Les portes de la gloire

La notoriété, c'est comme de manger des cacahuètes : quand on commence, on ne peut plus s'arrêter.

Andy Warhol

 

 

A la Rédac’, ils reçoivent des dizaines et des dizaines de mails tous les jours. De l'invitation à dîner en passant par les factures des beuveries de Silvernights, on trouve de tout et de n'importe quoi. Mais récemment, un mail a retenu l'attention d'Ocee et m'a été transmis : Un journaliste souhaitait rédiger un dossier sur le catch français et cherchait un spécialiste du sujet, habitant si possible le Nord Pas de Calais. Voilà comment votre dévoué a eu droit à son quart d'heure de gloire !

 

 

 

Venez les mecs, on va se payer des bières avec les royalties!

 

 

 

L'interview d’Arthemiz Gordon par L'avenir de l'Artois

 

 

La notoriété, c'est comme de manger des cacahuètes : quand on commence, on ne peut plus s'arrêter.

Andy Warhol

 

 

A la Rédac’, ils reçoivent des dizaines et des dizaines de mails tous les jours. De l'invitation à dîner en passant par les factures des beuveries de Silvernights, on trouve de tout et de n'importe quoi. Mais récemment, un mail a retenu l'attention d'Ocee et m'a été transmis : Un journaliste souhaitait rédiger un dossier sur le catch français et cherchait un spécialiste du sujet, habitant si possible le Nord Pas de Calais. Voilà comment votre dévoué a eu droit à son quart d'heure de gloire !

 

 

 

Venez les mecs, on va se payer des bières avec les royalties!

 

 

 

L'interview d’Arthemiz Gordon par L'avenir de l'Artois

 

 

Lorsque la Rédac’ m'a transmis la demande du journaliste d’un journal local, voulant faire un dossier sur le catch (qui n'est pas la Voix du Nord, sans quoi je n'aurais probablement même pas réfléchi à la question), je me suis naturellement méfié. Le journaliste allait-il se contenter de questions « bateaux » et finalement tout pomper sur le contenu des Cahiers du Catch, comme avait pu le faire en son temps la désormais célèbre plagiaire Virginie Thailly ? Après quelques mails échangés, il s'est avéré qu’Antoine da Silva, puisque c’est le nom de ce sympathique journaliste de L’avenir de l’Artois, souhaitait privilégier l'option « Albert Londres » si chère à Axl, et qui consiste à bosser son sujet avant de pondre son article. Il était alors logique de répondre favorablement à sa demande d'interview par téléphone.

 

Pitch de départ du journaliste: « On voit toujours les mômes qui achètent des cartes et portent des maillots de catch hideux avec la trogne de Batista dessus, mais les adultes ? Je vais t'interroger sur ta passion du catch, les différences entre le catch français et celui venu des USA et sur la manière avec laquelle vous traitez le sujet sur le site des Cahiers, etc. Histoire de montrer que le fan de catch n'est pas monolithique. »

 

 

Le postulat de départ du journaliste, résumé en une vignette : «C'est ça un fan de catch? »

 

 

L'avenir de l'Artois est, au même titre que la Voix du Nord, un journal nordiste mais plutôt implanté dans les contrées un peu plus « campagnardes » de notre belle région. Aux grandes villes, la Voix du Nord, aux petits patelins, l'Avenir de l'Artois, support parfait pour être au courant des informations purement locales dont le traitement assez passionnel tient au dynamisme de ses journalistes et correspondants locaux.

 

 

Vintage Journalism!

 

 

Pourquoi un papier sur le catch dans un journal local me demanderez-vous ?  Pour célébrer la venue de la WS, la Wrestling Stars, celle du célèbre Tom la Ruffa, à Arras (préfecture du Pas-de-Calais, bande d'incultes). Mais, s'il s'agissait simplement de faire la promo du spectacle prévu le 24 septembre, ce serait trop facile. Non, Antoine a carrément décidé de rédiger un dossier tentant d’aborder les principales thématiques de notre divertissement préféré. Etant lui-même lecteur régulier des Cahiers du Catch (ainsi que des Inrocks’, de So Foot ou de nos grands frères des CDF), il n’est pas surprenant de constater que le ton de son dossier est assez proche de celui que nous utilisons sur ces pages.

 

 

En exclu, les stipulations qui l'attendaient en cas de plagiat.

 

 

Deux pages sont donc consacrées à notre passion, les pages 40 et 41 de l'édition d'Arras, pour ceux qui auraient la possibilité d'acheter le format papier.  La page 40 concerne le show en lui-même: au programme, une interview de Flesh Gordon, lutteur passionné qui officiait déjà sur les rings à une époque où McOcee elle-même n'était pas encore née, et une interview du promoteur du gala arrageois. Ce monsieur nous explique, durant son interview, la différence fondamentale entre le catch à la française (tel qu'on le pratique à la WS et que je critiquais plus ou moins durement dans mon dossier sur le catch français) et le catch à l'américaine, fait par des Français (coucou l'ICWA): Venez le jour du gala dans le vestiaire et vous verrez qu’il n’y a pas une affiche avec le nom des vainqueurs. » Alors, comment on gagne ? « Quand il y a prise, le catcheur ne peut pas la bloquer plus de trente secondes. S’il y arrive, l’arbitre compte un point, puis les deux catcheurs se dégagent. Les coups sont vraiment portés. »
Bref, des règles un peu tordues qui n'intéressent à priori pas grand monde… Du moins sur ces pages.

 

 

Ouais, un peu comme avec la division féminine.

 

 

La seconde partie du dossier est plus Cdciste dans l'âme. Ben oui, une interview de Daniel Jalbert aka Booster de l'ICWA et une interview d'Arthemiz Gordon, côte à côte, c'est certifié 100% Cahiers du Catch ! Le bas de page est consacré à un article sur ces foutus kids qui imitent Batista dans la cour de récré. Sales gosses.

 

L'interview de Booster est assez classique pour qui connait déjà un peu l’ICWA. On y parle du parcours de la fédé, de son évolution, de sa structuration, on y évoque un peu la formation, et surtout les parades pour calmer les attentes énormes de certains kidz (on ne peut pas physiquement devenir catcheur avant 15/16 ans), comme la création d'une structure de baby catch où les chutes sont inexistantes.

 

Concernant l'article sur le catch en milieu scolaire, force est de constater qu'Antoine da Silva s'est heurté à un Great Khali, enfin à un mur. Il n’eut que très peu de réponses à ses demandes, même au niveau du rectorat de l’académie. On constate à la lecture du papier que le catch fait peur dans les écoles, ce sport-spectacle étant considéré comme source de problèmes, pas tant au niveau des blessures car les professeurs, même témoignant anonymement, assurent être vigilants et pédagogues, mais plutôt à cause des disputes liées au vol du merchandising made in Stamford.

 

 

Henri Death, professeur cdciste témoignant sous couvert d'anonymat: le pire c'est les compos de français « John Cena il é tro for, lolilol ».

 

 

Me concernant, il s'agissait de témoigner de ma passion du catch et d’expliquer en quoi un adulte peut y trouver son compte. Bon, un jeune adulte mais un adulte tout de même. Mis en confiance par le journaliste, j'ai relevé son challenge de mask vs. interview match, et en l'occurrence l'article contient mon identité et ma tronche. Mon quart d’heure de gloire, j’vous dis, au detour duquel Antoine se lâche un peu : Julien, un peu comme ses congénères des Cahiers du Catch, fait partie de cette catégorie de fans que l’on appelle les “smarts” et dont il nous livre sa définition : « Il y a une conscience de la scénarisation, voire un peu de scepticisme. » À l’aune de cette classe, il y a les “marks”, supporters basiques, bariolés, qui aiment soutenir le gentil et qui n’ont qu’un très faible sens de la scénarisation. On les trouve majoritairement dans les cours d’école ou tirant la manche de leur mère en chouinant chez les buralistes.

Si ses papiers sont lus par de nombreux smarts français, voire plagiés par certains de nos collègues, Arthemiz ne fait pas de sa passion son principal sujet de conversation. « Je n’en parle pas, mais ce n’est pas un secret, juste que ce n’est pas dans ma personnalité. »

 

L'article-interview aborde divers thèmes: la frontière smarts/marks, savoir si mon kif serait de me faire squasher par Mark Henry, la conséquence du passage au PG, le trou noir du catch au niveau des diffusions télés françaises. Bref, quelque chose de varié et concis, que l’interviewé (enfin ma personne quoi) a essayé de transmettre avec passion.

 

 

Les conséquences de cette interview pour moi: des femmes, de l'argent, et un portable digne de ce nom.

 

 

Je tenais donc à remercier ici l’auteur de ce papier car Antoine a eu une démarche empreinte de respect et ce fut un interlocuteur soucieux de bien connaître son sujet afin de rédiger un article digne de ce nom, avec son style bien personnel.

 

 

Et maintenant grâce à mon push, à moi la place de Rédac Chef. Salut Virginie, salut le VDN Universe!

 

 

Merci à lui d'avoir mis un peu en lumière le travail des CDC, ce qui lui valut par ailleurs les éloges de Spanish. On ne peut qu'espérer avoir suscité chez lui l'envie de devenir un lecteur assidu, un pronostiqueur, un legend killer ou, pourquoi pas un rédacteur des Cahiers du Catch !

 

 

Voire même devenir le nouveau Cena. Mais c'est pas gagné.

 

 

 

L'intégralité de l’article, ici :

 

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