Have you ever seen a one trick pony in the field so happy and free ?
If you've ever seen a one trick pony then you've seen me
Have you ever seen a one-legged dog making its way down the street ?
If you've ever seen a one-legged dog then you've seen me.
Bruce Springsteen, The Wrestler
Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où, histoire vous donner un petit détail personnel, je n'ai pas regardé le PPV en live…
Intense discussion à la Rédaction des CDCs : Axl et Silvernights décident de laisser l'annonceur espagnol faire sa seconde Review de PPV d'affilée.
Pourtant, je vous avoue qu'il est très rare que je résiste à l'appel du réveil au beau milieu de la nuit pour préférer mon édredon à la perspective de costauds musculeux en slip et en plein effort – Et si ça peut vous rassurer, je vois un psy pour ça – Mais voilà, il y avait quelque chose qui manquait dans ce Pay Per View. J'ai eu beaucoup de mal à saisir ce que c'était avant le milieu d'Hell in a Cell mais ça m'est ensuite apparu clairement.
Nalyse d'Hell In A Cell 2010
Have you ever seen a one trick pony in the field so happy and free ?
If you've ever seen a one trick pony then you've seen me
Have you ever seen a one-legged dog making its way down the street ?
If you've ever seen a one-legged dog then you've seen me.
Bruce Springsteen, The Wrestler
Bonjour à toutes et tous et bienvenue à la Spanish Announce Table, le seul endroit où sont nées les légendes, où les carrières ont été brisées et où, histoire vous donner un petit détail personnel, je n'ai pas regardé le PPV en live…
Intense discussion à la Rédaction des CDCs : Axl et Silvernights décident de laisser l'annonceur espagnol faire sa seconde Review de PPV d'affilée.
Pourtant, je vous avoue qu'il est très rare que je résiste à l'appel du réveil au beau milieu de la nuit pour préférer mon édredon à la perspective de costauds musculeux en slip et en plein effort – Et si ça peut vous rassurer, je vois un psy pour ça – Mais voilà, il y avait quelque chose qui manquait dans ce Pay Per View. J'ai eu beaucoup de mal à saisir ce que c'était avant le milieu d'Hell in a Cell mais ça m'est ensuite apparu clairement.
Nalyse d'Hell In A Cell 2010
Inutile d'accuser la WWE d'avoir baclé le build up de son PPV ou d'imposer à ses lutteurs une cadence infernale, ce serait lui faire un mauvais procès. Une promotion de catch, c'est là pour faire de l'argent et accorder son calendrier avec celui du football et préférer privilégier les house-shows en Europe ou en Chine plutôt qu'un RAW télévisé aux Etats-Unis, c'est plutôt malin. Et d'ailleurs, à ce propos, je passe un message personnel : Dixie, si tu me lis et veux d'autres conseils du même tonneau pour le jour où ton papa en aura marre de financer la TNA à perte, je suis disponible et moins cher qu'Eric Bischoff.
En plus, Spanish ne me fera pas passer son stock de Viagra en notes de frais, intéressant …
En plus, honnêtement, la carte était plutôt alléchante : un match de championnat pour la plus grande supplex-machine du roster (Oui, je parle de Natalia), la suite du Show stealer de Night Of Champions, avec l'ajout de John Morrison à l'équation et une stipulation où il a démontré récemment tout ce qu'il pouvait apporter, deux storylines fortes (Cena/Nexus & Kane/Undertaker). Il y avait de quoi se relever en plein milieu de la nuit, même si c'est la première fois depuis des années que la WWE annonce un Pay Per View sans Edge, Chris Jericho, CM Punk et Rey Mysterio, ce qui doit quand même irriter les plus intégristes des marks.
Quel salaud, ce Triple H, même face à des enfants handicapés, il ne peut pas s'empêcher de se faire booker beaucoup plus fort qu'eux …
Voilà les marks sont contents ? On peut passer à la Review ?
Le souci c'est qu'on avait aussi droit à un match un peu moins glamour : Randy Orton contre Sheamus pour le titre. Pourquoi moins glamour ? Parce qu'il était en deuxième position sur la carte.
Et c'est là qu'est le hic : ça fait des semaines que la WWE s'applique à construire en Randy Orton un champion dominateur en weekly, ce qui n'est logique que dans l'optique qui consiste à faire de lui le top guy de RAW, mais qu'elle est absolument incapable d'avoir de la suite dans les idées quand il s'agit de faire la même chose en Pay per View. Ça fait quand même un bon bout de temps que Randy Orton et Sheamus s'affrontent pour le titre et jamais la WWE n'a eu le courage d'assumer ce choix en placant le match en Main Event. Je veux bien qu'on trouve derrière tous ces précédents des bonnes raisons : le Royal Rumble, des Pay-Per-View aux gimmicks forcément collectifs (Fatal 4 Way), la nécessité d'étaler les stipulations dans la carte comme ce dimanche mais, quand même, il est difficile de voir dans cette stratégie d'évitement un vrai signe de la confiance de la WWE envers ce duo de lutteurs.
En même temps, s'ils étaient pas aussi cons et savaient se servir correctement d'un escalier, ça rassurerait un peu la fédération.
C'est d'ailleurs assez injuste parce que le title-match de ce dimanche était assez séduisant même si l'utilisation de la stipulation « Hell In A Cell » était assez limitée (en même temps, vu le caractère redondant de la cage dans ce Pay Per View, on ne peut blâmer personne d'autre que la WWE pour ça). C'était en fait surtout un Steel Step Match, assez bien mené où j'ai été impressionné par Sheamus que j'ai vraiment trouvé très capable, au même niveau que le champion (J'ai vraiment adoré ce sling-shot shoulder tackle par exemple).
Surtout que Sheamus est le seul type qui s'assoit alors qu'il a la chaise dans ses mains …
Bien sûr, il faudra débattre encore une fois du booking de Randy qui s'est permis de briser deux tombés sur le finisher du rouquin avant l'inévitable RKO final et victorieux mais, bon, cessons de tergiverser et laissons à la WWE le bénéfice du doute sur ce qu'elle veut faire avec Randy Orton : j'espère, quand même, que la solution d'un Randy Face ultra dominateur a été longuement préparée à Stamford et qu'elle n'aboutira pas aux déceptions qu'ont pu présenter les derniers règnes d'Orton en heel.
Et que Randy a encore mis sa ceinture à l'envers …
On a donc eu droit à un bon match, un peu trop long, certes, mais mal placé dans la carte en guise de match de championnat. On pourrait s'en plaindre mais hélas, ce serait totalement injuste parce que le Kane vs Taker était lui aussi trop long mais même pas bon en terme d'action in-ring.
Kane est un excellent worker, capable de sortir un bon match de dix minutes d'à peu près n'importe qui dans le roster. L'Undertaker a été un grand catcheur et il l'est encore. La meilleure preuve est que, quand il s'agit de faire un combat d'une demi-douzaine de minutes, il arrive encore à assurer même en luttant à cloche-pied (Attention, cette phrase n'est pas dépourvue de sarcasmes). Mais voilà, le match a duré plus de vingt-minutes, donc à peu près trois fois plus que ce que le Deadman peut faire correctement. Le résultat, c'est que les bonnes choses ont été diluées dans le néant.
Mais pourquoi s'acharne-t-il à vouloir continuer à catcher alors qu'il ne peut même plus lacer ses bottes seul ?
Bien évidemment, la WWE a fait tout son possible pour masquer les défaillances de sa dernière légende en activité. Elle a commencé en rappelant que le Taker avait déjà fait dix matchs dans la cage infernale, en omettant soigneusement de rappeler que ce même type a du faire autant de matches depuis le début de l'année et que compte-tenu qu'on est en Octobre, c'est inquiétant. Ensuite, le match a débuté avec Kane qui s'est acharné à coup de chaise sur la jambe de son adversaire, comme à peu près lors de tous les matchs du Taker depuis un an : pas de surprise, c'est le seul moyen de justifier la condition physique du bonhomme.
Prochaine stipulation de la feud : un Apocalypse A Genoux Match
Et puis, histoire de rajouter du suspense au bazar, elle a choisi de convoquer Paul Bearer et c'est grâce lui, ou plutôt à cause de sa trahison, que ce se déroulera le final du match, histoire de dorer encore un peu le blason du retraité pour poursuivre encore un peu l'histoire entre les deux frangins.
Le dénouement du combat est donc venu grâce à Bearer, introduit dans la cage à l'occasion d'un ref bump qui a nécessité l'entrée de médecins … Le « père » de Kane a alors levé l'urne pour donner au Taker tous les pouvoirs qu'il souhaitait avant de le trahir en ouvrant celle-ci en l'aveuglant avec un puissant rai de lumière surnaturelle venue du fin fond des entrailles des Enfers. Raconté comme ça, couché sur le papier, ça en jette, hein ? En réalité, c'était la lumière d'une simple lampe torche enfermée dans l'urne et le fameux jet de lumière se voyait à peine. Autant donc dire que c'était pathétique, ce qui n'arrangeait pas un match qui avait déjà réussi à jouer involontairement dans ce registre. Kane remporte le match, profitant de la cécité de son frangin et le Pay Per View se clôt sur ça.
La machine infernale qui a fait basculer le match (à base de deux piles de 1,5 Volts et d'une ampoule 5 Watts)
Waoh, je ne sais pas vous mais moi, même avec la meilleure volonté du monde, je suis incapable de dire que ce Main-Event était bon : un match très moyen, un finish à la con avec des effets spéciaux dignes d'un film de science-fiction des années 50, honnêtement, j'ai rarement vu un final de Pay Per View aussi raté … Si on ajoute à ça, un autre title-match bon mais pas sensationnel in-ring, placé tellement tôt dans la carte que ça dévalorise le titre et le champion, je crois qu'on peut d'ores et déjà décréter que le Pay Per View ne mérite d'être qualifié de bon …
Le machiavélique Paul Bearer prépare un nouveau complot contre l'Undertaker : il a mis du poil à gratter dans son cercueil. Ce type est psychopathe, on vous le dit.
Mais c'est pas tout, attendez la suite : l'autre title match majeur, celui qui concerne le titre féminin unifié, consistait en un Natalia contre Michelle, pas totalement ridicule dans le ring. J'aimerais bien dire deux mots au type qui a conseillé à Michelle de faire une souplesse et à Natalia de s'abstenir d'en faire une alors que le match aurait largement gagné à ce que ce soit l'inverse, mais bon, ne chipotons pas : la séquence finale était belle avec un joli enchaînement de prises de soumission (même si Michelle n'utilise sa clé à la cheville que trop rarement pour que ce soit naturel et qu'elle a abusé des ciseaux de jambes sur l'abdomen au sol). Mais là encore, on a eu droit un finish tout pourri avec Layla qui lance ses godasses sur l'arbitre pour provoquer la disqualification de Michelle sur le point d'abandonner à cause d'un Sharpshooter. Encore un finish pourri, ça fait deux.
Tout le talent in-ring de Layla en une seule photo : sa poitrine et son joli minois …
Enchaînons avec le speech impromptu d'Alberto Del Rio qui, s'il avait sa place dans un show weekly, n'était clairement pas digne d'un Pay per View. Bien sûr, le discours de l'homme qui est plus riche que vous tous réunis, n'était qu'un prétexte à une irruption d'Edge dans le ring puis à celle de Jack Swagger, ce qui entraînera un match mis en place par l'Anonymous General Manager entre le All American-American et le meilleur catcheur canadien en activité dans le roster – en même temps avec l'âge de Brett Hart, la mort de Chris Benoît, la blessure de Christian et le départ de Jericho, ça aide –.
On reproche beaucoup à Randy d'être Terminator, à John d'être Superman, mais le le vrai problème à la WWE, c'est le booking de Swaggerman.
Le match entre Jack Swagger et Edge était plutôt sympa à regarder même s'il souffrait de deux défauts majeurs. D'abord, il arrivait un peu comme un cheveu sur la soupe et a totalement éteint le public de Dallas (Et Dieu sait si à Dallas, le WWE Universe est impitoyable …). Ensuite, j'ai trouvé que, malgré sa qualité, le match manquait d'une certaine fluidité. C'est probablement dû au fait qu'Edge et Swagger n'ont pas beaucoup eu l'occasion de travailler ensemble en house-show et aussi un peu lié à la condition physique d'Edge qui n'est toujours pas au niveau de ce qu'il était auparavant. Il n'empêche : même si le match était assez agréable à regarder, en terme de fluidité, c'est clairement l'une des moins bonnes prestations de Jack Swagger dans le ring. Ce gars a enchaîné, depuis le début de l'année, les matchs références contre Triple H, John Cena, Le Big Show, Rey Mysterio, etc ; et il faut espérer qu'Edge et lui trouvent assez vite leurs marques, vu qu'une feud semble se profiler à l'horizon.
Sans légende (juste pour faire plaisir à Silver)
Par contre, à propos de gars qui ont très vite trouvé leurs marques, j'avoue que l'ajout de John Morrison à la feud Miz vs Daniel Bryan a été la bonne surprise de ce Pay Per View. Jo Mo a joué un rôle déterminant dans ce match, capitalisant sur son alchimie in-ring avec le Miz pour empêcher que le match ne baisse de rythme, montrant tout son talent en étant au niveau de Bryan dans les séquences où les deux faces enchaînaient des mouvements plus techniques, assurant des high spots de haute volée (ah, ce double starship-pain réalisé en springboard !) et un « holy shit » moment du haut du décor avec un cross-body qui rappelait furieusement ceux de HBK lors de ses premiers ladder-matches.
Toujours aussi lamentables, les fins de soirées …
Un tout petit reproche au Miz, cependant, même s'il est de l'ordre du détail : son nouveau costume d'entrée dans le ring, une espèce de manteau trois-quart en cuir, tout noir, ne lui va pas du tout. Je ne sais pas s'il est trop sombre ou si c'est juste ridicule de mettre un manteau si long quand on porte un slip en dessous, mais ce n'est pas la meilleure idée que Miz ait eu pour donner de l'épaisseur à son personnage. Enfin, c'était le seul reproche à faire à l'ex-champion et à ses deux partenaires et la séquence finale : intervention de Riley sur Morrison, élimination de Mini-Miz par le champion et Le Bell Lock sur la rampe d'accès.
… Cause, I'm the Miz and I am … Exhibitionnist.
Ah, et vous avez remarqué que je n'ai pas parlé de Bryan : juste un mot, sa musique d'entrée est à la hauteur du personnage. L'ajout de musique classique dans la theme song du catcheur rappelle toutes celles des grands catcheurs des années 80 : Davey Boy Smith, Mr Perfect, Ric Flair voire même Billy Graham (même si dans ce cas précis, on se demande si Graham ne se prend pas pour Jesus). Et cette évocation n'est pas là que pour faire couler une larme aux vieux crocodiles qui, comme moi, ont découvert le catch dans les années 80 mais surtout pour rappeler qu'à cette époque la WWF avait pour habitude de donner le titre mondial à celui qui lui rapportait le plus d'argent (Hogan) et le titre secondaire au meilleur catcheur de son roster. C'est exactement ce qu'est Bryan actuellement et ce n'est certainement pas ce match, le show-stealer de ce soir, qui l'a démenti.
Surtout les gars, déconnez pas …
L'autre grand match de la soirée, c'était le John Cena – Wade Barett : un combat très solide dans le ring et qui restera certainement dans les annales du business puisqu'il marque le début d'un angle où celui qui était le poster-boy de la WWE depuis des années est plus ou moins contraint de changer d'attitude … Le match était bon dans le ring – ce qui est plutôt bon signe pour Barett – mais hélas un peu trop agité en ringside pour que l'on puisse dire qu'il était très bon. Il y a d'abord eu un run-in du Nexus mais sans intervention pour distraire Cena, puis un run-in d'une bonne moitié du roster de la WWE pour se débarasser des quatres Nexus men et permettre dans le même temps à Barett de récupérer d'un temps fort de Cena. Tout ça pour permettre de faire un finish clair avec une intervention extérieure de « mystérieux spectateurs » qui créeront une distraction pour l'arbitre d'une part et assommeront un John Cena en plein STF sur son adversaire de l'autre. Et Barett force Cena à joindre le Nexus.
La consternation : exemples
Le but du truc était évidemment de donner une victoire à Barett sans faire passer John Cena pour une mauviette. Et on bordurait plus qu'un peu l'over-booking mais ce n'est rien à côté du ridicule du commentaire sur les deux interventions finales : tous ceux devant leur écran ont reconnu MMGC & Husky Harris comme les deux types qui ont fait l'intervention finale. Tout le monde sauf les annonceurs qui les ont, de plus, côtoyés en ringside pendant trois mois durant la saison deux de NXT.
La consternation ultime : Joshua, responsable des ventes de T-Shirt à la WWE
Voilà, donc si vous voulez un bilan en vidéo, on a encore exploité sans vergogne cette espèce en voie de disparition qu'est le panda volant.
[video:http://www.youtube.com/watch?v=GiLbPUEU2hA]
En guise de bilan, vous avez du remarqué que ce qui revenait le plus souvent dans cet article ce sont les termes « bon », « solide in-ring » et d'autres appréciations du même genre mais très sérieusement, un pay per-view est tout sauf la somme de ses matchs et il faut dire que ce Pay-Per-View était très moyen, voire même médiocre. Pour bien réaliser à quel point il l'était vous voulez qu'on compte ? Pour 6matches, on a eu 6 interventions extérieures ou run-ins (Alex Riley, Nexus, le roster de RAW&SD, MMGC & Husky Harris, Layla, Paul Bearer) ; 3 finishs à la con tout sauf cleans (Cena vs Barett, Taker vs Kane, Natalya vs Michelle) dont 2 vraiment ridicules, les deux meilleurs matchs avec une ceinture en jeu placés avant tous les autres. Pas de doute, la WWE a réussi à l'exploit de faire un mauvais PPV avec de bons matchs dedans.
Et puis, pour couronner le tout, il y a ce départ de l'Undertaker qu'on attend tous et qui n'en finit pas. Le Deadman ressemble de plus en plus à ce One Trick Pony qui fait toujours le même tour et qui, à chaque fois, reçoit un susucre de plus, ce qui est définitivement mauvais pour sa goutte. Il est même l'image exacte de ce One-Legged Dog de la chanson, il fait un peu pitié, on le respecte encore certes, mais c'est de plus en plus difficile. Je le disais déjà il y a un an pile pour Hell in a Cell 2009 quand Punk avait cédé le titre face au Deadman et je n'ai toujours pas changé d'avis. Le pire d'ailleurs si vous relisez l'article, c'est que vous verrez que le défaut majeur de HIAC 2009 est exactement le mêmes que celui de cette année : des matchs dans le mauvais ordre dans la carte.