Ceinture de Plomb 2010, présentation et vote

Every night I'm tossed

And I shake my fevered brow

Thinking of my lost opportunity

Queen, Lost Opportunity

 

La récompense la plus honteuse du catch mondiale opère son grand retour, et il vous revient d’en désigner le ou la récipiendaire! Quinze candidats, qui ont tous raté leur chance de nous plaire cette année par scoumoune, manque de talent ou booking affreux, se présentent à vos suffrages. Votez et faites voter, et surtout réfléchissez bien car on ne décerne pas un tel sceau d’infamie à la légère!

 

 

D’autres viendront! Pires que moi!

 

 

Ceinture de plomb 2010, liste des candidats et module de vote

 

Every night I'm tossed

And I shake my fevered brow

Thinking of my lost opportunity

Queen, Lost Opportunity

 

La récompense la plus honteuse du catch mondiale opère son grand retour, et il vous revient d’en désigner le ou la récipiendaire! Quinze candidats, qui ont tous raté leur chance de nous plaire cette année par scoumoune, manque de talent ou booking affreux, se présentent à vos suffrages. Votez et faites voter, et surtout réfléchissez bien car on ne décerne pas un tel sceau d’infamie à la légère!

 

 

D’autres viendront! Pires que moi!

 

 

Ceinture de plomb 2010, liste des candidats et module de vote

 

 

C’est la fin décembre, et donc l’époque bienheureuse des rétrospectives en tout genre. En attendant les CDC Awards, qui vous seront incessamment dévoilés, nous vous proposons ici de laisser libre cours à l’instinct sadique qui sommeille en vous. Car ils ne sont pas bien vaillants, nos candidats! Tous ont en commun d’avoir effectué une année 2010 décevante ou irritante, et tous méritent, en un sens, d’être récompensés. Mais il n’y aura qu’un seul vainqueur!

 

 

Ah, si ça avait existé de mon temps…

 

 

Avant de passer à la liste proprement dite, quelques mots sur sa constitution. Tout d’abord, comme l’an dernier, cette consultation est strictement limitée à la WWE, pour d’évidentes raisons d’exposition mainstream. Ensuite, nous avons pris la décision d’appliquer la règle dite Goncourt, à savoir qu’on ne peut pas gagner la ceinture de plomb deux fois. Vous nous direz, Romain Gary a bien réussi à décrocher deux fois le Goncourt; on vous rétorquera que la seconde fois, ce fut réussi grâce à un changement complet de gimmick. Si l’année prochaine un ancien vainqueur de la CDP change radicalement de nom et de personnage, il sera à nouveau éligible. En attendant, notre bien-aimé vainqueur 2009, Hornswoggle, regardera en spectateur le scrutin chargé de désigner son successeur. Enfin, nous vous rappelons que le principe est de ne « récompenser » que l’année 2010 des catcheurs sélectionnés, en tentant de mettre de côté les années précédentes.

 

 

Craignez la colère de Thor le Dieu tonnerre, fils d’Odin!

 

 

Bien tenté mais on t’a reconnu, gredin!

 

Les critères sur lesquels nous nous sommes appuyés pour forger la liste des quinze candidats qui vous est ici soumise sont, comme l’an dernier, variés et subjectifs. Comme l’an dernier, l’idée n’est pas nécessairement de punir le plus mauvais technicien, ou le catcheur le moins charismatique. Le catch a cela de magique que chaque suiveur élabore sa propre hiérarchie des valeurs. Pour l’un, il n’y a rien de pire qu’un catcheur techniquement limité; un autre déteste ceux qui ne sont pas doués au micro; un troisième s’irrite avant tout d’un booking inepte et s’efforcera, en votant pour un catcheur donné, de « châtier » le booker qui en a fait ce qu’il est… C’est pourquoi la liste que nous avons établie est largement hétérogène. Tout le monde y trouvera de quoi satisfaire ses envies de meurtre!

 

 

Bon, peut-être pas tout le monde.

 

 

Il y a là du lowcarder incapable de s’imposer, du rookie de NXT qui a raté sa chance, de la diva potiche, mais aussi du grand nom au booking horripilant. A ce propos — les grands noms —, nous n’avons pas, cette année, incorporé de mégastars comme nous l’avions fait l’an dernier, quand John Cena, Triple H et l’Undertaker étaient présents dans la liste des quinze. En effet, et même si de par leur exposition pluri-hebdomadaire, les principaux main eventers possèdent pratiquement tous des détracteurs acharnés, il nous a semblé cette fois qu’aucun ne « méritait » d’être cloué au pilori. Triple H a été longtemps blessé, l’Undertaker a su servir adroitement deux storylines captivantes (ses feuds avec Michaels et avec Kane), Cena a donné à son personnage une profondeur nouvelle lors de ses affrontements avec le Nexus… Et si les Spear Spear Spear d’Edge et les RKO RKO RKO d’Orton en ont irrité plus d’un, nous n’avons tout de même pas jugé d’inclure les deux anciens comparses de la Rated-RKO, qui ont su tous les deux marquer positivement l’année.

 

 

Et puis Axl aimerait récupérer son cœur, un jour.

 

 

De la même façon, nous n’avons pas inclus plusieurs éternels lowcarders-jobbers du genre Caylen Croft ou Slam Master J, phénomènes trop éphémères pour être remarqués. Nous avons préféré sélectionner des catcheurs qui pouvaient légitimement nourrir quelque espoir au début de l’année et qui se sont plantés dans les grandes largeurs, ainsi que des incarnations de diverses calamités du catch contemporains ou encore des types dont le booking nous a paru trop scandaleux pour les laisser de côté.

 

 

– T’en fais pas Chavo, t’es avec moi maintenant, t’es safe.

– Cot?

– Ouais t’as raison, reste bien planqué.

 

 

Il n’empêche que, naturellement et par définition, ce genre d’exercice est soumis à débat, et il est à peu près certain que si on demandait à cent de nos lecteurs d’établir chacun une liste de quinze nominés à la Ceinture de Plomb, on se retrouverait avec cent listes différentes. D’ailleurs, les discussions sont allées bon train entre les quatre membres de la rédac, et ce que vous voyez là est l’aboutissement de longues tractations enflammées. Encore une fois, comme pour le concours de popularité par exemple, l’important ici n’est pas tant de savoir qui sera « couronné » au final, mais de pouvoir mettre en avant ce qu’on aime ou pas dans le catch, ce mystérieux hobby qui, avouons-le, nous bouffe quand même pas mal de notre temps de cerveau disponible. Merci donc de prendre ce concours pour ce qu’il est, à savoir un simple moyen de déclencher des discussions et des réflexions dans les modestes limites du sujet abordé. And now, without further adieu, voici donc la liste honteuse!

 

Ah non, un dernier mot sur le vote lui-même : vous trouverez en bas de post un lien qui vous mènera directement au module de vote, lequel vous demandera de classer les quinze catcheurs en question par ordre de préférence. Vous mettez en première position celui à qui vous voulez attribuer la Ceinture de Plomb, en deuxième position celui qui mérite d’être son dauphin, et ainsi de suite jusqu’au quinzième, le moins méritant de tous à vos yeux. Vous avez jusqu’au dimanche 9 janvier minuit pour faire votre choix (choix sur lequel vous pouvez revenir à tout instant en cliquant sur « annuler mon vote »). Le module se chargera ensuite de calculer tout ça, selon un système élémentaire : le premier de chaque liste recevra 15 points, le deuxième 14 et ainsi de suite jusqu’au dernier qui obtiendra un point. Celui qui aura le plus de points au final sera nommé Ceinture de Plomb 2010. Et maintenant, enfin, la liste, par ordre alphabétique!

 

 

Veuillez accueillir comme il se doit des hommes et des femmes d’exception, qui nous ont fait hurler de rage pendant toute l’année, qui nous ont donné envie de casser notre écran, qui mériteraient d’être enduits de goudron et de plumes et noyés dans l’océan…

 

 

Big Show

 

Le géant lui-même n’est pas réellement en cause. Après tout, il fait ce qu’on lui dit, et le fait plutôt bien d’ailleurs. Mais ce sont les bookers qu’on vous invite à punir son intermédiaire. Ces bookers qui se sont enfermés dans une situation intenable après la fin de son run en équipier heel modèle aux côtés de Jericho puis du Miz, en en faisant un face pratiquement invincible… mais, pourtant, sans jamais oser aller jusqu’au bout de leur logique et en faire un candidat sérieux pour une ceinture quelconque. En cette année qui vit deux autres glorieux vétérans que l’on pensait ne plus jamais revoir à ce niveau, à savoir Kane et Rey Mysterio, obtenir des titres de champion du monde, le Big Show a passé l’essentiel de son temps à faire le clown, quand il n’était pas occupé à enterrer la Straight Edge Society à lui tout seul. Les derniers mois ont été particulièrement pénibles, la promo de l’ignoble Knucklehead prenant une place démesurée en weekly et même, dernièrement en ppv. Tous ceux qui lèvent les yeux au ciel chaque fois que le gros tas apparaît, conscients qu’ils vont se fader quelques minutes de blagues nulles à base de pets et de bouffe, trouveront un juste exutoire à leur colère en votant pour lui.

 

 

Et puis on lui en veut beaucoup pour ne pas avoir claqué le Chokeslam à ce moment-là.

 

 

 

Carlito

 

Carlito, ou l’histoire d’un type bourré de talent mais dénué d’ambition. C’est généralement ainsi que l’on présente le mangeur de pommes, qui n’a cessé de dégringoler dans la carte depuis ses débuts en fanfare il y a quelques années. Il avait pourtant encore de beaux restes quand il s’y mettait, comme il l’a par exemple montré en quelques minutes encourageantes au Royal Rumble. Mais l’air de son Porto Rico natal lui manquait trop. Complètement démotivé au cours des premiers mois de l’année, il ne fut pas aidé par des bookers qui en firent le pro de Michael Tarver à NXT. Tarver, au moins, a vraiment essayé, et si son run à NXT fut proprement catastrophique, il a montré, une fois au sein du Nexus, quelques qualités qui lui permettent d’échapper à la liste. Mais son pro, lui, est un candidat naturel. Viré le 21 mai pour une violation de la Wellness Policy (anti-dépresseurs, évidemment), il a ensuite admis que depuis un an ou deux, il voulait absolument se casser. Pour nous avoir infligé son air de chien battu pendant les premiers mois de cette année, il mérite bien d’être nominé, voire mieux.

 

 

You know what? I’m happy.

 

 

Ted DiBiase

 

Franchement, s’il ne s’appelait pas DiBiase mais disons Croft, Ted serait-il encore à la WWE? Voilà un bon moment qu’on lui promettait un push, mais même ses quelques fans ont dû se rendre à l’évidence cette année. Qu’on lui donne un rôle de larbin dévoué à Orton, d’ex-esclave rebelle, de gosse de riche gâté malmenant le vieux serviteur Virgil ou de golden boy accompagné de la bimbo Maryse, Ted, avec sa tête de Dany Boon et son catch correct, mais si peu flashy, ennuie dramatiquement. En cette année d’invasion de rookies, alors que son ancien comparse Cody a su tirer le meilleur d’un gimmick pour le moins casse-gueule, il semble avoir laissé passer le bon train. Et avec toutes les chances qui lui ont été offertes de monter en puissance, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Notre ceinture à nous ne vaut peut être pas un million de dollars, mais elle lui irait bien mieux que celle de son père.

 

 

Et puis de toute façon il y a une règle intangible qui veut que chaque année l’interprète de la dernière version en date du Marine soit nominé.

 

 

Shad Gaspard

 

Prenez l’équipe la plus ancienne en activité à la WWE, toujours populaire auprès du public, capable de fournir des matchs corrects et au gimmick discutable, mais incontestablement original et reconnaissable. Scindez-là en deux sans autre raison qu’un match perdu. Attrapez le plus balaise des deux anciens camarades. Ne tenez pas compte de sa bonne bouille et de ses dents du bonheur : il sera le heel de service. Enlevez-lui son combo jean-marcel, habillez-le en costard et lunettes noires et demandez-lui de prononcer quelques promos menaçantes, de répéter inlassablement « This is MY time » et d’infliger un ou deux beatdowns à son ancien comparse. Puis organisez un match entre les deux à Extreme Rules. Un Strap Match, car il n’y a rien de tel que deux Noirs qui se fouettent violemment sous le regard d’une foule de Blancs. Faites perdre celui qui a commis le heel turn et que vous avez pushé. Offrez-lui une revanche… à Superstars. Puis virez-le sans autre forme de procès. Quelques mois plus tard, jetez un coup d’œil sur le palmarès de la ceinture de plomb pour voir si vous avez réussi votre coup.

 

 

Et la prochaine fois, c’est pas avec une lanière de cuir que je te fouetterai, mais avec une ceinture de plomb!

 

 

Great Khali

 

Le grand, l’immense, l’incontournable favori. Le Great Khali avait échoué à quelques encablures d’Hornswoggle l’an dernier. Le nain absent pour cause de non cumul des ceintures de plomb, voici l’autre extrémité centimétrique de la WWE en bonne posture pour être sacré. En 2010, après une élimination par une femme au Rumble et une défaite contre Ziggler à Smackdown, il avait promis de prendre du recul, de repartir en Inde pour se refaire, et donc de nous laisser en paix. Manque de pot, il est revenu très vite pour quelques segments épisodiques mais toujours ennuyeux au possible. Et quand il a été intégré à la première mouture de l’équipe WWE pour le match contre le Nexus à Summerslam, personne n’a cru un instant qu’il échapperait à un beatdown libérant sa place pour un catcheur plus méritant. La preuve que sa crédibilité in ring est plus que jamais égale à sa vitesse de déplacement : nulle.

 

 

Impitoyable, Doink the Clown balance de l’acide dans les yeux du Great Khali, dans lequel il voit un dangereux concurrent sur son créneau : les fêtes d’anniversaire des moins de dix ans de Wisteria Lane.

 

 

Matt Hardy

 

Un challenger très sérieux que Matt Hardy, qui cette année a réalisé un quasi sans-faute. Il a été un pro initule à NXT pour son poulain Justin Gabriel. Il n’a participé qu’à trois ppv, et uniquement dans des combats collectifs (Royal Rumble, MITB à Mania et ppv Money in the Bank). Il a connu une feud moisie contre Drew McIntyre. Il a jobbé contre tout ce que Smackdown comptait de heels, de Ziggler à Del Rio en passant par Rhodes et même les Gatecrashers. Il s’est vaguement embrouillé avec Christian dans l’indifférence générale. Surtout, il s’est signalé par une activité intense et souvent surréaliste sur youtube et twitter, priant quasiment pour être viré, ce qui finit par arriver en octobre. Depuis il s’empiffre de frites dans un fast food tandis que son frangin délire devant un caméscope. Votez Matt Hardy, un homme qui en 2010 a été plus que fidèle à sa légende!

 

 

Le seul homme qui, entre deux repas, ferme son estomac à clé!

 

 

Bret Hart

 

Keu-wa? Comment? Le best (blablaba) dans cette liste de losers? Ben oui. Décision sans doute polémique, mais qui nous paraît justifiée par plusieurs arguments. Nous n’aurions évidemment pas songé à inclure le Hitman ici s’il s’était contenté d’effectuer son retour en grande pompe début janvier, de faire la paix avec Michaels, d’humilier Vince, de pusher un peu sa Dynasty et de repartir dans le soleil couchant. Ne serait-ce que parce que notre liste n’est ouverte qu’aux catcheurs actifs du roster et que, s’il s’était limité à de la parlote, Bret n’aurait pas réintégré cette catégorie.

 

Seulement voilà. Le héros canadien a été frappé par le syndrome de la vieille star sur le retour, incapable de ne faire qu’un dernier tour de piste et de disparaître avant que les projecteurs braqués sur sa légende ne fassent apparaître ses rides et ses cheveux blancs. Non seulement l’a-t-on beaucoup trop vu, non seulement a-t-il fait ses adieux une bonne demi-douzaine de fois, non seulement a-t-il été un General Manager de Raw hésitant et oubliable mais, surtout, Bret s’est piqué de recatcher. Après une attaque cérébrale qui a failli le laisser paralysé il y a quelques années, l’idée était pour le moins saugrenue et vouée à l’échec : un catcheur incapable de prendre le moindre bump, et même d’encaisser le moindre coup, ça enlève un peu d’intérêt à ses matchs.

 

Surtout, Hart, si désireux d’effacer enfin l’affront du Montreal Screwjob, nous a fait subir un gros quart d’heure proprement insupportable à Wrestlemania avec un beatdown interminable sur Vince McMahon, au point de presque rendre sympathique l’affreux patron de la fédé! Pis encore, il a gratté le titre d’US Champion en battant (certes avec l’aide de ses neveux, mais quand même) le Miz, avant de se désintéresser complètement de la ceinture, pour laquelle il n’eut pas un mot au moment de la rendre vacante. Un plombage de Wrestlemania + un rabaissement significatif d’une ceinture qui aurait pourtant bien eu besoin qu’il la mette en valeur + un nombre bien trop élevé de segments répétitifs = une nomination à la CDP.

 

 

L’homme qui change l’or en plomb.

 

 

Rosa Mendes

 

Cette année, Rosa Mendes a fait beaucoup de corde à sauter, a été la petite amie de Zack Ryder, a perdu tous les matchs auxquels elle a participé et a traîné avec Hornswoggle. Personne ne sait si elle est face ou heel, et son seul espoir de salut vient d’une éventuelle, mais peu probable, association avec Alberto del Rio, à qui elle est venue faire du gringue en désespoir de cause à TLC. Nulle dans le ring, sans intérêt dans ses segments backstage, Rosa incarne jusqu’à la caricature tout ce qu’on reproche aux divas de la WWE, et ce n’est pas peu dire.

 

 

Et même son gimmick de sexy promeneuse de chiens n’a pas pris.

 

 

Joey Mercury

 

Le poissard du lot, car il en faut. Elle était pourtant belle, l’histoire de Joey Mercury. Des débuts encourageants aux côtés de Nitro-Morrison et de Melina, une blessure terrible dans un match spectaculaire, une longue descente dans l’enfer des addictions aux painkillers, puis une renaissance à la force de la volonté et un retour masqué, donc mystérieux, donc suscitant un grand intérêt, au sein d’une stable straight edge, comme lui désormais! Il y avait de quoi en faire quelque chose de palpitant, de poignant, de passionnant (et de heel quand même). Hélas, il n’eut jamais la parole, pas une seule fois. On n’apprit rien de ses motivations. Même CM Punk ne parla jamais de lui! Il fut démasqué par le Big Show au milieu d’un weekly, sans buildup et sans raison réelle. Il se blessa et disparut des radars en même temps que la SES. Cette année, un seul homme peut lui disputer la palme de la lose : celui qui le suit immédiatement dans la liste.

 

 

Une seule séquence, deux nominations à la CDP!

 

 

 

MVP

 

On a consacré tout un article à son année calamiteuse, placée sous le signe de la terrible malédiction qui s’abat systématiquement sur le quatorzième entrant au Royal Rumble. On vous recommande de le lire pour vous rendre compte de l’annus horribilis passée par le basketteur, qui a fini par demander de lui-même à être libéré de son calvaire. Comme si ça pouvait lui permettre d’échapper à une nomination à la ceinture de plomb!

 

 

MVP, beaucoup plus à l’aise dans son gimmick actuel de clodo.

 

 

Titus O Neil

 

Hein, qui? Titus O’Neil. Le rookie de Zack Ryder à NXT II. Alors déjà, avoir pour pro le jobber officiel de la WWE, c’est prometteur. Se montrer incapable d’articuler correctement, ne rien réussir de correct dans les challenges, ne présenter aucun intérêt dans le ring et ne même pas intimider les autres par sa présence malgré un physique imposant, c’est un combo parfait, qui lui valut d’être le premier éliminé de cette saison. Son homologue de la saison 1, Michael Tarver, a au moins eu pour se rattraper quelques moments marquants avec le Nexus. O’Neil, lui, n’a fait parler de lui qu’une seule fois après son départ de NXT : en posant par inadvertance une photo de sa bite sur son compte Twitter. En pleine campagne « stand up for WWE », c’était d’actualité. Merci pour tout, Titus! Nous, on ne t’oubliera jamais!

 

 

Coucou, tu veux voir ma bite?

 

 

David Otunga

 

Annoncé comme une star en devenir lors de son arrivée à NXT, doté d’une personnalité marquante et unique de par son statut de mari de Jennifer Hudson et par ses études à Harvard, le musculeux Otunga n’a cessé d’afficher, tout au long de l’année, des capacités in ring incroyablement limitées pour un catcheur de la WWE. Pris pour un mannequin par Cena et Orton lors de ses matchs contre eux qui le virent aussi actif qu’un épouvantail, il doit sa présence ici à l’immense écart existant entre les espoirs fondés en lui et sa nullité intrinsèque. Il sait parler, pourtant, et a un corps plutôt WWE-compatible, mais ses grands yeux de faune triste couplés à son incapacité totale à esquisser le moindre move correct lui valent largement une nomination.

 

 

David Otunga, ce sont les cdcistes qui en parlent le mieux.

 

 

Yoshi Tatsu

 

La WWE, c’est entendu, souhaite séduire le monde, et pas seulement l’Amérique profonde. Ces dernières années, elle a donc mis en avant un Russe, un Indien, un Italien, tout un tas de Britanniques, des Mexicains… mais rien à faire, la composante japonaise de son roster demeure désespérément scotchée au plancher. A l’ECW en 2009, Yoshi avait pourtant plutôt fait bonne impression, mais 2010 l’aura vu réduit à l’état d’abonné à Superstars, où il fit cette année une bonne vingtaine d’apparitions, alors qu’on n’a pas dû le voir en action à Raw plus de cinq fois. La faute à un gimmick niais pratiquement inexploitable, sans doute. Mais qu’on ne l’ait même pas jugé assez bon pour le jeter en pâture de temps à autre à quelque Miz ou Sheamus, voire DiBiase ou autre heel de Raw, montre bien que les scripteurs ne voient pas grand chose dans le souriant Japonais. Et à vrai dire, nous non plus.

 

 

Il suffit d'un dixième de seconde à Yoshi Tatsu pour se transformer en Nawakator, le catcheur le plus bidon de la galaxie!

 

 

Tiffany

 

Elle est bonne en ring, Tiffany : y en a même qui disent qu’ils l’ont vue porter une souplesse arrière depuis le turnbuckle à Michelle McCool. Elle est bonne au micro, Tiffany : y en a même qui disent qu’ils l’ont entendue manager correctement l’ECW. Elle est bonne tout court, Tiffany : y en a même qui disent qu’ils ont admirée à moult reprises dans les pages de Playboy. Seulement, elle est un peu soupe au lait, la Tiff, et a trouvé le moyen d’attirer sur sa charmante personne l’attention de la police américaine en cassant la gueule de son mari, le Chosen One Drew McIntyre. Et ça, c’est une atteinte au kayfabe si inexcusable qu’elle a rapidement été virée, Tiff, et que nous, on en rigole encore. Probablement la raison de licenciement d’une diva la plus inattendue depuis, pfiou, au moins depuis Aloisia.

 

 

Tiffany ne s’est jamais vraiment faite aux contraintes de la WWE, spécialement à l’obligation de porter tous ces vêtements.

 

 

Darren Young

 

CM Punk en pro, au moment où la SES était encore chaude comme la braise. Participation à la saison I de NXT, dont allait naître le Nexus. Le visage de John Cena sur le corps du Rock. Et malgré tout, un échec complet! C’est ça, la magie de Darren Young, avec sa coiffure inimaginable, son caractère de joyeux abruti, son catch sans intérêt et son destin de gros loser, viré du Nexus à la première contrariété puis réduit à l’état de face lowcarder. Aux dernières nouvelles, il s’est coupé les tifs et vient de perdre avec Yoshi Tatsu contre les frères Uso à Superstars. Ca vous pose un champion, ça.

 

 

Il ne lui manque qu’un seul élément pour compléter sa quincaillerie, à vous de le lui fournir.

 

 

Ils ont failli en être :

 

– Caylen Croft, Trent Barretta, Vance Archer, Curt Hawkins

Sauvés par leur qualité de spécialistes du double, qui équivalait déjà à une mise à mort. Si Shad, lui aussi spécialiste du catch par équipes, est dans la liste, c’est pour son fantastique run solo.

 

Zack Ryder, JTG, Primo, Chavo Guerrero…

Des jobbers, il en faut, et ceux-ci ont été impeccables cette année dans un rôle pas si évident.

 

– Kelly Kelly

Court-circuitée par Rosa Mendes.

 

– Lucky Cannon et Eli Cottonwood

N’ont pas eu la présence d’esprit de mettre une photo de sa queue sur Twitter.

 

– Jaimie

Echappe à la sanction car personne n’a regardé les deux ou trois épisodes de NXT 3 dans lesquels elle est apparue.

 

– R-Truth

S’en sort de justesse grâce à son rôle de side-kick de JoMo puis de Cena dans la feud de ce dernier contre le Nexus. Et grâce à Eve, aussi.

 

– Michael Tarver

Sauvé par l’awesomitude du Nexus, même s’il n’en n’a pas été à proprement parler la force dominante. A la différence de Young, n’a pas opéré de face turn bidon.

 

– Tyler Reks

Ne nous a pas fait chier assez longtemps pour qu’on l’insère dans la liste.

 

Mark Henry

Il y a longtemps qu’il ne suscite plus aucun espoir, et à raison. Mais il ne nous énerve pas spécialement pour autant, car il est plutôt correctement utilisé étant donné ses limitations.

 

 

Le module de vote est là.

 

 

Comme dit plus haut, vous votez dans l’ordre qui vous sied, le premier de votre classement étant celui qui mérite le plus la ceinture, le dernier étant celui qui la mérite le moins. Le module ne fait pas apparaître les chiffres correspondant à vos votes à côté, mais celui qui est en haut  est le premier et celui qui est en bas est le dernier. A vos votes, et faites voter autour de vous!

 

 

A jamais le premier!


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