Another one bites the dust
Another one bites the dust
And another one gone, and another one gone
Another one bites the dust
Queen, Another one bites the dust
Huit stars méritantes mordent la poussière à l’issue d’un tour qui fut, pour certains matchs, extraordinairement disputé. Pas le temps de souffler que se profilent déjà des quarts de finale bien plus prestigieux que le King of The Ring qui s’annonce à la WWE…
Allez viens frangin, on n’a plus rien à faire à ce niveau de la compétition.
Concours Kovax de popularité, résultats des huitièmes de finale et tableau des quarts
Another one bites the dust
Another one bites the dust
And another one gone, and another one gone
Another one bites the dust
Queen, Another one bites the dust
Huit stars méritantes mordent la poussière à l’issue d’un tour qui fut, pour certains matchs, extraordinairement disputé. Pas le temps de souffler que se profilent déjà des quarts de finale bien plus prestigieux que le King of The Ring qui s’annonce à la WWE…
Allez viens frangin, on n’a plus rien à faire à ce niveau de la compétition.
Concours Kovax de popularité, résultats des huitièmes de finale et tableau des quarts
Un grand merci à tous les votants, qui ont été un peu plus de 260 à apporter leur écot à ce tour, donnant à notre petit concours un air de légitimité intra-IWC française (soyons fous). Rappel du fonctionnement: présentation ici des résultats des huitièmes et du tableau des quarts, après quoi vous avez jusqu’à jeudi minuit pour donner vos arguments sur le forum concernant les affiches de ce tour. Kovax se chargera ensuite, comme d’habitude, de compiler les meilleurs posts pour alimenter la réflexion lors du vote, qui sera ouvert vendredi.
Et Silvernights fourbit déjà ses arguments les plus percutants!
Résultats des huitièmes (entre parenthèses, les numéros de tête de série de chacun)
Chris Jericho (1) bat Kane (16) par 184 votes à 76 et 11 nuls (70% – 26%)
Il souffle comme un vent de contestation du Jericholisme ambiant en ce moment, mais l’icône tient bon, et il faudra un véritable ouragan pour la faire chuter de son piédestal. Kane compte un certain nombre de fans acharnés, mais ses légions démoniaques ne peuvent rien face aux cohortes jericholiennes, bien décidées à emmener leur héros vers un nouveau sacre.
– Allez, salut tocard, on se voit en quarts! Ah non, j’oubliais! T’as été éliminé! Mwahaha!
– Semaine de merde…
John Cena (8) bat John Morrison (9) par 134 voix à 111 et 10 nuls (53% – 44%)
Il y a deux façons d’interpréter ce résultat extrêmement serré. La première, c’est de souligner le recul de l’anti-cenisme aveugle qui frappait une bonne partie de nos lecteurs il y a encore un an. Doté cette année d’un personnage moins surhumain et plus friable, le Marine a su rallier à son panache étoilé un certain nombre d’anciens haters, qui reconnaissent son dévouement, son talent au micro et son statut de superstar numéro un de la compagnie. L’autre point de vue, c’est que face à un John Morrison certes toujours aussi spectaculaire mais dénué cette année de storyline correcte, toujours dans l’attente d’un vrai push et limité au micro par sa qualité de face sans saveur, bref face à un midcarder sympathique mais encore éloigné du main event, Super Mega Giga Cena, l’homme autour duquel Raw et les ppvs gravitent comme les planètes autour du soleil, n’a gagné que par un écart minime, ce qui laisse augurer de l’ampleur de la tâche qui l’attend au prochain tour…
La réincarnation de Jim Morrison n’avait aucune chance face à celle de Benny B.
Steve Austin (5) bat Randy Orton (12) par 179 voix à 64 et 11 nuls (70% – 25%)
Leurs noms sont consonants. Leurs prises de finition sont étrangement ressemblantes. Les pops monstrueuses qu’ils déclenchent sont comparables. Leurs surnoms reptiliens tracent encore un point commun entre Steve Austin et Randy Orton, pour ne rien dire de leur image commune de Faces qui ne s’en laissent pas compter et de tourmenteurs du clan McMahon. Mais Austin a bâti, il y a une dizaine d’années, une légende qu’Orton est encore loin d’approcher, à la fois à cause de ses propres limitations (mic-skill et catch minimalistes, réputation d’enfant gâté né avec une ceinture en argent dans la bouche, froideur irritante pour une bonne partie des suiveurs) et en raison du culte voué à son adversaire, considéré par beaucoup comme l’incarnation de la mythique Ere Attitude, loué pour ses promos furieuses et l’intensité incomparable de ses combats. Randy a encore bien du chemin à parcourir pour aspirer à un tel statut.
Note pour moi-même: la prochaine fois, l’arroser de bière après coup, paraît que ça plaît au public.
Edge (4) bat Kurt Angle (20) par 155 voix à 70 et 23 nuls (63% – 28%)
Edge a donc vengé son pote Christian, vaincu au tour précédent par leur ancien allié commun, Kurt Angle. Si l’aura du champion olympique lui avait suffi pour battre un talentueux midcarder comme Christian, elle n’aura pas tenu longtemps face à un concurrent du calibre d’Edge, un homme chez qui tout le monde ou presque trouve quelque chose d’admirable, qu’il s’agisse de ses talents dans le ring, de sa facilité au micro ou de la conviction qu’il met à jouer son répertoire d’opportuniste tantôt salaud, tantôt cool. Il est fort à parier que sans son départ pour la TNA en 2006, le bon Kurt — fantastique lutteur, excellent orateur et considéré généralement tout simplement comme l’un des plus grands catcheurs de la décennie, voire de tous les temps — aurait pu prétendre aller plus loin dans ce concours. Mais l’adage s’est vérifié: loin des yeux (de ceux qui ne regardent que la WWE), loin du cœur…
Eh oui, faut suivre la TNA pour découvrir le nouveau gimmick de libellule de Kurt.
Shawn Michaels (3) bat Mick Foley (19) par 178 voix à 78 et 10 nuls (64% – 32%).
De même que Kurt Angle, victorieux en huitièmes d’une tête de série mieux classée (Christian), Foley avait réalisé au tour précédent l’exploit consistant à battre un adversaire qui avait terminé plus haut que lui dans la liste des 32, à savoir le Miz. Et tout comme Angle, qui s’est cassé les dents en quarts sur un vrai main eventer, le protéiforme Mankind – Cactus Jack – Dude Love échoue en quarts, car la montagne HBK était trop haute à gravir. Parcours toutefois fort honorable pour le roi du hardcore, qui aura su séduire un nombre conséquent d’électeurs et que ce concours a peut-être permis aux plus jeunes de découvrir.
M’en fous d’avoir perdu, I think I’m cute, I know I’m sexy!
Daniel Bryan (6) bat The Undertaker (11) par 127 voix à 116 et 12 nuls (50% – 45%)
Cette superbe confrontation de styles, à tous points de vue — une carrière de vingt ans à la WWE contre un rookie, un big man contre un Cruiserweight, une légende de la plus grande fédération au monde contre une légende indy, l’un des meilleurs brawlers toutes époques confondues contre l’un des meilleurs techniciens — a logiquement abouti à un résultat extrêmement serré (mais pas le plus serré de ce tour, voir plus bas…). Si serré que si les 12 votants ayant opté pour le match nul s’étaient portés sur l’Undertaker, il serait passé! Au final, la lassitude engendrée par un Deadman qui, nonobstant son match étincelant de Wrestlemania, fait peut-être l’année de trop, de même que l’enthousiasme suscité par la fraîcheur de l’American Dragon, ont pesé un peu plus lourd que le respect dû à l’immense passé du croque-mort. Bryan accroche donc une deuxième énorme légende à son tableau de chasse, lui qui a déjà écarté André le Géant au tour précédent. Un résultat qui fera peut-être débat, et une confrontation virtuelle qui appelle un dream match entre ces deux-là un de ces quatre…
Le saviez-vous? La streak de l’Undertaker n’a été créée que pour mieux mettre Daniel Bryan over quand il y mettra fin à Mania 27!
The Rock (7) bat Triple H (10) par 113 voix à 110 et 21 nuls (46% – 45%)
Incroyable! Avec une issue qui se joue à deux voix près sur 244 votants, voici un résultat qui rend hommage aux nombreux combats archi-tendus ayant opposé ces deux-là. Il aurait suffi que trois des 21 électeurs ayant voté match nul donnent leur voix à Triple H pour qu’on ait un résultat parfaitement équilibré! Inutile dès lors de gloser sur la préférence donnée à l’un par rapport à l’autre: deux immenses légendes de la WWE, deux grandes stars de l’Attitude Era nous ont offert dans ce concours un énorme brawl et un final haletant (à la rédac, on a suivi l’évolution heure par heure ou presque, et les deux hommes n’ont cessé de prendre et de perdre l’avantage) et un résultat qui voit Triple H, l’homme accusé de mettre systématiquement ses adversaires plus bas que terre, jobber pour un Rock souvent loué pour son aptitude à se coucher pour mettre ses concurrents over. C’est-y pas hautement moral, tout ça?
Ah tu fais moins le malin là, avec ton sledgehammer!
CM Punk (2) bat Sheamus (15) par 170 voix à 67 et 17 nuls (67% – 26%)
Finaliste l’an dernier contre Jericho, tête de série numéro deux malgré une année pour le moins décevante, CM Punk continue discrètement son chemin, passant aisément l’obstacle musculeux constitué par le Celtic Warrior. Celui-ci s’est certes imposé très rapidement au main event, mais reste encore, au moins dans l’esprit de deux tiers de nos lecteurs, globalement inférieur à celui qui est probablement le meilleur orateur actuel de la WWE et qui, quand il n’est pas blessé et quand on lui en laisse le loisir, déploie un catch extrêmement varié et inventif. Mais le vrai test, pour le gourou straight edge, ça sera au tour suivant…
Pourquoi je souris? Oh, trois fois rien, je viens seulement de pisser dans le tonneau de Guinness que Sheamus a installé dans son vestiaire. Il devrait m’en remercier, le goût n’en sera que meilleur.
Observations
– Il fallait s’y attendre: alors que les seize matchs des huitièmes de finale n’avaient pas donné lieu à un seul affrontement ultra-serré (avec 42% des voix, Bret Hart et Jack Swagger, respectivement battus par John Cena et Randy Orton avaient été les vaincus les plus proches de la victoire), les huit matchs des huitièmes ont, eux, été globalement moins déséquilibrés, et trois d’entre eux ont été plus serrés que les matchs les plus serrés des seizièmes. John Morrison (44% des voix), l’Undertaker (45%) et Triple H (45% aussi) sont passés extrêmement près de la qualification.
– Avec 46% des suffrages exprimés contre Triple H, The Rock est le premier qualifié avec moins de 50% des voix. Bryan est pour sa part qualifié avec 50% des voix tout rond, nous dit le module, qui arrondit au pourcent le plus proche, mais en réalité il a obtenu 127 voix sur 255, soit 49,8%!
– Quatre catcheurs sur les huit survivants sont encore en activité à la WWE aujourd’hui: Cena, Edge, Bryan et Punk. Jericho et Michaels sont partis en 2010 (probablement pas de manière définitive en ce qui concerne le premier nommé), Austin et The Rock en 2004.
– Des huit qualifiés, seul Bryan, rookie, n’a encore jamais été Champion du monde à la WWE.
– Après les « anomalies » qu’ont constitué en seizièmes les victoires de Foley (19) sur The Miz (14) et d’Angle (20) sur Christian (13), cette fois, la logique esquissée par l’ordre de la liste des 32 a été respectée, et les huit premières têtes de série se retrouvent en quarts de finale. Ouais, comme au Masters de tennis.
– Pour le fun, voici les huit qualifiés classés par addition du nombre de voix obtenues en deux tours (entre parenthèses, les noms de leurs victimes). 1) Jericho (Marella, Kane), 400; 2) Austin (Bourne, Orton), 393; 3) Michaels (Regal, Foley), 388; 4) Edge (Ziggler, Angle), 376; 5) Punk (Stratus, Sheamus), 355; 6) The Rock (Natalya, Triple H), 310 7) Bryan (André, Undertaker), 297; 8) Cena (Bret Hart, Morrison), 279.
Aaah, que j’aime cette alternance de Let’s go Cena et de Cena sucks!
Tableau des quarts de finale
Chris Jericho (1) – John Cena (8)
Edge (4) – Steve Austin (5)
Shawn Michaels (3) – Daniel Bryan (6)
CM Punk (2) – The Rock (7)
C’est pas joli comme ça, hein? Allo, mister Spanishannouncetable?
Aaaaah.
Vous avez jusqu’à jeudi minuit pour énoncer vos arguments, ici!
Kovax, découvrant le post de 480 pages de Dauntless consacré à Shawn Michaels.