Le moment c'est maintenant et maintenant c'est le moment.
Josho Yamamoto, Hagakure: le livre secret des samouraïs
Après une première fournée concernant le match de l'année, le catcheur ayant le plus progressé et le plus sous-utilisé (accessibles ici), et avant les prestigieux Awards des meilleurs catcheuses, catcheur et rookie, voilà les récompences qui portent sur les feuds de l'année, les meilleurs moments, et surtout les WTF awards décernés par vous, public adoré! Ces awards ne concernant pas des personnes individuelles ni des matchs (encore que…) mettent l'accent sur des situations qui sont sorties du lot et nous ont tapé dans l'oeil, pour le meilleur et pour le pire…
On a même notre propre annonceur à qui quelque chose a tapé dans l'oeil.
CDC Awards 2010: meilleure feud, meilleur moment, WTF moment
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CDC Awards 2010: meilleure feud, meilleur moment, WTF moment
Meilleur moment
Ce moment ne devait pas être un match, et pouvait en gros constituer n'importe quelle séquence ou segment inclassable ailleurs. Qu'il nous ait fait rire ou pleurer, rêver ou frissonner, il nous a paru particulièrement réussi. L'an dernier après un concours très partagé, Orton embrassant Steph après l'avoir DDT et Jericho déguisé en fan qui attaquait Mysterio avaient partagé cet award.
McOcee:
1) La réaction de l’Evil Girl (5 points)
2) L’invasion du Nexus (4 points)
3) Les adieux de Cena (3 points)
4) Hornswoggle donnant du grain à picorer à l’aigle de Swagger (2 points)
5) La victoire de Michelle McCool lors du Battle Royal des Awards 2010 (1 point)
J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, cette angry girl me fascine. Parce que cette expression de visage est absolument fabuleuse et unique en son genre et parce que cette gamine et sa spontanéité symbolisent pour moi l’essence même de cette discipline qui me passionne : la suspension consentie de l’incrédulité et l’acceptation même momentanée du kayfabe. Elle me suivra et hantera mes nuits pendant longtemps, et mérite très largement de figurer au plus haut sur mon podium. Le reste de ma sélection est finalement assez convenu : l’invasion du Nexus fut un « Oh my god moment » de tout premier plan, de ceux à marquer l’histoire de la WWE pour de très nombreuses années et fut également la première pierre de ce qui devait s’avérer être selon moi la promo de l’année, celle des adieux de John Cena, logiquement en troisième position de ce classement ô combien subjectif. Autre moment fort de l’année, mais pour d’autres raisons, le passage durant lequel Hornswoggle jeta des graines sur le ring, lors d’un match contre l’ex mascotte de Swagger, graines que l’aigle en peluche s’empressa de picorer, ce qui lui coûta la victoire. Ça vous paraitra peut-être parfaitement débile (d’ailleurs ça l’est, mais c’est aussi ce qui fait le charme de la WWE), mais j’en ai recraché mon verre de vin par les narines ce soir-là. Enfin, et c’est un choix très personnel, je place la victoire de McCool lors de la soirée des Awards comme l’un des meilleurs moments de l’année pour une raison très simple : J’ai serré un poing rageur en poussant un cri de joie au moment où Michelle s’est débarrassée de Natalya pour s’adjuger la victoire. Et j’adore quand le kayfabe prend le dessus sur mon esprit d’ordinaire si cartésien. En quelque sorte, ce cinquième choix ressemble fort au premier.
Arthemiz Gordon:
1) Shawn Michaels has left the Building (5 points)
2) Nexus envahit RAW (4 points)
3) Promo du Miz à Sheamus «Every Breath you Take» (3 points)
4) Les Swagger facts (2 points)
5) Le Big Show sort sa méga-échelle lors du MITB (1 point)
Bon sang, comment ne pas classer le départ d'un des monuments du catch, salué par l'adversaire qui l'a « mis dehors » comme LE moment de cette année catch? Si l'invasion du Nexus a clairement marqué les esprits, nul doute que ces « gamins » auront encore d'autres occasions de figurer dans les « mark moments of the CDC Universe », voilà pourquoi chez moi ils ne seront pas premiers. Le troisième moment consacrant pour moi une awesome promo soulignée par Silvernights, qui démontre par ailleurs le talent du Miz avec un micro dans les mains. Deux moments plus légers pour finir, mais non moins capables de susciter chez moi une certaine nostalgie.
Spanishannouncetable:
1) L'invasion de RAW par le Nexus (5 points)
2) John Cena « viré » fait un tour d'honneur (4 points)
3) The Heartbreak Kid Shawn Michaels has left the building (3 points)
4) Le sandwich de Jack Swagger a le goût de la liberté (2 points)
5) Le Miz et MVP font une promo d'enfer sur leurs passés respectifs et leurs débuts à la WWE (1 point)
J'avoue que le tour d'honneur de Cena après Survivor Series a failli remporter tous mes suffrages, parce qu'il démontre le génie du bonhomme: la WWE avait décidé de rendre l'antenne et Cena sachant qu'il restait trois minutes de PPV qui seraient gâchées autrement improvise en jouant à fond son rôle de type viré et entame un tour d'honneur. Improvisé, inhabituel, cet angle donnait un vrai aspect réaliste qui a bien failli ravir la première place à Daniel Bryan faisant du poney sur un Justin Roberts torse nu.
Axl:
1) Le Nexus envahit Raw pendant le match Cena-Punk (5 points)
2) Le cash-in de Jack Swagger (4 points)
3) Le discours d'adieu de Shawn Michaels (3 points)
4) La promo du Miz démarrée devant le vestiaire des catcheurs et achevée en ring face à MVP (Raw, 11, janvier) (2 points)
5) William Shatner chante les thèmes d’entrée des catcheurs a capella (1 point)
Evidemment la grande séquence de l'année en première position. Ils avaient été humiliés, ces pauvres rookies, lors de la première saison de NXT, pleine de concours ineptes. Soumis aux railleries de leurs pros et du public, forcés à incarner des gimmicks débiles, ils allaient se révolter, et de quelle manière! Le premier run-in fut splendide, les suivants, quoique forcément moins marquants, seraient aussi très réussis. Rien que l'instant où Daniel Bryan crache sur Cena et lui décolle la tête d'un coup de pied bien stiff armé depuis dix ans a sali des millions de frocs dans le monde entier! En deuxième, je mets le cash-in de Swagger. Pas le cash-in en lui-même, classique (à ceci près qu'il s'agissait pour une fois d'une dynamique heel-heel, la victime étant Chris Jericho). Mais l'instant suivant la remise de la ceinture. Swagger leva la tête. Il était froid comme la glace. Transfiguré. Gagner le championnat du monde, on l'a écrit sur ce site depuis longtemps, s'apparente à un dépucelage. Une fois l'affaire faite, on n'est plus l'ado nerveux qu'on était encore hier. Swagger illustra fantastiquement ce passage brutal à l'âge d'homme. Fan depuis longtemps de la bête, j'ai applaudi de toutes mes extrémités! La suite n'a pas été exactement à la hauteur, mais cet instant fut de mon point de vue grandiose.
Pour la médaille de bronze, un peu d’égo-trip : si vous avez le temps, je vous invite à relire ma longue review du Raw et du Smackdown post Wrestlemania. Pourquoi? Parce qu’à Smackdown, Swagger a fait son cash-in; et parce qu’à Raw, Michaels avait prononcé son discours d’adieu. L’enchaînement parfait de ces deux événements montrait la capacité de la WWE à toujours aller de l’avant. Le discours de Shawn fut proprement parfait, sincère autant que faire ce peut, et réussit l’exploit de faire tenir en un quart d’heure une carrière monumentale. Je n’eus pas la larme à l’œil pour autant, car cette sortie par la grande porte fut magnifique et on n’aurait pu souhaiter mieux pour l’un des plus grands catcheurs que la W ait connus. En quatre, je place ce qui est probablement la meilleure promo à ce jour de l’Awesome, et ce n’est pas peu dire. Il a craché toutes ses frustrations, toute sa rage et tout son désir de réussir dans une promo tonitruante, qui aurait tout à fait pu être une promo de Face à quelques détails près et qui a été une superbe promo de Heel grâce à ses intonations et à son incroyable vanité. Le tout couronné par une confrontation avec MVP qui était également en forme ce jour-là et a parlé de son passé de taulard. Quand la WWE est dans le work-shoot, elle le fait souvent admirablement, et ce fut le cas cette fois encore. Shatner pour finir car le catch c’est aussi du grand nawak et dans le genre, cette séquence-là a fait très fort.
Silvernights:
1) Le retour de Daniel Bryan à la WWE à Summerslam (5 points)
2) Le speech de départ de Shawn Michaels (4 points)
3) L'invasion du Nexus (3 points)
4) Le faux speech de départ de John Cena (2 points)
5) Le segment backstage entre Riley et Bryan avec les Bella Twins (1 point)
Mention pour les cash-in du Miz et de Swagger, les segments de nXt incluant Cole et Matthews, Edge détruisant l'ordinateur du GM, William Shattner qui reprend les themesong des catcheurs, le Titantron du Swagger soaring eagle. Sans doute la catégorie où mes votes sont les plus contestables, et pour laquelle je laisse l'émotion brute parler. Le retour de Bryan a été mon mark time absolu de l'année (si vous vous souvenez de mes thèses pro-work de l'époque) et le plus gros coup de génie de la WWE de 2010. Le speech de départ de Shawn m'a tiré des larmes. L'invasion originale du Nexus s'est passée complètement hors du temps, laissant le monde entier sans voix (le silence pendant cette séquence était incroyable). John Cena qui faisait scander "lets go Cena/Cena sucks", ça n'a pas de prix. Pour finir, l'échange entre Riley et Bryan est peut être ce qui m'a fait le plus rire cette année à la WWE.
Classement:
1) L'invasion du Nexus, 21
2) Le discours de départ de HBK, 15
3) Evil Miz girl, le retour de Daniel Bryan à Summerslam, les faux adieux de Cena, 5
6) Cash-in de Swagger, le tour d'honneur de Cena après qu'il soit viré (on n'a pas trouvé de meilleure vid, sorry), 4
8) La promo du Miz face à Sheamus "every breath u take", la promo entre Miz et MVP sur leurs passés respectifs, 3
10) Hornswoggle donne à picorer au soaring eagle, les Swagger facts, le swaggie au gout de liberté, 2
13) McCool gagne la battle royal lors des slammy awards, la big échelle du Big Show, Wiliam Shatner reprend les themesongs des catcheurs, le segment backstage entre Riley et Bryan, 1
Entre les deux grands favoris, c'est l'avenir qui s'impose devant le passé avec un impressionnant 21/25.
FINISH HIM!
Meilleure feud
Par définition, ce vote concerne les rivalités sur la durée entre superstars, ou groupes de superstars. Pour mémoire l'an dernier, c'est CM Punk et Jeff Hardy qui s'étaient partagé le trophée.
McOcee:
1) Nexus vs. Cena (5 points)
2) SES vs. Mysterio (4 points)
3) Batista vs. Cena (3 points)
4) HHH vs. Sheamus (2 points)
5) Hornswoggle vs. Eagle (1 point)
Certainement la première place la plus facile à attribuer, avec celle de Michelle McCool dans la catégorie des Divas. L’invasion du Nexus, puis la feud de la stable contre l’emblème face de la WWE est sans contestation possible l’événement de l’année 2010 et entrera à coup sûr dans le club restreint des storylines les plus marquantes de l’Histoire de la fédération de Stamford. La feud ayant opposé la straightedge society à Rey Mysterio mérite également les honneurs de ma sélection. La troupe menée par CM Punk avait encore des allures dominatrices, l’alchimie entre le Mexicain et Cihaime apparait comme une évidence, et cette storyline a accouché de moments absolument merveilleux, comme celui de l’anniversaire gâché de la fille du 619 boy ou le rasage intégral et brutal du crâne du gourou straightedge. Batista versus Cena, comme Triple H contre Sheamus suivent de peu, pour l’intensité des affrontements et les conséquences des feuds en question : le départ de Batista pour l’une, et la prise de distance du Game permettant l’envol de la nouvelle star heel du roster de Raw pour l’autre. La storyline débile ayant opposé un nain muet à une mascotte en peluche ferme la marche, pour m’avoir fait exploser de rire à de nombreuses reprises. Ben oui, c’est aussi ça, ma WWE.
Arthemiz Gordon:
1) Cena/Nexus (5 points)
2) Bryan/Miz and Cole (4 points)
3) SES/Mysterio (3 points)
4) JoMo/Sheamus (2 points)
5) Undertaker/HBK (1 point)
Bon: chaque feud mérite son moment de gloire. Même Santinov/Uso qui m'a réconcilié avec les comedy match, ou JoMo/Sheamus, qui, si elle n'est pas la plus évoluée des feuds, fut l'une des plus spectaculaires avec les cabrioles du Guru of Greatness. Bryan/Miz and Cole a permis à Bryan de montrer au monde du catch quel talent il avait, avec à la clef un titre de champion, et le retour d'un catch à base de finishers en prise de soumission, faisant revenir sur le devant de la scène un côté « lutte ». Quant à la feud Cena/Nexus, si finalement la fin est un poil décevante, car, la réalité n'était pas à la hauteur des enjeux, en ce sens où Cena n'a jamais vraiment quitté le ring, elle nous a prouvé que la WWE était capable de se remettre un peu en question, et à Cena de prouver qu'il sait être, même à contre-coeur kayfabe, autre chose qu'un face mielleux.
Spanishannouncetable:
1) John Cena vs Nexus (5 points)
2) Sheamus vs John Morrison (4 points)
3) Rey Mysterio vs Straight Edge Society (3 points)
4) JohnCena vs Batista (2 points)
5) Daniel Bryan vs The Miz (1 point)
Il était impossible de ne pas citer l'angle Cena/Nexus comme feud de l'année. Mais sans vouloir dévaloriser tout ce qu'a fait Sheamus auparavant, la deuxième place me paraît aussi incontestable. Cette feud perdue a plus fait pour installer Sheamus comme type légitime dans le roster de la WWE que deux titres de champion et une feud avec Triple H. En plus, c'est la démonstration que un booking simple est parfois le meilleur possible et ça, ça fait plaisir.
Axl:
1) Nexus – WWE – Cena (5 points)
2) The Miz – Daniel Bryan (4 points)
3) John Cena – Batista (3 points)
4) CM Punk – Rey Mysterio (2 points)
5) Bret Hart – Vince McMahon (1 point)
OK, la storyline Nexus s'est finie pitoyablement, mais la WWE nous a habitués à mal finir ses grosses storylines (celle-ci, mais aussi la Straight Edge Society ou le run de Kane ou encore Orton contre le clan McMahon l'an dernier). Mais avant cela, on avait eu quelques mois palpitants, avec l’entrée spectaculaire du Nexus à Raw, puis cette rage de destruction et ces tentatives de la WWE de s'organiser face à la menace, avant que Superman ne doive régler le problème tout seul. La feud de l'année, sans contestation de mon point de vue. Concernant Miz-Bryan, encore une feud au long cours, dont les germes furent semées dès l'annonce que le chéri du Net serait le rookie de l'incarnation de la dimension entertainment mainstream de la WWE. La tension ne cessa de monter à NXT, prit forcément un peu de repos lors de l'absence de Bryan et repartit de plus belle à son retour. Elle bénéficia finalement aux deux hommes, l'un devenant Champion US, l'autre Champion WWE. Tout fonctionna parfaitement: en catchant contre Bryan, le Miz hérita un peu de sa grâce en ring; et en feudant contre le Miz, Bryan se forgea un personnage de Face humble et plein d'humour suscitant naturellement la sympathie même des pires smarks (qui avaient de toute façon pour lui les yeux de Chimène). Une très grosse réussite à tous points de vue. Pour le trois, ah, si seulement… Si Batista ne s'était pas cassé! Il aurait alors eu le privilège de gagner quelques matchs de cette feud, voire peut-être de gagner le match décisif, et serait devenu l'ultra-heel dominateur qui manque toujours à Raw malgré les efforts méritoires de Sheamus. L'Animal nous a montré pendant les cinq premiers mois de l'année un talent insoupçonné au micro (ou plutôt il a juste laissé le naturel sortir) et une brutalité réjouissante dans le ring. Cette feud et le départ de son protagoniste semi-humanoïde m'ont terriblement frustré, car ça aurait pu être parfaitement épique; ce ne fut que très bon.
Punk-Rey, c'était le temps où la SES passait pour une menace sérieuse, le temps où CM Punk faisait pleurer la fille de Rey pour son anniversaire, le temps où il dévorait des salles entières de ses promos incendiaires, le temps aussi où même quand leurs matchs étaient trop courts, même quand l'un ou l'autre était diminué, les deux hommes nous offraient un spectacle de haut vol. J'aurais aimé que la feud tourne autrement, mais quand on fait le bilan de l'année, elle mérite amplement sa place dans le top 5. Pour finir, je citerai la feud Hart-McMahon. Soyons clairs: il y a énormément de moments de cette feud que je n'ai pas aimés. Trop longue, trop répétitive, trop prévisible, couronnée par un match atroce à Wrestlemania… Et pourtant, il y avait quelque chose de profondément hypnotique dans tout cela. Comme bon nombre de membres de l'IWC, j'ai lu des tonnes d'articles, interviews et commentaires sur le Screwjob du millénaire, sur les multiples causes et effets de cet épisode crucial, sur la famille Hart et son tragique destin, sur la haine féroce vouée par le Hitman à son salopard d'ex-boss… Les voir régler tout ça de Raw en Raw, toujours à la limite du shoot intégral, a été finalement assez incroyable, si bien que j'en viens à mettre de côté tout ce qui a été mal foutu et à ne conserver que cette image de Vince se reflétant dans les lunettes de son ennemi, comme dans une bonne scène finale d'une série Z des années 1980. Et finalement, c'est bien de ça qu'il s'agissait.
Silvernights:
1) John Cena vs Nexus (5 points)
2) John Cena vs Batista (4 points)
3) Undertaker vs Shawn Michaels (3 points)
4) HHH vs Sheamus (2 points)
5) Bryan vs Miz+Cole (1 point)
Mention pour Taker vs Kane, Edge vs Jericho, JoMo vs Sheamus. Finalement une année assez pauvre en feuds, la faute au Nexus qui a tout phagocyté et qui prend la première place de manière totalement incontestable, avec un Cena éloigné huit mois de la title picture, qui a chancelé comme jamais, et qui a donné l'accès au main event de manière légitime à des inconnus. Pour le reste c'est assez serré, mais Cena-Tista qui a proposé trois matchs de PPV de grande qualité et innovants, et des échanges vraiment énormes (rappelez vous de Tista heel au micro en début d'année!) prend la deuxième place. La feud menant à Mania entre le Taker et Michaels était grandiose et buildée sur un an, et si elle ne s'était pas déroulée en partie sur 2009, elle prenait la seconde place. La rivalité de powerhouse entre le Game et Sheamus fut également grandiose, et l'opposition entre Bryan et le duo infernal Miz-Cole a lancé trois carrières d'acteurs de premier plan (avec un bisou pour Riley au passage).
Classement:
1) Nexus vs WWE et Cena, 25
2) Cena vs Batista, SES vs Rey Mysterio, 12
4) Bryan vs Miz et Cole, 10
5) Sheamus vs John Morrison, 6
6) Undertaker vs HBK, Triple H vs Sheamus, 4
8) Hornswogle vs Soaring Eagle, Hart vs VKM, 1
Sans surprise, c'est la feud liée au Nexus qui emporte haut la main cet award, avec un impressionnant perfect.
… et 100! OK Justin, tu peux arrêter pour cette année, on est arrivés à un chiffre rond.
WTF moment
Le peuple s'est prononcé, merci au peuple! Vous avez été 122 à vous prêter au jeu et à classer dans l'ordre les seize segments nawakesques ou foireux que nous avions sélectionnés. Por rappel, chaque moment classé par un votant en 1ère position obtenait 16 points, en deuxième position 15 et ainsi de suite jusqu'au dernier, qui obtenait un point. Si les 122 votants avaient placé le même moment à la première place, il aurait donc obtenu 1952 points. S'ils avaient tous classé le même moment à la dernière place, il aurait obtenu 122 points. En étudiant les résultats, on s'aperçout que les votes ont été très équitablement répartis puisque le moment arrivé en tête obtient 1061 points et le dernier en grapille 526. C'est dire s'il y avait matière à réflexion!
1) – Vince-Bret à Mania (Wrestlemania, 28 mars) 1061 pts
3) – Le beatdown final de NXT Saison 2, qui a eu les honneurs de Botchamania dans son intégralité (31 août) 925 points
4) – Bret Hart abandonne le titre US sans explication (Raw, 24 mai) 875 pts
6) – Kissing contest (NXT saison 2, 3 août) 850 pts
8) – Pee Wee Herman guest hoste Raw et fait le zouave avec le Big Show (Raw, 1er novembre) 814 pts
9) – MVP explose le père de Swagger dans sa chaise roulante (Smackdown, 3 septembre) 811 pts
10) – Eating contest (NXT saison 3, 26 octobre) 796 pts
13) – Les jobbers de Raw racontent n’importe quoi à Jerry Springer (Raw, 15 février) 751 pts
15) – Hornswoggle assassine le Soaring Eagle (Smackdown, 26 novembre) 561 pts
16) – John Cena gagne un Last Man Standing en ligotant Batista avec du Duct tape (Extreme Rules, 25 avril) 526 pts
Commentaires: l'atroce bastonnage de Vince par Bret à Mania arrive logiquement en tête, étant donné l'exposition gigantesque qui a été la sienne. Le traitement désinvolte du renvoi de Cena a irrité bon nombre d'entre nous. Belle perf du ridiciule auto-beatdown de la fin de NXT 2, peu vu mais beaucoup haï. Le reste est serré, et on observe que le finish controversé du Last Man Standing de Cena-Batista n'a pas choqué énormément de nos lecteurs, de même que la tentative d'assassinat de l'aigle par le nain.
Dire qu'ils auraient pu en faire un moment génial si à ce moment-là l'arbitre avait signalé que BRET abandonnait!
Dernière fournée demain, 31 décembre, avec les titres tant attendus de superstar de l'année, meilleure diva et rookie le plus impressionnant! Cliquez sur les liens et lâchez vos comms, comme on dit sur les skyblogs!