pounk!

 

 

Entendons nous bien, chacun est libre d'aimer et de ne pas aimer les catcheurs de son choix. Et je reconnais que les builds heels sont souvent bien plus appréciables et créatifs que les builds faces, ce qui fait une mauvaise publicité pour ceux qui interprètent ces rôles de gentils dans les différentes fédérations. Mais il me semble que les tops faces sont toujours injustement traités, que les reproches qui leur sont fait sont parfois injustes et que l'IWC a malgré toutes ses qualités la mauvaise tendance de donner aux gens des opinions qu'ils ne se sont pas réellement faites par eux mêmes. Dans le cas de Mysterio, on a affaire au type qui a popularisé le highflying aux Etats-Unis, qui a ouvert la voie au plus haut niveau à tous les athlètes qui ne sont pas des armoires à glace (les Punk, Bryan, Ziggler peuvent le remercier), qui est déjà hall of famer de plusieurs fédération, et qui représente un des innovateurs les plus importants de ces quinze dernières années. Son style incomparable offre des combats uniques, souvent mentionnés comme mémorables dans les récompenses annuelles avec un tempo parmi les plus élevés. Il a seulement eu deux règnes majeurs de courte durée et dans des circonstances "spéciales" à chaque fois. A mes yeux, c'est tout sauf cher payé, et il mérite plus de respect que ce qu'on lui donne régulièrement.

 

 

Silver et les Silver-Miners sont prêt pour la croisade pro-face de l'année 2011!

 

 

Mysterio a encore fait un job fantastique, et Del Rio a tenu son rang de grand espoir de la fédération. Même si j'imagine que la relativement courte durée du match (onze minutes pour un two-out-of-three falls) était due aux limites physiques du petit luchador (qui n'a plus participé à un long match en solo depuis une éternité me semble-t-il), il fut d'une belle densité et d'un rythme respectable. Alberto y fut intense et Rey tourbillonnant. Pour la première fois on vit le cross-armbreaker de Dos Caras contré en rollup, ainsi qu'un curieux flying headbutt de Mysterio. La séquence finale se déclencha avec un 619 innovant en coin de ring qui projeta Del Rio hors du carré de vérité, Rey enchaina d'un suicide dive depuis le turnbuckle avant de renvoyer Dos Corones dans le ring, et de se faire piéger par Ricardo Rodriguez qui caché au pied du ring, retint le petit luchador par les pieds pour un countout. Alberto pouvait quitter le ring victorieux, et le vaincu du jour pleurer dans les bras de ses fans qui tentaient de le réconforter, quand Mysterio décida de se venger de l'annonceur personnel de son ennemi. Le Chimaera démasqué subit un beatdown se concluant par un 619 qui renvoya la foule heureuse chez elle, avant que l'épisode ne se conclut sur un tour de caméra devant les dévastations causées pendant l'épisode (barricade et table d'annonceurs détruites), et l'annonce d'un match entre Wade Barrett et le Big Show.

 

 

YOOOOOOOOOOU!!!

 

 

Del Rio sort donc officiellement vainqueur de la rivalité, et Rey plutôt épargné, ce qui était prévisible. Leur feud est censée être finie (espérons le dans l'optique d'avoir du renouveau), ce qui pourrait enfin permettre à Rey de prendre un peu de repos, quoique Smackdown! manque toujours cruellement de faces. Il pourrait également aller "occuper" Jack Swagger, Drew McIntyre, Cody Rhodes voire même Kane. Alberto nous parle beaucoup du Rumble, et se place comme candidat évident pour une des six places de l'Elimination Chamber bleue. Entre temps avec Edge et le Big Show déjà pris, Kofi qui n'est pas une cible crédible et Rey qui a déjà donné, je vois bien le Mexicain burné avoir des squashs, des matchs à plusieurs et des matchs hors feud avec pour objectif de lui faire enchainer les victoires et montrer qu'il est dominateur et que ses prétentions sont justifiées. A moins que Ezekiel Jackson ne soit enfin intégré au roster de cette façon (par exemple après un open challenge).

 

 

Ma, yé lance oun open yallenge à céloui qui a des plous grosses corones qué mi.

 

 

MOOOIII!!! TU VOIS JUSQU'OU DEPASSENT MES COUILLES?!?

 

 

Caramba, j'aurais dou mé taire!

 

 

Au final, ce Smackdown fut sensationnel pour le public smart que nous sommes. On pourra reprocher le manque de segments backstage, mais je rétorquerai que plutôt que voir Hornswoggle faire une blague, Teddy Long faire une fête, les Laycools pourrir une diva ou Jack Swagger se vanter, je préfère voir du bon catch, des rebondissements et des storylines qui avancent (même si les segments comiques ont du charme). Avec plus de trois quarts d'heure de catch, ce weekly dépasse en quantité tout ce que j'ai pu personnellement voir jusque là, et en plus on a eu la qualité avec trois longs et bons matchs, plus un quatrième un peu plus court, mais tout aussi réussi. C'est d'ailleurs à cause de la série de rebondissements auxquels on a assisté (spécialement autour de Dolph) que j'ai choisi d'utiliser une narration chronologique, en effet je trouve que l'enchainement des spéculations et leur évolution au fur et à mesure du show valait le coup.

 

 

Pain fact #86: quand le Big Show demande un high five, ne JAMAIS le lui refuser.

 

 

Cet épisode marquait également la fin de trois séquences clés de ces derniers mois: la feud Kane-Edge, le run pour l'IC de Dolph Ziggler et probablement la rivalité inter-Mexicaine. On peut également penser que l'embryon d'opposition entre le Big Show et Cody Rhodes va être mis à la trappe, et du coup on se retrouve avec une page qui va être intégralement tournée, et franchement prometteuse! La simple existence d'une confrontation en upcard entre Dolph et Edge, incluant Vickie, doit suffire à faire frétiller d'impatience l'intégralité des fans de catch. L'opposition Barrett-Big Show est également prometteuse, encore plus si elle se solde par la victoire du heel pour l'amener à un programme contre le Taker. Enfin Kofi va facilement trouver un challenger, et occuper Jack Swagger dans un programme bien construit et amenant les deux hommes jusqu'à Mania serait prometteur (Cody Rhodes proposerait une alternative intéressante et inédite aussi). Quant à l'inconnue Del Rio, je l'imagine enchainer les beatdowns et les matchs par équipe jusqu'au rumble (voire drafté à RAW, ce qui expliquerait sa prestation de lundi dernier). Mysterio va-t-il se reposer ou avoir une nouvelle feud? Reste Cody, Drew, Kane, voire Reks, que l'on pourra occuper avec Masters, Barreta, Big Zeke, le tout en gardant à l'esprit qu'à un moment, le Taker et Christian reviendront aussi.

 

 

C'était lui dans Terminator?!?

 

 

Pour finir je conclurai par le fait que sur les six titres de la WWE, cinq sont actuellement détenus par des faces (WHC, US, IS, UTTC et Divas) contre un seul du côté obscur de la force (WWE). La plupart du temps Mania est un feel good moment et offre un maximum de victoires aux gentils, avec de nombreux titres portés par des heels avant le PPV. Les Elimination Chambers sont idéales pour mettre les titres sur de nouvelles épaules, mais les autres titres pourraient changer aussi. Or avec sa récente résurrection, le Nexus pourrait très bien avoir une volonté d'hégémonie et l'ambition de récupérer un maximum de titres (mettons tous ceux touchables à RAW). Punk qui viserait le WWE, Otunga l'US, Heath et Gabriel l'UTTC, ainsi qu'une nouvelle draftée par le Nexus du côté des Divas qui se tournerait vers le titre de Natalya, et pour lequel je mettrais volontier une petite pièce sur Kong. Bref, toutes les spéculations sont possibles, et encore une fois la WWE réussit son coup, en nous proposant du rêve et de nombreuses spéculations attrayantes, vivement la semaine prochaine!

 

 

En attendant, la Rédac envoit toutes ses félicitations à Saucisse, actuel champion de sa fédération depuis ce vendredi, bravo!


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