Une carrière awesome

I'm just a poor boy, nobody loves me…

Queen, Bohemian Rhapsody

 

Certains en ont conçu une rage meurtrière (à commencer par la fameuse Evil Girl qui vous scrute depuis notre bannière), d'autres en ont sauté de joie: le 22 novembre dernier, le Miz est devenu champion WWE. L'occasion pour nous de revenir sur une carrière étonnante et détonante, en publiant un papier initialement rédigé pour le journal Mondo Catch et légèrement réactualisé depuis.

 

 

Un article rien que sur moi? La consécration!

 

 

La carrière du Miz, année par année

 

I'm just a poor boy, nobody loves me…

Queen, Bohemian Rhapsody

 

Certains en ont conçu une rage meurtrière (à commencer par la fameuse Evil Girl qui vous scrute depuis notre bannière), d'autres en ont sauté de joie: le 22 novembre dernier, le Miz est devenu champion WWE. L'occasion pour nous de revenir sur une carrière étonnante et détonante, en publiant un papier initialement rédigé pour le journal Mondo Catch et légèrement réactualisé depuis.

 

 

Un article rien que sur moi? La consécration!

 

 

La carrière du Miz, année par année

 

 

Avant de commencer, quelques mots sur notre collaboration avec la sympathique équipe de Fighting Distribution, qui inonde depuis plusieurs années les présentoirs des points presse de France et de Navarre de journaux consacrés à l'ignoble art, à commencer par leur vaisseau amiral, Planète Catch. Ces joyeux drilles nous ont contactés il y a maintenant bien un an et demi, nous proposant de collaborer épisodiquement avec certaines de leurs publications. Nous nous sommes évidemment empressés de répondre positivement à une telle offre et avons rédigé moult articles divers et variés (bios, nalyses et autres formats humoristiques), principalement publiés dans le journal Mondo Catch, sans oublier un bouquin consacré aux "50 stars incontournables du catch" et autres Cahiers de vacances à vocation plus lolilolesque que pédagogique.

 

 

Malheureusement, le dessinateur n'a pas jugé bon de représenter les divas bronzant topless.

 

Le cahier des charges (un autre CDC) nous étant imposé pour ces papiers-là différait, naturellement du contenu du site: il fallait globalement respecter le kayfabe, éviter le jargon catchesque (pas de "face", "heel", "turn" et autres "storyline") et écrire de façon simple et enjouée, le public ciblé étant jeune. Malgré ces contraintes, ou peut-être grâce à elles, nous pensons en toute immodestie avoir fait du bon boulot, avec des articles tantôt rigolos, tantôt plus sérieux, qui approchent le catch par sa face la plus lumineuse, celle du respect du kayfabe, parfois trop négligée sur les pages du site.

 

Concernant les faits évoqués, on a dû se montrer particulièrement attentifs, la rédac de Fighting étant composée d'encyclopédies vivantes à côté desquelles Reune et Spanish réunis font figure de novices. On a donc appris plein de trucs dans cette aventure, qui est pour l'heure suspendue, la faute à la situation difficile de la presse écrite, mais que nous espérons reprendre un de ces quatre, et pas seulement pour la rémunératuion faramineuse qui nous était versée. En attendant, tous ces chefs d'oeuvre littéraires vous attendent sur la boutique en ligne de Fighting, ici, et sachez que l'achat d'un magazine vous garantira non seulement plusieurs heures de lecture récréative mais aussi le visionnage des divers DVD vendus avec. Vous ne saviez pas quoi offrir à votre frangin ou à votre grand-père à Noël? Ne cherchez plus, nous vous offrons la solution.

 

 

Et si vous avez une cousine de treize ans, il y a aussi de quoi faire son bonheur.

 

 

Pour vous montrer un peu à quoi ça ressemble, cette affaire, voici aujourd'hui, actu oblige, la biographie année par année du Miz, parue dans Mondo Catch numéro 7, en mai dernier,  rédigée selon les standards du journal (avec notamment pour chaque année un "match de l'année" et une note sur 10 pour cette année) et complétée pour les mois écoulés depuis.  La magie d'Internet permet également d'y insérer les vidéos des matchs les plus notables. Mode kayfabe on!

 

 

S'il n'avait pas réussi dans le catch, il aurait de toute façon cartonné en tant que modèle pour magazines de coiffure.

 

 

Bio du Miz à la sauce Mondo Catch

 


Depuis son arrivée à Raw en avril 2009, le Miz s'est imposé comme l'une des stars du lundi soir. Il a même arboré, un temps, trois ceintures de Champion en même temps! Comment ce jeune ambitieux, qui a débuté à la WWE en 2006, a-t-il réussi à faire mentir tous ceux qui ne croyaient pas en lui au départ? La réponse se trouve dans l'étude de sa progression année par année.

 

 

2001-2006: Star de la télé, pas encore des rings

 

Dès son enfance dans l'Ohio, Mike Mizanin est un grand fan de catch. Adolescent solidement charpenté, il se passionne également pour plusieurs sports (natation, cross, basket…) mais s'oriente sagement vers des études de finances, sur l'incitation de son père. Pourtant, au fond de lui-même, le jeune homme rêve des feux de la rampe. Il a à peine vingt ans quand, sous les moqueries de ses amis, il postule à la célèbre émission de télé-réalité The Real World, diffusée par la chaîne MTV. Les candidats sont au nombre de 40 000. Sept sont retenus. Il est du nombre! Ce qui plaît, chez lui? Un physique avantageux, bien sûr, mais aussi une personnalité ouverte et un don certain pour la répartie. Tout au long de cette saison (la dixième de l'émission, diffusée entre janvier et juin 2001), le public commence à connaître et à apprécier Mike. Au départ, il a l'image d'un gars gentil et serviable, mais il laisse peu à peu ressortir son aspect le plus arrogant, sûr de lui, méprisant… un personnage tout droit sorti de l'univers du catch, qui lui est parfaitement familier. Quand il est dans cet état, Mizanin exige qu'on l'appelle… The Miz.

 

La saison de The Real World s'achève, mais Mike n'en a pas fini avec la télé-réalité. Dans les années suivantes, il prendra part à pas moins de huit autres émissions de ce type, devenant une véritable célébrité dans ce milieu. Il y gagne un surnom qui le suivra longtemps, The Chick Magnet, c'est-à-dire “l'aimant à gonzesses”. Une fois devenu catcheur, il rendra hommage à ces années passées à arpenter les plateaux de la télé-réalité: que l'on pense à son sardonique “Really?” (question récurrente qu'il adresse sans cesse à ses interlocuteurs et au public) ou à la dénomination de l'une de ses prises favorites, le Reality Check.

 

En attendant, plus sa notoriété augmente, et plus le Miz pense à faire carrière dans le catch – un environnement qui semble bâti sur mesure pour lui. 1m85, plus de 100 kilos, une belle gueule, des dons oratoires indiscutables, une expérience consistante de la télévision et de ses contraintes… Manque encore à son cursus l'aptitude au combat, bien sûr. Qu'à cela ne tienne. En 2003, il suit une formation accélérée à la Ultimate Pro Wrestling (UPW), une fédération californienne connue pour avoir vu passer de nombreuses futures stars du catch, dont John Cena, Melina, Christopher Daniels ou encore Samoa Joe. Le Miz y livre ses premiers matchs et comprend qu'il aime vraiment ça. C'est tout naturellement qu'en 2004, il intègre Tough Enough, une émission qui conjugue ses deux passions: il s'agit d'une émission de télé-réalité consacrée au catch, dont le vainqueur se voit offrir un contrat par la WWE! C'est la quatrième (et dernière à ce jour) saison de cette émission. Les temps forts en sont diffusés à SmackDown, ce qui permet au public de se familiariser avec les candidats. L'année précédente, l'un des deux co-vainqueurs avait été John Morrison, un homme que le Miz retrouvera plus tard dans les rings… Le Miz (officiellement présenté, à cette époque, sous le nom Mike "The Miz" Mizanin), lui, ne gagne pas Tough Enough: il échoue de justesse face à l'autre dernier qualifié, Daniel Puder. Les deux hommes se livrent même un combat de boxe à Armageddon 2004! Mais même s'il finit deuxième derrière Puder, le Miz impressionne les spectateurs et, surtout, les responsables de la Fédération. Ceux-ci décident de lui faire signer un contrat de formation. La porte est ouverte!

 

Toute l'année 2005 durant, le Miz fait ses gammes à la Deep South Wrestling (DSW), l'une des fédérations de développement de la WWE. Il y gagne son premier titre, en décembre, en battant Mike Knox. Début 2006, il passe trois mois à l'Ohio Valley Wrestling (OVW), autre fédération affiliée à la WWE et, le printemps venu, les têtes pensantes de la fédération la plus puissante du monde estiment qu'il est prêt et le lâchent dans le grand bain…

 

Note sur cette période: 8 sur 10. Une préparation quasi-parfaite pour un aspirant à la WWE. Le Miz est très à l'aise devant les caméras, il s'est forgé un personnage de beau gosse sûr de lui prêt à emploi et il a studieusement progressé à l'UPW, à la la DSW et à la OVW. Peut-être sa formation de catcheur pur a-t-elle été un peu rapide, cependant: s'il maîtrise bien les bases du catch, il n'est pas vraiment devenu un phénomène des rings.

 

 

Quelle meilleure préparation pour Survivor Series que Survivor? Ici avec sa première stable.

 

 

2006: Beau parleur plus que beau catcheur

 

C'est l'année des grands débuts du Miz, mais il serait exagéré de dire que le succès est immédiat. Il lui faut en effet patienter plusieurs mois pour effectuer son premier match! Car si dès le 10 mars, une vignette diffusée à SmackDown annonce que ce nouveau venu va bientôt rejoindre le show bleu, il n'apparaît en chair et en os que le 21 avril… mais se voit refuser l'entrée du stade. Il se fraie enfin un chemin jusqu'à l'émission le 2 juin, dont il est ce soir-là le maître de cérémonie: il annonce les matchs, réalise des interviews en coulisses, s'adresse au public… Une semaine plus tard, le Miz est de nouveau l'hôte de SmackDown, et se voit affecter la lourde charge d'arbitrer un concours de bikinis entre les Divas. Suit encore un mois d'éclipse pour lui (même s'il continue de se perfectionner dans les rings de l'OVW), jusqu'au 10 juillet, où il est intronisé annonceur de Diva Search, l'émission de la WWE chargée de recruter de nouvelles divas. Ce jour-là, à Raw (l'émission se déroule dans les deux shows), le Miz n'est pas au mieux de sa forme. Il a du mal à expliquer les règles, il bafouille, les spectateurs se moquent de lui… Débuts difficiles dans ce rôle, donc, mais il s'accroche et finit par se montrer à l'aise dans l'exercice. Tout l'été sera consacré à Diva Search. Pour la petite histoire, c'est Layla qui remporte la compétition, devançant notamment Maryse. Le 25 août, à SmackDown, le Miz interviewe la gagnante… et annonce que la semaine suivante, il aura son premier match officiel à la WWE. En effet, il est temps pour lui de montrer ce qu'il sait faire entre les cordes, et pas seulement avec un micro à la main!

 

Le 1er septembre, c'est le grand soir. Celui que la WWE présente encore sous le nom de Mike Mizanin affronte un vétéran respecté, l'Amérindien Tatanka. Plus puissant, et évidemment incommensurablement plus expérimenté, celui-ci domine les débats… jusqu'à un contre malin du Miz, qui réussit le tombé en mettant les pieds sur les cordes à l'insu de l'arbitre! Premier match, première victoire… et première tricherie pour le débutant, qui a trouvé sa voie: pour lui, tous les moyens sont bons. Les semaines suivantes le verront confirmer la tendance: il gagne plusieurs fois (contre Matt Hardy, Funaki et encore Tatanka). Rarement de façon incontestable, mais il gagne. Et au bout de quatre victoires, il se met à pavoiser, fier d'être invaincu. L'état de grâce ne dure pas car son chemin croise celui du Boogeyman, un personnage effrayant qui le prend en grippe, l'humilie à plusieurs reprises et finit par le battre de façon indiscutable à Armageddon, en fin d'année, avant de le forcer à manger des vers de terre! Face au Boogeyman, le Miz est apparu comme un catcheur encore vert, manquant d'inspiration et de courage. Quand sa première année à la WWE s'achève, le constat est évident: il a du potentiel, mais il lui reste beaucoup de travail.

 

Combat de l'année: Son tout premier match, contre Tatanka, résume en grande partie le Miz des débuts: un catcheur limité mais déjà prêt à tout pour la victoire.

 

Note sur cette année: 4 sur 10. Il faut être grand clerc pour deviner que ce Mike Mizanin est appelé à un destin glorieux à la WWE. Sur ce qu'on voit en 2006, c'est un petit malin… mais il en faut bien plus pour réussir dans la fédération la plus exigeante du monde.

 

 

Fidèle parmi les fidèles, Michael Cole s'est déjà glissé dans le public pour arborer un panneau à la gloire de son héros.

 

 

2007: Naissance d'une équipe

 

L'année commence mal pour Mizanin, qui se retrouve en janvier propulsé face à des stars du calibre de l'Undertaker et de Kane, qui le battent sans pitié. Il prend part à son premier Royal Rumble, où il a la chance d'entrer en 29ème position… mais il se fait immédiatement éliminer par le Great Khali. Suite à une nouvelle défaite face à l'Undertaker le 9 février à SmackDown, couronnée par un Last Ride à travers la table des commentateurs, le Miz prend un peu de recul et revient à ce qu'il sait faire de mieux: la parlote. Après avoir arbitré, le 18 février à No Mercy, un concours entre divas, il tente de lancer un segment nommé Miz TV, diffusé à SmackDown. Le succès ne sera pas vraiment au rendez-vous: l'invité du 16 mars, Batista, lui porte une Batista Bomb! Deux semaines de repos et, le 2 avril, il fait à Raw une apparition qui passe plutôt inaperçue mais annonce de grandes choses. Dans une bataille royale qui oppose dix équipes pour les titres de Champions du monde par équipes, le Miz travaille pour la première fois en duo avec un certain Johnny Nitro, qui changera bientôt de nom pour devenir John Morrison… Leur triomphe n'est cependant pas pour ce jour-là. Le Miz repart en solo et connaît un printemps encourageant, avec plusieurs matchs de qualité, notamment contre Matt Hardy. Le 17 juin, il apprend qu'il est envoyé à l'ECW dans le cadre de la draft annuelle de la WWE. C'est une bonne nouvelle: Smackdown était peut-être un peu trop encombré pour qu'il puisse y percer à ce stade de sa carrière. En revanche, l'ECW offre davantage de chances de briller. Et au même moment, l'ami Johnny Nitro, qui était à Raw, y est également transféré…

 

Rapidement, le Miz se sent chez lui dans ce nouvel environnement. Il faut dire que les filles qui composent le groupe Extreme Exposé (Kelly Kelly, Layla et Brooke) l'acclament et l'encouragent à la moindre occasion. On connaît comité d'accueil moins avenant! Jusqu'en octobre, le Miz, plus "Chick Magnet" que jamais, s'affiche avec les demoiselles, affrontant à plusieurs reprises Balls Mahoney, un catcheur bien moins séduisant, mais qui, bizarrement, semble plaire à Kelly Kelly, au grand dam du Miz et des deux autres filles… Tout cela est sympathique, mais ne rapproche pas vraiment notre homme du sommet. Il donne un coup de collier à l'automne, quand il se met à catcher régulièrement en équipe avec Morrison. Á la fin du mois, les fans le désignent comme premier prétendant au titre de Champion ECW détenu par CM Punk. Le Miz l'affronte le 28 octobre, à Cyber Sunday, mais perd. Il n'empêche: un match pour un titre de Champion, en pay-per-view qui plus est, c'est déjà pas mal du tout! Ce titre de Champion ECW, John Morrison le veut également. Un Triple Threat Match (match triple menace) opposant Punk au Miz et à Morrison est décidé pour Survivor Series, le 18 novembre. Entre-temps, le 16 novembre, à SmackDown, Miz et Morrison obtiennent un match pour le Championnat par équipe WWE, aux mains du duo MVP & Matt Hardy, deux hommes qui ne s'entendent guère. Ils en profitent pour remporter le match… ainsi que la revanche, immédiatement exigée par MVP! Ca y est, un an et demi après son entrée à la WWE, le Miz possède un titre de Champion! Deux jours plus tard, à Survivor Series, CM Punk parvient à résister au duo Miz & Morrison et à conserver son titre ECW. Sagement, les Champions par équipe WWE décident alors de mettre de côté leurs aspirations individuelles et de se consacrer à leur carrière en duo. Jusqu'à la fin de l'année, ils défendent plusieurs fois leurs ceintures contre les Major Brothers (Curt Hawkins & Zack Ryder), Jesse & Festus ou encore Shannon Moore & Jimmy Wang Yang.

 

Combat de l'année: Le combat le plus important pour le Miz cette année-là est une défaite, celle enregistrée contre CM Punk à Survivor Series (où l'on découvre que Miz et Morrison possédaient déjà le Skull-Crushing Finale et le Starship Pain dans leur arsenal). En échouant à conquérir le Championnat ECW, il fait provisoirement une croix sur ses projets personnels et privilégie son équipe avec Morrison. Ce soir-là détermine donc sa carrière pour l'année et demie à venir…

 

Note sur cette année: 6 sur 10. Le Miz est en progrès indiscutables, son transfert à l'ECW lui a profité à plein, et il s'est trouvé en la personne de John Morrison un partenaire brillant dans le ring et en dehors.

 

 

Miz, arrête avec tes poses de Quasimodo pétomane. C'est pas comme ça que tu vas réussir à percer au main event.

 

 

 

2008: Soyez jaloux!

 

John Morrison est le complément parfait du Miz, à tous points de vue. Plus expérimenté, plus titré, plus athlétique, il lui est d'une aide précieuse pendant les matchs. Mais à l'extérieur des rings, il est aussi l'un des rares catcheurs qui soutiennent la comparaison avec le débit et la faconde du Miz. Tout naturellement, les deux larrons deviennent de plus en plus populaires, en dépit de leurs manières de voyous. En février, la WWE en prend conscience et offre aux deux gars (toujours Champions par équipe WWE après un mois de janvier euphorique) l'occasion de montrer leurs talents comiques dans un segment qui fera fureur: le Dirt Sheet. Diffusé principalement sur wwe.com mais aussi pendant les shows en semaine, parfois tenu en direct, le Dirt Sheet, qui flirte allégrement avec l'absurde et le mauvais goût, rencontre un grand succès (admirez ce rap majestueux!). Les Champions y moquent impitoyablement leurs adversaires, n'hésitant pas à s'habiller comme eux, à diffuser des montages les ridiculisant ou encore à filmer de fausses interviews. Et ils y développent leur phrase favorite: “Be jealous!” (soyez jaloux).

 

Pendant des mois, à l'ECW comme à SmackDown, ils repoussent tous les assauts, qu'ils viennent des Highlanders, de Jesse & Festus, de Moore & Wang Yang ou encore de Tommy Dreamer & Colin Delaney. Le 14 mars, ils doivent s'affronter entre eux pour une place au Money in the Bank Match de WrestleMania 24. Morrison sort vainqueur du duel (il livrera d'ailleurs une performance remarquable à WrestleMania), mais l'amitié qui lie désormais les compères n'en souffre pas. Le 18 mai, à Judgment Day¸ils battent une équipe particulièrement redoutable: CM Punk & Kane! Ces deux-là s'uniront de nouveau quelques jours plus tard lors d'un épisode de l'ECW, mais là encore finissent battus. L'alchimie entre le Miz et John Morrison est parfaite, et ils le prouvent le 23 juin, jour de la draft, en battant The Hardy Boyz. Résultat: l'ECW gagne un tour de draft… et c'est Matt Hardy qui y est transféré. Matt s'associe rapidement à CM Punk, et les deux hommes parviennent à battre Miz & Morrison, mais ce n'est pas un match pour le titre. Ce titre auquel les deux playboys s'accrochent tant, ils le défendront encore face à Finlay & Hornswoggle à Night of Champions. Cependant, le 20 juillet, au Great American Bash, la chance finit par tourner. Dans un match à quatre équipes, ils abandonnent leurs ceintures à Hawkins & Ryder.

 

Pas grave. Miz & Morrison, conscients de leur valeur, considèrent qu'il ne s'agit que d'un à-coup, et se remettent rapidement en chasse d'or. Plusieurs mois durant, ils affrontent les stars de l'ECW (Matt Hardy & Mark Henry, Evan Bourne & Ricky Ortiz, CM Punk & Kofi Kingston) mais aussi des équipes d'autres divisions comme Cryme Tyme. Tous leurs adversaires ont droit à des moqueries bien ciblées dans le Dirt Sheet, qui fait un vrai tabac. Sur leur lancée, ils n'hésitent pas à s'en prendre à D-Generation X, raillant l'entrée en scène, la gestuelle et même l'âge de leurs prestigieux adversaires. Le 3 novembre, ils sont conviés à Raw, qui célèbre son huit centième épisode, pour y affronter DX. Le combat est excellent, et Miz & Morrison se permettent carrément de reprendre à leur compte les prises favorites de Triple H et Shawn Michaels! Ils perdent le match, non sans avoir montré énormément de qualités et de charisme. Les semaines suivantes, ils battent des duos prestigieux comme Triple H & Jeff Hardy, puis Shawn Michaels & Rey Mysterio. Même si, à Survivor Series, les deux hommes sont dans l'équipe de JBL, vaincue par celle de Michaels, ils sont au sommet de leur art. Le 8 décembre, à Raw, ils sont logiquement récompensés par les Slammy Awards de la meilleure équipe de l'année et du meilleur segment Internet de l'année, pour le Dirt Sheet. Et comme 2008 ne pouvait que s'achever sur une bonne note, ils battent Kofi Kingston & CM Punk le 13 décembre, devenant ainsi Champions du monde par équipe!

 

Combat de l'année: Dans cette année presque exclusivement passée en duo avec Morrison, le choix est vaste, mais on sortira du lot le match contre DX, le 3 novembre. Miz & Morrison y sont brillants mais perdent par arrogance (après un Sweet Chin Music de Morrison sur Triple H, le Miz a voulu en finir avec The Game en lui administrant un Pedigree, mais il s'est fait contrer). Une leçon à méditer pour la meilleure équipe de l'année.

 

Note sur cette année: 7 sur 10. Champions par équipe WWE en début d'année, Champions du monde par équipe en fin d'année, Slammy Award de la meilleure équipe, un Dirt Sheet qui fait les délices du public… Tout roule pour le duo Miz & Morrison. Un seul bémol du point de vue du Miz: pour la majorité des observateurs, il est le moins doué du duo et le point faible de l'association…

 

 

– John, c'est de toi que je suis jaloux. Ils disent que tu m'enfonces niveau mic-skill!

– Attends que je passe Face, t'as encore rien vu.

 

 

2009: Awesome!

 

L'année commence comme la précédente s'était achevée. Les Champions du monde par équipe font jouer toute leur roublardise pour vaincre le duo de voltigeurs Rey Mysterio & Kofi Kingston. Le 23 janvier, à SmackDown, ils battent les frères Colón, Champions par équipe WWE, amorce d'un règlement de comptes au plus haut niveau. Car la fédération a décidé d'unifier ses titres de Champions par équipe! L'unification se tiendra à WrestleMania XXV, le 5 avril. En février et mars, Miz & Morrison sauvent leurs ceintures face à Cryme Tyme et affrontent plusieurs fois les frères portoricains, l'une de leurs victoires leur offrant une épique soirée de la Saint-Valentin avec les somptueuses jumelles Bella. Le 17 mars, le combat d'unification des titres par équipes est officialisé. Nos deux héros rêvent de ce grand moment. Ils se voient déjà briller à WrestleMania et unifier les titres sous les yeux du monde entier! Hélas pour eux, les choses ne se passeront pas ainsi. Le jour du Granddaddy of them all, le match d'unification n'est même pas télévisé. Pis, la stipulation ne les avantage pas: il s'agit d'un Lumberjack Match, ce qui signifie que le ring est entouré d'une quinzaine de catcheurs qui s'empressent d'y renvoyer les bélligérants tentés d'en sortir! Et le pire scénario survient. Incapables de contrer la vitesse d'exécution de Carlito & Primo, les deux auteurs du Dirt Sheet perdent ce match qu'ils devaient absolument gagner. Et le lendemain, à Raw, ils perdent le match revanche. Comme si ça ne suffisait pas, le jour suivant, à l'ECW, Miz & Morrison, associés à Tyson Kidd, perdent une fois de plus contre les Colón (aidés par Evan Bourne).

 

Le moral est au plus bas le 13 avril, jour de la draft 2009. Le Miz, qui représente l'ECW, y affronte Kofi Kingston, de Raw, avec en jeu un tour de draft pour le show du vainqueur. Malgré une intervention de Morrison, Kingston s'impose. Le tour de draft est annoncé… et la loterie envoie le Miz à Raw! C'est la dissociation de son équipe avec Morrison. Les deux hommes s'embrassent, émus… mais le Miz attaque soudain son ancien partenaire et lui porte son Reality Check! La rupture est consommée. Le Miz est prêt à voler de ses propres ailes. Morrison, lui, rejoindra SmackDown lors de la draft supplémentaire du lendemain. Mais son chemin croisera encore plusieurs fois celui de son ex-acolyte.

 

Dès ses premiers pas à Raw, le Miz décide de taper fort. Il prend directement pour cible la plus grande star de la WWE, John Cena! Semaine après semaine, il défie The Champ, qui a autre chose à faire puisqu'il est régulièrement agressé par le Big Show. Le Miz n'en a cure et se proclame régulièrement “vainqueur de John Cena”, tenant un décompte quelque peu fantaisiste de ses victoires. Il en profite pour lancer la phrase culte “I'm the Miz and I'm awesome” (“Je suis le Miz et je suis génial”), qu'il hurle régulièrement sans tenir compte des lazzis des spectateurs. Détesté par un public qui prend fait et cause pour son champion favori, le Miz enfonce le clou le 15 juin, quand il attaque la sympathique paire que forment Goldust et Hornswoggle, n'hésitant pas à tirer à bout pourtant sur le nain avec un canon à t-shirts! Dans le même temps, il drague sans succès la Championne des Divas, Maryse, peu impressionnée par ce qu'il a accompli jusque-là… Le 28 juin, au Bash, le Miz (qui se promène désormais en t-shirts moquant Cena) obtient enfin ce match contre John Cena qu'il a attendu depuis si longtemps. Sans doute a-t-il présumé de ses forces puisqu'il subit une défaite nette et sans bavure. Il s'en relève dès le lendemain, à Raw, où il livre cette fois un match nettement plus consistant face à ce même Cena, sans pouvoir échapper à la défaite, une fois de plus. Mais à présent, The Champ en a assez de cet empêcheur de tourner en rond. Le 3 août, il le bat dans un match dont l'enjeu est terrible pour le Miz: en cas de défaite, il devra quitter Raw! Malheureusement, la défaite est encore au rendez-vous.

 

Le Miz banni de Raw? Que nenni. Le garçon a de la ressource. Dès la semaine suivante, un certain Calgary Kid, masqué, affronte le revenant Eugene, le vainqueur recevant un contrat à Raw. Le Calgary Kid l'emporte et enlève son masque: c'est le Miz, de retour dans le show principal une semaine après l'avoir quitté! Et en plus, il exécute ce soir-là, pour la première fois, sa nouvelle prise de finition, le Skull-Crushing Finale. Il exulte, mais il a retenu la leçon infligée par John Cena. Cette fois, il choisit ses objectifs avec plus de précaution. Il ne va plus s'en prendre à des stars du calibre de Cena, mais se donner un but plus accessible: le Championnat des États-Unis, aux mains de Kofi Kingston. Ce dernier, en grande forme, conserve sa ceinture à plusieurs reprises, dans des matchs à six et à quatre. Le Miz le défie en un contre un à Breaking Point, le 13 septembre, mais est encore vaincu. Le 4 octobre, à Hell in a Cell, Kofi s'en sort une fois de plus en venant à bout du Miz et de Jack Swagger dans un match triple menace. Mais le Miz est coriace et, le lendemain, à Raw, obtient une nouvelle chance, qu'il parvient cette fois à exploiter. Il vainc Kingston et obtient son premier titre individuel. Il le conservera 224 jours durant, soit le règne individuel le plus long à la WWE depuis les 380 jours de John Cena en tant que Champion WWE en 2006-2007! Le Miz parvient en effet à se défaire de l'insistant MVP, du revanchard Kofi Kingston et du puissant Mark Henry, autant de prétendants qu'il finit par dégoûter.

 

D'autres se satisferaient de ce statut enviable, mais pas le Miz. D'abord, il a un vieux compte à régler avec John Morrison, devenu de son côté Champion intercontinental. Les deux hommes conviennent d'un match à Bragging Rights, pay-per-view consacré à une confrontation globale entre Raw et SmackDown. Le Miz l'emporte sur son ancien ami, et obtient ainsi une raison supplémentaire de jubiler… d'autant que ce soir-là, il est le seul représentant de Raw à gagner son match. Il retrouve Morrison à Survivor Series, le 22 novembre, chacun étant placé à la tête d'une équipe formée pour l'occasion. Nouveau triomphe pour le Miz, dont l'équipe domine celle de Morrison. Trois hommes “survivent”: Sheamus, Drew McIntyre et le capitaine Miz, radieux. Et pour conclure l'année en beauté, celui que les foules adorent détester se permet, le 21 décembre à Raw, de battre… le Père Noël en personne.

 

Combat de l'année: Sa victoire sur Morrison à Bragging Rights n'est pas la plus belle, mais la plus emblématique. Ce jour-là, il démontre à tous ses détracteurs qu'il vaut bien son ex-compère, et prouve aux autres stars de Raw qu'il est un élément essentiel du show du lundi.

 

Note sur cette année: 7 sur 10. Un premier semestre délicat mais une seconde moitié d'année en fanfare. Le Miz s'installe dans le paysage, fort de sa ceinture de Champion des États-Unis et de nombreuses victoires qui forcent le respect.

 

 

– Regarde-moi, bon sang! C'est moi qui t'ai fait! Je te parle! Salopard!

– Tu te fais du mal, John.

 

 

 2010: Une mallette et quatre ceinture

 

Le Miz, désormais doté d'une nouvelle chanson d'entrée (I came to play), n'en a pas fini avec MVP, qui le défie de nouveau le 31 janvier au Royal Rumble et le 21 février à Elimination Chamber. La première fois, le Miz doit s'en débarrasser tout seul. Mais la seconde, il peut compter sur un allié de poids: le Big Show, qui étale MVP pour le compte d'un KO Punch dans le dos de l'arbitre! Car quelques semaines plus tôt, le 25 janvier, le plus grand athlète du monde et l'Awesome se sont alliés pour défier DX. Ce qui, ce jour-là, ressemble à une association sans lendemain, se prolonge pourtant le 8 février, quand à la surprise générale, le Big Show & le Miz deviennent Champions unifiés par équipe, en battant dans un match triple menace DX et la Straight Edge Society (CM Punk & Luke Gallows). C'est même le Miz qui arrache la victoire en effectuant le tombé sur Shawn Michaels. Comme les Champions unifiés ont droit à deux ceintures chacun, le Miz se balade dès lors avec trois ceintures à la fois, un véritable sapin de Noël!

 

Le Big Show, qui s'était senti humilié lors de son épopée aux côtés du méprisant Chris Jericho, apprécie ce partenaire qui ne cesse de chanter ses louanges, et lui offre un soutien total. Showmiz, comme on les appelle désormais, battent facilement Yoshi Tatsu & Goldust, conservent leurs titres face à DX quand ceux-ci invoquent leur droit à une revanche, et résistent à John Morrison & R-Truth, qu'ils exécutent en quelques minutes à WrestleMania XXI. L'étoile du Miz ne pâlit pas, et il est même choisi pour être l'un des huit pros chargés de s'occuper des rookies de la nouvelle émission de la WWE, NXT. Son poulain est le rookie le plus attendu, Daniel Bryan, un surdoué des rings qui l'irrite prodigieusement et auquel il mène la vie dure de semaine en semaine.

 

Mais à force de tout réussir, le Miz perd quelque peu le sens des réalités. Se croyant invincible avec le Big Show à ses côtés, il se met à défier tout le monde, si bien qu'il se retrouve en fâcheuse position à Extreme Rules, le 25 avril. Teddy Long, le General Manager de SmackDown, chargé du bon déroulement de la soirée, s'énerve contre ce trublion au débit-mitraillette et force les Champions à disputer trois matchs consécutifs. S'ils parviennent à battre Morrison & R-Truth puis Mark Henry & MVP, Showmiz doivent céder devant le dernier assaut, mené par la Hart Dynasty. Cette dernière gagne donc un match de Championnat, tenu le lendemain à Raw… et remporté par les Hart quand le Miz abandonne, pris dans un Sharpshooter de David Hart Smith! Après coup, agacé par le comportement de son partenaire, le Big Show le met KO d'une de ses fameuses droites. Le Miz conserve évidemment son titre de Champion des États-Unis, mais il n'est plus Champion par équipe et il n'a plus le Big Show pour veiller sur lui. Et comme la draft 2010 a ramené à Raw plusieurs stars de haut niveau, à commencer par son vieil ami-ennemi John Morrison, les semaines et les mois à venir s'annoncent délicats…

 

Mai sera particulièrement compliqué pour lui: il forge une alliance de circonstance avec Chris Jericho, mais les deux hommes échouent à conquérir le titre par équipes détenu par les Hart. Pis: le 17 mai, le Miz, qui a défié le revenant Bret Hart en combat singulier, perd contre le vétéran (bien aidé par les champions par équipe), qui lui prend son titre de Champion des Etats-Unis!

 

Pendant ce temps, son rookie Daniel Bryan s'émancipe sans cesse davantage et n'hésite pas à se battre physiquement avec lui. Et ce n'est pas le soutien sans réserve du commentateur Michael Cole qui suffira à rendre le sourire au Miz… Mais les choses vont s'arranger en juin. Tout d'abord, le 8 juin, le Miz est le seul pro de la saison 1 de NXT à être reconduit pour la saison 2. Cette fois, il se voit confier un rookie qui l'idolâtre, en la personne d'Alex Riley. Voilà qui le change après le rebelle Daniel Bryan! Ensuite, le 14 juin, à Raw, le Miz récupère "son" titre de Champion des Etats-Unis dans un match à quatre l'opposant au champion R-Truth, John Morrison et Zack Ryder, titre qu'il conserve le 20 juin contre R-Truth à Fatal Fourway. Il apprend ensuite qu'il participera au Money in the Bank Match de Raw, lors du pay per view éponyme. Ce jour là, le 18 juillet, il franchit une nouvelle étape en remportant le match, malgré la résistance de sept adversaires triés sur le volet, dont des stars de premier plan comme Edge, Chris Jericho et Randy Orton!

 

Au cours des mois suivants, le Miz ne se séparera jamais de sa précieuse mallette, qui lui offre le droit à un match de Championnat WWE contre le champion à titre à n'importe quel moment. Il tente à plusieurs reprises de la faire fructifier contre Sheamus, mais doit chaque fois battre en retraite au dernier moment. Autre déconvenue: après avoir longtemps fait miroiter à John Cena, capitaine de l'équipe WWE chargée d'affronter le Nexus à Summerslam, qu'il accepterait de se ranger à sa bannière, le Miz finit par donner son accord à Cena… mais celui-ci refuse son aide et le fait remplacer par Daniel Bryan, de retour après avoir été licencié quelques mois plus tôt!

 

Bryan, désireux de se venger des affronts subis du temps où il était le rookie du Miz, le défie à plusieurs reprises au cours des semaines suivantes. Le 19 septembre, à Night of Champions, Bryan bat le Miz et devient Champion des Etats-Unis à son tour, titre qu'il conservera jusqu'à la fin de l'année. Peu importe, au fond. Le Miz, promu capitaine de l'équipe Raw à Bragging Rights (match que Raw perdra contre Smackdown), se focalise avant tout sur le meilleur moment où utiliser sa sacro-sainte mallette. L'occasion parfaite se présente enfin le 22 novembre, à Raw, quand le champion Randy Orton, affaibli par une attaque du Nexus, devient une proie facile. Le Miz fait irruption dans le ring, exige que le match démarre, et vient à bout d'une Vipère diminuée! Il est champion WWE! Que de chemin parcouru depuis des débuts peu prometteurs… Pas étonnant qu'il fonde en larmes d'émotion, sous les huées d'un public haineux. L'Ere de l'Awesome a commencé!

 

Combat de l'année: dans cette année très fournie, on retiendra au premier chef sa victoire au Money in the Bank, le 18 juillet. Face à une opposition très relevée – Orton, Edge et Jericho, déjà cités, mais aussi John Morrison, Evan Bourne, Mark Henry et Ted DiBiase – le Miz se montre le plus malin et décroche la mallette qui contient son passeport pour la gloire.

 

Note sur cette année: 9 sur 10. On peut difficilement rêver d'une meilleure année. En 2010, le Miz a été champion des Etats-Unis (deux fois), Champion par équipes et Champion WWE. Il a remporté le Money in the Bank. Il a gagné à Wrestlemania. Il a été le capitaine de l'équipe Raw à Bragging Rights. Il a été deux fois pro à NXT. Il a été le dernier homme avant l'Undertaker à faire le tombé sur Shawn Michaels. Au-delà de tous ces succès, il a constamment été l'une des figures de proue de Raw, tenant le public en haleine à chacune de ses apparitions, spécialement à partir de juillet quand il a décroché la mallette magique. Une star est née? Non. Une superstar est née! Et ce n'est que le début, pour ce catcheur qui vient à peine de fêter ses trente ans…

 

 

Je leur dis tout de suite que je suis aussi le General Manager de Raw, ou j'attends encore un peu?


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